Chaque année lorsque l’été arrive la période du bac donne toujours lieu à des débats sur les sujets des épreuves , les programmes , l’organisation de la vie étudiante et les différentes filières que l’on propose aux bacheliers ainsi que la question des places en université avec son lot de controverses et de problèmes .
Mais curieusement j’ai remarqué que , par contre , l’école primaire et le collège intéressent bien moins l’opinion comme si ça n’avait pas de rapport ou comme si ça n’avait qu’une moindre importance .
Ca donnerait presque l’impression que le thème de l’éducation ne devenait digne d’intérêt qu’a la condition qu’ il y ait un examen à passer et un diplôme à obtenir au final .
Comme si la place de l’éducation n’était qu’entre les quatre murs de la fac et qu’elle serait inutile dans la vie personnelle , qu’elle serait un simple outil à utiliser le temps de trouver un travail , puis basta .
On constate que le niveau du bac baisse , que les universités sont saturées d’inscrits qui n’ont pas les compétences pour suivre , or ce sont des conséquences .
Les causes sont à chercher beaucoup plus tôt .
En imaginant que du jour au lendemain il serait possible de bâtir des facs qui pourraient accueillir tous les étudiants du pays le problème ne serait pas résolu pour autant .
Autant construire des garderies géantes …
Ou est l’intérêt d’avoir un amphi plein si la moitié des élèves présents n’ont pas les capacités et ne suivent pas ? Ou est l’intérêt d’avoir un taux de réussite énorme au bac si ce diplôme n’est plus une confirmation que l’élève possède les connaissances nécessaires pour la suite mais juste une récompense sans signification , comme le bonbon que le docteur donne aux enfants quand ils sont sages pendant la piqure ?
Quand des correcteurs déplorent le bac devenu une pochette cadeau et décrient les étudiants-touristes dont ils ne voient pas le visage de toute l’année je les comprends tout à fait mais il faut retourner au commencement pour stopper efficacement les dégâts .
Vous pourrez retourner le bac dans tous les sens , le durcir ou en faire une évaluation en contrôle continu , vous pourrez réaménager le monde universitaire comme vous le voulez … Si le niveau n’y est pas ça sera surtout beaucoup de bruit pour rien .
Si vous en avez la curiosité feuilletez les anciens manuels scolaires de vos grands parents et de vos parents , avec un peu de chance si ils étaient soigneux vous pourrez aussi jeter un coup d’œil à leurs cahiers et faites la comparaison entre ce qui était demandé aux enfants à cette époque et ce qui leur est demandé actuellement .
( D’ailleurs pour ceux qui n’ont pas les livres ou les cahiers de leurs ainés à disposition il y a un grand nombre de collections d’ouvrages de dictées , de récitations , d’arithmétique et de leçons de choses et de morales qui sont réédités en librairie pour les nostalgiques et qui sont très intéressants . )
Il ne faut pas oublier que le certificat d’étude se passait dés onze ans et pourtant en 2017 des lycées de 18 ans auraient bien du mal à en comprendre seulement l’énoncé .
( Pour rappel la pétition désolante lancée en 2015 par des candidats au bac qui trouvaient les textes à analyser trop compliqués surtout celui du Tigre bleu de l’Euphrate car il faisaient la confusion entre l’animal et le fleuve … )
Les élèves n’ont pas été changés par magie , ils n’ont pas moins de neurones que ceux d’il y a 40 ou 50 ans , en revanche les méthodes des professeurs et les programmes scolaires ont très souvent fait l’objet de modifications lourdes de conséquences et de retournements .
Une attention plus grande devrait être portée au commencement de la vie scolaire car c’est un moment beaucoup plus déterminant qu’on ne l’imaginerait .
Je pense par exemple à un témoignage d’une maitresse qui racontait certains de ses rendez vous avec des parents qui , quand leur fils en CM1 manifeste des difficultés à lire / écrire / se concentrer , s’imaginent que ça va aller mieux avec le temps et ne prennent pas l’affaire au sérieux car « Il est encore jeune après tout , c’est le début . » sans se sentir plus concernés ou contrariés que ça .
C’est cette sorte de tabou , assez récent , de la moindre exigence lorsque les enfants sont jeunes et débutent qui empêche de s’occuper du problème à la base .
En 1950 on avait pas peur de faire lire à une classe de CM1 un poème de Victor Hugo et de leur en demander la signification , on avait pas peur de leur demander une rédaction de plusieurs pages qui nécessitait de l’imagination et une expression correcte , on avait pas peur de leur enseigner des règles de géométrie et d’arithmétique qui donneraient des sueurs froides aux bacheliers actuels , on avait pas peur de leur apprendre l’histoire de personnages comme Clovis , Charlemagne , Bayard , Du Guesclin ou encore Roland , François 1er , et j’en passe .
Ca ne les empêchait pas d’être des enfants parfaitement épanouis qui s’amusaient au football ou aux billes à la récréation et ça n’en faisait pas non plus des forçats malheureux , épuisés ou encore traumatisés de l’école .
Au contraire je remarque qu’ironiquement les enfants et adolescents n’ont jamais autant détesté l’école et critiqué l’autorité que depuis qu’on à tout fait pour assouplir l’une et l’autre … Et ce n’est pas surprenant :
Est ce qu’on ne dit pas que moins on fait d’efforts plus le peu qu’on fera paraîtra dur et contraignant ?
Moins nous en avons demandé aux élèves ( tant au niveau des connaissances que de la discipline . ) moins ils se sont habitués à en fournir .
Si il y avait une refonte globale du parcours scolaire dés le début et que l’on osait remettre au gout du jour un programme plus exigeant ainsi qu’une discipline plus rigide si on stoppait les concessions et la pédagogie pour favoriser l’éducation et la sélection sur le seul mérite alors enfin une modification du bac viendrait en conséquence et les places d’université reviendraient à des étudiants prêts et compétents .
Les facs seraient probablement moins bondées mais elles seraient occupées par des élèves qui méritent vraiment d’y être et qui tiendront leur année .
La qualité est beaucoup plus importante que la quantité .
PS : Sans jamais négliger les élèves en difficulté , évidemment , qui y gagneraient à être mieux guidés et mieux soutenus plutôt qu’envoyés dans des filières qui ne leur correspondent pas par des correcteurs qui croient leur rendre service en les notant avec indulgence ce qui est tout sauf constructif et sain pour eux surtout lorsqu’ils se retrouvent dans le grand bain sans le bagage nécessaire ce qui leur fait plus de mal que de bien .
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Cest la faute aux éducateurs. Il fallait faire des écoles mixtes et donner des cours sur l’Islam et le Coran, au lieu de se concentrer sur Jésus, Marie, Joseph. Aujourd’hui on paie le prix de leurs bétises. Les filles ça dérange à l’école, c’était mieux les cours de cathéchisme pour faire que des curés à la pelle. Des célibataires refoulés.
Je refais surface et viens de parcourir tout ce qui est écrit depuis hier ici (avec au passage, malheureusement, les messages purement techniques sur la non-paternité de certains articles.
J’ajoute Mme Amélie Poulain au nombre des personnes avec qui je suis pleinement d’accord.
Quant à l’orthographe malmenée par l’écriture au clavier d’ordinateur, je n’avais pas fait le lien , encore que j’aie laissé passer quelques énormes bourdes dans les quelque 400 pages de ma thèse d’il y a 12 ans, malgré de nombreuses relectures.
Et ce matin même, étant en consultation chez mon ophtalmologiste, le clic+clic de son clavier m’a donné l’idée de lui poser la question : oui, elle aussi a constaté qu’elle fait au clavier des fautes qu’elles ne décèle pas à l’écran, mais une fois la page imprimée.
Dont acte.
Bonjour,
Merci pour cette confirmation scientifique.
Merci M. Jean Lafitte. Merci aussi pour votre confirmation de ce que je pressentais.
Instructions pour les correcteurs du bac :
» On pénalisera: …….. toute dérive autour du caractère « français » de l’invention ».
http://www.atlantico.fr/decryptage/quand-education-nationale-penalise-qui-est-trop-francais-benoit-rayski-3118761.html
Mais qu’est ce que la France leur a fait à ces gens-là pour qu’ils la rabaissent voire la rejettent à ce point ?
L’article titré : Pourquoi donc la France a-t-elle le record d’arrestations de terroristes en Europe ? 429 sur 1002 datant du 25 juin 2017
et l’article titré : Suède : 61 zones de non droit, la police appelle à l’aide datant du 24 juin 2017 ne sont pas de moi .
Et je pense qu’il faudrait rectifier le nom des auteurs de ces deux articles s’il vous plait , Merci .
Bonjour,
Merci.
Je n’ai pas fait la mise en ligne de ces articles.
Je n’en connais donc pas les auteurs : dans le doute je les ai signés « Résistance Républicaine ».
Si un lecteur les revendique, je rétablirai son nom.
(Le modérateur).
Merci beaucoup de votre part , et une très bonne journée .
Au cas ou mon commentaire resterait bloqué , je préfère répéter :
Je commente à nouveau pour signaler que deux articles sont censés être de moi alors que ça n’est pas le cas , il y a sûrement une erreur dans les noms de leurs auteurs et je préférerais qu’elle soit rectifiée :
. L’article titré : Pourquoi donc la France a-t-elle le record d’arrestations de terroristes en Europe ? 429 sur 1002 du 25 juin 2017 .
. L’article titré : Suède : 61 zones de non droit, la police appelle à l’aide du 24 juin 2017 .
Aucun de ces deux articles n’est le mien .
Bonne journée .
J’espère que l’erreur sera réparée .
Merci beaucoup .
Je commente à nouveau pour signaler que deux articles sont censés être de moi alors que ça n’est pas le cas , il y a sûrement une erreur dans les noms de leurs auteurs et je préférerais qu’elle soit rectifiée :
. L’article titré : Pourquoi donc la France a-t-elle le record d’arrestations de terroristes en Europe ? 429 sur 1002 du 25 juin 2017 .
. L’article titré : Suède : 61 zones de non droit, la police appelle à l’aide du 24 juin 2017 .
Aucun de ces deux articles n’est le mien .
Bonne journée .
La seule et unique piste se contient tout entière dans la photo !
Un vrai professeur et des vrais Français de Souche comme élèves : tout le reste n’est que du vent !
Je suis né en septembre 1930 et j’ai obtenu le certificat d’études primaires le 27 juin 1941, avec dispense d’âge.
Je suis donc complètement d’accord avec « Une fille qui n’aime pas l’école d’aujourd’hui ».
Mais j’observe, malheureusement, que le français de cet article présente des faiblesses, qui peuvent le déconsidérer aux yeux des experts… Alors que ce sot eux qu’il faudrait convaincre.
Rédaction pas toujours rigoureuse :
« des lycées de 18 ans » pour « des lycéens… »
« En 1950 on avait pas peur » pour « …on n’avait pas peur » (4 fois !)
« je remarque qu’ironiquement les enfants » ; personnellement, j’aurais supprimé le « qu’ » ; ou l’aurais écrit « que » en supprimant « ironiquement ».
PS final en une seule phrase beaucoup trop longue.
Ponctuation souvent défectueuse, rendant la lecture plus difficile.
Par exemple : « Quand des correcteurs déplorent le bac devenu une pochette cadeau et décrient les étudiants-touristes dont ils ne voient pas le visage de toute l’année je les comprends tout à fait mais il faut retourner au commencement pour stopper efficacement les dégâts . » Il manque un point et une majuscule après « …toute l’année » ; et, en moins nécessaire, au moins une virgule après le « tout à fait » qui suit.
Orthographe parfois inexacte ; par exemple :
« Ou est l’intérêt » (2 fois) pour « où… »
« dés onze ans » pour « dès… »
« Est ce qu’on ne dit pas… » pour « Est-ce qu’on »
« piqure », « ainés », « gout »… appliquent les rectifications orthographiques approuvées et publiées en 1990, mais pas « paraîtra », au lieu de « paraitra »
Que l’on me pardonne cet avis, c’est pour que nous soyons plus efficaces que je le donne. Et le cas échéant, je pourrai jeter un coup d’œil sur des projets d’articles de ce genre, avant publication. RR pourra faire suivre !
Ces erreurs, pour la plupart, ne sont pas dues à des faiblesses orthographiques mais aux aléas de l’ordinateur qui nuit souvent à la visibilité d’un texte (j’ai produit des écrits dans ma vie universitaire et professionnelle et je peux vous dire qu’après avoir lu et relu, il subsiste souvent, de façon incompréhensible, des erreurs de syntaxe ou de frappe passées inaperçues).
L’écriture est aussi parfois trop rapide, les mécanismes intellectuels ne sont pas les mêmes qu’une écriture manuscrite, et pour faire court, il arrive de passer sur un accent circonflexe ou de faire une mauvaise frappe.
En tous les cas, ce sont, à mon sens, les raisons essentielles. Mais vous avez raison, dans un écrit officiel (ce qui n’est pas le cas ici) il est important de faire attention à l’orthographe.
Bonjour,
Très juste : on fait des fautes « au clavier » que l’on ne ferait jamais « à la main ».
Oui peut être parce qu’à la main il faut « penser » la lettre avant de l’écrire, à l’ordinateur, la lettre est frappée directement. Juste une supposition, mais on le constate en effet..
En tous les cas, je ne sais pas si c’est en lien, mais pour ma part, j’ai constaté que je suis moins sûre de mon orthographe m’obligeant à des vérifications pour des mots même simples pour lesquels je n’ai pas de souci normalement dans l’écriture manuscrite, quand je rédige à l’ordinateur.
L’ordinateur rendrait-il notre psychisme paresseux ?……
Amélie Poulain : Oui , l’écriture par l’ordinateur est plus favorable aux erreurs que l’écriture manuscrite en effet . Malheureusement .
Tout à fait, et la relecture ne permet pas toujours de les voir, je ne sais pas à quoi c’est dû mais je l’ai constaté.
Amélie Poulain : Je pense que c’est dû au fait que devant sa feuille de papier et son stylo on est naturellement en condition de concentration et de calme pour écrire .
Alors que devant son ordinateur le cerveau ne voit pas un outil d’écriture mais un écran tel celui d’une télévision par exemple et ce n’est donc pas le meilleur contexte quand on doit fournir de l’attention à ce que l’on fait .
La technologie peut être très utile mais à utiliser avec modération …
Je pense aussi que c’est peut-être une question neurologique, les aires du cerveau utilisées ne sont pas les mêmes, donc pas le même travail intellectuel avec l’ordinateur. Claude t.a.l vous le dites bien que vous devez épeler à l’ordinateur ce que vous n’avez pas besoin de faire à l’écrit.
La relecture oui, c’est l’image devant soi et peut-être voit-on l’ensemble des mots comme une globalité. Il y a certainement eu des études faites là-dessus, ou s’il n’y en a pas, ce serait intéressant de les mener.
Entièrement d’accord !
D’autant plus que, moi, je suis encore plus nase que n’importe qui avec ces p…… de machines !
Quand j’écris quelque chose avec ces p… d’engins, je suis obligé d’épeler.
( Jamais en écrivant à la main ).
Forcémnt, comme j’ai l’esprit vif, le clavier a un temps de retard ! Et ça déconne.
Plus grave :
La » génération numérique » qu’on essaie de créer en remplaçant l’écriture par des » tablettes » ( mais pas de chocolat ) à l’école créera des catastrophes.
Les gens les plus » connectés » sont les plus tarés. Il suffit de voir les » médecins « , » universitaires « , » chercheurs » que sont les » réfugiés » :
Tous avec un portable 2, 3, 4, 5 ou 6 » G » à la main !
claude t.a.l : Le pire c’est de voir des parents et des élèves s’extasier devant les établissements scolaires qui fournissent des tablettes et utilisent l’informatique pour les cours comme des méthodes géniales d’avant-garde .
Alors que pendant ce temps , les plus grands noms de la Silicon Valley mettent leurs enfants dans des écoles qui misent sur les méthodes traditionnelles .
Et ce parce qu’ils savent très bien ( mieux que quiconque d’ailleurs ) ce que ça vaut au niveau éducatif de laisser les jeunes livrés aux écrans .
J’ai des professeurs dans mon entourage qui m’ont dit que où ils enseignent, les enfants réclament une écriture à la main et commencent à se lasser des tablettes utilisées;
L’évolution est dialectique et non pas linéaire… c’est plutôt encourageant !
J’ai deux commentaires qui apparemment sont restés coincés en modération
Bonjour,
Je les recherche.
(Le modérateur).
Entièrement d’accord avec tous ces commentaires et l’article de « une fille qui… ».
Je me permets de copier-coller mon article de décembre 2016 » vieux schnoque… » qui traite du même sujet.
Quitte à passer pour un vieux schnoque, un ringard, un réactionnaire, je peux dire maintenant à 68 ans , que je suis fier d’avoir connu l’école , la vraie école , où on était heureux d’aller en classe , on avait envie de savoir, d’apprendre, de progresser, d’avoir de bonnes notes, d’être respecté et admiré parce qu’on était bon en français , en maths ( pas comme moi…), en musique , en dissertation ( quelle fierté quand l’instituteur lisait nos meilleurs textes devant toute la classe médusée, jalouse sans doute, mais qui ne la ramenait pas.
Il était impensable d’être chahuté en classe, méprisé, battu , moqué, menacé, dévalisé , rançonné , PARCE QUE ON ETAIT UN BON ELEVE , ça n’était absolument pas imaginable.
Pas question non plus d’oser toucher à un maître, un prof , pas même question de l’insulter ou de lui cracher dessus !
Ca ne se faisait pas à l’époque et je suis sûr que toute la classe aurait défendu le prof aussitôt , et mis définitivement en quarantaine le perturbateur !
Je suis fier de ces années, fier des mes « maîtres » , et le résultat est là, pour moi et quelques camarades : je me souviens encore de passages entiers de poèmes, de citations, de dates historiques, de formules mathématiques de base qui m’ont rééllement servi des dizaines d’années plus tard.
Souvent, des gens m’ont dit : « mais comment tu fais pour te rappeler de tout ça ? » » Pierre sait tout.. » » Pierre connaît tout ! « .
S’ils savaient que justement non, je ne sais pas tout et que j’ai même souvent honte de ne pas comprendre certaines choses évidentes pour certains, ou des grandes lignes philosophiques comme celles de Spinoza, de Schopenhauer , de Kant, moi qui me prétends ouvertement littéraire.
Ou même un schéma électrique, si simple pour un ouvrier et si difficile pour moi.
Ou un système de va-et-vient en électricité…
» La vraie force, c’est la connaissance« .
Si personne aujourd’hui ne comprend cette simple phrase, si tous les pédagogues à la mode veulent à tout prix tout réformer, tout chambouler, non pas dans l’intérêt des écoliers, mais dans leur propre intérêt et leur minable petit ego , pour être à la mode, se démarquer, frimer dans les salons, les réunions des bien-pensants, alors il n’y a plus d’espoir d’avoir des cerveaux, des maîtres, des vrais, des guides de talent et bien solides, des exemples pour notre pays.
Mais moi au moins, j’aurai connu la vraie école, et je l’adorais.
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Pierre17430
Je me souviens d’une lecture d’un rapport fait par un résistant : très bien écrit, au style très mature, il avait de grosses responsabilités : il n’avait que 20 ans…;; Actuellement, à cet âge-là on les considère comme des ados, voire des enfants….
Il y aurait trop long à en dire à ce sujet..
Je suis d’accord avec l’article, mais « avant » il y avait des classes de 40 élèves sans bordel tant le maitre était respecté, difficiles actuellement pour certains qui voudraient bien pouvoir travailler dans une classe où la majorité est là pour créer le désordre, les cancres bénéficiant bien souvent de toutes les complaisances (je me souviens à ce sujet d’un article relatant une plainte de bons élèves mal reçue et perçue, voire culpabilisante pour cette « dénonciation », à Nantes je crois).
Cela commence donc par l’éducation à la maison (mais il faudrait aussi prévoir une école pour certains parents qui seraient d’abord eux-mêmes à éduquer), puis aux positions culturelles à ce sujet, pour exemple, le laxisme que l’on connait aujourd’hui vis-à-vis de la délinquance qui est un signe de la déliquescence du rapport à l’autorité et du manque de respect de l’autre.
Le déviant est victime c’est bien connu et celui qui n’est pas dans ce cadre n’est pas respecté. Nivellement par le bas….. où l’intelligence et les valeurs morales sont souvent qualifiées de suspicion « religieuse », un gros mot dans notre société quand il s’agit de nos racines catholiques (je ne fais pas de prosélytisme rassurez-vous, je ne pratique aucunement).
La réussite est mal vue en France (reliquats de la Révolution Française ?), c’est peut-être cette position qu’il faudrait, dans un premier temps, interroger avant de définir un processus éducatif constructif, respectant les différences et les capacités de chacun (tout le monde n’est pas destiné aux filières fondamentales, filières auxquelles devraient se consacrer les universités au lieu de diluer le savoir universitaires dans des domaines réservés à d’autres champs de pratiques comme les formations professionnalisantes). .
Je rajoute qu’il faudrait arrêter de toujours accuser l’Education Nationale des échecs scolaires, il faut surtout les rechercher chez ceux qui échouent car celui qui ne veut pas travailler, ou qui est là pour mettre en place de la discorde et mettre en scène sa difficulté à accepter l’autorité, ou qui n’est pas intéressé tout simplement par les études ayant plus de dispositions pour la pratique (eh oui, ça existe) ne réussira pas dans ce domaine quoique l’on fasse et mette en place.
Bonjour,
Exactement, il y a plusieurs acteurs en cause.
-Les professeurs certes.
Mais aussi :
-Les éléves effectivement.
-L’administration qui est souvent démissionnaire.
-Les parents qui interviennent trop.
Je suis tout à fait d’accord
J’ai souvent dit, pour ma part, que les parents étaient trop intrusifs (soutenus par les associations de parents d’élèves, celles de gauche, en passant, étant les plus virulentes…) oubliant le sens véritable de l’Ecole (en tant que concept) qui est là pour justement aider l’enfant à s’autonomiser et à se construire en dehors du milieu familial. C’est sans doute cela qui fait peur à certains parents…..
Et les administrations sont souvent prises en sandwich justement entre le haut (le Politique) et le bas (pression voire menaces des parents et associations de parents d’élèves notamment).
j’ai eu mon certificat d’études en 1967, et je defie n’importe quel bachelier de le passer de nos jour tel que je l’ais passé, ce n’est hélas pas leur faute mais celle du systeme, ce qui fait que si vous vous présentez a l’étranger avec le bac passé en France on vous rigole au nez….
C’est une évidence qui mérite d’être rappelée: si l’on n’a pas les bases indispensables acquises à l’école primaire (en théorie!), on sera handicapé pendant toute sa scolarité.
J’ai eu la chance d’avoir une mère institutrice, de 1947 à 1977, femme merveilleuse, qui avait une classe unique à la campagne et qui avait à cœur d’enseigner à ses élèves les dites bases. Toutes apprenaient par la méthode syllabique et, même celles qui avaient le plus de difficultés, savaient alors lire, écrire, compter, avaient de bonnes notions d’histoire, de géographie, connaissaient des poèmes, savaient coudre et dessiner. Toutes ont obtenu leur certificat d’études qui, à l’époque, représentait vraiment quelque chose. La plupart de nos bacheliers actuels seraient bien incapables de l’obtenir.
Grâce à cette mère qui a été un modèle remarquable, j’ai passé et obtenu l’agrégation et j’ai enseigné en lycée, avec de plus en en plus de déconvenues, et j’ai fini par « m’échapper » en université car l’atmosphère de pédagos délirants du secondaire m’insupportait.
Je connais les étudiants qui arrivent en première année en sachant à peine lire et écrire, et encore moins rédiger correctement un mémoire, même à bac + 4. Je connais les 66% d’échec en fin de première année de fac.
L’origine de tous ces maux se trouve dans l’enseignement catastrophique de la lecture et de l’écriture dans le primaire, dû à la méthode globale et à ses variantes, au manque d’attention et de discipline, au laxisme des enseignants, souvent imposé par les inspecteurs et enseigné dans les formations.
Comment construire quoi que ce soit de solide sur du sable? Le bac ne représente plus grand chose, sauf peut-être pour les mentions bien ou très bien. Il serait urgent de reconstruire le primaire et aussi d’instaurer un examen d’entrée à l’université ou, du moins, de n’y prendre que les meilleurs mentions. Le système actuel ne sert qu’à déformer sans instruire ni éduquer…
L’image du maçon qui essayerait de construire une maison sur du sable c’est exactement ça , elle résume très bien la situation .
Je pense que le début des études (les années du primaire et du collège) n’est pas pris suffisamment au sérieux alors que c’est là que les bases sont posées pour toute la vie scolaire , professionnelle et également personnelle .
Je ne comprendrais jamais pourquoi du jour au lendemain nous nous sommes mis à croire nos nouvelles générations incapables de choses que leurs parents et grands parents faisaient chaque jour à leur âge et qui à leurs yeux d’enfants et dans leurs têtes d’enfants n’avaient rien d’exploits exceptionnels et n’en faisaient pas des surhommes .
Un élève tout à fait normal de l’époque de notre grand père passerait pour un génie dans une classe actuelle , lui-même ne saisirait surement pas en quoi ce qu’il dit ou ce qu’il fait serait si impressionnant aux yeux de ses camarades .
Si il y avait un moyen de remonter le temps , je serais très curieuse de voir un dialogue entre un garçon de huit ans en 1948 et un garçon de huit ans en 2017 , ça serait très intéressant à voir .
Merci pour cet article plein de bon sens. J’ai passé les 80 ans et tellement appris à l’école primaire, passant mon certificat d’études et finissant 1er du canton. Pour la plupart d’entre nous, nos dictées se terminaient pratiquement sans fautes d’orthographe ni fautes d’accord. Nous pouvions compter mentalement, connaissions les grands noms de l’Histoire de cette France magnifique (celle d’avant), etc… Nous savions tout et plus que la plupart de ceux à qui on accorde aujourd’hui un baccalauréat qui n’est plus qu’une triste plaisanterie. Les parents qui ne se rebiffent pas sont aussi coupables que l’in-Éducation nationale d’aujourd’hui.