Quand une comédienne avait peur de jouer Molière de peur de stigmatiser les musulmans…

France culture a aussi fait preuve d’audace en donnant la parole au metteur en scène Jean-Luc Jeener, partisan d’un « théâtre chrétien ».

Il évoquait récemment ses mises en scène de Molière et la peur « grotesque » d’une de ses comédiennes, il y a quelques années, de stigmatiser les musulmans à propos de l’autorisation de se marier dépendant de l’autorité des pères.

https://www.franceculture.fr/emissions/la-compagnie-des-auteurs/moliere-44-incarner-et-versifier

Si je ne me trompe pas, Jean-Luc Jeener expliquait qu’il avait choisi d’aller représenter une pièce de Molière à ce sujet dans un quartier (sous-entendu islamisé), parce que selon lui, c’était là que la question était le plus d’actualité (il n’a peut-être pas tort si on en croit certains échos : https://ripostelaique.com/a-16-ans-la-copine-de-ma-fille-a-un-petit-copain-le-pere-algerien-ne-supporte-pas.html).

Un choix qui n’avait pas convenu à sa comédienne craignant de stigmatiser…

Cependant, c’est le propre de la civilisation occidentale de consacrer désormais, grâce aux droits de l’homme, une liberté de se marier ; liberté fondamentale qui peut rendre inefficaces des sanctions, décidées dans des testaments notamment, qui seraient jugées trop intrusives dans la vie privée du bénéficiaire. Il devient difficile aux parents de sanctionner leurs filles ne respectant pas leur volonté à ce sujet.

On devine qu’on ne trouve pas l’équivalent dans les pays soumis à la charia, où la fille hérite de la moitié du lot de son frère, conformément à la sourate coranique « Des femmes ».

On parle de Jean-Luc Jeener sur Valeurs actuelles, sur Radio courtoisie…

Un sacré personnage, selon ce portrait qui date de 2008 :

Il court, il court Jean-Luc Jeener. Feu follet toujours par monts et par vaux. Difficile à joindre.Sans portable mais partout à la fois: en représentation au théâtre du Nord- Ouest,à la rédaction du Figaro Magazine, en répétition pour une prochaine pièce… Toujours plusieurs fers au feu, mais c’est un homme heureux quoique couvert de dettes.

Depuis dix ans qu’il tient son théâtre du Nord-Ouest à bout de bras, grâce à l’aide d’amis fortunés – Yasmina Reza, Laurent Terzieff et Francis Huster lui ont permis de s’y installer, son camarade de classe Vincent Bolloré d’y rester –, il a la satisfaction de s’être imposé dans le paysage parisien: « Avec l’intégrale Shakespeare en cours, je fais la plus grosse recette depuis que le théâtre existe. »

Fondé en 1997 dans un lieu historique, près des grands boulevards, l’ancien Club des cinq,qui vit Montand faire ses débuts au côté d’Édith Piaf, accueille aujourd’hui comédiens ou metteurs en scène. L’économie du théâtre est très particulière, comme ses règles de fonctionnement: ici, pas de publicité, donc pas de vedette. « On joue même devant une personne. Nous faisons tout nousmêmes et les recettes sont partagées en globalité en fin de saison: 50-50. » C’est qu’au Nord-Ouest,il n’y a ni secrétaire,ni régisseur,ni attachée de presse… Chacun peut faire la caisse à un moment donné.Une ampoule à changer ? C’est un acteur qui s’y colle. Si l’on pense à une forme d’autogestion, Jeener répond plus volontiers par participation,« au sens gaulliste du terme ». Dans une profession très égocentrique,il parie sur l’altruisme. Dans un milieu de méfiance, lui mise sur la confiance.Les contrats ne sont pas signés, c’est une parole d’homme qui est donnée.

Jean-Luc Jeener dépareille dans l’univers du théâtre, privé comme public. « Pour certains, je reste le “catho”qui travaille au Figaro Magazine…», déplore-t-il. Critique dramatique dans le célèbre hebdomadaire depuis son lancement, cet homme toujours de noir vêtu s’avère un vrai hussard dont le cheval de bataille est le « théâtre de l’incarnation ».C’est sur la scène, à 17 ans, au lycée Janson-de-Sailly, qu’il a découvert sa vocation au sens quasi religieux du terme. « L’homme qui a fait cette rencontre avec le théâtre, c’est évidemment parce qu’il avait d’autres aspirations,notamment religieuses. » Au fil des années, ce licencié en théologie en est arrivé à cette conclusion:« Qu’est-ce que le christianisme sinon la religion de l’incarnation? Qu’est-ce que le théâtre sinon l’art de l’incarnation? » Son engagement est donc avant tout spirituel: « Le théâtre permet de montrer son frère humain alors que la société l’ignore », expliquet- il.Point de militantisme là-dedans, seulement de l’humanisme.D’ailleurs, la majorité des comédiens avec lesquels il travaille est athée, ou « agnostique »,« la quête de Dieuétant présente chez tout le monde et les vrais athées très rares ».« Je ne leur demande pas de croire, dit-il, mais de comprendre…»

De même dans sa programmation, rien du propagandiste: aujourd’hui, Shakespeare; hier, Montherlant,Feydeau, Hugo ou Marivaux… Un seul principe: l’intégrale. « C’est passionnant, les oeuvres dialoguent entre elles. » Cela correspond aussi à son tempérament de boulimique: « Quand je commence à lire un écrivain, j’ai envie de tout lire…» Et si la critique le boude, « pour des raisons idéologiques au sens large »,le public,lui,est toujours fidèle. De plus en plus. La meilleure des récompenses pour un homme de théâtre.

http://www.valeursactuelles.com/culture/jean-luc-jeener

http://www.radiocourtoisie.fr/mot-clef/jean-luc-jeener/

 

 583 total views,  1 views today

image_pdf

6 Commentaires

  1. Allemagne: Intégrer les migrants ?
    :: https://fr.gatestoneinstitute.org/10406/allemagne-integration
    « Nous sommes une société ouverte. Nous marchons à visage découvert. Nous ne portons pas de burqas ».

    par Soeren Kern
    23 mai 2017

    Traduction du texte original: Germany: Should Migrants Integrate?

    I.- La liste ne place pas la culture allemande en position dominante et ne la considère même pas comme culture de référence (Leitkultur) ; quant au groupe de travail il n’exige pas des migrants qu’ils s’assimilent au mode de vie allemand. En réalité, les principes directeurs encouragen, les Allemands à adopter les normes culturelles que les migrants ont importées avec eux en Allemagne.

    II.- « Nous ne pouvons demander que nos coutumes soient respectées si nous ne sommes pas capables de les énoncer … Notre pays est façonné par le christianisme … L’Allemagne fait partie de l’Occident, culturellement, spirituellement et politiquement ». — Thomas de Maizière, ministre allemand de l’intérieur.

    III.- Les partisans du Leitkultur affirment qu’il faut empêcher l’émergence de sociétés parallèles, notamment celles qui sont régies par la charia islamique.

    …/…
    La suite sur :
    :: https://fr.gatestoneinstitute.org/10406/allemagne-integration

  2. France : L’idéologie de la Victimisation Islamique
    :: https://fr.gatestoneinstitute.org/10439/victimisation-islamique
    par Yves Mamou
    29 mai 2017

    Traduction du texte original: France: The Ideology of Islamic Victimization
    Transmettre

    I.- Ils ne souffrent pas de racisme – lequel n’existe pas au plan institutionnel – mais posent en victimes parce qu’une idéologie de la victimisation affirme qu’ils sont discriminés en raison de leur race et de leur religion.

    II.- La victimisation est une excuse offerte aux Français musulmans par l’État, par la plupart des politiciens (droite et gauche) et par les médias traditionnels.

    III.- Pour éviter la confrontation, les dirigeants des grands partis politiques et les médias traditionnels alimentent le mythe de la victimisation. Le problème est que cela contribue à plus de violence, plus de terrorisme et plus de fantasmes de victimisation.

    …/…
    Suite sur :
    :: https://fr.gatestoneinstitute.org/10439/victimisation-islamique

  3. Accepter la Terreur Islamique comme une Nouvelle Normalité ?
    :: https://fr.gatestoneinstitute.org/10489/terreur-nouvelle-normalite
    par Nonie Darwish
    6 juin 2017

    Traduction du texte original: Accept Islamic Terror as the New Normal?

    I.- « L’utilisation de la terreur tirée de cette doctrine [Targhib wal tarhib, « appâter et terroriser »] est une obligation légitimée par la charia ». — Salman Al Awda, cheikh musulman, prédicateur de l’émission « La Charia et la vie » sur Al Jazeera.

    II.- Le tarhib ou « action de terroriser » préconise des châtiments exemplaires contre ceux qui ne se plient pas aux exigences de l’islam. C’est pourquoi des pays comme l’Arabie saoudite et l’Iran, ou des entités comme l’Etat islamique (Isis), font de chaque décapitation, flagellation ou amputation une cérémonie publique.

    III.- Dans les territoires conquis, le djihad islamique a toujours misé sur le fait que les populations finissent par céder, abandonner et accepter le terrorisme comme un élément de leur cadre de vie, comme une catastrophe naturelle, comme un tremblement de terre ou une inondation.

    …/…
    suite sur :
    :: https://fr.gatestoneinstitute.org/10489/terreur-nouvelle-normalite

  4. La comédienne en question était à ce point inculte qu’elle ne savait pas qu’à l’époque de Molière, et jusqu’à longtemps, les filles devaient demander l’autorisation de leur père pour se marier et pouvaient même être mariées de force sinon c’était l’enfermement au couvent garanti ?
    Sait-elle aussi que les femmes françaises, bien qu’ayant eu le droit de vote en 1945, et jusqu’en 1965, devaient, lorsqu’elles étaient mariées, demander le consentement de leur époux pour avoir une activité professionnelle, n’avaient ni le droit d’ouvrir un compte bancaire personnel, ni de signer un chèque sans l’accord de celui-ci, ni de disposer de leurs biens propres ?

  5. Jusqu’à quand allons-nous supporter cet entrisme islamique sur nos moeurs, nos traditions et NOTRE CULTURE. Vrai aussi qu’un candidat à la Présidence de La République Française a dit qu’il n’y avait PAS de culture française. Vrai encore…il a récolté 20 millions de voix !!!??? comprenne qui pourra !

Les commentaires sont fermés.