L’Ouest, obsédé du genre, s’offre lui-même à la montée de l’Islam

20 mai 2017, par Giulio Meotti

 

https://www.gatestoneinstitute.org/10347/gender-culture-decline

Les pouvoirs français ont imposé aux étudiants des livres ridicules tels que Papa porte une robe (Note de Jack – L’un des auteurs de ce livre, Piotr Barsony, avait réagi à cette rumeur qui s’est avérée un canular). Ce serait du plus haut comique si les années suivantes n’avaient pas été si tragiques. Ce qui, en fait, a détruit les illusions françaises a été le terrorisme islamique.
• Le seul ennemi pour les élites françaises était l’existence de privilèges patriarcaux, car pour ces élites, la « domination » ne vient que des mâles européens blancs.
• L’obsession de la théorie du genre est une distraction pratique pour éviter de faire face à des problèmes plus difficiles et moins agréables. Si l’Occident ne s’engage pas à préserver les sociétés et les valeurs occidentales, il sombrera, et ses progrès extraordinaires seront enfouis dans l’obscurité, avec tous ces droits du genre.

Bienvenue à la prochaine frontière de la libération progressive, où la question la plus urgente dans les démocraties occidentales est la « théorie du genre ».

Aux États-Unis, la Caroline du Nord a été soumise à une année de boycottage, jusqu’à ce qu’elle retire sa loi sur les toilettes transexuelles (ou transgenres). En avril dernier, le Syndicat national des professeurs en Grande-Bretagne a demandé au gouvernement d’enseigner aux enfants, dès l’âge de 2 ans, deux nouvelles théories transexuelles. New York a récemment présenté la première poupée transgenre. Les universités américaines sont détruites par l’hystérie sur l’utilisation correcte des pronoms neutres. Même la revue National Geographic, au lieu d’écrire sur les lions et les éléphants, a commencé à couvrir la « Révolution du genre ». L’une des premières annonces d’Emmanuel Macron, en tant que président nouvellement élu, était de former un gouvernement comprenant le même nombre de femmes que d’hommes.

Que signifie cette manie du genre qui s’imprègne dans tous les aspects des sociétés occidentales ? Selon Camille Paglia, féministe américaine et professeur à l’Université de Philadelphie en Pennsylvanie depuis 1984, c’est un signe du déclin de la civilisation occidentale. Dans son nouveau livre « Free Women, Free Men » (Femmes libres, hommes libres), elle écrit :  « Les civilisations ont connu des cycles récurrents. Les extravagances de l’expérimentation de la théorie du genre précèdent parfois l’effondrement culturel, comme elles l’ont certainement fait pour l’Allemagne de Weimar. Maintenant et alors, des forces s’alignent à l’extérieur de nos frontières, des hordes fanatiques dispersées pour qui le culte de la masculinité héroïque a encore une force énorme ».

Camille Paglia demande ensuite : « Comment se fait-il que tant de jeunes parmi les plus audacieux et radicaux d’aujourd’hui se définissent maintenant seulement par l’identité sexuelle ? Il y a ici un effondrement de la perspective qui aura sûrement des conséquences mitigées pour notre art et notre culture et qui pourrait compromettre la possibilité pour les sociétés occidentales de comprendre ou de réagir aux croyances impétueuses d’autres cultures qui ne nous souhaitent pas du bien. Les phénomènes transgenres se multiplient et se répandent dans les phases tardives d’une culture, alors que les traditions religieuses, politiques et familiales s’affaiblissent et que les civilisations entament leur déclin ».

Ce n’est pas un hasard si cette obsession du genre est née de la culture occidentale au cours des années 1990, la décennie de la paix et de la prospérité avant les attentats du 11 septembre. La décennie était libre de toute angoisse existentielle, consommée par le scandale de Monica Lewinski et dominée par « End of History » (La fin de l’histoire) de Francis Fukuyama. Selon Rusty Reno, rédacteur en chef de « First Things » (Premières choses), l’idéologie du genre est un symbole de notre époque de « l’affaiblissement », soulignant un avenir globalisé « gouverné par les dieux de la santé, de la richesse et du plaisir ». Les grands prêtres de cette idéologie n’ont toutefois pas tenu compte de la montée de l’Islam radical.

Avant que les villes françaises de Paris, Nice et Rouen ne subissent l’assaut de groupes djihadistes, le gouvernement socialiste n’avait qu’une priorité culturelle : l’ABC de l’égalité des sexes. Le nom provenait d’un programme controversé que le ministre français de l’Éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem, avait lancé dans 500 écoles.

Après avoir approuvé le mariage homosexuel, le gouvernement français a apparemment pensé qu’il fallait également promouvoir une révolution culturelle. Selon l’ex-ministre de l’Éducation nationale, Benoît Hamon, qui a subi un échec aux dernières élections présidentielles, les écoles sont « un champ de bataille ». La moitié des élèves ont boycotté les leçons sur la théorie du genre.

L’effet de cette idéologie du genre sur la culture occidentale est le rejet de l’esprit critique combiné avec un appel de mauvais goût à un sentiment contre la raison. La même culture obsédée par le genre refuse de considérer le burkini comme un outil islamique et le transforme plutôt en un symbole des droits humains. La conséquence est que la menace djihadiste est tout simplement perçue comme une perturbation inacceptable des modes de vie occidentaux. L’Europe risque de perdre tous ses dons historiques : la dignité humaine, la liberté de conscience, la liberté de religion, la liberté d’expression et sa colossale culture.

Les élites érotico-démocratiques françaises n’étaient pas préparées pour ce qui s’est avéré être l’assaut terroriste le plus horrible depuis le 11 septembre. La France, obsédée par l’« ABC de l’égalité des sexes » a été prise au dépourvu et prête à être désarmée lorsque les terroristes l’ont attaquée pendant la journée qui célèbre l’égalité. En France, il n’y avait absolument aucune résistance publique à la charia et à l’idéologie djihadiste. Intoxiquées par l’obsolescence de l’identité, le seul ennemi que ces élites françaises connaissaient était des privilèges patriarcaux, car pour ces élites, la « domination » n’est que le fait des mâles européens blancs.

La présidence d’Emmanuel Macron a déjà été saluée par les activistes du genre. « Macron est comme une bouffée d’air frais dans ce pays », a déclaré Natacha Henry, auteur sur les questions de genre, dans le New York Times. « Je pense qu’il a gagné parce qu’il n’a fait aucune sorte de performance machiste, et c’est ce qu’il nous faut », a-t-elle ajouté.

L’anesthésie par une obsession des droits du genre semble être devenue encore davantage un engagement de certains pays après les attentats terroristes. Peu de temps après les attentats djihadistes de 2004 en Espagne, forçant le pays à retirer ses troupes d’Irak, le gouvernement socialiste de Jorge Louis Zapatero a adopté le léger chatouillement de l’idéologie du genre, y compris la formation de la « diversité » du gay amical dans les écoles primaires. Le « Projet Zapatero » était basé sur « le mépris de la nature, la réinvention de ce qui est humain, l’exaltation du désir ». Les années du précédent président américain Barack Obama ont également été marquées par une « obsession » des droits transgenres. L’obsession du genre est une distraction pratique pour éviter de faire face à des problèmes plus difficiles et moins agréables.

Il y a un dicton qui dit que les civilisations peuvent être détruites de l’intérieur, plutôt que par des armées de l’extérieur. Si l’Occident ne s’engage pas à préserver ses sociétés et ses valeurs, il sombrera et ses progrès extraordinaires seront annihilés, en ce compris tous ces droits du genre.

Selon Camille Paglia, « une culture purement laïque pourrait bien se saisir de l’occasion et, paradoxalement, se mettre en place pour promouvoir la montée de mouvements fondamentalistes qui promettent de purifier et de discipliner par la menace ». Telle que, il faut en dire le nom,  l’Islam radical.

Giulio Meotti, auteur et journaliste italien culturel pour le journal Il Foglio.

 

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6 Comments

  1. Notre civilisation a perdu ses repères et son histoire et en prend pour monnaie courante une idéologie de moins 3000 ans l’Islam ! Retour donc ver le chaos et la terreur comme cela se passe dans tous les pays islamiques avec a la clé une guerre civile annoncée par l’URSS et les USA!
    Notre école, la fabrique des crétins, fabrique des dégénérés aqui prend pour référence la vie d’un fou le prophéte Mahomet anaphabéte épilptique ,parano ,mégalo dont l’histoire souligne par ses écrits la vie dissolue faite de razzias ,vols ,viols ,assassinats et j’en passe !!
    Pour les curieux consultez le site Nonali et vous serez édifié sur l’Islam ,personnellement ayant été en Afrique je fais un lien direct entre cette idéologie mortifère et la misère qui y régne!
    A vos souhaits bande de doux réveurs !!!(Nos élus)

    • Bien vu ! L’islam mène au désastre. On s’occupe du sexe des anges. Pendant ce temps immigration arabo-musulmane de plus belle, wahhabisme et salafisme pour saper notre démocratie républicaine.

  2. Dans un état des États-Unis, je ne me souviens plus lequel, la règle imposée est que les personnes se rendent aux toilettes qui correspondent au sexe indiqué sur leur acte de naissance. Point barre !

  3. Exactement. C’est totalement condradictoire: d’un cote, faire la promotion de valeurs libertaires; de l’autre, inviter l’Islam au sein de la societe et lui permettre de s’y etendre.

    Un peu comme une elue, d’une ville du Sud de la France, qui militait a la fois pour la construction d’une mosquee dans l’agglomeration ET pour le mariage homosexuel. Sans sembler y voir une quelconque contradiction…

  4. Tout à fait d’accord.
    Le gloubiboulga transgenre est utilisé à bon escient pour saper la société de l’intérieur, tandis que nos copains les « bouddhistes » peace and love la sapent de l’extérieur. Ne vous laissez pas faire. Scolarisez vos gosses à domicile.

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