Ça hurle, ça proteste, ça jure…
Mais quand on lit les articles consacrés au sujet, on reste sur sa faim.
http://www.corsematin.com/article/article/une-enquete-sur-la-diversite-cree-le-malaise-a-lecole
Les vraies questions sont, qui a diligenté cette enquête et dans quel but ?
On reste sur sa faim quand on lit Corse matin.
Ce serait le président de l’assemblée de Corse, Jean-Guy Talamoni, dans le cadre d’une commission chargée de travailler sur la diversité culturelle qui aurait mandaté l’ESPE – qui remplace l’IUFM mais est aussi pourri par les gauchistes et pédagogistes que l’ancienne structure- pour réaliser le questionnaire, le faire circuler et compiler les réponses.
Certes, mais qui est Talamoni ? Quelles sont ses prises de position sur l’islam, le multiculturalisme, le vivre ensemble ? Corse matin ne vous en dit rien, mais Internet est très bavard :
Nationaliste, militant indépendantiste, sur les pas des indépendantistes bretons qui s’affirment « de gauche » et opposés à la France, c’est lui qui, il y a quelques mois, rendait hommage à Paoli dans son livre et disait pourquoi il avait été publié par Flammarion :
La maison d’édition m’a contacté après notre prise de responsabilités de décembre. Interpellée par la prestation de serment sur la Giustificazione le jour de notre investiture, elle a souhaité approfondir la « question corse ». Avec comme fil rouge un aller-retour permanent entre l’actualité et l’histoire. Notamment celle du républicanisme corse du XVIIIe siècle mis en œuvre par Pascal Paoli [le chef de l’État corse qui a existé entre 1755 et 1769, NDLR] que j’ai par ailleurs étudiée en tant qu’enseignant-chercheur à l’université de Corse.
C’est-à-dire ?
Il a, par exemple, installé la tolérance religieuse qui a été un facteur novateur de sa politique. Tout comme la première Constitution de l’époque moderne qui instaurait, déjà, la non-confusion des pouvoirs. C’est l’angle de cette tradition républicaine corse, dont on retrouve la portée aujourd’hui, qui a intéressé Flammarion.
Vous dites, en quelque sorte, que la Corse a des choses à apprendre à la France ?
La Corse a des choses à dire. Par exemple concernant la laïcité, qui est un sujet d’actualité brûlante. Le modèle créé par Paoli est une laïcité « tranquille » qui ne consiste pas à éjecter le fait religieux, a fortiori l’Église. Contrairement à la laïcité à la française, qualifiée de « virulente » par des chercheurs américains. Autre aspect novateur de sa politique : le droit des peuples à l’autodétermination, porté par Paoli au XVIIIe siècle. Ailleurs, il faudra attendre le début du XXe pour que cette idée s’impose...
Il a été avéré, au final, que les événements de Sisco n’ont rien à voir avec des faits religieux. C’est une affaire de voyous. En revanche, il est vrai qu’il y a eu un dérapage dans l’affaire des Jardins de l’Empereur. Il a eu lieu dans un contexte de conflit, puisque c’est le guet-apens de pompiers lors d’une intervention dans le quartier qui a provoqué cette réaction. Ce qui constitue, en outre, un acte raciste, car cette agression a été accompagnée d’insultes du type « Sales Corses, vous n’êtes pas chez vous ici ». En clair, une revendication territoriale communautariste. Le rassemblement du lendemain à la préfecture d’Ajaccio en réaction à cette agression était tout à fait légitime, mais les actes qui ont suivi, avec la mise à feu de corans dans une salle de prière, sont injustifiables. Pour autant, je crois que le principe de tolérance religieuse est toujours largement une réalité en Corse.
Quand les évènements de Sisco avaient eu lieu, il prétendait ne pas mettre sur le même plan agressés et agresseurs maghrébins qui « voulaient s’accaparer une plage »…. Mais ça c’était à chaud, pour aller dans l’air du temps, quand il s’agit de défendre l’islam, il est très clair. Après l’attentat contre Charlie Hebdo en janvier 2015, il ose défendre les musulmans qui ont refusé, dans les lycées, de faire une minute de silence, le quidam défend fermement le délit de blasphème….
Mais tout cela n’était pas suffisant : les rescapés de l’attentat ont été sommés de produire un nouveau numéro du journal plus blasphématoire que jamais, afin de bien signifier que la France considérait désormais la caricature extrême comme le premier des droits de l’homme – ou plutôt comme le devoir citoyen le plus essentiel. On aura donc une nouvelle « une » sur Mahomet, blasphématoire en diable (avec, pour faire bonne mesure, une caricature de Sœur Emmanuelle aussi irrespectueuse que possible. « Désolé, on n’a pas réussi à faire pire… »). Après quoi, on propose benoîtement à des milliers d’enfants français de confession musulmane d’observer une minute de silence en signe de… respect. Et l’on s’interroge sur l’étonnant refus d’une large part d’entre eux.
Talamoni dit clairement que la vision de l’islam (il y aurait plusieurs islam, plusieurs visions de l’islam ? ) de l’EI serait « délirante »…
« Ses ennemis sont tous ceux qui ne partagent pas sa vision, délirante, de l’islam « . Source.
Alors, que peut signifier l’enquête qu’il a diligentée, officiellement destinée « à évaluer l’importance de chacun des groupes culturels au sein de la population » ?
Si je ne m’abuse, Ménard était il y a peu devant la 17ème Chambre pour avoir remarqué la diversité religieuse des élèves, via notamment le nombre de repas de substitution. Mais je n’ai pas entendu nos amis de la LDH, de la Licra ou de SOS racisme menacer Talamoni, étrange…
« Est-ce que tu portes une croix, une kippa, un voile ? »
Ainsi les questions N°51 à 60, sont axées sur les pratiques religieuses des élèves et de leur famille (« As-tu une religion ? », « Est-ce que tu crois en : Allah, Dieu, Yahvé ? », « Est-ce que ta mère croit en Allah, Dieu, Yahvé ? », « Pendant le Ramadan, manges-tu dans la journée ? », « Dans la vie de tous les jours, est-ce que tu portes une croix, une kippa, une médaille, un voile ? »).
Une autre partie du questionnaire, très détaillée (les questions N°25 à 50), concerne quant à elle les pratiques linguistiques des élèves et de leur entourage proche.
Officiellement, ce document « élaboré par les enseignants-chercheurs de l’Università di Corsica » et placé sous la triple égide de l’ESPE (ancien IUFM, qui forme les professeurs des écoles) de Corse, de l’université et de l’assemblée de Corse est destiné à la « réalisation d’un état des lieux quantitatif rendu indispensable pour évaluer l’importance de chacun des groupes culturels au sein de la population ».
http://www.corsematin.com/article/article/une-enquete-sur-la-diversite-cree-le-malaise-a-lecole
En fait, non, rien n’est étrange pour les fossoyeurs de la liberté qui font de la politique partout et en tous lieux.
Quand c’est Ménard, élu avec le soutien du FN, qui s’oppose au communautarisme et aux racailles islamisées, parler du nombre d’élèves musulmans, c’est, forcément, pour le regretter, pour le dénoncer….
Quand c’est Talamoni, islamophile, indépendantiste ( les jacobins, patriotes et authentiques républicains n’ont pas le vent en poupe en ce moment, je ne sais pas si vous l’avez remarqué ), son questionnaire ne peut avoir d’autre but que le vivre ensemble, la prise en compte de la divine DIVERSITE et ne peut donc avoir pour but que de répondre aux besoins des uns et des autres (surtout les autres, s’ils sont musulmans ) voire de les anticiper. Et comme Talamoni veut à tout prix de distinguer de la France et de sa méchante conception de la laïcité, on peut lui faire confiance. Le zozo a sans doute fait le pari d’une victoire d’un amoureux du multiculturalisme au avril, victoire pouvant faire espérer que le coup de Jospin sur l’autonomie de la Corse pourrait être renouvelé et donc que la Corse pourrait espérer s’affranchir de la loi de 1905.
J’imagine donc, d’après les questions posées, ce que Talamoni envisage de proposer à la prochaine rentrée scolaire :
- généralisation du repas halal dans les écoles où le oui à la croyance en Allah sera majoritaire. C’est-à-dire dans toutes les écoles (le nombre de chrétiens diminuant drastiquement, celui des juifs aussi faute de combattants, partis se mettre à l’abri en Israël, et les athées n’étant pas décomptés, ce sont et ce seront les musulmans qui seront considérés comme majoritaires…
Il est plus qu’intéressant de relever l’absence de question destinée aux athées… devenus transparents, inexistants, sans intérêt… et donc sans prise en compte. Tamaloni rêve d’une société traditionnelle, chrétienne ou musulmane, mais surtout pas de séparation de l’Etat et des Eglises.
- annulation de la loi de 2004 sur le port des signes religieux à l’école au motif que les revendications de voile et de médaille chrétienne seront majoritaires.
- Remise en cause de l’article de la Constitution qui prévoit que la langue officielle est le français, à l’école comme dans toutes les administrations. Bref, Tamaloni appelle de ses voeux une réforme constitutionnelle qui permettrait l’emploi du corse comme de l’arabe en classe et dans la vie.
Il est évident que Tamaloni est en train de surfer sur le mécontentement des Corses ( aussi important que le mécontentement de l’ensemble des Français ) pour leur faire faire un amalgame, non à la politique de Hollande-Macron-Fillon = non à la République et à la France et pousser ses troupes à demander leur indépendance… ce qui lui laisserait toute latitude de christianiser, islamiser, arabiser… la Corse. Mieux vaut l’islam que la France disent un certain nombre de régionalistes. Tamaloni applique ce mot d’ordre.
Alors, dans ce cas de figure, les réactions soi-disant horrifiées des syndicats ne sont que de la poudre aux yeux. Surtout venant du SNUIPP et de la FSU qui sont les premiers à descendre dans la rue pour défendre les clandestins et l’islamisation de notre pays… Il n’y aura pas beaucoup de battage autour de ce questionnaire. On aura ici ou là quelques enseignants qui refuseront de le soumettre à leurs élèves, en pensant que Tamaloni fait du Ménard, d’autres qui, amoureux de la France et jacobins verront clair. Mais Tamaloni prend peu de risques, les Corses bénéficiant de discrimination positive (un gros bonus de points) pour avoir un poste au pays, les non Corses sont très rares dans les écoles corses, et quand il y en a ils sont les conjoints de Corses et gauchistes dans l’immense majorité des cas.
Mais des élus, des syndicats d’enseignants et des professionnels de l’éducation s’élèvent contre le caractère « intrusif » et « tendancieux » de tels questionnaires. « Des questions sur l’orientation de la religion ou la vie privée des élèves n’ont rien à faire dans un système éducatif laïc et républicain, estime Fabien Mineo, secrétaire du SNUIPP. Nous sommes clairement en dehors des clous. En tant que fonctionnaires, il nous est absolument impossible de proposer à des enfants de répondre à ce type d’enquête ».
« Ce n’est pas digne d’un questionnaire destiné à des scolaires, s’indigne la FSU. On essaie de mettre en oeuvre une politique éducative comme si la Corse était un Etat. Nous sommes une région, au sein de laquelle les règles nationales s’appliquent ».
Beaucoup de bruit pour rien. L’islamisation touche toutes les régions, avec l’aide intensive des islamo-collabos.
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Puisque chacun peut dire son idée : j’ai visité et quelquefois résidé dans à peu près toutes les îles outre mer et la Guyane (qui n’est pas une île , allusion à une copie du baccalauréat) , il m’en est resté l’idée bien arrêtée que nous devrions nous séparer de ces appendices aussi décoratifs que coûteux ; examinez les résultats des élections municipales ou régionales , ces gens là nous rejettent et notre culture avec . Respectons leur volonté .
Vous devriez lire les articles que j’ai joint à mes arguments, cela vous fera ouvrir les yeux sur « les appendices » dont vous voulez vous séparer!!
Mais, si vous continuez d’insister, on va finir par accepter…. On ne s’en portera que mieux économiquement, et socialement, SAUF si l’Etat accepte enfin de reconnaître les situations particulières des îles ou territoires éloignés placés sous sa tutelle.
Votre discours est dédaigneux, mensonger et cela prouve que vous parlez sans savoir.
Pour info., regardez l’Histoire de près, analysez les chiffres précis, et on en reparlera après!!
çà fait des décennies que l’école recense les religions des familles!!!
Heu…. Talamoni, islamophile??…. On voit que vous ne le connaissez pas!! En tout cas, les arabes s’intègrent bien plus chez nous, parlent corse, et français, les gens sont courageux et osent se dresser contre les barbus s’approchant un peu trop près du sol.
De plus, on a pas de ghettos comme sur le continent, on l’a encore vu à Sisco l’été dernier, on rentre où on veut, « on est chez nous!! »
Et quand vos femmes porteront les voiles et burqas, on sera toujours là à défendre les principes paolistes, mais dans le même temps, frapper là où ça fait mal les énergumènes qui oseront remettre en question notre mode de vie!!
Il ne vous pas confondre « tolérance religieuse », et « beniouiouisme à la française ».
On voit bien que vous ne connaissez, Mme Tasin, rien à notre culture, ni à nos principes.
Allez vous balader ne serait-ce qu’à Bastia, (je ne parle même pas des villes plus petites, et encore moins des villages!!), vous ne verrez aucun voile autre que ceux de « bonnes sœurs » catholiques….
Nous survivrons toujours à l’islam, car notre peuple s’est battu de tout temps contre les envahisseurs: arabes, pisan, toscan, pirates, français, gênois, anglais, allemands nazis et mussoliniens fascites, etc….
Arrêtez donc de vous méprendre sur les nationalistes corses, ils n’aiment pas l’islam, ni ses principes, mais en tant que démocrates, on tolère la diversité religieuse, lorsqu’elle est discrète et réservée au cadre privée, c’est tout!!
Par rapport à l’indépendance, oui, la Corse peut s’en sortir sans son colonisateur d’antan:
-https://blogs.mediapart.fr/massimu/blog/031213/sans-la-france-la-corse-ne-vivrait-que-de-chataignes.
-http://www.corse-economie.eu/Combien-la-France-coute-a-la-Corse_a541.html.
Au passage, j’utilise le terme « colonisateur » à bonne escient, cf. définition Wikipedia, et l’Histoire objective pour ce qu’il s’est passé au cours du XIXème siècle en Corse….
Sur ce, bonne lecture, vous verrez que nous n’avons pas attendu « le saint pays France » pour se débrouiller, sans subventions, en d’autres temps….
RAvie de votre optimisme, je ne connais pas Talamoni mais les écrits et paroles en font un islamophile, désolée, je sais lire et connais parfaitement le français. Il n’a qu’à ne pas dire n’importe quoi ! Pour le reste malheureusement, à Ajaccio j’ai déjà plus d’une fois des femmes voilées, j’ai discuté avec des musulmans revendiquant l’application de l’islam, 3 de vos 5 abattoirs sont halal… tou t n’est pas aussi blanc que vous voudriiez nous le faire croire
Je ne connais pas la Corse,car j’avais décidé que je ne me rendrais dans ce pays que sur présentation d’un passeport.Mon âge ne me laissera pas le temps de voir cela. La France actuelle ne mérite ni la Corse ni les Corses. Vous avez un idéal patriotique que nous autres avons perdu depuis presque cinquante ans, vous savez régler certains problèmes de façon efficace et définitive ,à mon sens vous devriez pouvoir un jour ou l’autre retrouver l’idéal de Paoli par contre je ne suis pas persuadé que le meilleur leader pour y parvenir soit un Talmont, mais cela est votre affaire pas la notre.
Talamoni…Tamaloni…. Bomboloni….
ah! ces Corses
comme ce Napoléoni que ses condisciples moquaient en l’ appelant « lapailloni »,ce jeune Buonaparté
qui se taillera la meilleure part…plus tard!
Par ailleurs, pour répondre à la question en titre de l’article : oui Talamoni a en perspective lointaine l’indépendance de la Corse, mais, non, son contrat de gouvernement actuel de l’île exclut la préparation de l’indépendance, et je pense qu’il le respecte, ce qui n’exclut pas quelques arrière-pensées…
oui et ça me fait rire quand j’entend que les Corses, eux, ne se laissent pas faire ce sera bientôt exactement comme sur le continent !!
Ne pas rejeter totalement Talamoni vers le gauchisme… Il n’est pas averti comme nous des dangers de l’islam, sûrement. Mais il me semble conscient du risque d’utiliser l’immigration musulmane pour dissoudre la culture corse (comme cela se passe au Québec avec la culture québecoise). Ne pas oublier que la Corse avait une République avancée que Louis XV a détruite par des massacres : c’est un traumatisme originel toujours vivant, même si la Corse a rejoint après coup la République parce que la France l’avait à son tour adoptée. Mais si la Corse est de culture républicaine, elle n’est pas de culture française, elle est de culture corse et les admonestations jacobines n’y changeront rien. Toutefois l’immigration arabe, elle, peut y changer beaucoup !
il n’empêche que c’est lui qui a prononcé les paroles de l’interview cité et qui a lancé l’enquête…
Vous n’aimez pas la France. Vous n’en voulez. Eh bien j’espère que vous aurez l’islam. Et plus un sou des contribuables français qui ont maintenu à bout de bras l’économie de votre pauvre région !
Une précision sur l’appellation « salle de prière ». En préfecture ce local a été déclaré comme celui d’une association culturelle et sportive marocaine.
Cet incident des corans brûlés me remet en mémoire l’intervention de Gilles Siméoni, président du conseil exécutif à l’Assemblée de Corse, qui le lendemain dans ce même local, déclarait à son auditoire « vous êtes aussi corses que moi.Après « I Francesi Fora » la corse de demain se dessine.