Merkel exige que les Grecs se tuent au boulot pour rembourser la dette… La mort de l'euro est inévitable

La crise grecque, suite et non fin. Ou plutôt le retour.
Chronique d’une mort annoncée, inévitablement, tôt ou tard : la mort de l’euro.
Ça explose de partout. La Grèce de nouveau à genoux quémande des sous, Merkel ne veut les lui accorder que si elle réforme son droit du travail et permet les licenciements sauvages. Rien que ça.
Le libéralisme, celui d’une Merkel ou d’un Fillon, c’est ça.
Mener les peuples à leur fin, les obliger à emprunter, à vivre au-dessus de leurs moyens, les obliger à accueillir toute la misère du monde ( et la Grèce occupée fait largement son quota) et leur tomber dessus en exigeant le départ en retraite à 70 ans, la semaine de 48 heures, les accords de branche et la suppression du smic et le droit de licencier à tout va pour les patrons…
Pour l’heure, Tsipras dit non. Pour l’heure. On l’a vu tromper sciemment ses concitoyens et rester dans cette Europe qui lamine et trompe les peuples, on ne peut rien attendre de bon ni de Bruxelles (où Merkel fait la loi) ni du FMI.
FMI qui a déjà tant prêté… et aimerait rentrer dans ses frais…
On se souvient que, pendant l’été 2015, Jacques Sapir avait dénoncé l’accord signé en en montrant l’inanité :

L’économiste Jacques Sapir livre son analyse du dernier accord négocié entre la Grèce et ses créanciers. 

L’accord auquel la Grèce et ses créanciers semblent être arrivés, mardi 11 août, après de longues négociations est un mauvais accord. Les 85 milliards qui sont prévus dans cet accord sont, aujourd’hui, largement insuffisants. Il ne pouvait en être autrement. Car ce texte est la conclusion logique du diktat imposé, le 13 juillet 2015, par les créanciers à la Grèce. Et ce diktat n’a pas été conçu dans l’objectif d’apporter un réel secours à la Grèce, même au prix d’énormes sacrifices, mais uniquement pour humilier et déconsidérer politiquement son gouvernement. Ce diktat est le produit d’une vengeance politique et n’a aucune rationalité économique.

Les doutes sont d’ores et déjà présents sur cet accord qui doit être ratifié d’ici le 20 août. Il a été longuement dénoncé dans diverses colonnes. Il va accroître l’austérité dans un pays dont l’économie est en chute libre depuis les manœuvres de la Banque centrale européenne à partir du 26 juin dernier. L’accroissement des prélèvements fiscaux est un non-sens dans une économie en récession. Il faudrait, au contraire, injecter massivement de l’argent dans l’économie pour faire repartir la production. Tout le monde le sait, que ce soit le gouvernement grec ou ses créanciers. Pourtant ces derniers persévèrent dans l’erreur. Pourquoi ?

La responsabilité de l’Allemagne

On pointe souvent la responsabilité de l’Allemagne. De fait, ce pays entend lier cet accord à une stricte conditionnalité et ceci, alors que les conditions mises aux précédents plans d’aides qui ont été signés depuis 2010 ont abouti à une chute de 25% du PIB et à une explosion du chômage. De même, l’Allemagne entend imposer une importante réforme des retraites à Athènes, alors que ces mêmes retraites jouent le rôle d’amortisseur à la crise dans un pays où les transferts intergénérationnels remplacent des allocations chômage désormais très faibles. Cela reviendra à appauvrir un peu plus la population et à provoquer plus de récession. Enfin, l’Allemagne veut encore imposer de larges privatisations. Il est clair que ces dernières permettraient aux entreprises allemandes, qui sont loin d’être blanc-bleu sur la Grèce (la filiale grecque de Siemens est au cœur d’un immense scandale fiscal) de continuer une liste d’achats à bon marché. On le voit, l’incompétence semble donner la main au cynisme.

La responsabilité de l’Allemagne est évidente. En fait, le seul espoir – si la Grèce doit rester dans la zone Euro – serait d’annuler une large part, de 33% à 50%, de la dette grecque. Mais, de cela, le gouvernement allemand ne veut rien savoir, et ceci, au moment où il apparaît qu’il a tiré de larges profits de la crise grecque, comme le reconnaît un institut d’expertise allemand. Il y a cependant dans l’obstination meurtrière du gouvernement allemand envers le peuple grec quelque chose qui va bien au-delà d’un attachement aux «règles» d’une gestion très conservatrice ou des intérêts particuliers. En fait, le gouvernement allemand entend punir le peuple grec pour avoir porté au pouvoir un parti de gauche radicale. Il y a ici une volonté clairement politique et non économique. Mais, le gouvernement allemand veut aussi faire de la Grèce un exemple afin de montrer, en regardant en direction de l’Italie et de la France, comme le note l’ex-Ministre des finance Yanis Varoufakis, qui est le chef dans l’Union européenne. Et cela est des plus inquiétant.

[…]

Romano Prodi cherche à éviter ou à ralentir la constitution de ce front des forces anti-euro, front qui monte dans l’opinion comme dans les milieux politiques, tant en Italie qu’en Europe. Wolfgang Schäuble, lui, tient à éviter que l’on entre dans une logique d’union de transfert qui serait mortelle pour l’Allemagne. Ainsi, l’un et l’autre affectent de parler de l’Euro et de l’Europe mais, en réalité, pensent dans le cadre national. Quelle meilleur preuve faut-il de la mort de l’Euro, mais aussi de l’échec d’une certaine idée de l’Union européenne ?

Lire l’ensemble de l’article ici :

https://francais.rt.com/opinions/5541-contre-feux

 

 
Et à présent, la situation….

Ultimatum allemand à la Grèce : «pas d’échappatoire» aux réformes du marché du travail

L’Allemagne a de nouveau averti la Grèce que le pays devait mettre en œuvre les réformes demandées pour demeurer dans la zone euro. Selon Schaüble, un allègement de la dette n’aurait pas de conséquences sur le rétablissement économique de la Grèce.

«Athènes doit enfin mettre en œuvre les réformes nécessaires», a déclaré le 4 décembre Wolfgang Schäuble à l’édition dominicale de Bild. Le ministre allemand des Finances a une nouvelle fois insisté dans la presse allemande sur la mise en œuvre par le gouvernement grec des réformes qui lui sont réclamées.

Alors que les 19 ministres des Finances de la zone euro se réunissent le 5 décembre à Bruxelles pour discuter de l’allègement de la dette grecque, Wolfgang Schäuble a déclaré que la Grèce aurait à procéder à des réformes impopulaires si elle voulait rester dans la zone euro. Il a également exclu un allègement de la dette grecque et précisé : «Si la Grèce veut rester dans l’euro, il n’y a pas d’échappatoire – et ce, indépendamment du niveau d’endettement.»

Pour Wolfgang Schaüble, si Athènes voulait obtenir de nouveaux emprunts auprès des institutions financières européennes, alors le pays aurait à «libéraliser» le marché du travail, en permettant notamment aux entreprises de licencier plus facilement les salariés. 

En réponse, Dimitris Tzanakopoulos, porte-parole du gouvernement grec et cité par l’agence Reuters, a déclaré : «Nous avons clairement indiqué qu’il n’y avait aucune chance que nous acceptions ce que le FMI demande sur les mesures d’austérité et les réformes du travail.» Toutefois, le gouverneur de la Banque de Grèce, Yannis Stournaras, a souligné que de nouvelles mesures étaient nécessaires pour alléger le fardeau de la dette grecque.

Blocage des créanciers et crises en perspective
Le gouvernement d’Angela Merkel a promis au parlement allemand de ne pas demander davantage d’argent pour aider la Grèce, sauf dans le cas où le Fonds monétaire international (FMI) recommencerait à prêter des fonds à Athènes.

Cependant, le FMI refuse de participer financièrement au troisième plan d’aide à la Grèce si la question de sa dette, jugée insoutenable, n’est pas abordée avec ses créanciers. Le FMI, qui a contribué aux précédents plans de sauvetage de la Grèce, a cette fois lié sa participation à un allègement significatif de sa dette.

De son côté, l’Allemagne et son ministre des Finances, Wolfgang Schäuble, persistent à prôner une extrême fermeté face à Athènes. A quelques mois de législatives décisives pour la chancelière Angela Merkel, Berlin renvoie toute idée de restructuration de la dette grecque à 2018.

L’actuel gouvernement grec, dirigé par le parti de gauche Syriza, soutient pour sa part depuis longtemps que l’endettement du pays est le principal obstacle à une croissance économique durable.

Depuis 2010, Athènes a obtenu trois renflouements de la part de ses créanciers internationaux. Sa dette, estimée à plus de 300 milliards d’euros, soit environ 180% de son PIB, est toujours la plus élevée de la zone euro. Le gouvernement du Premier ministre grec Alexis Tsipras a accepté en 2015 un nouveau plan d’austérité et de réformes économiques impopulaires malgré la victoire du «non» lors du référendum organisé sur l’accord proposé par les partenaires et créanciers de la Grèce. 

Les propos de Wolfgang Schaüble surviennent alors qu’une nouvelle crise s’est ouverte après le rejet massif du référendum organisé en Italie par le Premier ministre Matteo Renzi. Pour l’économiste Jacques Sapir, cette défaite est également celle de l’austérité en Europe. Selon lui, «la victoire du « non » au référendum italien ouvre un espace important aux forces qui en France contestent l’euro et l’Union européenne».

https://francais.rt.com/economie/30177-ultimatum-allemand-grece-pas-echappatoire-reformes-marche-du-travail
 

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17 Comments

  1. Mère maquerelle continue sa politique de conquête, ça va lui retomber sur le coin de la gueule !

  2. Et si les grecs brûlent cette dette sur la place publique et s’allie avec d’autres pays non européens ??? que font-ils encore dans cette Europe qui les soumet ?
    Ils ont beaucoup d’avantages géopolitiques pourquoi n’en profitent-ils pas ?

  3. Grecs, sortez de cet enfer de l’UE, revenez à la drachme, ressortez les doru , les sarisses encore plus longues et les boucliers, tranchez dans le vif,et libérez le berceau de l’Europe!

  4. l’Allemagne a perdu 2 guerres ,Merkel mène la troisième guerre ctre les pays européens ,la guerre économique ,allons nous nous soumettre cme Fillon et Valls !

  5. Mais si y faut aller botter le cul de cette vieille toupie de Merkel, c’est pas un problème!!!! On va bien voir si elle va faire la loi en France!

  6. Seul Solution ! sortir de l’Europe et vite et en même temps renvoyer à la grosse Berta ces gentils faux migrants islamistes et terroristes et de suite refermer toute nos frontières ! la seule qui propose ça est MLP ! donc en 2017 VOTE MLP …

  7. Eh oui, l’Allemagne a fait 2 guerres avec les armes qu’elle a perdu, maintenant elle nous déclare une guerre économique qu’ elle est en passe de remporter si on n’envoie pas chier cette conne de grosse Bertha.

  8. Ceci dit, toutes les choses que nous observons sont planifiés par l’organisation criminel, qui vole les richesses des peuples du monde entier, depuis très longtemps, avec des dictatures placés dans le monde entier et centralisé à l’organisation criminel, ceux ci ont fortement diminué, ce n’est pas de la vengeance.
    Nous somme pris en otage par l’organisation criminel qui se trouve dos au mur par quelque chose de bien plus puissant que l’organisation criminel lui même.
    Les déconnectés des réalités, l’ irrationalité de la part de nos escrocs aux pouvoirs, ne sont que les effets traduites par des déphasages entre les réels besoins des peuples européens et les exigences de l’organisation criminel pour se défendre et chantages contre ce qui l’attaque.
    Ce que nous observons aujourd’hui, d’autres le savent depuis un bon moment.
    L’organisation criminel restera dangereux tant qu’il n’est pas maîtrisé et hors de danger pour les peuples du monde.
    C’est la terre entière qui est en danger par cette organisation criminel et depuis un très très long moment, pas par les musulmans, ils en sont les premières victimes de l’organisation criminel, qui est bien plus rapace et dangereux que les musulmans.

  9. Dans quelques années La France sera la Grèce d’aujourd’hui!
    Afin d’éviter cette situation, les Français doivent élire un président convaincu et décidé de nous sortir de cette union mafieuse.

  10. Il est fort à parier ,que le Peuple grec n’acceptera pas une nouvelle saignée !!!
    « On ne peut pas tondre un oeuf » !!

  11. LA grece apres l Italie Espagne Portugal et France pour les faillites sinon les grecs peuvent demander a poutine de les envahir comme par le passe devenir un protectorat

  12. N’oublions pas que Tsipras a déjà trahis ces électeurs rien ne l’empêche d’accepter le plan de mama merkel .De plus Tsipras est issu de la bourgeoisie grecque ,un bobo gauchiotte du même acabit que ceux qui nous gouvernent , donc fatalement il va une nouvelle fois la mettre bien profonde a son peuple .

  13. La Grèce n’a qu’a envoyer paitre cette europe en lui indiquant qu’elle ne remboursera rien du tout !!!!!!!!!! que risquent les grecs ?? rien ne peut être pire que la situation qu’ils connaissent actuellement et qui leur a été imposée par cette mafia de véreux qui siègent a Bruxelles !!!!!!!!!

  14. Malheureux grecs qui doivent rembourser des emprunts colossaux…
    Néanmoins, il y a une question qu’on ne pose JAMAIS : « Où donc est passé le pognon de ces emprunts ??? »
    Quelqu’un a t’il une réponse ?

  15. les grecs peuvent se tuer au boulot, mais les migrants ne gênent pas Merkel…..

    • C’est bien la preuve que l’Allemagne cherche à prendre sa revanche sur les pays européens en les humiliant. Les bras grand ouverts aux migrants extra-européens, la rigidité envers les Grecs, il y a quand même un problème quelque part…
      L’UE vendue comme un moyen d’obtenir la paix en réintégrant l’Allemagne dans le concert européen, quoiqu’elle fût démilitarisée après la seconde guerre mondiale et donc considérée comme fautive, est concrètement entre les mains de la nation qui a causé les plus grands torts à l’Europe dans toute l’histoire depuis l’Antiquité.
      Certes, PEDIGA est née en Allemagne et tous les Allemands ne soutiennent pas cette politique.
      On a passé l’éponge sur les dégâts colossaux que l’Allemagne a causés en raison de ses délires idéologiques, alors que la dette de ce pays à l’égard de ses voisins demeure considérable.
      Tsipras a peut-être bien des défauts mais il a eu raison de rappeler à l’Allemagne qu’avec un tel passé, mieux vaudrait faire profil bas.

  16. Merkel je la verrez bien lavez les pied avec l’autre crétin de Pape charlatan et menteur et comme objet sexuel à ces racailles islamistes qu’ils aiment tellement ces faux culs et menteur et menteuse ,c’est deux, ont tout fait avec Obama et hollande de laisser nous envahir et de rien faire pour fermer les frontières suite avidité du pouvoir et du fric ! voilà la vrai vérité !!!
    ils et elle doivent être juger pour haute trahison à l’Europe et aux peuples européens et pendu sur la place public !!!

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