Michael Flynn, prochain conseiller de Donald Trump sur la sécurité : « l’islam est un cancer » !
Le général Michael Flynn, prochain conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump est connu pour ses positions très anti-islam et ses positions pro-Israël ainsi que ses relations ambivalentes avec Erdogan et Poutine.
Un conseiller à la mesure de Donald Trump. « Le choix du général à la retraite Michael Flynn comme conseiller à la sécurité nationale du futur président ne surprend guère. Ce militaire atypique est aussi éclectique que Trump lui-même », avance Alexis Rapin, spécialiste des Etats-Unis à l’Université du Québec à Montréal (UQAM).
Ses compétences dans le renseignement, en Irak et en Afghanistan, lui ont valu une promotion à la tête du service de renseignements militaires, sous l’administration Obama, en 2012. Mais cette mission a été écourtée deux ans plus tard. Le problème? Il s’est avéré piètre manager, selon ses détracteurs. Lui, prétend que ses désaccords sur la lutte anti-djihadiste, au moment où Barack Obama se flattait d’avoir éliminé Oussama Ben Laden, sont la cause de sa chute.
Ce militaire de 57 ans qui conseille Trump depuis le début de sa campagne est connu pour son franc-parler. Ses positions sur la torture sont des plus ambiguës: interrogé par Al Jazeera sur les déclarations de Trump en faveur du waterboarding et des représailles contre les familles de terroristes, il tergiverse: « Il faut tenir compte des circonstances », dit-il.
L’islam, ce « cancer »
Sa véritable boussole est son combat contre l’islam. « La peur de l’islam est rationnelle », tweete-t-il en février dernier.
Au Proche-Orient, il déplore « les gouvernements défaillants »…
Ses positions en politique étrangère sont iconoclastes: « C’est un faucon, estime Alexis Rapin. Il croit en l’usage de la force, mais estime qu’il ne faut pas dilapider inutilement les ressources du pays ». Raison pour laquelle il fustige les néoconservateurs « qui nous ont conduit de bourbier en bourbier pour de mauvaises raisons ».
Flynn partage avec Trump, selon le quotidien Haaretz, la volonté de renforcer les relations avec Israël et plaide pour un soutien accru à l’autocrate Abdel Fattah al-Sissi, le tombeur des frères musulmans en Egypte.
… Mais soutient les autocrates
Le général attribue pourtant les problèmes du Moyen-Orient à « des gouvernements défaillants ». Mais lorsque le Monde lui demande si les Etats-Unis doivent jouer la carte de régimes stables, même s’ils sont dictatoriaux, il répond par l’affirmative.
Flynn est de ceux qui réclament la renégociation de l’accord sur le nucléaire iranien. Il dénonce la décision d’Obama de ne pas être intervenu en Syrie après l’utilisation d’armes chimiques, en 2013, alors que le président en avait fait une « ligne rouge ». « La décision de ne pas intervenir a été une erreur, elle nous a causé une grande perte de crédibilité, au Moyen-Orient et partout » dit-il.
Proximité avec le Kremlin
Sa proximité avec la Russie inquiète. Il prêche pour de meilleures relations avec le Kremlin afin de combattre les islamistes -tout en condamnant les tentatives d’immixtion de Moscou dans la campagne présidentielle américaine.
Les images du général assis à la table de Vladimir Poutine lors d’un dîner offert pour l’anniversaire de la chaîne d’Etat russe RT, en décembre dernier, ont fait jaser. Ses explications, selon lesquelles il avait été payé pour participer à l’événement, n’avaient pas de quoi rassurer, admet Fox News.
Ses relations avec le régime de Recep Tayyip Erdogan, en pleine dérive autoritaire, sont tout aussi embarrassantes. La société de conseil créée après son limogeage par l’administration Obama, Flynn Intel Group, fait affaire avec des sociétés proches du président turc, d’après le New York Times. Une proximité étalée dans la tribune publiée sur le site The Hill, où il plaide pour un soutien à Erdogan et se prononce en faveur de l’extradition de son pire ennemi, Fethullah Gülen, un « islamiste radical » selon lui.
Pourquoi il n’a pas pu être colistier de Trump
Autre paradoxe, Michael Flynn figurait parmi les possibles colistiers du candidat Trump, au début de l’été, mais deux « détails » l’en ont écarté: son affiliation démocrate -les listes électorales de certains d’Etat « enregistrent » la préférence des électeurs. Et le fait d’avoir déclaré, lors d’une interview, qu’en matière d’IVG, c’était aux femmes de décider. Son empressement à affirmer, le lendemain, son rejet du droit à l’avortement est arrivé trop tard.
Le poste de Conseiller à la sécurité lui permettra en tout cas d’échapper aux accusations de conflit d’intérêt: contrairement aux postes ministériels, les conseillers rattachés au Bureau exécutif du président ne sont pas soumis aux auditions du Sénat.
Sera-t-il une éminence grise de Trump, voire son « Raspoutine » comme le fut Henry Kissinger, au même poste auprès de Richard Nixon? Seule certitude, la cohérence et le sens de la synthèse ne sont pas ses principaux atouts: « Si vous l’écoutez 10 minutes, vous l’entendrez se contredire deux ou trois fois », assure Sarah Chayes de la fondation Carnegie Endowment qui a travaillé avec lui. Un autre trait de caractère qu’il partage avec son patron.
Jo golan source http://www.lexpress.fr/actualite/monde/amerique-nord/michael-flynn-le-troublant-general-qui-va-conseiller-donald-trump-sur-la-securite_1851956.html
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bien d’accord Xtemps
Comme c’est un stratège le Flynn, comment doit on le prendre, un anti Islam qui voit des parties stratégiques de l’ensemble musulmans, et erdogan comme seulement un élément à jouer dans cette ensemble, tout en étant contre l’Islam.
Au niveau mondial c’est déjà le cas, tout est manipulé par des joueurs pour un conflit majeur au niveau mondial, le Flynn cherche t-il à contre carré ces joueurs de protéger les USA et l’Europe dans cet échiquier, comment le savoir?.
Diviser pour régner un l’échiquier, c’est le but des joueurs, il faut avoir l’esprit stratège qui n’est pas donner à tout le monde et surtout avoir l’esprit malsain avec, et être spécialiste de la manipulation et du mensonge, car les humains çà pense et qui ont plusieurs coups d’avance.
S’il n’y a pas de division et des humains unis, il y a pas d’échiquier à jouer.
Nous reconnaissons les joueurs par leurs prises de décisions incohérentes avec les besoins du peuple et leurs manque d’empathie pour le sort des humains, qui s’apparentent à des déconnectés de la réalité, car ils ne jouent pas pour les avantages des peuples, mais comme pions dans leurs jeux.
Les peuples du monde doivent se reprendre hors des mains de ces joueurs macabres.
Je sais, c’est pas évident, il faut être tordu et pas très juste pour faire des jeux pareilles, mais si le monde va si mal, c’est à cause d’eux.
Cette religion est un problème. Je ne parle pas du monde musulman, mais de l’islam ». Le problème c’est que la religion, les musulmans et l’islam sont étroitement lié et l’un ne va pas sans l’autre.
On verra bien.
Etonnant ?
Pas du tout. Clemenceau avait déjà sa petite idée sur la chasse, et celle de l’électeur n’était pas absente de sa pensée, qui disait :
« On ne ment jamais autant qu’avant les élections, pendant la guerre et après la chasse ». »
Mais Trump et son équipe ne vont pas finir de causer notre « étonnement », quand on sait qu’ils ne sont pas tout à fait encore aux manettes et que l’on semble oublier qu’ils sont Américains et élus pour les seuls intérêts d’une nation qui ne s’est jamais inquiété que d’elle-même, ce en quoi elle n’a pas tout à fait tort.
Ils ne sont peut-être pas si idiots que de saboter leur présence en Turquie en affaiblissant un tyran qui semble tenir si bien son pays. Déstabiliser ils savent faire, et pour la France c’est quand ils voudront que ce soit avec une Hillary ou une autre administration.
Rien à attendre de bon de ces gens-là. Mais hélas, qu’y pouvons-nous, au vu de l’état de toutou attaché à un arbre attendant un bon maître, abandonné en plein été, où nous ont conduits depuis des lustres nos dirigeants.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2016/11/22/97001-20161122FILWWW00048-turquie-retrait-du-projet-de-loi-controverse-sur-les-viols-de-mineurs.php
Un projet de loi inspiré de l’islam était envisagé par le pouvoir turc.
Les résistants laïcs en ont obtenu le retrait.
Jamais l’idée de « réparer » un viol par un mariage décidé par le violeur n’a été émise en Occident, que ce soit dans le droit laïc de l’Antiquité ou postérieur à la Révolution, comme dans le droit inspiré du christianisme.