C’est le bordel dans l’Académie de Bordeaux. Deux sujets parus sur le site de l’Académie, censés servir d’exemples pour les enseignants ont été retirés.
Un scandaleux loupé de l’auteur du sujet, beaucoup de bruit pour rien, ou un incident révélateur des courants qui parcourent la société en 2016 ?
Quand on regarde les deux sujets, on constate qu’ils vont ensemble, forcément, mais que le titre de l’article et l’essentiel du scandale concerne le premier, le discours à la manière de Hitler. Premier couac.
Quand on les regarde du point de vue pédagogique, rien à redire. Sujet d’argumentation classique, opposant deux points de vue, et obligeant les lycéens à trouver arguments et exemples pour réussir à convaincre des soldats de s’exposer à la mort. Cerise sur le gâteau, le sujet est dans l’air du temps, nécessitant à la fois des connaissances historiques et des compétences en rhétorique, donc en français. Foin de la dissertation que des politiques obstinés cherchent à faire disparaître depuis 20 ans, bonjour l’exercice « à la manière de ». Bref, le sujet est dans les clous.
Alors qu’est-ce qui coince ?
Que l’on puisse donner artificiellement la parole à un Hitler mort depuis longtemps pour qu’il explique pourquoi il a envoyé l’armée allemande à Stalingrad ? C’est dans tous les manuels d’histoire… C’est une réalité historique. Où est le problème ? Imagine-t-on que l’on va faire naître de nouveaux Hitler par cet exercice de style ? Au contraire, d’ailleurs, parce que obliger des jeunes à trouver des arguments pour défendre l’indéfendable c’est mieux que tout pour leur montrer la monstruosité du personnage. Exactement comme si je faisais parler Mahomet pour justifier invasion, castration, esclavagisme, conversions forcées, enlèvements, lapidations… tout qu’il a donné comme obligation aux musulmans depuis 1400 ans et qui n’ont aucune raison valable à part la volonté d’allah.
Enfin, depuis que l’homme pense et parle, depuis qu’il essaie de faire grandir ses petits, d’en faire des hommes dignes de ce nom, il les entraîne, à l’école, à défendre l’indéfendable, à argumenter juqu’à plus soif, à se mettre à la place du pire des accusés… C’est ainsi que pendant des siècles, à Athènes, à Rome comme à Paris on formait rhéteurs, sophistes, et donc avocats et hommes politiques. B-a-ba.
Alors ?
Notre société serait-elle malade au point de ne plus même que l’on prononce le nom de Hitler ?
Certes pas, on le lit tous les jours dans les medias de la bien pensance et dans les discours de nos gouvernants. La diabolisation des patriotes, du FN et des anti-islam passe systématiquement par la référence aux nazis et à Hitler. Et cela ne dérange personne.
Alors ?
Hypothèse audacieuse : et si ce qui gênait en fait, peut-être inconsciemment, était le fait de faire réfléchir les élèves aux notions d’identité, d’espace vital, de défense de la patrie, bref au patriotisme, même si le patriotisme et l’espace vital pour Hitler c était effectivement très particulier ?
C’est que l’on trouve dans ce sujet un très gros mot, le mot NATION, l’idée de sa défense et l’idée d’un territoire national.
Le ministre de la propagande vous demande d’élaborer ce discours en insistant sur les enjeux idéologiques et territoriaux de cette bataille pour l’Allemagne national-socialiste
Nous sommes le 24 novembre 1942, le rédacteur en chef du journal vous demande un article permettant à la population russe de comprendre pourquoi la bataille qui se mène est cruciale pour la nation, comportant des enjeux à la fois idéologiques et territoriaux.
Et si le rédacteur du sujet était un peu soucieux de voir son pays attaqué comme le fut la Russie, comme le furent de nombreux pays d’Europe, avec des enjeux et idéologiques et territoriaux ? Et s’il fallait voir derrière le discours de Hitler celui de nos ennemis, intérieurs et extérieurs, désireux de voir disparaître nos frontières (enjeux territoriaux), notre civilisation(enjeux idéologiques) et nos nations ?
On peut comprendre que ça affole les bobos. Mais pas pour les raisons qu’ils avouent.
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Tu as mille fois raison Christine: même l’Eglise catholique avait inventé ce beau concept d' »avocat du diable » !
Si le peuple n’a pas son mot à dire dans son pays, c’est que ses dirigeants représentent une dictature, et rien n’empêche à ces dictateurs de jouer avec les mots et inversion des valeurs contre le peuple, diviser pour mieux régner, escroqueries en tous genres, oblige toujours les manipulations venant des détenteurs escrocs qui se drame dans le dos du peuple.
Quel que le soit le nom des dirigeants dictateurs, cela représente toujours une dictature, même si le parti au pouvoir s’appelle Mickey Mouse.
C’est pas le nom que les dictateurs empruntent qui est important, mais leurs comportements totalitaires et dictatorial.
Nous devons jamais donner les pleins pouvoirs aux élites, bien des peuples l’ont payé très chère, la confiance par les peuples à ses dirigeants doit être mesuré et très concerné par les peuples où rien ne peut se faire sans les peuples et obliger le référendum exigés pour toutes les décisions, sans excuses bidons du racisme et compagnie, et ceux qui ne l’acceptent pas, virés sur le champs par le peuple lui même.
C’est les peuples qui doivent restés maître de leurs avenirs, pas les élites, car nous en connaissons que trop bien de l’importance aujourd’hui du pouvoir démesuré entre les mains de certains escrocs manipulateurs, surtout pour les infiltrés qui se reconnaissent par leurs si peu d’empathie et d’intérêt pour les peuples devenus exclus et ne regardent que leurs intérêts.
JE NE VOIS PAS LE PROBLEME remplacons hitler par mao le communisme et l invasion du tibet vous etes un garde rouge vs moine tibetain