Pour tout savoir sur le mythe d'une science arabe et celui de son "apport" à notre civilisation

Nous avons déjà abordé le sujet à maintes reprises sur Résistance républicaine, mais le lavage de cerveau, les manipulations médiatiques et autres réécritures de l’histoire nous obligent à sans cesse sur le métier remettre l’ouvrage, pour faire pièce à ceux qui voudraient nous faire croire que l’on devrait quoi que ce soit au monde arabo-musulman.

La science arabe : une équivoque à dissiper

En 1883, Ernest Renan prononçait en Sorbonne une conférence intitulé : « L’islamisme et la science », (publiée ensuite par Calmann-Lévy). On trouve ce texte sur la toile.

C’est le credo rationaliste d’un homme de science qui connaît bien l’histoire. Il a surtout le mérite et l’intérêt d’attirer l’attention sur une équivoque, qui n’avait pas échappé au sémitisant qu’il était, et qui est contenue dans ces mots : « science arabe, civilisation musulmane, science musulmane ».

Cette équivoque n’a jamais été dissipée, et il est urgent de le faire. Ernest Renan peut nous y aider.

Le constat qu’il énonce est simple : De l’an 775 environ jusque vers le milieu du treizième siècle, on ne saurait douter qu’il y a eu dans les pays musulmans des savants et des penseurs très distingués. De là, on a construit l’idée d’une science arabe, d’une civilisation musulmane (qu’on appelle aujourd’hui « l’islam berceau de civilisation »), voire d’une science musulmane (ce terme a aujourd’hui disparu). Le problème, quant à lui, est loin de l’être.

Le rôle éminent de la Perse et des chrétiens d’Orient

Que se passe t-il de l’Hégire à l’an 775, autrement dit sous le règne des quatre premiers califes ?

Certes, « Omar n’a pas brûlé la bibliothèque d’Alexandrie », mais le principe qu’il a fait triompher dans le monde est infiniment plus destructeur : il s’attaque à la recherche savante et au travail de l’esprit. Il n’y a rien de plus étranger à ce qui peut s’appeler « philosophie ou science » que le premier siècle de l’islam. Sous les quatre premiers califes on ne compte aucun mouvement intellectuel d’un caractère profane. L’islam est « dans le moment de la conquête » comme le disent euphémiquement les orientalistes du XIXème siècle principalement occupé à conquérir, à dominer, à semer la désolation et à ravager les vieilles terres de civilisation.

Mais vers l’an 750, la Perse prend le dessus. Elle fait triompher la dynastie des enfants d’Abbas sur celle des Béni-Omeyrra, autrement dit la Perse choisit les Abbassides contre les Omeyyades. Le centre de l’islam est transporté dans la région du Tigre et de l’Euphrate.

C’est là que se trouve les traces d’une des plus brillantes civilisations que l’Orient ait connue : celle des Perses sassanides. Après les Parthes arsacides, qu’ils ont vaincu, ils reprennent le flambeau des Achéménides, dont le brillant Etat a été détruit par Alexandre. Cette civilisation sassanide connaît un véritable apogée sous le règne de Chosroês Nouschirvan I. Toute la tradition le reconnaît pour un grand roi. Il ne se contente pas de continuer et de reprendre une tradition d’art et d’industrie qui fleurit depuis des siècles, il y ajoute une activité intellectuelle d’une grande ouverture. Chosroes fait traduire les livres de l’Inde[1] qu’il fait rechercher ; il accueille les philosophes grecs, en particulier sept philosophes renommés que la fermeture des écoles d’Athènes avaient poussé à venir en Perse. Chassée de Constantinople, l’autre versant de la philosophie grecque vient se réfugier en Perse.

Surtout, les chrétiens de toute obédience forment l’élément le plus considérable de la population, car alors la Perse est largement christianisée. Ils sont versés dans la science et la philosophie grecque ; la médecine était tout entière entre leurs mains ; les évêques sont des logiciens, des géomètres. Chosroes fonde l’académie de Gundishapur, la première université de médecine, une sorte de « Silicone valley ».

Lorsque les sectateurs de Mahomet arrivent sur le plateau iranien, il arrêta net tout ce développement pendant une centaine d’années.

Mais un siècle plus tard, l’avènement des Abbassides s’apparente à une résurrection de l’éclat de Chosroes Nourschivan. Ce sont en quelque sorte des Sassanides ressuscités. Des troupes persanes, avec à leur tête des chefs persans sont à la tête de cette révolution. Les fondateurs – Aboul-Abbas et surtout Mansour, s’entourent de Persans. Les conseillers intimes des princes, les premiers ministres sont les Barmékides, une famille de l’ancienne Perse, convertie à l’islam tard et sans conviction. Des chrétiens entourent bientôt ces califes peu croyants et par une sorte de privilège exclusif, devinrent leurs premiers médecins.

Harran, la ville de Harran, restée païenne, et qui avait gardé toute la tradition scientifique de l’antiquité grecque (et sans doute indienne) comme aussi syriaque fournit à la nouvelle école un contingent considérable de savants – étrangers à la nouvelle religion révélée -, surtout d’habiles astronomes.

Bagdad s’élève alors comme la capitale de cette Perse renaissante. Toute la grande tradition survivante de l’école de Gundishapur va s’y transporter.

 

La science « gréco-sassanide »

Certes, la langue de la conquête ne pourra être supplantée, la religion ne pourra être tout à fait reniée. Mais l’esprit de cette nouvelle civilisation est essentiellement mixte : Les Parsis, les chrétiens, l’emportèrent. L’administration, (la police en particulier) fut entre les mains des chrétiens.

Tous ces brillants califes sont à peine musulmans et s’ils pratiquent extérieurement la religion dont ils sont les chefs, leur esprit est ailleurs. Ils interrogent l’Inde, la vieille Perse et la Grèce. De temps à autre, les piétistes se manifestent, et le calife du moment sacrifie alors ses amis infidèles ou libre penseurs. Puis le souffle de l’indépendance reprend le dessus et il rappelle ses savants et ses compagnons de plaisir.

Les fables des Mille et une Nuits ont fixé les traits de cette civilisation, mélange curieux de rigorisme officiel et de relâchement dissimulé, où les arts sérieux comme ceux de la vie joyeuse fleurissent grâce à la protection de chefs mal pensants d’une religion fanatique.

Les médecins syriens chrétiens, continuateurs des dernières écoles grecques, fort versés dans la philosophie, les mathématiques, la médecine et l’astronomie sont alors employés par les califes à traduire en arabe l’encyclopédie d’Aristote, Euclide, Galien, Ptolémée. Tout le corpus de la science grecque, mais aussi syriaque, et sans doute aussi indienne.

Quelques esprits un peu actifs commencent à spéculer sur les mystères éternels, Al-Kindi en tête. On les appela « filsouf », aujourd’hui on dit « falsafa » et dés lors, ce mot exotique fut pris en mauvaise part au sein de l’islam. Mais le rationalisme y prospéra : une sorte de société philosophique « les frères de la sincérité » se met à publier une encyclopédie philosophique ; Al Fârâbî et Avicenne émergent ; la chimie poursuit son travail souterrain.

L’Espagne musulmane se met à ces études à la suite de l’Orient ; les juifs y apportent une collaboration active ; Ibn-Badja, Ibn-Tofail, Averroès élèvent la pensée philosophie au douzième siècle à des hauteurs nouvelles.

Ce grand ensemble philosophique, que l’on appelle « arabe » ne l’est que parce qu’il est écrit en arabe, (et encore, il passe aussi par un puissant corpus syriaque, détruit en grande partie) mais il est en réalitégréco-sassanide. Et un profond levain chrétien l’anime.

  

Le réveil de l’Europe

La science aurait dû parvenir à l’Occident par Byzance. Mais d’une part, les trésors qu’ils ne lisaient pas, les Byzantins ne daignaient pas les partager et d’autre part, entre le monde latin et le monde byzantin les discussions religieuses avaient créé un profonde antipathie, renforcée par la croisade de 1204. Ce que l’Europe ne pouvait demander aux bibliothèques de Constantinople, où se trouvaient les originaux, elle le demanda à des traductions souvent médiocres d’une langue qui ne se prêtait pas à rendre la pensée grecque, son abstraction et ses subtilités.

C’est par les traductions syriaques et arabes des livres de science et de philosophie grecque que l’Europe reçut le ferment de tradition antique nécessaire à l’éclosion de son génie. Pour que la science grecque arrive à l’Europe, il lui fallut passer par la Syrie, par Bagdad, par Cordoue et par Tolède. On alla chercher en Espagne une science grecque mal traduite.(1 NDLR voir plus bas la contestation de cette affirmation)

Pendant qu’Averroès meurt au Maroc dans la tristesse et l’abandon, l’Europe est en plein éveil. Mais, essentiellement latine dans sa culture, elle n’a pas d’hellénistes. Il faudra attendre encore trois cents ans pour un Lefèvre d’Etaples, un Budé.

De 1130 à 1150, un collège actif de traducteurs, établi à Tolède sous le patronage de l’archevêque Raymond fait passer en latin les ouvrages les plus importants de cette « science gréco-sassanide en langue arabe ». Des le début du treizième siècle, l’Aristote arabe faisait son entrée dans l’Université de Paris.

A partir de 1275 environ, deux mouvements apparaissent : d’une part les pays musulmans s’abîment dans la plus triste décadence intellectuelle ; de l’autre, l’Europe occidentale entre résolument pour son compte dans la voie de la recherche scientifique de la vérité.

Alors qu’Averroès devient célèbre dans les écoles latines, il est oublié de ses coreligionnaires.

Passé l’an 1200, il n’y a plus un seul philosophe de renom au sein de l’islam. A compter de 1200, la philosophie (et la science) est abolie dans les pays musulmans : les manuscrits philosophiques sont détruits (on va brûler les livres d’Averroès). L’astronomie n’est tolérée que pour ce qui sert à déterminer la direction de la prière.

Puis les Turcs vont prendre l’hégémonie de l’islam et feront prévaloir un manque total d’esprit philosophique et scientifique. Hormis quelques rares exceptions comme Ibn-Khaldoun, l’islam ne compte plus aucun esprit large. Il a tué la science et la philosophie dans son sein. Il a tué aussi beaucoup d’hommes, de femmes, d’enfants, et quand il ne les a pas tués, il les a opprimés.

Parmi tous les philosophes et les savants, un seul est arabe : Al-kindi. Tous les autres sont des Persans, des Transoxiens – des gens de Boukkara et de Samarkand (autrement dit d’Asie centrale), des Espagnols  – de Cordoue, de Séville. Ils se servent de l’arabe parce qu’elle est la langue des dominants et s’est imposée. Au XIV et XVème siècle les historiens ou historiographes de l’islam sont des compilateurs et des traducteurs des encyclopédistes : ils n’innovent pas.

Mettre la science et la philosophie au compte de l’Arabie, c’est comme mettre la littérature chrétienne latine, les Scolastiques, la Renaissance, la science du seizième et du dix-septième au compte de Rome, parce que c’est écrit en latin.

Science arabe ou science musulmane?

Cette science qui n’est pas arabe, est-elle musulmane ?

Non, parce que ce mouvement est l’œuvre conjointe de parsis, de chrétiens, de juifs, de haranniens, (habitants d’Harran), d’ismaéliens et de musulmans (intérieurement révoltés contre leur propre religion). Ce grand mouvement n’a recueilli des musulmans orthodoxes que des malédictions : Mamoun fut damné par les théologiens (les malheurs qui affligèrent son règne furent présentés comme des punitions de sa tolérance envers des doctrines étrangères à l’islam). Il n’était pas rare que ceux qui cultivaient ces études fussent appelés sendiks : on les frappait dans les rues, on brûlait leurs maison, et souvent, l’autorité les faisait mettre à mort[2].

L’islamisme a toujours persécuté la science et la philosophie. Et puis il a fini par les étouffer.

Il faut donc distinguer trois périodes: la première, de l’Hégire au VIIème siècle est une période de conquête et de crimes. Mais aussi d’incrédulité à peine dissimulés. Les premiers Arabes qui s’engagèrent dans le mouvement croyaient à peine en la mission du Prophète. Puis du VIIème au XIIème siècle, l’islam, miné par les sectes et tempéré par une espèce de protestantisme (le mutazilisme) est moins organisé et bien moins fanatique qu’il ne l’a été dans le second âge encore à venir, et le travail de l’esprit réussit à se maintenir. Puis vient le règne absolu du dogme, sans aucune séparation possible du spirituel et du temporel.  

Dans la première moitié du moyen âge, (la seconde période) l’islam a supporté la philosophie parce qu’il n’a pu l’empêcher, car il était sans cohésion, peu outillé pour la terreur. La police était entre les mains des chrétiens et occupée principalement à poursuivre les tentatives des Alides.

Mais quand l’islam a disposé de masses réellement croyantes, il a tout étouffé. Mais il a tué en même temps le sel de la terre et le levain qui fait lever la pâte. Il a fait des pays qu’il a conquis un champ fermé à la culture rationnelle de l’esprit. Pour l’islam, la recherche est inutile, frivole, impie ; la science de la nature est une offense à Dieu ; la science historique s’appliquant à des temps antérieurs à l’islam pourrait raviver d’anciennes erreurs, et s’appliquant à l’islam elle pourrait découvrir l’ampleur de ses dévastations et sa puissance de destruction et de désolation.

Quiconque aujourd’hui a gardé un peu de lucidité et ne gobe pas les salades massivement diffusées par nos médias éclairés ne peut manquer de voir l’infériorité actuelle des pays musulmans : la décadence des états gouvernés, la pauvreté intellectuelle de ceux qui tiennent de cette religion seule leur culture et leur éducation, le mépris sans borne pour les autres religions, qui autorise toutes les persécutions, exactions et aujourd’hui les pires forfaits.

Persuadé que Dieu donne la fortune et le pouvoir à qui bon lui semble, l’islam a le plus profond mépris pour l’instruction, pour la science et pour tout ce qui a constitué l’esprit européen.

Chaque fois que le monde chrétien a profité de sa puissance technique et technologique, il n’a pas suivi l’Evangile : il l’a trahi.

Conclusion

Selon toute apparence, le monde musulman est entré dans une sorte de quatrième période. Il dispose d’un  côté d’une masse de croyants qui n’ont jamais interrogé leur doctrine, et de l’autre d’une armée de fanatiques décidée à en découdre avec cette Europe qui, pendant quelques siècles a tenu entre ses mains les destinées du monde. L’islam a bien d’intention de réaliser le royaume d’Allah sur terre, ce qui implique de convertir tous les peuples, et de mettre le monde entier sous la Loi qui est la sienne, loi de soumission et d’oppression.

La conversion à l’islam fait disparaître toute la diversité religieuse du monde, mais pas seulement. Elle fait disparaître la diversité ethnique: le Berbère, le Soudanien, le Circassien, l’Afghan, le Malais, l’Egyptien, le Nubien devenus musulmans ne le sont plus, ce sont des musulmans. La Perse seule a fait exception.

Il y a fort à parier que le Français, l’Espagnol, l’Italien, le Grec, le Souabe, le Croate devenus musulmans ne le seront plus.

Ils seront musulmans…

Est-ce que c’est vraiment ce que nous voulons ?

Marion Duvauchel

Professeur de lettres et de philosophique

Historienne des religions

[1] Il envoie son médecin personnel, Bourzeyah pour trouver un livre de sagesse célèbre: le Panchatantra, ou Livre ds Apologues de Bidpaï. Le destin fabuleux de ce livre est tel qu’il inspirera bien des siècles plus tard le fabuliste Jean de la Fontaine.

[2] Ibn Mokkafa, le traducteur du Panchatrantra (devenu Le Livre de Kalila wa Dimna) est celui qui va théoriser la notion d’adab, donnant à la littérature « arabe » ses premières lettres de noblesse, sera écartelé. L’ouvrage qu’il a traduit du pehlevi à l’arabe, traduit ensuite dans une multitude de langues, va parvenir en Occident jusqu’à Jean de la Fontaine, qui va y puiser une partie de son inspiration.  

http://www.libertepolitique.com/Actualite/Decryptage/La-science-arabe-une-equivoque-a-dissiper

(1) Note de Christine Tasin

Ce n’est pas tout à fait vrai, Sylvain Goughenheim  a démontré avec talent – et il a payé le prix fort pour avoir osé- que les lettrés du Moyen Age ont recherché, trouvé, traduit et fait connaître les textes grecs présents dans l’Empire byzantin.

Sylvain Gouguenheim : Mes objectifs étaient de rendre accessibles au grand public un grand nombre d’articles et de travaux érudits dispersés dans des revues spécialisées, autour d’un problème assez difficile : celui de la redécouverte par les hommes du Moyen Age du savoir grec antique. J’en suis venu à la conclusion qu’à côté de l’intermédiaire arabe, indiscutable, avait existé une autre voie, celle reliant directement l’empire byzantin et le monde européen. Il y a aussi, les spécialistes le savent bien, le rôle de centres culturels comme la Sicile ou Antioche.

Mon idée est double : les lettrés du Moyen Âge (du VIIe au XIIe siècle environ) ont cherché à retrouver les textes des lettrés et des savants grecs, il y a donc une cohérence et une continuité dans l’attitude des lettrés européens de cette époque. Dans cette quête, la recherche directe de textes grecs dans le monde byzantin est plus importante qu’on ne le croit (je rappelle que Byzance était bien en partie en Europe puisque cet empire englobait la Grèce!). Dans ce processus les traductions et les commentaires effectués au Mont Saint Michel ne sont pas à minimiser. Il faut y ajouter le rôle des Arabes chrétiens, des Syriaques. Je me suis enthousiasmé pour les moines du Mont saint-Michel, fort bien connus certes, mais dont le rôle au début du XIIe siècle m’a semblé méconnu du grand public.

http://ripostelaique.com/Interview-de-Sylvain-Gouguenheim.html

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14 Commentaires

  1. Merci Christine d’avoir rappelé l’apport de l’Egypte qui est beaucoup trop oubliée.

  2. Merci de cette étude bien détaillé, cela montre bien la grande dangerosité de l’Islam pour tous les peuples libres sur terre et qui tiennent à évoluer.
    Toute fois je me suis souvent posé la question, si les musulmans ne suffisent pas par eux mêmes, surtout autodestructeur et n’a toujours que survécu et été entretenu que par les autres y compris la langue arabe, sans les autres c’est l’isolement complet et la mort même de l’islam et de tout ce qu’il représente.
    Comme si dans un couple en disputes, il y avait une troisième personne invisible et inconnu pour entretenir la dispute.
    Si l’Islam et les musulmans ne peuvent pas survivre que par les autres, alors qui entretient les musulmans et l’Islam!, certainement pas les peuples eux mêmes, ils seraient tout aussi idiot d’entretenir l’ennemi musulmans chez eux et aussi longtemps, comme si nos dirigeants avaient toujours été là pour eux et surtout dans quel but.
    La plus grande faiblesse de l’islam et des musulmans, c’est l’isolement total et de ne plus avoir de mécréants pour se faire entretenir, c’est même vital d’avoir des mécréants pour les musulmans.
    Donc les musulmans n’auront jamais de Califat, mais le mal immense qu’ils entretiennent dans le monde, et même pas pour eux même, ils sont esclaves eux mêmes, mais alors pour qui?.
    En tous les cas l’Islam n’est pas humain, ni fait pour les humains, mais pour les rendre esclaves.

  3. Toute la soi-disant science arabe vient en définitive de l’Inde, par des chemins directs ou indirects. Très étonnant qu’il n’en soit pratiquement pas parlé ici !

      • Absolument pas. Je sais qu’une des maladies de l’Occident est de croire aveuglément que ses racines viennent de la Grèce et de Rome, sans étudier plus profondément, et de prendre cela comme un postulat. Non, une grande part de la connaissance de la Grèce vient elle aussi de l’Inde. A simple titre d’exemple, la philosophie de Platon est une redite du système philosophique Samkya. Le Panchatantra dont vous parlez et dont s’est inspiré Esope puis plus tard la Fontaine n’est qu’une bien petite chose en comparaison de tout le reste. Je vous invite à creuser la question et à ne pas affirmer ainsi comme une toute sachante : ‘Non, de la Grève essentiellement’, car c’est absolument FAUX. Le théorème de Pythagore était connu en Inde 500 ans avant Pythagore, et ce n’est qu’une exemple. Les mathématiques, l’astronomie, etc…. tout vient de l’Inde. Les ‘chiffre arabes’ même viennent de l’Inde, les arabes les appellent ‘chiffres indiens’. Le zéro, idem. IL y a de quoi écrire plusieurs livres. Etudiez, s’il vous plaît. N’affirmez pas des choses fausses. Pour le reste et ce que nous vivons en France je partage absolument tout( e que vous dites.

        • Nous ne serons absolument pas d’accord, la civilisation commence bien à Sumer-Babylone avec l’écriture et les prémisses des 4 opérations, sans parler d’astronomie et de géographie… Tout cela sera très largement utilisé et développé dans l’Alexandrie -grecque- d’Alexandre le Grand qui va faire vivre et appliquer toute la science grecque, précisément, en utilisant aussi les connaissances égyptiennes de l’époque, qui ne sont pas mineures, comme en témoignent les pyramides.On doit aux Hindois le zéro, les chiffres dits arabes, la première découverte du théorème de Pythagore effectivement mais pour le reste ce ne sont que billevesées et affirmations gratuites réfutées par les faits et les documents en notre possession.. Pendant que vous y êtes jetez aux orties Ératosthène qui, au troisième siècle avant J.C avait donné la circonférence de la terre 39375 avec une marge d’erreur ridicule puisqu’elle est, selon nos scientifiques de 40075

      • Je vous invite à étudier un des derniers livres très sérieux (parmi de nombreux) écrits sur le sujet par le Dr Alok Kumar : « Sciences of Ancient Hindus ». lisez le bon résumé en anglais que l’on trouve sur Amazon :
        Lisez ne serait-ce que ce livre, Christine. C’est un excellent résumé.

        • @Bharata
          Les civilisations européennes et indiennes partagent une origine culturelle commune à commencer par la langue nommée à juste titre « indo-européenne ». Il n’est pas surprenant qu’elles aient des affinités sur certains plans comme les philosophies ou les religions.
          L’ancienne religion celtique ressemble sur certains points au védisme « reincarnation, les druides que l’on peut comparer aux brahmanes ».
          Les deux cultures ont été en contact depuis l’antiquité et se sont influencées mutuellement https://www.clio.fr/BIBLIOTHEQUE/les_relations_entre_l_inde_et_le_monde_occidental.asp.

  4. Quel apport à notre civilisation, ben aucun, nada, rien, queue dalle. Ils ne peuvent rien nous apporter, ils sont aussi arriérés que leur prophète, et leur islam les ont fait rester au moyen age (le leur pas le notre).

  5. Bonjour,
    Merci de cette étude.
    Je donne souvent ce point de repère.
    La Perse, l’Iran actuel, a été le dernier foyer intellectuel, un tant soit peu actif dans le trou noir islamique.
    Le dernier savant (au sens que tout le Monde, en Occident, donne à ce mot, donc pas au sens de l’escroc de grand chemin Tariq Ramadan) iranien a été Al-Kashi.
    Al-Kashi est mort en 1431, l’année de la mort de Jeanne d’Arc.
    Le monde islamique dans son entier a cessé totalement de penser à ce moment là.
    Il est sûr que tous ces Musulmans pourris qui accusent la colonisation d’être à l’origine de leur arriération (alors que la colonisation a été, AU CONTRAIRE, un accélérateur intellectuel formidable pour eux) sont de minables escrocs !

  6. Adonis : Sur le plan intellectuel, l’islam n’a plus rien à dire
    http://la-voie-de-la-raison.blogspot.com/2016/03/adonis.lislam.html
    L’Islam n’a jamais rien apporté de bon à l’humanité selon un Koweitien !
    https://youtu.be/S0B7kwCQdP4
    Le TOP 5 des idées reçues sur l’islam
    https://youtu.be/8wlEsNKEzqU par https://twitter.com/MajidOukacha
    L’activiste koweïtien Nasser Dashti : Les conquêtes islamiques relèvent du colonialisme
    http://www.memri.fr/2016/04/04/lactiviste-koweitien-nasser-dashti-les-conquetes-islamiques-relevent-du-colonialisme-la-mentalite-arabe-est-communautaire-dictatoriale-tyrannique/
    There is one big problem with stories about the “20 Muslim inventions that shaped the world”
    http://www.barenakedislam.com/2015/08/06/there-is-one-big-problem-with-stories-about-the-20-muslim-inventions-that-shaped-the-world/
    La science arabe : une équivoque à dissiper
    http://ripostelaique.com/science-arabe-equivoque-a-dissiper.html

  7. Deux remarques contradictoires !
    Le dernier des Omeyades réfugié en Espagne a trouvé une riche région, l’Andalousie et une civilisation cultivée encore proche de Byzance avec des artistes et des intellectuels (dont certains venaient d’Afrique chassés par les musulmans). Si la région a pu prospérer et se voir dotée de moyens techniques particulièrement pour l’irrigation, c’est que l’omeyade était accompagné de perses techniciens et cultivés en plus de soldats qui lui ont permis de contrôler la région déjà conquise par les muzz.
    Si les régions wisigothes, qui couvraient grande partie de la France avant Clovis et l’Espagne presque intégralement se sont séparées de Byzance, ce fut au 6ème siècle pour la France, au 7ème pour l’Espagne sous la pression de la chrétienté romaine.
    Mais les contacts avec Byzance semblent avoir perduré. Dans mes recherches, j’avais trouvé qu’en 940 la flotte byzantine était venue à l’aide des chrétiens de Provence (et du Royaume de Bourgogne) pour éradiquer les maures qui se servaient des ports naturels de la région pour garder contacts et aides venant du califat de Cordoue. Par malchance, les armées durent se replier pour défendre une frontière mise à mal au nord. (On a vu qu’en 973, que c’est en les surprenant par la côte par l »exploit de Gibelin de Grimaldi, que les maures furent définitivement chassés.)
    Donc, les Omeyades n’étaient pas aussi rigides que prétendu, ils s’étaient en somme embourgeoisés au contact des perses. Les Abassides n’ont pas tardé à faire de même, toujours dans un contexte de dhimmitude pour les non-muzz. Je crains que l’analyse de la prise de pouvoir par les Abassides soit erronée, je la place plutôt au niveau d’une révolte du peuple muzz qui voyait ses élites se gorger de richesses…
    D’autre part, effectivement la culture n’était pas totalement disparue en ce haut moyen age et les relations existaient, même si conflictuelles, avec l’empire byzantin !

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