Le groupe jihadiste Etat islamique (EI) a enlevé environ 400 civils, dont des femmes et des enfants, après un assaut sur la ville de Deir Ezzor en Syrie au cours duquel ils ont tué samedi au moins 135 personnes – civils et combattants pro-régime, a rapporté l’Observatoire syrien des droits de l’homme dimanche (OSDH).
Après l’assaut, «l’EI a enlevé au moins 400 civils dans la banlieue d’Al-Bgheliyeh, dont il a pris le contrôle, et dans d’autres régions situées à proximité», a expliqué M. Abdel Rahmane, le directeur de l’ONG syrienne. Parmi les personnes enlevées, toutes de confession musulmane sunnite comme l’EI, «figurent des femmes, des enfants, des familles ainsi que des combattants pro-régime», a-t-il précisé. Elles ont été emmenées vers d’autres régions sous contrôle des jihadistes dans l’ouest de la province du même nom ainsi que dans la province voisine de Raqa, a ajouté le chef de l’OSDH, qui craint que l’EI «n’exécute les civils ou ne réduise les femmes à l’esclavage sexuel comme il l’a fait plusieurs fois dans le passé».
Samedi, l’EI a lancé une offensive d’envergure sur plusieurs secteurs de la ville de Deir Ezzor, prenant le contrôle d’Al-Bgheliyeh (nord-est), où ils ont tué au moins 85 civils et 50 combattants prorégime, la plupart exécutés, selon l’OSDH. L’agence de presse officielle syrienne Sana, citant des habitants a dénoncé un «massacre» et parlé de «300 civils tués».
Si ce bilan était confirmé, il serait l’un des plus élevés pour une seule journée dans ce conflit déclenché en mars 2011 par la répression de manifestations pacifiques réclamant des réformes, qui a dégénéré en guerre civile complexe avec plusieurs protagonistes. Depuis le début du conflit, 260 000 personnes sont mortes en Syrie et des millions ont été poussées à la fuite.
Quarante civils tués à Raqa, dont des enfants
L’Observatoire syrien des droits de l’homme a par ailleurs indiqué qu’une quarantaine de civils, dont des enfants, avaient péri samedi dans des raids aériens menés sur Raqa, le bastion de l’Etat islamique dans l’est de la Syrie. Selon l’ONG, les appareils ayant mené ces raids avaient décollé de régions contrôlées par le régime de Bachar al-Assad.
Alors que jusqu’à présent les efforts pour une solution politique ont échoué, l’ONU tente de réunir à partir du 25 janvier en Suisse régime et opposition pour des négociations sur un cessez-le-feu et une transition politique. Pour les préparer, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov rencontrera mercredi à Zurich son homologue américain John Kerry.
Cette dépêche de l’AFP, par-delà l’horreur des informations rapportées, est un exemple de plus de manipulation médiatique.
Libération, si la loi anti-hoax politique était votée, serait-il condamné, ainsi que tous les medias et tous les politiques qui voudraient faire d’Assad un monstre assoiffé de sang et blanchir les gentils djihadistes alliés de Al-Qaïda ou de l’EI ?
Parce que, quand même, oser prétendre que les troubles auraient commencé en Syrie à cause de simples manifestations -pacifiques- demandant des réformes c’est un mensonge éhonté. Tout le monde sait quel rôle USA et leurs alliés d’Arabie Saoudite ont joué pour déclencher la guerre, dans le but de déstabiliser Assad. Tout le monde sait que les manifestants étaient majoritairement des islamistes réclamant aux Alaouites au pouvoir l’application – sunnite- de la charia…
Parce que, quand même, fustiger Assad pour les bombardements des territoires occupés par lEI sous prétexte que des populations civiles paieraient le prix de dommages collatéraux, il faut oser. Nous connaissons tous le système palestinien/musulman du bouclier civil, ils n’ont aucun scrupule, eux, à mettre des femmes et des enfants en avant pour protéger les djihadistes, bravo à Assad de ne pas tomber dans le piège.
529 total views, 1 views today
Vive Assad et la survie des minorités non-musulmanes et non-barbares !
Les bisounours et autres collabos des muzzs contribuent à la mort certaine mais non consentie de minorités citoyennes respectables
Christine, complètement d’accord avec le fond de votre article mais pourquoi évoquer des « hoax », ce mot anglais imprononçable et ne pas parle à la place d’informations erronées ou de canulars.
Ah dommage que les médias tant de la presse écrite qu’audiovisuelle ne soient pas astreint à payer des amendes lorsqu’ils usent abusivement d’une terminologie anglo-américaine pour laquelle il existe des équivalents français.
ce nest pas moi Rigdebert jai cité un article que j’ai copié-collé, j’ai quant à moi utilisé un autre mot dans le titre et n’ai pas parlé d’hoax dans la partie que j’ai rédigée