Le débat sur les langues régionales n’est pas anodin. Il ne s’agit pas de plancher sur la survivance d’une coutume folklorique. La souveraineté nationale ainsi que l’intégrité du territoire sont réellement en jeu. L’Espagne va très certainement perdre sa Catalogne parce que cette région possède une langue propre : le Catalan. Contrairement à nos régionalistes le catalan est une langue vivante alors que l’occitan, le breton et autres sont morts : combien d’individus en France maîtrisent ces langues ?
En ce sens la proposition de l’UMP pourrait sembler logique au premier abord. L’appartenance d’une langue au patrimoine culturel de la France placerait de facto ces langues dans la catégorie des langues savantes étudiées par quelques professeurs qui croupiraient au fond d’une bibliothèque dégarnie. En effet, pour qu’une langue soit savante il lui faut des savants : où sont les Cicérons occitans ? Les Socrates bretons ? Ainsi, en réalité la proposition de l’UMP est illogique. C’est une absurdité.
Pour qu’une langue vive il faut deux conditions : l’existence d’une langue et un peuple qui parle cette langue.
Or, où sont les langues régionales ? Je connais un peu l’occitan qui est en quelque sorte une langue familiale pour moi. Elle bénéficie d’une émission sur FR3 midi-pyrénées. Il m’est arrivé de voir cette émission : la langue était mal parlée, pleine de néologismes, des accents déplorables, des constructions grammaticales fautives. Un désastre au point que j’avais du mal à comprendre. Manifestement c’était du français déclassé baragouiné en pseudo-occitan. Où sont ces peuples régionaux ? Nulle part !
La souveraineté Française s’exprime dans une langue unique, le français ,parce que la République n’est pas multiculturelle. La nation implique la communauté de culture donc de langue.
Le projet européen vise la destruction des nations. La CEE déteste les États unitaires qu’elle veut détruire d’où tous les discours actuels sur les grandes régions qui seraient seules à même de nous permettre de survivre dans la mondialisation. Je note, dans ce sens, l’effort gouvernemental pour éviter de reconstituer les provinces anciennes en construisant de grandes régions qui ne correspondent à rien. Il s’agit bien de détruire la cohésion nationale. Ce n’est pas pour rien que le projet de loi sur les langues régionales a aggloméré celui des langues minoritaires comme l’arabe. Ce n’est pas pour rien non plus que la loi ne protège pas ou très peu la langue Française. Casser la langue pour abattre le peuple Français en brisant son unité.
Tout est bon pour imposer le multiculturalisme, pire le cosmopolitisme qui pose la prééminence ‘d’une citoyenneté mondiale ! Un cosmopolite n’a pas de pays. Son pays c’est le monde.
Cette théorie du cosmopolitisme est très en vogue depuis les attentats du 13 novembre à Paris. Elle est défendue très officiellement notamment par le Maire de Paris, le Président de la République et son gouvernement.
Pas de chance : La République Française justement c’est le contraire du cosmopolitisme.
Le cosmopolite revendique son identité propre contre la nation. Cette identité s’exprime dans une langue spécifique comme le font les mahométans avec l’arabe parlé dans les mosquées et autres lieux. Le cosmopolite n’est plus français il est mondialiste. L’identité Française est diluée dans les identités communautaires qui possèdent leur propre langue. Dès lors, accepter ces langues régionales et minoritaires c’est vouloir l’explosion de la République. Défendre le français c’est défendre la République.
La démocratie ce n’est pas la République. La République exige l’unité. La démocratie recherche l’unité dans la division !? Plus il y a de divisions dans le peuple plus la démocratie, d’après les démocrates, prospère. C’est pourquoi, nos dirigeants nous divisent. Ils divisent la société en autant de catégorie qu’ils peuvent trouver pour ensuite proposer une unité non pas dans les points qui nous seraient éventuellement communs mais dans l’instrument électif lui même finalement le seul élément commun. Sauf que ce cas de figure l’Etat disparait dans la société civile pour lui devenir consubstantiel et là c’est la totalitarisme.
Notre République est démocratique. Ces deux termes ne sont pas synonymes. Les libertés publiques ne peuvent vivre que dans la République. la démocratie dissolvant l’Etat pour le réincarner dans la société civile ne permet pas l’épanouissement des libertés publiques comme l’actualité nous le démontre chaque jour.
Voilà pourquoi il faut sauver le français et pourquoi il faut lutter contre le projet de loi de nos cosmopolites sur les langues minoritaires. Sauver la langue française doit être une priorité nationale. Cela passe nécessairement par la mise au rancart des langues minoritaires.
Villeneuve
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On doit continuer à imposer le français comme langue nationale, langue de l’administration, de la politique, etc et tout ira bien.
Ceci fait, cela n’empêchera pas les gens de parler leur langue régionale, sachant que le français a la prééminence.
Protégeons le français et laissons s’exprimer les langues régionales. Dont l’arabe ne fait pas partie. Il faudra donc résister à la langue arabe en France.
Je ne suis pas OK avec l’idée que le peuple qui parle une langue régionale n’existe pas. Beaucoup de gens en France parlent encore leur langue régionale.Ce n’est pas mon cas et je préfère cultiver les langues apprises au lycée et entretenues depuis. Mais je comprends les habitants de régions qui veulent parler leur langue car il y a là une richesse, un patrimoine, qu’il serait dommage de perdre.
Les langues régionales ne sont pas l’ennemies du français notre langue nationale, mais c’est l’usage extensif de l’anglo-américain qui représente une menace pour les autres langues européennes. Quant à la sollicitude des institutions européennes pour les langues régionales, c’est un grand exercice d’hypocrisie de la part d’institutions qui ne respectent pas la diversité linguistique au sein de l’Union européenne et qui imposent le mono linguiste anglais.
Merci à Centulle d’ouvrir effectivement d’autres pistes: si le français est menacé c’est bien par l’anglais en premier chef! On n’insistera pas ici sur cet esprit de dhimmitude qui fait qu’on veut parler anglais en toute occasion, que presque toutes les publicités de produits français à la TV se font sur fond sonore anglo-saxon, etc. Les admirateurs de la Chine envoient leurs gamins étudier le chinois dans nos écoles, quant à l’arabe, langue du Coran, ça ne saurait tarder, au train où vont les choses, à être imposé partout comme langue -comment dire?- de la branchitude new age. Mais la langue française menacée par une quelconque langue régionale, ce n’est plus d’actualité depuis le XIXe siècle au moins car répétons-le et oublions l’argumentaire occitano-progressiste délirant: non, le français ne s’est pas imposé par le sang et le feu, mais par un très très large consensus des populations qui ont eu l’occasion d’une promotion sociale réelle… et intellectuelle, ajouterai-je puisqu’un bilingue est toujours mieux armé qu’un monolingue. Les linguistes romanistes les plus performants, depuis le XIXe siècle, sont très majoritairement issus des terres d’oc et bilingues, c’est un fait que tout un chacun peut vérifier.
Ce qui n’enlève rien à la pertinence des analyses pointant un danger au niveau politique: les langues régionales, simples instruments neutres de communication, sont utilisées comme arguments politiques par des rêveurs, des imbéciles et des salauds (les 3 catégories existent, du moins dans le camp occitaniste) qui voudraient une revanche contre la France… c’est-à-dire contre le propre peuple qu’ils prétendent représenter, puisque chaque fois qu’ils se sont essayés à mesurer l’impact de leurs idées dans l’opinion, ils n’ont guère plus recueilli que 1% des suffrages. Donc des sectes d’intellectuels genre Cavaillé (les plus intelligents donc les plus dangereux) ou de pseudo-intellectuels pour la plupart bien incapables d’articuler une phrase dans « leur langue » sans y mettre une faute de phonétique, de grammaire ou de syntaxe !
C’est cela qu’il nous faut dénoncer sans relâche: ce manque absolu de respect pour leur propre peuple, cette volonté de parler en son nom envers et contre tout, bref ces attentats à la démocratie.
Article et commentaire bien complexe
Ce que j’avais cru comprendre jadis c’est que le françoy était parlé à la cours de France et par toute l’aristocratie européenne alors que le peuple s’exprimait dans sa langue régionale ( vrai mosaïque) et que c’était surtout par le brassage de toute une jeunesse sous la mitraille et dans les tranchées il y a a peine 100 ans que le français fut parlé par le plus grand nombre tout azimut.
Puis cette belle unité de langage commença a être mise à mal a l’issu de la seconde guerre mondiale ( on dit maintenant wwII abréviation de War World Two pour faire branché)
C’était, pour faire court, un des projets de l’AMGOT que le Rock and Roll a consolidé.La télévision ( anal+ en tête) et ses jeux piqués au E.U. achève le travail ainsi que les jeux vidéo pour les gamins et ados attardé. Dans mon Lagarde et Michard Edition Bordas LE MOYEN AGE je lis sous la plume de Eustache Deschamps dans son chant funèbre en l’honneur de Du Guesclin : ( 2eme strophe)
O Bretagne, pleure ton espérance,
Normandie fais son enterrement,
Guyenne aussi, et Auvergne or t’avance,
Et Languedoc, quier lui son monument.
Picardie, Champagne et Occident
Doivent pour pleurer acquerre
Tragédiens, Arréthusa requerre
Qui en eaue fut par pleur convertie,
Afin qu’a tous de sa mort le coeur serre;
Pleurez , pleurez, fleur de chevalerie.
Vous me rétorquerez: commentaire bien complexe ( ou confus) là aussi.
Le sujet et bien complexe pour le traiter en quelques lignes. Mon but est simplement d’ouvrir d’autres pistes de réflexion.
Permettez-moi d’être très fermement opposé à toute votre argumentation – ou plutôt à cette conclusion: pour que vive la langue française il faut que meurent les langues régionales.
Mon propre exemple, pour commencer: j’étais Progesseur de collège de français, langue que j’ai enseignée à l’étranger (Portugal, Maroc, Libye et Pologne) comme en France. J’ai passé un doctorat de linguistique d’oc, puis un autre de littérature française (que j’ai passé en Pologne, où j’ai pu écrire et soutenir ma thèse en français). Si vous arrivez à me prouver que ma passion pour ma langue régionale a été un empêchement à mon amour du français, vous serez très fort (ou plutôt: de très mauvaise foi, vues les évidences que je viens de vous exposer)
Une langue, faut-il rappeler ce B.A.BA de la linguistique, n’est qu’un instrument de communication. Un instrument neutre: je rappellerai simplement que c’est en français qu’on appelle en France au djihad, au meurtre ou à la soumission; que Sarkozy et Hollande s’expriment en français, etc. Mais il serait imbécile d’y voir une tare quelconque de la langue française, simple instrument d’une pensée qui peut être géniale mais aussi dévoyante, perverse ou criminelle. Et on rappellera aussi que Mistral a ontenu un Prix Nobel de Littérature pour son oeuvre en langue porovençale, ledit Prix Nobel étant généreusement comptabilisé parmi les Nobel français, et avec raison: Mistral était un citoyen français d’expression provençale.
Ceux qui ne comprennent pas ça sont condamnés à bafouiller les mêmes pseudo-arguments que les nationalistes occitans: faire du français un ennemi des langues régionales c’est aussi stupide que de faire de l’occitan un ennemi du français !
Si vous êtes attaqué à l’arme blanche par un islamiste, vous allez incriminer couteau ?? le fabriquant du couteau ??? ou celui qui l’a utilisé, et l’idéologie qui l’a poussé à prendre le couteau ? Entre les écrits français d’un djihadiste et les écrits provençaux d’un prix Nobel, vous choisissez « la langue française », vous ?
Cessons donc une bonne fois pour toutes de voir une langue, quelle qu’elle soit, comme « ennemie » d’une autre: un imbécile occitan (qui travaille à l’université, mais on ne manque pas de Cavaillé dans ces milieux) vient de déclarer que la langue française était « illégitime » en Occitanie, et vous voudriez déclarer, vous, que la langue cévenole, celle de mes ancêtres les Résistants camisards, serait « illégitime » en Cévennes ?
Le vrai combat est ici: une langue est le résultat d’une histoire, celle d’une société qui la forge peu à peu puis l’utilise comme bon lui semble. La langue fançaise a eu, on peut le dire, une histoire heureuse. Mais non pas à cause d’une quelconque supériorité d’ordre linguistique: parce que les rois de France ont réussi à s’imposer et à bâtir un royaume dont la langue a naturellement été celle des souverains et de la capitale. Ceci est le fait majeur et incontestable: voulmoir contester cette prédominance du français en France c’est tout simplement vouloir nier l’Histoire et vouloir « refaire le match » comme ces pauvres simplets d’occitanistes qui chaque année vont pleurnicher à Muret sur la défaite de leur brave Raymond Comte de Toulouse qui en réalité n’était qu’un vassal du Roi de France, un dissident remis à l’ordre par des méthodes expéditives, certes, mais c’était celles de l’époque. Donc les « Occitans » ont été soumis et se sont pliés assez volontiers à la nouvelle organisation de leur pays: Jean Lafitte vous dira mieux que moi que la langue française s’est imposée comme une langue de pouvoir, donc une langue intéressante pour tout individu ayant un minimum d’ambition personnelle ou sociale. Et devenir bilingue, à ce que je sache, est un bienfait par rapport au monolinguisme: je prie donc instamment les uns (jacobins français) et les autres (occitanistes nationalistes) de nous foutre la paix et de nous laisser profiter de notre bilinguisme assumé et décomplexé. Moi qui travaille à un Dictionnaire Cévenol-Français, je ne vois pas qui pourrait vouloir m’ôter une de ces deux langues au profit de l’autre !
Bonjour,
Mettre au crédit de toutes les « langues régionales » un apport culturel qui ne concerne, en fait, que les langues d’Oc est, à mon avis, un abus.
Gaucelm Faidit, qui m’est cher, ou le roman de « Flamenca » etc ,etc d’accord.
Mistral aussi …
Mais dans quelles autres « langues régionales » y a-t-il des équivalents ?
Je serais bien incapable de répondre, ne connaissant aucune autre langue régionale que quelques langues d’oc.
Mais je pense en général qu’il est toujours risqué de vouloir juger de l’apport culturel d’une langue qu’on ne connaît pas: toute langue en soi fait partie d’une culture, alors je me méfie de ceux qui, par exemple, affirmaient que les Indiens du Brésil avaient des semblants de langue: pour avoir acheté et travaillé (un peu) sur une grammaire d’une de ces langues, j’y ai découvert d’incroyables subtilités, y compris grammaticales !
Donc évitns de juger, et affirmons simplement qu’en France il y a une langue nationale, et qu’elle doit le rester car c’est le chopix conscient de tous, monolingues et bilingues. les langues régionales ont le droit de (sur)vivre à leur juste place, celle que nous avons décidé de leur allouer. Vouloir mettre au même niveau une langue nationale et une régionale, voilà l’hérésie, l’imbécillité et (parfois) le projet criminel à dénoncer et combattre.
Je ne sais pas si « mettre au rencart » selon l’expression de Villeneuve signifie devoir mourir, pour les langues régionales.Je crois plutôt que s’il s’agit de mettre au rencart quelque chose, c’est bien l’utilisation égoïste, politicienne, aux prolongements anti sociaux dévastateurs, qui en est faite.
Pour le reste, j’adhère pleinement à votre propos, sauf qu’il faut être lucide sur le fait que des gens sont là, en esprits malins, pour instiller, du haut de leurs chaires, l’idée d’une « libre détermination des peuples » totalement dévoyée…C’est l’Enfer assuré car croyez bien que tous les promoteurs de la langue islamique sauront y occuper une place de choix…Ne propose t-on pas déjà, selon ses mêmes bons principes humanistes, des cours d’arabe au sein de nos écoles primaires ?
Ne soyons pas naïfs ! S’il existe des aveugles, incapables de voir les conséquences ultimes de leurs choix politiques, sociaux, il en existe d’autres,
aux visées bien plus réfléchies, dans une perspective à plus ou moins long terme : la destruction de l’Europe par celle de ses nations!
Terrain miné ! Ne divisons pas les résistants; cette affaire de langues européennes trouvera sa solution sans conflit; mais plus tard, quand nous serons entre nous .Pour l’instant, sus à l’envahisseur !