Si j’étais institutrice, voici les textes que j’aurais étudiés avec mes élèves

Si j’étais enseignante, voici quelques courts textes que j’aurais souhaité proposer à mes élèves le lundi 16 novembre, très très loin de ce qui a été fait dans l’agglomération d’Orléans :

« Assez de cette religion raciste, xénophobe, sanguinaire, impérialiste, envahissante, liberticide, étouffante, qui rend l’air irrespirable et met en péril notre devenir d’humain. »

À propos de l’islam par
Salem Benammar
(politologue tunisien

« France, de ton malheur tu es cause en partie,
Je t’en ay par mes vers mille fois advertie,
Tu es marastre aux tiens, & mere aux estrangers,
Qui se mocquent de toy quand tu es aux dangers.

Pierre de Ronsard
(Elegie sur les troubles d’Amboise, dédiée à Guillaume des Autels 1562)

Je souhaite que l’on cesse d’implorer le pardon et la pitié pour en appeler à la vigueur, à la dignité, à l’énergie.

Dominique Venner
(Un Samouraï d’Occident, 2013)

Peut-être bien que je me serais fait lyncher par des élèves et que ma hiérarchie les aurait soutenus, peut-être que des parents scandalisés auraient porté plainte contre moi. Peut-être aussi qu’il se serait trouvé des élèves et des parents pour approuver ces choix, mais dans le contexte actuel de chasse aux sorcières, combien auraient osé dire publiquement leur approbation ?

Béatrice Bontemps, responsable Résistance républicaine Ille et Vilaine

Note de Christine Tasin

Merci à Béatrice de nous avoir rappelé ces extraits qui font du bien sous le prétexte de textes à lire le 16 novembre. Naturellement, si elle était enseignante, elle n’aurait pas lu ces textes à ses élèves. De la même façon, je n’aurais, quant à moi, pas du tout évoqué Salem Bennamar ni Dominique Venner parce que je ne voudrais pour rien au monde faire le même sale boulot que nos ennemis en faisant de la manipulation mentale des élèves qui nous sont confiés.

D’ailleurs, je crois que si j’avais été encore en activité le 16 novembre dernier, mes élèves auraient eu un cours normal, tout à fait normal, je n’aurais pas choisi de texte particulier, laissant éventuellement le professeur d’histoire-géographie évoquer la situation géo-politique qui a mené aux attentats, en partie. Le professeur de lettres n’est pas un animateur, n’est pas un éducateur. Il a un programme, de la rigueur, des compétences, des savoir-faire, des connaissances et le goût du beau à enseigner…

Le reste n’est que manipulations politiques et enfumages. Et n’a pas sa place à l’école.

Etonnant, n’est-ce pas, messieurs les antifas et autres prosélytes d’oumma.com ou du CCIF.  Nous avons, nous les islamophobes, nous les patriotes, de la déontologie. Nous respectons les enfants et ne les manipulons pas, ce que ne font ni les gauchistes ni les amoureux du coran.

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3 Commentaires

  1. Ma fille, la dernière lit énormément depuis quelle sait lire, à 11 ans elle lisait les deux tommes des misérables de Victor Hugo et du Zola aussi. Elle à toujours un bouquin avec elle bien que les études lui prennent pas mal de temps. Mon fils lui ne lit pas du tout. Moi j’aime beaucoup lire.

  2. Oui, belles paroles Christine ! Mais combien de Christine dans l’enseignement ??? Même à la Maternelle, je le vois avec mes petits-enfants, des choix sont faits pour orienter…
    Pas facile de trouver des livres pour la jeunesse qui ne soient pas du bourrage de crâne. ( sans compter qu’ils sont imprimés en Chine, en Italie, en Espagne…pas d’imprimeurs en France ? ).

    • je sais, Pouf… Pour offrir des livres aux jeunes enfants essayer de trouver d’occasion ou en réédition des j »aime lire ou des belles histoires d’il y a 30 ans, bayard presse était excellent, mais c’était avant. A présent leurs j’aime lire et compagnie sont pleins de politiquement correct, de leçons du vivre ensemble, ils ne font plus rêver les enfants, ils ne leur donnent plus envie de lire… Un désastre

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