Défaite. Un an après le départ de vingt de ses jeunes en Syrie, rien ne va plus dans la petite ville héraultaise. La mosquée est livrée aux “barbus”qui font régner la terreur. L’État ferme les yeux. Enquête au coeur du djihad à la française.
Ils ont les clés. Ce sont les maîtres. Le soir, comme leurs homologues de l’État islamique, les “barbus” débarquent en 4×4 à la mosquée. Habillés en talibans, il ne leur manque que les kalachnikovs en bandoulière. Un an après la révélation (Valeurs actuelles du 27 novembre 2014) du départ d’une quinzaine, à l’époque, de leurs copains en Syrie, les radicaux de Lunel, une petite ville héraultaise de 25 000 habitants, entre Nîmes et Montpellier, tiennent ce lieu de culte au vu et au su de Bernard Cazeneuve.
Le ministre de l’Intérieur avait pourtant, devant force caméras, promis de nettoyer Lunel de ses branches les plus pourries. Cela afin de rassurer la presse mondiale qui, du Japon aux États-Unis, avait désigné à coups de titres chocs comme la capitale du djihadisme français cette petite cité où est né Louis Feuillade, auteur des premières adaptations cinématographiques de Fantômas.
Sous les cendres de la guerre en Syrie, le feu couve encore dans l’Hérault. L’imam a disparu. Pas vraiment modéré (il avait observé une prière pour les six morts lunellois en Syrie mais refusé d’honorer la mémoire du Français décapité en Algérie, Hervé Gourdel), Elhaj Benasseur vit pourtant sous la menace d’un groupe d’une cinquantaine de fanatiques favorables au djihad qui lui reprochent d’être « trop libéral ». Terrorisé, ce docteur ès sciences islamiques de l’université de Fès, qui ne parle pas un mot de français, s’est réfugié un mois en Arabie saoudite, pendant le hadj, avant de revenir, en catimini, à Nîmes, il y a deux semaines, quémander la protection de la France. Et ce n’est pas tout… Le président de l’Union des musulmans de Lunel, qui gère la mosquée, Rachid Belhaj, a, quant à lui, remis sa démission. Considéré comme modéré, soutenu amicalement par Bernard Cazeneuve, il craint également pour sa vie. Dimanche dernier, il a été remplacé par un autre modéré, Benaïssa Abdelkaoui, seul candidat en lice, élu avec 91 voix… alors que le grand Lunel compte 6 000 musulmans…Lire la suite…
http://www.valeursactuelles.com/lunel-aux-mains-de-letat-islamique-56905
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J’habite à côté c.a.d Nîmes, et je peux dire que tous les samedis le train qui va à Montpellier (la ligne Avignon-Cerbère) est devenu un arrêt dangereux (l’arrêt à Lunel) ou des dizaines de « jeunes » montent sans payer et dégradent tout ce qui bouge
Bonsoir,
J’ai lu cet article dans le dernier numéro de « valeurs actuelles » et j’ai été profondément écoeuré…Pauvre Lunel, pauvre France déchiquetée de partout pendant que la plupart des politiques ne réalisent absolument pas l’état de déliquescence du pays et restent cantonnés dans l’affichage de bons sentiments. La merde est bien là : elle est immense et elle dégage une odeur pestilentielle mais les dirigeants, qui ne dirigent que leur « carrière », se bouchent le nez !
Terrible !
Diogène
Lunel a été longtemps une bourgade peuplée de juifs chassés d’Espagne; parmi eux, beaucoup d’intellectuels. De nos jours, le patronyme « Lunel » est un patronyme juif.
Je suppose que, devant l’invasion mahométane, les juifs ont fui Lunel depuis pas mal de temps.
Bonjour,
Lunel, en effet, a donné naissance à plusieurs penseurs du Judaïsme.
Finkielkraut, dans une des émissions, ayant été à Lunel pour se faire une idée, a tracé un parallèle émouvant entre ce qu’a été Lunel et ce qu’elle est, par la coranerie de nos « élites », devenue en moins de 30 ans …
Le plus triste est que les habitants de Lunel ne disent rien ! Comme les français de 40, une grande majorité de collabos, c’est triste, mais c’est la réalité ………..
@Gilbert Malheureusement une grande partie de la population ne veut rien entendre mais j’ai été colistière sur la liste FN aux municipales et malgré le plutôt bon accueil que nous avons eu certains d’entre nous on eu leurs maisons et voitures vandalisé durant la campagne… Certains d’entre nous on peur constamment, et ne sortent même plus seul dans la rue.
je reprend aussi
QUELLE HORREUR
que faire , mais que faire
… ….
Oui ! Quelle horreur ! Lunel, si jolie petite ville du sud de la France ! Quelle horreur !
Quelle horreur