Ouch… Ça c’est une baffe que tu me colles, Hoplite !
http://resistancerepublicaine.com/2015/pas-daccord-pour-travailler-39-heures-payees-37/
Mais c’est sûrement mérité, car, et je l’admets, tes arguments sont meilleurs que les miens !
Mais,
» Philippe le Routier nous encourage à nous prendre en charge, et relativise quelque peu le fait de voir des ouvriers travailler 39 heures payées 37. »
Prendre en charge oui.
Inconsciemment c’est ce que j’ai écrit, mais je rappelle que c’était un commentaire au départ, je n’ai pas voulu donner de leçon, je voulais juste dire aux gens que ça pouvait être possible.
Que je relativise, vrai aussi, et c’est en te lisant que je m’en rends compte.
Mais je n’ai été que patron de PME.
Jamais je n’aurais demandé ça à mes employés, c’est moi et mon ex associé qui ne nous payions plus à l’époque, par moment, jamais l’inverse, on a toujours respecté la convention collective du transport et nos employés ont toujours eu leurs heures supplémentaires et/ou leurs heures de nuits, majorées selon ces conventions (plus les paniers repas, plus les primes de pénibilité etc).
Donc oui, je relativise, tu as raison, mais je plaide non coupable et j’implore la clémence des jurés…
Moi et mon associé on connaissait nos gars (je dis « gars » mais nos équipes étaient mixtes) on connaissait même les dates de naissance, celles de leurs femmes, (ou de leurs maris) de leurs gosses…
Oh, on ne pouvait pas offrir des cadeaux de fou, on offrait des entrées pour des parcs d’attractions, des bons d’achats pour payer le vélo du petit dernier, mais ça prouvait qu’on y pensait, et que nos gars n’étaient pas des barèmes d’ajustements.
Pour nous c’était important et je crois que c’était apprécié.
J’ai été maladroit c’est vrai, et tu as raison de me remettre en place, mais 2 heures par semaine, moi ça ne me semblait pas énorme pour sauver son emploi, c’est juste ça, rien de plus.
Mais, je me suis planté !
Quand tu écris,
» Et demain, on leur demandera quoi ? De travailler pour la soupe et le coin de paille dans la grange comme les journaliers Italiens et Espagnols des années 50! De dormir à l’usine comme les petites chinoises !
Je ne suis pas à la place des ouvriers d’Hambach et je ne les critique pas. Ils sont libres de leur choix, c’est pour cela qu’on se bat.Mais je suis certain qu’ensuite ils devront accepter de travailler 40 heures pour le même salaire et ensuite quoi? Est-ce que cela empêchera Mercedes de fermer l’usine pour délocaliser quand ils auront pressé le citron à mort?
Est-ce que cela a empêché PSA d’aller ouvrir une usine au Maroc ? »
Et bien, je suis bien forcé de reconnaître que tu comprends bien mieux que moi la « logique » des grands patrons.
Seulement… C’est pas la mienne, ça ne l’a jamais été et jamais ça ne le sera.
Parce que je respecte les hommes, j’ai parfois la naïveté de croire que les autres en feront autant.
Mais bordel de merde de nom d’un cochon à six pattes…
– Toi tu analyses avec logique !
– Christian a dit qu’il faudrait une révolution ! (il n’a pas tort, mais, les Français sont-ils prêts ? )
Moi… Je peux lever des fonds !
Trouvez moi du monde pour me conseiller, ou trouvez quelqu’un que JE puisse conseiller.
Je veux bien n’être que consultant, c’est pas le fric mon moteur, mais ensemble on pourrait créer une entreprise, créer des emplois et pas des emplois à bac+6, des emplois ou l’on pourrait former nos jeunes qui ont été mis sur des voies de garages !
Pas une start-up à la con où on fait du virtuel, ça, il y en a déjà trop.
Quelque chose dont les gens auraient vraiment besoin, et quelque chose qui soit abordable, on a juste besoin de faire assez de bénéfices pour payer les salaires et les charges, et pour investir ensuite petit à petit.
Utopie ? Peut-être !
Irréalisable ? Peut-être !
MAIS, et si on y arrivait…
On pourrait donner à d’autres la preuve que c’est faisable sans devoir le faire ailleurs qu’en France !
Le tissu industriel a été détruit, c’est vrai.
Ça sera sûrement plus dur à reconstruire que de rénover une maison.
Mais est-ce impossible pour autant ?
Trouvez l’idée et je te jure que je pose une hypothèque sur mes deux baraques, sur tout ce que je possède pour vous trouver le fric !
J’en ai marre finalement de bosser seul avec un camion, c’est pas bien dur et c’est sans trop de risques…
Alors… ET SI ON FAISAIT MIEUX ?
T’as oublié un détail dans ton équation Hoplite, c’est que je suis dingue !
Donc, idée de dingue !
Et si on trouvait une entreprise à sauver ( pour débuter )
Et si on sauvait la FRANCE ?
Et qu’on vienne pas me faire chier avec « impossible »
Ce mot, je l’ai passé au marqueur noir dans mon dico !
J’ai réussi pour moi et les miens.
A plusieurs on peut le faire pour des milliers d’autres !
Une idée, un projet.
Pour commencer il ne nous faut rien de plus !
Je vous demande juste de réfléchir.
Mais ensemble, ou même seul, recréer des emplois moi je dis que c’est possible !
Philippe Le Routier
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Claude
Il ne s’agit pas de refaire Alsthom, mais des TPME de 3 ou 4 personnes.
J’ai aidé une gamine de 20 ans qui voulait faire des muffins et les vendre dans sa boutique…elles sont deux maintenant et bientôt trois… C’était une bonne et simple idée.
Dernièrement à côté de chez moi, 4 jeunettes se sont associées pour reprendre un fleuriste qui partait à la retraite. Il leur à fait un cadeau en prenant des parts dans leur sarl.
Philippe le routier a parfaitement raison. Yes we can!
Oui, faire des TPME serait pas mal, à l’échelle d’un village, d’un quartier, 3 ou 4 emploi c’est bien, et ça recrée du lien social…
… Mais, et même si je suis totalement prêt à t’aider de ce côté là aussi, j’aimerais viser plus haut.
Une PME de cinquante employés, juste en dessous du seuil ou t’es obligé ou presque d’avoir les syndicats dans les pattes.
Puis une autre, et encore une autre…
… Même si leurs secteurs d’activités sont différents, ça on s’en fout.
Moi, j’ai remboursé le crédit du garagiste de mon village, la banque n’était pas vraiment ravie mais c’est légal… Comme il est légal de prêter sans intérêt.
Il rembourse régulièrement, quand il aura fini, il aura trois ans d’avance puisqu’il n’y a pas d’intérêts justement, et moi je ne perd rien puisque ce que j’ai donné reviens petit à petit.
Claude, tout ce que vous proposez concerne l’économie de services, qui n’est pas créatrice de richesse, mais en consomme. Ce qu’il faudrait, c’est reprendre notre industrie, qui créerait la vraie richesse et permettrait de consommer des services. L’inverse ne marche pas.
Pourquoi tant de jeunes et de chomeurs se lancent dans la petite entreprise de services ? parce qu’ils n’ont plus de travail et plus d’argent. Mais la clientèle n’en a plus non plus.
J’ai été 20 ans commerçant, et j’ai vu d’année en année, la clientèle s’appauvrir, puis disparaître, pendant que les chomeurs montaient des entreprises non viables.
Tant que nous ne reprendrons pas l’industrie, nous n’aurons pas d’argent et tomberons vers le tiers monde.
Bien d’accord avec vous! Vous étiez commerçant dans quel secteur?
A Coco, Christine et Philippe le Routier
Salut, Coco (c’est aussi le surnom de mon épouse)
J’ai été débitant de tabac près d’Alès pendant 13 ans. Alès était une petite ville industrielle très riche (« Femme de mineur, femme de seigneur »). La soie a disparu, Puis les mines ont fermé, ça c’était inéluctable, et la ville s’est appauvrie, mais les salaires dans les secteurs industriels étaient encore élevés.
Malheureusement, par gros morceaux de 200 à 500 personnes, les industries ont été délocalisées. Chaque fois les commerces prenaient une claque. L’usine Pechiney de Salindres, Pionnier mondial de l’aluminium, passe de 1700 personnes en 1940, (sans compter la sous traitance), à 600 en 1995, à 100 aujourd’hui ! Comment ne pas pleurer ?
Jallatte, meilleure marque française de chaussures de travail, 500 personnes, délocalise tout. Son ancien patron fondateur (un vrai patron, pas les tapettes d’aujourd’hui) se suicide.
Une usine d’électronique propose à un ami technicien de passer de 2000 euros par mois, à 100 en Roumanie. Sinon, la porte. Il ne pouvait même pas gagner, en 2000, 800 euros pour balayer les locaux industriels, car il n’y avait plus de locaux industriels.
Alcatel Cables : de 300 rescapés à Zéro.
Furnon, de 500 à Zéro.
Et encore, et encore ! Le jeu de massacre continue.
Pour tout arranger, L’Etat augmente de 40% le prix des cigarettes. Les Alésiens vont les chercher en Espagne. A l’époque, il n’y avait pas de limitation. Mon chiffre baisse de 60%. Je suis au bord de la faillite, et sans la famille, je coule.
Je monte alors un petit « point chaud », ailleurs. Malheureusement, tous les chômeurs montent des snacks, des entreprises de tourisme, de nettoyage, de jardinage, de tous services, qui coulent. Au passage, ils perdent leurs indemnités de licenciement. Comment voulez vous vendre des services à des gens qui n’ont pas d’argent ? Comment voulez vous tondre la pelouse d’un retraité qui, pour manger, a dû vendre sa maison à un futur chômeur ?
Enfin, pour tout arranger encore, non content de l’immigration ruineuse du sud, l’Etat, par l’abolition des frontières, ouvre la porte aux immigrants du nord, qui font exploser les prix de l’immobilier. Ainsi, non seulement les parents Français sont au chômage ou dans des emplois précaires, mais leurs enfants ne pourront jamais acheter de maison.
La suite n’est qu’une fuite éperdue vers la tiersmondialisation, et, avec les crétins qui nous dirigent, nous y sommes déjà.
Je suis candidat à la présidentielle, et si le sort me prête chance, je rétablirai la peine de mort. Terranova
Bonsoir Terranova,
Oui, le relèvement de la France passe par la réindustrialisation de notre pays.
Les délocalisations ont fichu notre économie en l’air en inventant le chômage de masse.
La région où je vis était un fleuron de l’industrie textile, et tout c’est écroulé…. Aujourd’hui, les bonneteries qui vivotent encore réussissent à maintenir les emplois en se prêtant le personnel. Ainsi, chaque salarié est embauché en CDI dans une bonneterie, mais il travaille dans toutes les entreprises textiles du bassin local. Les gens réussissent de cette façon à travailler à temps plein et les entreprises qui ont des activités saisonnières, peuvent ainsi gérer leur masse salariale.
Il est évident qu’aujourd’hui, il n’est plus possible de faire toute sa carrière au même poste et dans la même entreprise. On nous demande d’être mobiles, et surtout très adaptables, ce qui est bien souvent au détriment de la vie familiale.
Ce qui créer la dette dans notre pays, c’est bien sûr tous les parasites qui arrivent dans leurs barquettes, le trou de la sécu c’est eux, la baisse des APL c’est eux, le manque de logement c’est eux, ils nous tirent vers le bas, et tant qu’ils seront là, nous ne serons plus chez nous.
La qualité essentielle pour traverser l’épreuve que nous vivons, c’est la souplesse, il ne faut pas essayer de retenir les choses, au contraire, il faut chercher à s’adapter aux évènements, en essayant d’en retirer le meilleur.
Par exemple, j’ai travaillé en bonneterie comme intérimaire dans une entreprise en plein plan social, et toutes les personnes qui ont le mieux rebondi ensuite sont celles qui ont accepté les choses. Je citerais l’exemple d’une dame âgée de 57 ans qui s’était portée volontaire pour partir, elle m’avait expliqué qu’elle souhaitait faire de l’intérim jusqu’à la retraite, puisqu’il ne lui restait plus que 3 ans. Je l’ai revue environ 1 an après, et elle m’a annoncer qu’elle venait de signer 1 CDI à 5 mn de chez elle…. A 3 ANS DE LA RETRAITE!!!!! Alors que toutes celles qui n’ont pas accepté le licenciement sont aujourd’hui encore au chômage alors qu’elle sont un peu plus jeune.
Des fois, il arrive qu’il se cache beaucoup de bénédictions dans des évènements qui semblent extrêmement négatifs. Il faut garder confiance.
Bonne soirée à vous
…des idées pour créer de l’emploi, cela signifie probablement cesser de penser comme « avant » !
penser sobre, déjà, voilà un grand pas en avant…
car avec 7 millions de personnes en France qui ne parviennent plus à trouver un plein temps ou juste à finir leurs fins de mois…faut il donc être aveugle et sourd pour ne pas comprendre que le système est en panne et finit sa course dans le mur, en appuyant sur le champignon, et détruisant tout au passage (notre planète)
penser comme avant, voilà la folie
Moi qui viens du net, dès 1995 j’étais à fond sur le net pour des start ups, j’ai cru pouvoir créer facilement une sarl, mais la crise me l’a faite liquider il y a quelques années. Pas facile, donc.
Là, ces jours ci, je repars avec une idée neuve, mais je vois que d’autres ont la même idée…alors…c’est celui qui croit le plus en son idée, qui a les meilleurs réseaux, qui réussira…
Mon seuil de rentabilité doit être abaissé au maximum : voilà mon obsession.. avant toute chose.
L’argent n’est pas ma motivation, mais la création d’emplois, et il en a toujours été ainsi.
Ok pour en parler hors site (christine peut passer mon mail et on s’appelle)
Écrivez à Christine alors, elle sait comment me joindre.
Mais je réponds par courriel… Suis vraiment pas un bavard, Christine peut en témoigner !
Pour faire aboutir ces types de projets il nous faut investir sur les économie de niches. Non délocalisables.
Bon début !
Il faut aussi protéger le nom et le produit, ça évitera de connaître le sort de Laguiole.
Maintenant il nous faut ces économies de niche mon cher.
Faites moi une tempête de neurones, là en 30 secondes vous avez fait une vaguelette, c’est pas mal mais faut qu’elle grossisse pour devenir un raz de marée.
Bonjour, secteur qui ne connait pas la crise et non-délocalisable:
Pompes funèbres
Attends, Coco ! Les pays du nord de l’Europe envoient déjà leurs déchets en Afrique. Bientôt nous devrons y envoyer nos morts : ici, enterrements trop chers, manque de place, submersion des cimetières par les migrants et leur descendance, plus de pétrole pour les incinérations. Rien ne doit échapper à la libre concurrence.
Quel horreur!!!!!!!
Cher Terranova, il est hors de question que je passe l’éternité enterrée chez les bédoins issus de chamelier!!!!
Quand je serai morte, si des mahométants viennent s’installer dans mon quartier (et en France bien sûr…), vous verrez leur tombe se téléporter le plus loin possible de moi! J’accepterai jamais!
Philippe,
Loin de moi l’idée de coller quelque baffe que ce soit à qui que ce soit. J’ai seulement réagit à chaud, sans vouloir donner de leçon.
J’ai moi aussi quelques boîtes à mon actif (j’ai été pdg à 29 ans avec une SA dont je détenais 90%du capital…) J’ai laissé tombé quand on m’a fait comprendre que je n’étais pas de la haute et qu’on me casserait (ils ont réussi).
Tu est dingue, tu veux une idée de dingue?
Tu veux créer une entreprise qui pourrait créer des dizaines d’entreprises?
Montes une équipe avec un juriste, un comptable,un commercial, et un…créatif. L’objectif; Créer une boîte à boîtes! Kézako??
Constat: l’entrepreneur est souvent seul, il a une idée mais pas les fonds, il est expert dans son domaine (la mécanique, la chimie, la bouffe, n’importe) MAIS il est nul en vente ou nul en gestion.
D’un autre côté, il y a un super vendeur de canapé qui s’emm. dans son job et voudrait bien avoir son entreprise, et puis peut-être en comptable qui débute.
Tu les mets dans un carton, tu agites un peu et… tu as une sarl. Le rôle de ton équipe, c’est de vérifier la viabilité du projet et si tu amènes un peu d’argent…et bien tu deviens un ‘Business Angel’; Tu as fait ta B.A.
C’est dingue ou et alors?
En Roumanie ils disent souvent; « sunt neboun, nun sunt prost ».
Ce qui veut dire: je suis fou mais pas c..
Amicalement à toi
Je veux pas de ça Hoplite, d’ailleurs ça existe déjà dans d’autres pays donc, ça viendra en France.
De plus, avec ton truc on crée 50 emplois maximum sur un an, mais si certains gestionnaires se plantent, il va en reste 20 la deuxième année.
Faut fabriquer quelque chose, quitte à éplucher le concours Lepine et de chercher du côté des recalés.
Avec ton idée on est dans le concret pour les boîtes qu’on aide à ouvrir, mais dans le virtuel pour nous puisque ces boîtes cesseront d’avoir besoin de nous très vite.
C’est pas viable, on aura des clients au départ, ceux qui ont des burnes, mais on coulerait dès qu’il ne nous resterait que les timorés.
C’était quoi le domaine de ta S A ?
Formation à la bureautique en 1979 (word, excell.. qui ne s’appelaient pas encore comme ça à l’époque).
Un PC valait 7.000 €… fallait vraiment y croire.
Salut, Philippe le Routier,
ce que tu dis est très beau et même grandiose, mais possible seulement dans des cas isolés, dans des domaines où la concurrence déloyale n’a pas encore tué toute l’infrastructure productive. Mais sur toute l’étendue de notre activité, c’est totalement impossible.
Il faut bien voir que la destruction de notre économie est une entreprise libérale très au point, voulue et organisée par tous les pouvoirs politiques, qui ne sont que les larbins du pouvoir financier. Depuis 45 ans, ils ont travaillé – c’est leur seul travail – à casser le travail des Français, à importer de la main d’oeuvre bon marché, puis à délocaliser l’outil de travail. La concurrence des pays à très bas coût de main d’oeuvre est maintenant INSURMONTABLE. Comment veux tu lutter contre des pays qui travaillent pour 100 euros par mois ?
La seule solution du problème, elle dépasse infiniment la volonté individuelle d’être compétitif. Elle est dans un système général de reconquête du pouvoir, de récupération de l’outil de travail et de neutralisation des parasites qui ont tout détruit. Or les classes moyennes et supérieures sont encore trop bien payées pour se révolter. Elles se foutent des classes populaires et des familles de travailleurs où l’on ne mange pas toujours à sa faim, où l’un des 2 salaires ne sert qu’à payer le loyer, sans parler du chômage et de la précarité.
Alors, garde tes forces pour le Grand Soir, camarade. Et n’hypothèque pas ta maison, tu la perdrais. A bientôt. Terranova
« possible seulement dans des cas isolés, dans des domaines où la concurrence déloyale n’a pas encore tué toute l’infrastructure productive. »
Voilà, il y a le mot « possible »… Donc on fonce dans les cas isolés.
Développe ton idée sur ces cas isolés et le reste.
Cher Philippe, les domaines où la concurrence déloyale n’a pas encore tué toute l’infrastructure productive, sont
soit les domaines industriels de très haute technologie qui n’ont pas encore été bouffés par l’étranger. mais les places sont chères et limitées. Comme Alsthom TGV, mais là c’est déjà trop tard.
Soit les domaines de très basse technologie qui intéressent peu le tiers monde (textile bas de gamme, produits très simples). Là, il y a peut être quelque chose à faire, du moment qu’il y a création de richesse.
Les domaines non délocalisables sont essentiellement les services. Bien qu’ils soient de plus en plus infiltrés par les étrangers (tu sais très bien que tu ne peux pas lutter avec des chauffeurs Polonais qui travaillent jour et nuit pour 400 euros par mois), on peut encore y créer des emplois non productifs, mais qui sont étroitement dépendants du secteur industriel pour leur survie. Les emplois dans les services sont une illusion s’ils ne sont pas entretenus par une vraie richesse.
En un mot, nous sommes au stade de la survie, pas du progrès, et la solution est ailleurs : relocaliser l’industrie et acheter Français. L’emploi reviendra tout seul. Cordialement.