Article écrit pour Nouvelles de France
Nous entendons, la bouche en cœur, tous les gens bien intentionnés dire qu’un second menu, végétarien, à la cantine, permettrait à tous d’être contents, puisque tous les enfants, quels que soient leurs interdits religieux ou convenances personnelles pourraient trouver leur bonheur, traduisez manger à leur faim.
Vraiment ?
Quid de ceux qui mangent sans gluten ?
Quid de ceux qui mangent sans produits laitiers ?
Quid de ceux qui suivent le régime hyperprotéiné ?
Quid de ceux qui suivent le régime paléolithique ?
Quid de ceux qui ne mangent que bio et refusent les huiles raffinées à chaud ?
Quid de ceux qui veulent manger de la viande et qu’elle soit halal, c’est-à-dire issue d’un animal égorgé sans étourdissement et qu’on a laissé agoniser de longues minutes ?
Quid de ceux qui ont des intolérances alimentaires ?
Quid de ceux qui se découvriraient cannibales ou mangeurs de chiens exclusivement ?
Liste non limitative, évidemment. Ce ne sont là que quelques exemples pour montrer l’absurdité de la proposition d’Yves Jego de rendre obligatoire un second menu, végétarien, dans toutes les cantines et… l’ouverture de la boîte de Pandore qu’elle représenterait ! Je ne suis pas sûre qu’un second menu ne permette pas à chacun de faire des recours pour avoir, lui aussi, le menu de son choix.
Voici pour le premier point. Commencer à accepter les revendications personnelles ou communautaristes est tout simplement et ingérable, et coûteux. Et donne aux enfants l’idée que vivre ensemble c’est vivre à côté, sans se mélanger, même à table…
On rappellera en passant que la cantine n’est pas obligatoire, qu’elle est un simple service proposé par les communes pour rendre service… Quand on nous rend service, on dit merci et on n’a pas d’exigences…
On rappellera en passant, toujours, que les enfants ont la possibilité de laisser dans leur assiette la viande ou le légume qui ne leur conviennent pas. Ce qui résout tous les problèmes. C’est aux parents de prendre leurs responsabilités : laisser leurs enfants à la cantine et leur apporter au repas du soir les éventuelles protéines qu’ils n’auraient pas mangées à midi ou bien trouver une nourrice qui accepte leurs interdits ou obligations et qui fasse déjeuner leurs enfants. C’est simple. La collectivité n’a pas à prendre en charge les singularités de chacun. Res publica, la chose publique, l’intérêt commun…
Mais le deuxième point, le plus important, le plus grave, est bien entendu laissé de côté par les journalistes et il apparaît clairement si l’on pose quelques questions :
A qui profite le crime ?
Depuis quand a-t-on besoin d’un second menu, après des décennies de menu unique dont chacun s’accommodait ( quitte à se plaindre de la qualité, tout le monde sait bien que la cantine c’est toujours moins bon que chez papa et maman ! ) ?
Le seul et unique problème, que personne ne veut vraiment reconnaître, c’est l’islam et les revendications de personnes ne se contentant pas d’appliquer chez eux les interdits ou obligations qu’ils se donnent mais voulant que toute la société les prenne en compte. C’est grave.
Parce que, 2 ou 3 fois par mois il y aurait du porc à la cantine, il faudrait bouleverser organisation, et budgets ? Deux menus à préparer c’est deux fois plus de temps nécessaire, deux fois plus de personnel nécessaire, deux fois plus de frais… d’autant qu’il est difficile de prévoir qui prendra quoi et qu’il y aura des poubelles pleines.
Et quand je dis 2 ou 3 fois par mois… Il faut lire le décret du 30 septembre 2011 sur le sujet.
« Il suffit de regarder le détail des viandes proposées , qui sont toutes du même tabac que le passage ci-dessous :
« Pour garantir les apports en fer et en oligoéléments, il convient de servir :
au moins 4 repas (sur 20, NDLR) avec, en plat protidique, des viandes non hachées de bœuf, veau, agneau ou des abats de boucherie »
Où est où le porc ? Où sont filet mignon, côtes, petit-salé et autres jambon ?
La vérité, c’est que, sans le dire, on réserve le porc à quelques plats préparés, comme la choucroute, sous forme de saucisses (pas obligatoirement de porc, d’ailleurs) et sans doute à quelques entrées, sous forme de charcuterie, en petit nombre puisque il ne doit pas y avoir plus de 4 entrées sur 20 constituées de produits gras et nul doute que nos nutritionnistes à la manque ne crient haro sur la charcuterie considérée comme produit gras. »
Bref, derrière tout le tapage autour du menu végétarien, il y a le porc, rien que le porc, ennemi numéro 1 de l’islam à la cantine. C’est pourquoi l’on somme les responsables de le faire disparaître… Comme on n’y arrive pas, on contourne le problème. Proposer des repas de substitution les jours de porc ? Rien ni personne ne peuvent l’imposer, cela reste soumis au bon vouloir du maire et en ces temps où quelques maires ruent dans les brancards la mode commence à être au menu unique, avec porc.
Et puis, derrière tout ce tapage, il y a la personnalité d’Yves Jego… On comprendra peut-être qui est le personnage, son absence de scrupules et son mépris de l’argent public qui l’amènent à proposer aux autres députés des lois ou modifications coûtant cher, très cher à nos concitoyens. Mais peu lui importe, comme on le découvrira ci-dessous :
A lire sur le personnage :
Un tweet sur son mépris de l’argent public :
Un article sur la proposition de Jego d’envoyer des migrants dans chaque village français.
Reste l’alibi servi aux catholiques qui n’auraient plus de poisson le vendredi. J’aimerais qu’on m’explique en quoi le fait d’avoir un menu végétarien à tous les repas permettrait-il d’avoir du poisson le vendredi ? En quoi le fait que de la viande laissée sur le coin de l’assiette à midi à la cantine empêcherait les enfants de manger du poisson le soir ?
On fait croire aux catholiques que l’islam serait une religion comme la leur alors que c’est un système totalitaire anti-chrétien (que n’écoutent-ils pas leurs frères d’Orient, qui savent dans leur chair et leur histoire ce qu’est l’islam), on leur fait croire qu’en acceptant l’islam et ses interdits on favoriserait le retour de Dieu en Europe comme le clamait le cardinal Tauran qui disait, il y a quelques années, « grâce à l’islam, Dieu est de retour en Europe« . Allah peut-être, qui enseigne à mépriser et tuer chrétiens, juifs et mécréants et qui n’a rien à voir avec notre Dieu chrétien, tout d’amour et de pardon. Le sanguinaire Mahomet peut-être, qui n’a rien à voir avec Jésus-Christ qui a préféré donner sa vie que prendre celle des autres…
Bref, on est en train d’halaliser la France en faisant croire aux Français qu’il s’agirait de charité chrétienne, de prise en compte du bien-être d’autrui.
Instaurer un menu végétarien c’est envoyer un signal fort à la communauté musulmane. C’est reconnaître qu’ils ont imposé à tout notre pays l’interdiction du porc, d’une façon détournée. L’étape suivante, ce sera la demande que toutes les viandes servies à la cantine soient halal… puisque les non musulmans ne voulant pas manger halal auront le choix du menu végétarien. La dernière étape sera le halal pour tous, obligatoire.
La France sera halalisée, c’est-à-dire islamisée. Et ni les chrétiens ni les athées ne pourront plus bénéficier de la liberté d’expression, de l’égalité hommes-femmes et de la liberté alimentaire.
Grâce à Yves Jego ? Non, grâce à la force d’inertie de ceux qui me lisent et acceptent l’inacceptable.
Quant à ceux qui « comprennent » les difficultés des éleveurs de porc, réduits à travailler pour moins que le prix de revient, ils feraient bien de s’interroger sur l’impact de la disparition du porc dans les avions, dans les cantines d’entreprise et dans les cantines scolaires sur leur niveau de vie et sur l’économie de la France.
Christine Tasin
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Il ne vous viendrait pas à l’idée que cette volonté de proposer un repas végétarien reflète également une volonté de 2 millions de Français qui ont exclus la viande (et pas que) de leur alimentation pour des raisons éthiques (et écologiques) ?
Ces deux millions sont végétariens, végétaliens ou véganes, et ils n’ont que faire de vos religions. Pour eux, seuls l’éthique, l’empathie, l’anti-anthropocentrisme et l’anti-spécisme comptent. Ces concepts vous font visiblement défaut. C’est dommage.
Les végétariens, comme les musulmans comme les adeptes du menu sans gluten etc n’ont aucun droit d’imposer à l’ensemble de la nation la nécessité d’un deuxième repas, ils peuvent laisser la viande sur leur assiette ou ne pas la prendre et manger des protéines végétales le soir. Mais j’ai déjà expliqué tout cela. Il est insupportable de voir des minorités demander à ce que leurs spécificités soient prises en compte partout et par tout le monde.
Vous préférez donc que ce qui n’entre pas en compte dans les régimes individuels des personnes allergiques, religieuses ont ayant simplement une éthique soit jeté ? Et après vous vous plaignez du coût ? Quelle cohérence.
Le pays est composée de minorités. La démocratie n’est pas la dictature de la majorité. Renseignez-vous.
Enfin, imposer à l’ensemble de la « nation », c’est vite dit. Jolis raccourcis, il n’y a pas à dire.
Que ce soit dans l’estomac des gens ou dans la poubelle le coût est le même. La tyrannie des minorités apparemment ça ne vous dit rien, quelle inculture, lisez donc Fahrenheit 451 !
Mince ! encore un bel article Christine ! Quel argumentaire !
Et il faut dire que, même ce repas de végétarien ne conviendrait pas à tous les » adeptes du végétarisme. Car il y a deux courants dans ce domaine. Les végétariens et le végétaliens. Et ces derniers refusent de manger tout ce qui vient de l’animal,. donc le lait ,et les fromages, par exemple…
D’ailleurs vous y faîtes allusion au 2éme quid de votre liste
Moi je me suis » converti » au végétarien. je suis sensibilisé à la cause animale ,pas seulement domestique. Mais je ne suis pas un extrémiste , ni même prosélyte
L’ animalité mérite le respect, car l’animal nous apporte beaucoup et nous lui devons peu;
l’ animalité existerait sans l’homme, mais l’homme carnivore ne subsisterait pas sans l’animal ( évidemment ! – sourire.. )
Et selon l’ésotérisme, il y aurait eu une autre humanité avant la notre et celle ci était végétarienne ! Cela est dit aussi dans l’Ancien Testament, le Tanak hébraïque.
Mais bon, ça c’est une autre histoire…
Au fait, il y a beaucoup de musulmans végétariens ?
Cette histoire doit bien faire rire les musulmans !…
Merci Jan ! Si cet article pouvait circuler et ouvrir les yeux des aveugles…
Il ne faut pas non plus oublier l’origine de la cantine….c’était pour permettre aux enfants de parents pauvres d’avoir la possibilité d’avoir au moins dans la journée un repas équilibré car pour certains c’était quasiment le seul repas !! même si le végétarisme peut être équilibré, nous sommes des omnivores..donc il faut aussi de la protéine animale !!