Ils ont tout fait pour nous endormir mais nous sommes prêts à lutter pour la vie, quel qu’en soit le prix

Ami Daniel Pollett, toi qui as honte par rapport à nos ancêtres morts pour nous, courage. Tout peut encore changer.

Jusqu’à une époque pas si lointaine… La vie était une lutte en elle même !

Des femmes perdaient la vie en la donnant.
Des femmes et des hommes s’usaient prématurément dans les travaux des champs ou dans des usines inhumaines, dans des mines et j’en passe.

Puis, le progrès est arrivé !
Il était pavé de bonnes intentions très souvent… Seulement l’enfer l’est aussi !

Paraît que mon job est dur, c’est pas faux, mais, direction assistée, régulateur de vitesse, gps… Toute l’ergonomie des camions en fait, cela fait qu’être routier aujourd’hui est tout de même moins pénible que voilà encore quarante ans.

Aujourd’hui dans les usines on mesure le bruit, la qualité de l’air… C’est pas une mauvaise chose en soi, mais, les ouvriers de jadis finissaient leurs journées devant une bière puis ils rentraient chez eux !

Les rares ouvriers qui restent -après delocalisation de tant d’usines- ils sont capables d’aller prendre soin d’eux en clubs de sports ! (je grossis le trait à outrance, mais c’est pour montrer la différence de qualité de vie)

Je n’irai pas me hasarder dans des chiffres, je n’en ai pas, mais, dans la totalité de nos chômeurs il doit y en avoir un certain nombre qui sont ce que j’appelle des « chômeurs par vocation », j’en ai vu défiler quand j’étais patron, et je jure qu’ils ne venaient postuler, que contraints et forcés par pôle emploi pour conserver leurs droits !

On connaît tous des gens qui vivent ainsi, ils bossent un peu, le temps de recouvrir des droits au chômage justement, et ils s’arrangent pour être virés et profitent des aides offertes pour vivre avec très peu de frais finalement, car aller travailler a un coût et que bien souvent glander chez soi est plus rentable.

Évidemment il y a aussi des chômeurs honnêtes, mais écoeurés par des centaines de CV sans réponse, ils finissent par accepter le RSA et ensuite c’est dur de convaincre un employeur quand on a trois, voire quatre ans d’inactivité. Mais même eux, même si être au chômage les gène, l’état leur permet d’avoir un toit, à manger… Sans luxe c’est évident ici aussi, mais ils ne sont pas à la rue ! Début du XXeme siècle ça aurait été impossible à imaginer !

En gros, ce que je veux dire, c’est que le fainéant volontaire ou le sans emploi victime de la mondialisation… L’un comme l’autre ils ont un confort de vie supérieur à celui du gars à qui on a promis un jour qu’on allait enfoncer les lignes allemandes comme du beurre.

C’est arrivé par petites touches, un pas après l’autre… Mais c’était voulu !
Nos élus ont créé un monde où l’on peut vivre d’aides sociales !

Le résultat de ce confort -souvent relatif mais dont les gens se contentent désormais- c’est qu’il n’y a plus vraiment cette lutte pour la vie dont je parle plus haut.

J’ai remarqué qu’ici, sur Résistance Républicaine, on a tous connu la galère, certains y sont même encore… mais on ne se lamente pas, on est même plutôt désireux que le système explose quitte à devoir reprendre les armes.

Tout, pourvu que ça change en mieux ensuite finalement.

Notre espoir, enfin le mien je ne saurais parler pour tous, c’est la jeune génération. Même surdiplômés les jeunes ont comme horizon des années de chômage ou de travail précaire et ça, l’Etat en a perdu le contrôle, il va fatalement en résulter que nos jeunes iront un jour raser l’Elysée et le parlement à coups de barres de fer, et ils ne fuiront pas même si les flics tirent à balles réelles (peut-être même que les flics aideront ces jeunes en fait).

Moi, toi, beaucoup ici, nos vies sont faites, personnellement je me trouve même privilégié, et ce même si je bosse trop et que j’ai dû me battre dans tous les sens du terme pour offrir aux miens ce que j’ai pu leur offrir.

Seulement, moi à 21 ans j’achetais déjà ma première maison et pourtant j’étais seul !

Je veux que les générations futures puissent en faire autant, vivre avec papa et maman jusqu’à 30 ans c’est pas une vie, même si on aime ses parents.

Alors s’il faut se battre, et bien on se battra à nouveau !

Ensuite, on ramassera les pierres parmi les ruines et on en refera des maisons, des usines, des bureaux… Et d’autres monuments aux morts hélas.

Mais l’utopie mondialiste et autres « vivreensemble » ou « toutes les cultures peuvent cohabiter », tout cela sera mort et bien mort…
On pourra repartir sur des bases saines et mériter d’être les descendants de ceux dont les noms ornent ces monuments qui t’attristent aujourd’hui !

Philippe Le Routier

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1 Commentaire

  1. Cher Philippe, je suis entièrement d’accord avec vous !!!! Ce que vous écrivez est d’un réalisme implacable !!!
    Je lis vos écrits depuis un moment et je vous comprends. Nous devons impérativement nous organisés car l’avenir est sombre et nous n’avons plus le choix pour des solutions pacifistes sans douleur c’est mon avis.
    Vous êtes un homme de valeur et c’est vraiment sincère, oui nous nous battrons pour pouvoir reconstruire à nouveau notre pays.
    Pierre

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