Le 9 juin 2014, j’ai participé à un dîner-débat à Paris aux côtés de Mme Farida Belghoul et de M. l’abbé Pagès. Voici le texte que j’ai lu, car je n’ai pas l’aisance orale de mes deux co-invités.
http://ripostelaique.com/le-cameraman-de-belghoul-menace-pascal-hilout-de-lui-casser-la-tete.html
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Je vous avoue que même si depuis les années 70, je suis engagé dans un militantisme pour l’égalité hommes-femmes, égalité pour le genre humain, je n’ai découvert la théorie du genre qu’au début de cette année. Je dis donc bravo à Madame Farida Belghoul et aux « Journées de Retrait des Ecoles » JRE. C’est un vrai coup de maître. A son corps défendant, Mme Belghoul fut désignée par tous les médias comme étant à l’initiative de ces journées d’action.
Pourquoi ne me suis-je jamais intéressé à la théorie du genre ou théorie du « gender » comme écrivent certains pour rappeler que les premières études sur le genre nous sont parvenues d’Amérique ?
Je crois que la raison en est toute simple : né et élevé au Maroc jusqu’à l’obtention de mon baccalauréat, je n’avais nullement besoin de théorie pour constater quelle était la répartition des rôles, des droits et des devoirs entre hommes et femmes. Et figurez-vous que, étant l’aîné de la famille, Maman, une vraie femme à poigne, m’a mis à contribution pour l’aider à élever mes frères et sœurs. J’ai appris à les torcher, à les langer, à m’en occuper, de bout en bout, lorsque maman n’était pas à la maison. Et par la suite, j’ai aussi appris à faire le ménage, à raccommoder et à effectuer d’autres tâches dévolues normalement au Maroc, aux seules femmes. Comme mon père était cuisinier, j’ai tout naturellement appris à faire la cuisine en l’aidant dans son café-restaurant.
Cela m’amuse au téléphone, lorsque des gens perçoivent ma voix aiguë et me prennent pour une femme. Et c’est ainsi que l’année dernière j’ai eu toute une charmante conversation durant laquelle mon interlocutrice me prenait pour Madame Hilout.
Je crois que, des fois, il est préférable d’arrêter l’argumentation et puis raconter des histoires. Je vous demanderai donc de laisser l’adulte en vous redevenir enfant. En voilà donc une histoire qui, je l’espère, contribuera à vous édifier comme on dit. Je rappelle la formule consacrée : « toute ressemblance avec une personne existante ou ayant existé n’est que fortuite ! ».
Il y a très longtemps, dans un merveilleux pays, une grande Dame avait courageusement décidé d’éduquer ses enfants toute seule. Elle refusait de les livrer à une école publique pourrie ou bien à une école privée, elle aussi contaminée par une pernicieuse idéologie laxiste et libertaire qui sévissait au pays de la prospérité matérielle arrivée après la libération par les Américains et nos autres alliés qui avaient envoyé leurs gosses au casse-pipe. Et ses ainsi que nos braves chérubins, enfants de la grande Dame, ont bien appris l’orthographe, le calcul, la rédaction, l’histoire, la géographie et leurs leçons de choses. Jamais Maman ne leur avait parlé de genre, sauf en cours de grammaire et d’orthographe ! Il y avait le masculin et le féminin, c’est tout. Ce n’est qu’une fois qu’ils se sont mis à apprendre l’allemand qu’il surent ce qu’était le troisième genre, le neutre (Neutral : das Kind, l’enfant), avec ses déclinaisons bien à lui.
Les enfants étaient sages, obéissants et avaient fait des progrès fulgurants. Notre grande dame n’était pas peu fière. Elle avait raison d’être satisfaite du travail bien accompli, aussi bien à la maison qu’à l’extérieur. Madame n’étant pas fortunée, elle gagnait sa vie à la sueur de son front, en dehors du foyer.
Les enfants ont grandi et voilà qu’était venu le temps où il fallait parfaire leur éducation … par les voyages. En tant que professeur attachée aux humanités, Maman pensait que le voyage d’Italie s’imposait. Les enfants ont donc effectué un voyage classique à Rome et à Florence. C’est au cours de ce voyage que la fille et le garçon sont revenus avec des photos-souvenirs mais aussi tout transformés. Ils s’allièrent d’une tendre amitié avec des jeunes de leur âge.
Gentiment, ils demandèrent à Maman d’organiser une petite réception pour qu’ils lui présentent leurs deux petits-amis. C’était un David et une Catherine. Maman, tout heureuse, avait bien évidemment accepté de recevoir les petits-amis de sa fille et de son fils.
L’accueil était impeccable et les enfants tout à fait charmants, agréables. A la cuisine, Maman prend à part son fils et lui dit : « – Ton amie Catherine est magnifique ! – Mais Maman ! C’est la copine à ma sœur ! – Ah je vois, c’est grâce à ta sœur que tu as fait sa connaissance – Mais non Maman, tu ne comprends rien à rien ! – Comment ça ?! Que dois-je comprendre à quoi ? – Mon petit-ami, c’est David. Catherine est l’amie intime de ma sœur. Tu comprends ça ? »
C’est la première fois que notre grande Dame perd connaissance. Depuis, elle ne sait plus à quel saint se vouer. Elle en appelle à tous les dieux. Ses lamentations sont devenus œcuméniques. « Mais qu’ai-je fait à Yahvé – Jésus – Allah pour que ça tombe justement sur moi ?! »
Depuis ce temps-là notre grande Dame ne peut plus voir les David en peinture et les Vénus en marbre, ou plutôt le contraire. Le choc esthétique qui avait frappé sa progéniture, de façon croisée, était totalement inattendu et elle ne savait plus qui était réellement responsable de l’éducation sentimentale et sexuelle de nos chérubins. Étaient-ce les rabbins, la maîtresse d’école, l’imam, Monsieur l’abbé, la sœur accompagnatrice du car où bien le père à la maison, bizarrement absent dans ce récit ?
Et pour conclure comme le faisait ma mère : « la rivière a emporté notre conte et nous voilà seuls parmi vous braves gens ! ».
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Aujourd’hui, en France, je n’ai pas besoin de théorie empruntée aux Amériques pour vous expliquer quelle est la grande différence entre le féminin et le masculin qui me pose problème, à moi, et contre laquelle je me bats pour que la France reste ce qu’elle a toujours été : un creuset de fusion.
Ce creuset n’est rien d’autre que la matrice de nos mères. Je n’ai pas besoin de théorie américaine pour vous expliquer que la matrice de la musulmane est interdite à la reproduction avec des non-musulmans. La musulmane est interdite de GPA, de gestation pour autrui. Autrui voulant dire ici « non-musulman ». 130 années passées en Algérie démontrent à qui aurait un voile sur les yeux que les non-musulmans qui s’étaient engagé à soi-disant respecter la musulmane, l’ont laissée confinée dans la reproduction à l’identique de musulmanes et de musulmans. L’Oumma – la nation islamique – grossit, la nation ouverte à la différence, y compris de culte, attend toujours.
Après cette brève escapade historique outre-Méditerranée, revenons en France.
Je vais donc vous parler d’amour comme élan du cœur, mais aussi comme acte de procréation qui a fait que nous sommes ici. La musulmane, celle qui vénère le Coran et Mahomet, n’a d’amour que pour les musulmans ou pour des convertis bien circoncis. La ségrégation affective et sexuelle que pratique la musulmane à l’égard de ses concitoyens non-musulmans n’est pas théorique, elle est pratique. Cette ségrégation immorale, instituée par le Coran et Mahomet et perpétuée par la musulmane, fonde une tout autre anthropologie qui s’est bel et bien installée en France et qui explique l’immigration en chaîne, cette machine qui, une fois lancée, tourne toute seule, vu que le mariage au pays des parents ou même des grands-parent est toujours très fort parmi les Français d’origine turque, algérienne, marocaine, tunisienne et autres pays musulmans. Je vous renvoie ici aux travaux de la démographe Michèle Tribalat.
L’amour et le choix du partenaire, cet acte fondateur, essentiel, dans tous les sens du terme, fait la différence entre ce qui fait France, l’exogamie, et ce qui fait la Oumma, Nation musulmane où la reproduction dans l’entre-soi, est reine. C’est cette reine de la ségrégation par le sexe et du rejet de l’Autre, totalement autre, que je dénonce.
Les scandaleux agissements d’une certaine frange des lobbies LGBT, mais aussi de Hollande et de ses gouvernements ne sont qu’éphémères feux de paille, des diversions pour disperser nos forces et nous détourner de ce qui se joue en France et qui s’est accéléré depuis que nous avons fait l’erreur d’accepter l’islam en tant que religion alors qu’il est pure ségrégation et auto-reproduction au détriment des nations qui font l’erreur de lui faire une petite place.
L’islam, c’est à dire le Coran et Mahomet, l’a bien compris, en contrôlant le sexe et la matrice de notre mère, il prend le contrôle de toute la communauté qu’elle engendre. C’est ainsi qu’il garantit qu’elle lui restera inféodée et éduquée dans le respect du Coran et de Mahomet.
Ceci n’est pas une théorie, c’est une pratique qui a démontré son caractère efficace tout au long de l’histoire. Il nous faut la combattre où alors elle défigurera définitivement et en très peu de temps le visage que nous connaissons de la France.
Ce qui m’étonne c’est qu’à chaque fois, nous trouvons des illusionnistes chrétiens dans ces mouvements soi-disant de convergence. Le Père Delorme et ses amis recouraient hier à une métaphore bizarroïde « La France c’est comme une mobylette, elle a besoin de mélange pour avancer ». Sauf que ces indignés qui, soi-disant, vilipendaient la ségrégation ne nommaient jamais la musulmane qui, aussi bien en Algérie qu’en Métropole, n’a jamais accepté le mélange des genres. Sa matrice est à tout jamais interdite de GPA, Gestation pour l’Autre, totalement autre.
La musulmane et sa progéniture savent parfaitement que
- l’islam est liberticide (interdit à la musulmane d’aimer qui elle veut), que
- l’islam est ségrégationniste (préférence communautaire pour la reproduction dans l’entre-soi) et que
- l’islam est très peu confraternel,
mais ils ne font que se plaindre de la ségrégation française.
Voilà donc les termes de la théorie pratique que je combats et que je demande à mes amis de dénoncer avec toute la vigueur et toute la clarté qu’il faut.
Pour moi et pour mes amis, l’essentiel pour la France, là où elle joue sa peau, est bel et bien ailleurs : l’islam est autrement plus pervers et mieux structuré que ces agissements carnavalesques d’amateurs de sensations sexuelles avec déguisements et/ou sex-toys en tout genre.
La question de la sincérité de l’alliance entre musulmans et chrétiens reste posée. C’est la question de la bonne foi et de l’hypocrisie. Pour moi, le manque de sincérité est le signe tangible d’une islamisation des esprits.
Pascal Hilout, né Mohamed
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A partir du jour ou ils sont entrés en France, l’islamisation des esprits a commencer, surtout quand les arrivants se sont regroupés en communauté religieuse bien visible, 38 ans d’immigration choisie, voilà ou nous en sommes, et qu’ont fait les gouvernements successifs, pour enrayer le phénomène, ils n’ont rien fait ils l’on accéléré, la société française est tellement contaminée par cette immigration que je ne vois pas comment il pourrait s’opérer un retour arrière, la France ne sera plus jamais comme a l’époque de Fernandel, qu’on se le dise, elle doit muter et va muter, cela a déjà commencer, il ne faut surtout pas avoir peur, c’est un processus naturel, nul ne peut y échapper, un jour il faut bien que la colonisation s’inverse, donc nous sommes colonisés après avoir colonisé et dirigé toutes les terres africaines qui composait l’empire colonial français, des XVIIIem et XIXem siècles, c’est un juste retour des choses, paroles de Léonora Miano romancière, d’origine sénégalaise, invitée dans l’émission de frédéric Tadeï Ce Soir ou Jamais.