La réforme des rythmes scolaires, quelle catastrophe ! Une de plus, me direz-vous, certes, mais elle touche nos enfants et c’est le pire de tout.
Comme le résume Bayrou à qui il arrive de dire autre chose que des sottises, apparemment « Le problème du pays dans l’Education, ce n’est pas les rythmes scolaires, c’est que les jeunes Français n’apprennent pas à lire. »
« Si vous croyez qu’aller faire (…) un atelier de jeu de cartes un heure et demie le mardi ou fabriquer des scoubidous comme dans une école de Pau une heure et demie le vendredi après-midi ça va apprendre aux jeunes Français à lire, c’est complètement à côté de la plaque » ; le problème est bien en effet que, pour, sans doute, contenter les copains et créer des redevables aux prochaines élections (nouvelle féodalité bien organisée), on demande aux municipalités qui n’en ont pas les moyens de faire travailler associations, compagnies et animateurs variés contre monnaie sonnante et trébuchante.
Le résultat, à Paris les élèves ont le choix entre le cours de Rap (mais oui ça existe, l’atelier sur le respect de la différence (mais oui les cours sur le sujet de suffisent pas ) et quelques autres ateliers plus artistiques et plus intéressants pendant qu’en province la plupart des gamins jouent dans la cour pendant les 45 minutes de cours qui ont disparu pour avoir le plaisir de se lever pour aller en cours le mercredi matin… Les gosses sont crevés, ils perdent leur temps (même si ils étaient obligés de se lever le mercredi matin pour aller à la garderie ou chez la nounou, cela avait un côté vacances, relâche, on ne faisait pas les devoirs le mardi soir, on avait l’autorisation de veiller un peu plus tard que d’habitude… ).
On ne s’appesantira pas sur les kilomètres qu’un certain nombre de pauvres gosses devront faire pour aller dans les centres de loisir le mercredi après-midi, à pied dans la neige et le froid, parce que les mairies n’ont pas les moyens de payer bus et /ou animateurs… ou bien sur les églises, notre patrimoine, qui seront vendues ou démolies parce que les communes ruinées par les inventions de Ayrault-Peillon ne pourront pas les entretenir…
Le pire, c’est de lire l’obstination crasse de Ayrault qui ose dire que legouvernement persévèrerait « pour permettre la réussite de tous les enfants ».
« Il y a des conservatismes, il y a des rigidités, il y a des corporatismes, nous le savons.
De quoi se taper la tête par terre. Si la réforme Peillon permet la réussite d’un seul enfant je veux bien devenir none ! Et comme pour tout le reste, Ayrault ne se remet pas en question. Si les Français ne veulent pas de ses réformes c’est que ce sont des rigides, des fachos, des corporatistes, des militants du FN…
Impéritie, stupidité et mauvaise foi de notre gouvernement qui perd chaque jour un peu plus de légitimité.
Christine Tasin
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…« Il y a des conservatismes, il y a des rigidités, il y a des corporatismes, nous le savons. »
Il y a surtout des coups de pied au cul qui ne devraient pas être perdus pour tout le monde.