Et il ose critiquer Bachar El-Assad en opposant ce qui serait une démocratie, la France, à la dictature de Bassad.
Certes personne n’a jamais prétendu que Bachar El-Assad était et un ange et un démocrate mais Hollande est particulièrement mal placé pour donner des leçons !
Il a en effet affirmé lundi soir qu’il ne soumettrait l’intervention en Syrie au vote des parlementaires que s’il était sûr de l’emporter : Lundi soir, en marge d’une rencontre avec des «personnalités d’avenir» de la Fondation France-Chine reçues à l’Élysée, Hollande a confié à des élus qu’un vote pourrait être envisagé, s’il était certain qu’une majorité s’y rallie. «On fera le vote à un moment où la droite ne pourra pas ne pas voter oui», a ajouté le président, qui juge que le climat politique des derniers jours ne se prête pas à une consultation du Parlement. À l’Élysée, personne ne se risque au moindre pronostic sur l’état d’esprit des parlementaires tant que les termes de la question posée ne sont pas connus....
C’est sans doute pour les mêmes raisons qu’il n’a pas (encore ?) soumis le droit de vote des étrangers au Parlement qui devra(it) se réunir à Versailles pour cela, non plus que la modification de la constitution nécessaire pour ratifier et appliquer la très dangereuse charte européenne pour les langues régionales et minoritaires…
Hollande le mou ne joue que s’il est sûr de gagner. Et pour gagner il est prêt à tout. Même à armer les rebelles syriens, qui sont pourtant des terroristes islamistes, et à les aider de toutes les façons possibles. Il nous a refait le coup de Bush et des prétendues preuves. Qui peut le croire un instant ? Même Obama, qu’il suit pas à pas comme un fidèle toutou, hésite et n’est pas sûr de pouvoir délibérément faire prendre des vessies pour des lanternes à ses concitoyens.
Mais cela, Hollande n’en a cure. Pourvu qu’il puisse avoir le vote des parlementaires, il se moque du peuple.
Bachar El Assad l’a bien dit, seul un changement de politique, à savoir un changement de gouvernement en France pourrait éviter le pire, aux Syriens comme aux Français : « Quiconque contribue au renforcement financier et militaire des terroristes est l’ennemi du peuple syrien. Quiconque œuvre contre les intérêts de la Syrie et de ses citoyens est un ennemi. Le peuple français n’est pas notre ennemi, mais la politique de son État est hostile au peuple syrien. Dans la mesure où la politique de l’État français est hostile au peuple syrien, cet État sera son ennemi. Cette hostilité prendra fin lorsque l’État français changera de politique. Il y aura des répercussions, négatives bien entendu, sur les intérêts de la France. »
Christine Tasin
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La position de M.Assad est claire; nous voilà avertis.
Ce pseudo président, probablement mal conseillé et certainement mal entouré, va attendre la position des Etats-Unis et de leur Congrès.