Non, halal et casher ce n’est pas la même chose, professeur Mouthon

 Samedi dernier a eu lieu une journée exceptionnelle sur le halal. Merci et bravo à Alain de Peretti de l’avoir et permise et organisée. J’invite chacun d’entre vous à en écouter les enregistrements sur Vigilance halal. Même ceux qui croient tout savoir du halal seront étonnés du nombre de choses qu’ils ignoraient !

 Je m’arrêterai aujourd’hui néanmoins sur une des interventions qui m’a quelque peu gênée par son parti-pris de renvoyer dos à dos halal et casher, celle du professeur Mouthon. On peut la réécouter ici, juste après la fin de la présentation par Alain de Peretti.

 Bien entendu je ne remets pas en cause l’ensemble de la prise de parole du professeur fort intéressante, au contraire, il y a notamment évoqué la souffrance des animaux, les risques sanitaires terribles qui mettent en danger la vie de nos enfants et le rappel des textes officiels.

 Il n’empêche…

 » Ce n’est pas l’abattage halal qui est soutenu, c’est l’abattage casher « 

  » Les campagnes halal sont financées par des organisations israélites « 

et, lors des questions posées à la suite de son intervention  » Il y a à peu près autant d’abattage casher que d’abattage halal en France« .

Je signale en passant cette énormité entendue également :  » Le halal c’est comme le voile, une simple pratique. Je vous signale que dans la religion catholique les femmes étaient obligées de mettre un voile dans les églises. »  Ce sujet n’est pas mon propos mais montre à mon sens un désir de relativiser tout ce qui est lié à l’islam de la part du professeur qui pose question, comme je le lui ai fait remarquer après son intervention. Parce que, tout de même, évoquer le voile dans une intervention vétérinaire sur le halal et mettre sur le même plan un voile imposé à toutes les femmes pour les cacher, parce qu’elles sont considérées comme des diablesses entraînant à la lubricité et le foulard indiquant du respect dans un lieu sacré, c’est un peu fort de café et cela entache sérieusement le reste !

Je dois avouer que la première affirmation prétendant que nos élites défendraient le halal pour préserver le casher me laisse pantoise. Il y a toujours eu des juifs… et du casher en France, sans que cela pose question. Environ 600000 juifs en France, dont seulement soixante à quatre-vingt dix mille mangent casher, présents depuis des siècles dans notre pays sans que cela pose problème, puisqu’il n’y a nul prosélytisme juif et qu’ils n’ont jamais demandé du casher ni du « sans porc » dans les cantines…Il y avait un seul abattoir casher, avec un religieux qui venait vérifier que la bête avait été  sacrifiée correctement. Effectivement l’arrrière des bêtes, non conforme, se retrouvait dans le commerce traditionnel et vendu sans étiquetage « casher ». Seulement, le faible nombre de bêtes concernées devait donner à un pourcentage infime des Français l’occasion de manger casher sans le savoir. Ce qui est inacceptable, on en est bien d’accord, mais ne peut justifier le renvoi dos à dos du casher et du halal. D’autant que le casher est bien plus cher que le halal (voir lien ci-dessus).

D’ailleurs, en écoutant à nouveau l’intervention du professeur Mouton je me suis rendu compte qu’il ne cesse d’évoquer les rabbins… pas un mot des imams ! Au moment où Moussaoui, Président du Conseil Français du Culte Musulman, vient, devant la commission qui se penche sur la question, de prétendre que l’égorgement provoque moins de souffrances que la mort après étourdissement et qu’il n’était pas question de renoncer  aux dérogations dont le halal bénéficie… (Le Professeur Mouthon nous a au contraire affirmé qu’il n’y avait pas de souci pour convaincre les musulmans et que la mosquée de Paris acceptait le principe de l’étourdissement… ). Et ce sont bien les musulmans qui évoquent le chantage économique pour dissuader les membres du Sénat de voter la proposition de loi imposant l’étiquetage de la viande provenant d’abattage rituel. Ils mentent délibérément : si effectivement il y avait étiquetage cette viande qui est « refourguée » dans les circuits traditionnels ne serait plus vendue, ce qui ferait considérablement augmenter le coût des viandes casher et halal. Cette dernière deviendrait un produit rare, de luxe, et la barbarie disparaîtrait, de fait, de notre pays, au lieu d’être généralisée puisque tuer selon l’abattage rituel est plus rapide et donc plus rentable pour les dirigeants d’abattoir. Et peu importe que les animaux soient découpés vivants et conscients… parce que c’est ça la réalité d’un animal égorgé qui met entre 2 et 14 minutes à mourir. Temps qu’on ne lui donne pas, comme cela a été fort bien rappelé samedi dernier par le vétérinaire Yves Lahiani dans une très brillante intervention.

On rappellera au professeur Mouthon que Frédéric Lefebvre, secrétaire d’Etat au commerce de Sarkozy avait explicitement refusé l’étiquetage afin de ne pas « stigmatiser les musulmans ».

On lui rappellera également que prétendre qu’il y a autant de casher que de halal en France est une énormité. Entre 10 à 15 % des juifs mangent casher pour 90% des 6 à 10 millions de musulmans qui mangent halal – 9 sur 10 affirment consommer des produits halal selon le Point n° 1978  du 12/8/2010 p.68- soit 5 à 9 millions … Quant aux petites annonces de pôle emploi réclamant des sacrificateurs musulmans qui se multiplient, c’est sans doute une vue de l’esprit …

Bref, la réalité c’est que personne n’ose dire non à l’islam (voile, halal, mosquée, -les prières dans les rues et les nikab c’est sans doute encore un coup des juifs, monsieur le professeur ? – et qu’on cherche des responsables d’une manière fort irresponsable qui rappelle l’argumentation de Soral et ses séides.

Deuxième affirmation du professeur Mouthon. La campagne Fièrement halal aurait été faite -et donc financée a priori- par la marque Isla Délice qui ne fait que du halal et qui se revendique du partenariat de la Grande Mosquée de Lyon sur son site. Isla Délice fait partie de la société Zaphir, qui appartient à Jean-Daniel Herzog, qui est juif. Je n’ai quant à moi rien trouvé concernant des organisations israélites (si elles existent il appartient au professeur Mouthon d’en faire la preuve). Je déduis donc de tout cela que c’est la présence de Jean-Daniel Herzog à la tête de Zaphir qui a amené cette affirmation étonnante.

J’aimerais comprendre comment on peut utiliser le fait qu’un chef d’entreprise juif, sans conscience, et avec une mentalité de dhimmi, ait compris l’importance du marché du halal pour faire de l’argent pour affirmer que « la campagne pro-halal est financée par des organisations israélites« . Je trouve cela non seulement énorme mais malhonnête de la part du professeur Mouthon qui, interpellé sur le sujet, a juste dit que c’était un autre professeur (dont je n’ai pas retenu le nom) qui l’avait dit.  Et le professeur Mouthon répète inconsidérément ce qu’il a lu, sans l’avoir vérifié, sans être capable de le prouver, et ce, dans une intervention préparée…Un peu gênant, non ?

Post-scriptum. On ajoutera que si l’abattage casher doit, pour nous, être interdit au même titre que l’abattage halal, il y a dans la pratique même, une énorme différence que l’on peut lire sur wikipedia et qui confirme toutes les informations que j’ai reçues de différentes sources.  L’abattage casher fait bien moins souffrir l’animal que le halal parce que, dans le rite juif, le sacrificateur apprend son métier, qu’il doit avoir un couteau spécifique particulièrement bien affuté afin de couper d’un seul coup tandis que dans le halal il suffit d’être musulman pour être chargé de la chose… pour ne pas parler de l’abattage en série qui prévaut !

Christine Tasin

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25 Commentaires

    • Non Ouatson on confond l’engagement d’une personne qui est juif et qui veut simplement gagner de l’argent avec la volonté « des juifs » « des organisations israéliennes » de promouvoir le halal ! Quand en plus on connaît la haine contre les juifs véhiculée par le coran….

  1. On avait demandé à un homme qu’on allait guillotiné………..de cligner des yeux une fois que sa tête serait tranchée,
    ce qu’il fit ( pas très longtemps il faut l’avouer), comme quoi……..
    on peut avoir la tête coupée, et la garder…..froide ( sans pour autant avoir toute sa tête)

    Et si vous voulez vraiment VOIR un vrai égorgement en temps réel, vous avez cette vidéo fort intéressante:
    http://www.youtube.com/watch?v=D1jI3kMELRg

    En lisant cet article, je me suis dit qu’il y avait vraiment des mouthons qui cherchaient à être…….. égorgés,
    et des têtes à couper (en fait, la guillotine est peut’être la meilleure arme anti-con-spirateurs)

    AIMABLE PROPOSITION:
    NOUS, les GAULOIS, on aime manger de la viande de porc (et on aime bien………..les cochons), mais……….
    pour plaire et faire enfin la PAIX avec nos frères musulmans et juifs, et leur montrer notre  » BONNE VOLONTE « ,
    je PROPOSE désormais de manger de la viande de porc tuée et abattue par EUX, selon les rites Hallal et casher.
    Je demande donc ici quels sont leurs abattoirs acceptants aimablement d’EGORGER nos cochons ??????
    ( En plus, la taxe de 3% prise sur la viande permettra de financer gratieusement leurs cultes……..génial non?)
    A quand de la BONNE VIANDE de PORC HALLAL? (ou CASHER) – un vrai régal –
    ( car vous avez VU la vidéo ci-dessus: pour égorger les « cochons », ils n’ont pas leurs PAREILS )

    • Même la dérision me gêne, imaginer que « nos »cochons puissent être égorgés en direction de la Mecque… quelle horreur !

  2. Pour moi l’etourdissement n’est même pas suffisant, ni en halal, ni en casher, et ni en médecine dirais-je, en effet, imaginez qu’on vous propose de vous assommer (en vous garantissant qu’il n’y aura aucune séquelles ensuite) AVANT de vous arracher une dent…croiriez vous réellement que la douleur de l’arrachage d’une molaire ne vous reveillerait pas ???
    Soyons sérieux, seule une anesthésie chimique, contrôlée et constante durant une opération peux abolir momentanément la douleur et de ce fait garantir l’absence de ladite douleur durant l’opération, tout le reste c’est de là bouillie pour les chiens et pour les chats.

    J’ai connu UNE opération qui dans ses conditions pouvait se rapprocher de celles de là guerre de Crimée.
    Un soldat (un vrai pas un rigolo) avait une blessure au gros orteil, étant résistant et têtu il la garda secrète pendant que la blessure, noyée dans un vrai jus de chaussettes s’infectait de plus en plus…
    Arrive le jour ou le gars ne peux plus avancer, 40 de fièvre, des tremblements impossibles à faire cesser, son pied, à l’avant surtout etait bleu-noir et dégageait une odeur qui indiquait gangrène sans doute possible…manque de chance, on est peu nombreux, sans communication et…sans anesthésique.

    Couper un orteil c’est pas très très dur, là il fallait couper un peu plus mais ca allait être rapide, couper, ligaturer, mettre un pansement (ca on en avait) dix minutes maximum.

    Faute d’anesthésie le blessé choisi de se rabattre sur la vodka, je précise que la mission n’était « que » un entraînement, conjoint avec l’armée Russe, ce qui n’enlèvait rien à notre isolement, mais au moins avions nous de la vodka en quantité, bref il vide UN LITRE ET DEMI d’une vodka à plus de 60 degrés d’alcool, de quoi faire un coma éthilique, il perd connaissance directement et ne réagi plus aux baffes ni aux pincements…il etait vraiment dans le coltar.

    On s’installe au mieux, deux costauds sont là au cas où pour tenir la jambe, on desinfecte au mieux également, puis celui choisi pour ca se saisi du « scalpel » (un couteau de combat hyper affûté et passé à la flamme) et commence à couper… !
    Croyez moi, le patient à dessaouller très très vite, sans les hommes autour pour tenir jambes et bras l’opération eût été impossible à pratiquer, on avait prévu un bâton pour le coincer entre ses dents il à pratiquement réussi à le briser et ce malgré UN LITRE ET DEMI DE VODKA !!!

    Croyez moi un etourdissement assez léger pour ne pas provoquer de séquelles ca ne sert à rien, en fait dans un abattage classique, une fois l’etourdissement correctement fait même si on renonçait à poursuivre l’abattage, le bête mourait malgré tout, d’une hémorragie cérébrale.

    L’etourdissement, l’assommage plutôt, n’a finalement que deux objectifs.
    -laisser battre le coeur assez longtemps pour permettre l’évacuation d’un maximum de sang (sinon la viande serait immengeable, et supprimer la douleur puisque le cerveau, lésé, n’est plus en état de la ressentir.

    Sachez enfin qu’un cerveau ne ressent RIEN SUR LUI MÊME, il ne possède en effet aucun nerf.
    Lors d’une opération au niveau du cerveau on se contente d’endormir la peau sur la boite craniènne, une fois un orifice pratiqué dans l’os on peux travailler sur le cerveau sans trop de difficulté puisque lui ne sent rien.
    Je sais de quoi je parle j’ai eu un proche qui à subi une trepanation, on ne peux même pas endormir totalement le patient car un sommeil profond ferait courir des risques, le patient devant être capable de dire s’il ressent des douleurs aux bras, aux jambes…n’importe où, douleurs qui indiqueraient qu’on touche les zones d’influs nerveux…bref le patient est conscient et pourtant une aiguille enfoncée dans son cerveau il ne peux pas la remarquer tant qu’elle n’envoi pas par erreur un ordre style « ouvre la main » ou autre chose. (vérifiez sur google mes bons amis)
    Même quand vous avez « mal au crâne » ca viens d’ailleurs, le mal dans ce cas précis est juste une alerte, un moyen pour votre cerveau d’attirer votre attention.

    Voila, navré pour la longueur et le côté technique mais je pense que cette explication (sommaire) a son importance dans ce sujet.

    • Tout à fait Philippe, un texte de plu s à verser au dossier

    • Je ne voudrais pas dire une bêtise , mais le produit anesthésiant ou l’alcool passera directement dans le sang de l’animal que nous allons manger .
      Est ce que ça ne posera pas un autre problème sanitaire ?
      Il doit quand même bien exister un moyer de tuer  » proprement  » et sans conséquence ni pour l’homme , ni pour l’animal . .

      • A priori l’étourdissement permet la mort sans souffrance parce que la mort est donnée très vite l’animal n’a pas le temps de se réveiller et de souffrir

      • … Il doit quand même bien exister un moyer de tuer » proprement » et sans conséquence ni pour l’homme , ni pour l’animal…

        Mais cela existe Antigone, il s’agit d’une pointe en métal très très pointue et résistante logée dans un tube, on applique le tube sur le crâne de la bête à tuer et la pointe poussée par air comprimé, perfore la boite cranienne et atteint direct le cerveau.
        Ensuite on accroche la bête (morte sur le coup) par les pattes arrieres, on la suspend à des crochets métallique, on tranche la jugulaire et, par de très petites impulsions électrique transmises par le crochet on provoque la contraction et la décontraction des muscles, le coeur étant un muscle l’hémorragie se fait normalement bien que la bête soit morte.

        Durant mes années lycée pendant mes vacances je bossais en abattoir et on procédait ainsi.
        Inutile de dire qu’une telle installation est plus onéreuse que la méthode halal ce qui explique pourquoi les industriels ont si facilement adopté la mode musulmane.

        • Philippe tu as déjà vécu combien de vies ? Le nombre d’expériences et de métiers que tu as exercés est hallucinant

          • C’était juste un job de vacance durant mes jeunes années.
            J’etais préposé au nettoyage, du matin au soir je chariais les rebuts, passais le carrelage à grandes eaux, nettoyais les ustensiles, vidais les bacs de récupération de sang…et recommencais !

            J’ai jamais aimé être inactif, mais entre l’armée et mon camion j’ai d’autres cordes à mon arc.

  3. Mon véto m’a dit , que la grande majorité des abattoirs pratiquait déjà le hallal bien avant que cela ne devienne un débat public et pas du tout pour des motifs religieux .
    C’est plus rapide ( à notre époque débile , le temps , c’est de l’argent ) et moins contraignant pour eux , ils le faisaient en toute illégalité , car le hallal devait être l’exception et non pas la règle , et personne n’intervenait .

    http://www.youtube.com/watch?v=i0_bmK0nMaI

    Alors , ce que je souhaite , et de tout coeur , c’est que ce débat , qui se place quand même dans un contexte plus large , c’est à dire : nous imposons nos modes de vie à tout le monde ( pas d’ hommes médecins pour examiner les femmes , horaires réservés aux femmes dans les piscines , plus de porc dans les cantines etc.) et nous n’essayons pas de nous adapter à ceux du pays qui nous accueille , c’est que l’on revienne à ce qu’était la loi , c’est à dire l’étourdissement de l’animal avant l’abattage et que ce soit vraiment appliqué .
    Quelque part , je serais ennuyé s’il y avait de graves problèmes sanitaires , car ce sont les enfants qui en feraient les frais , mais ça les feraient peut être réagir fermement et trancher une fois pour toute .
    Je limite donc au maximum ma consommation de viande , mais je suis bien consciente que je porte des chaussures en cuir .

  4. « (Le Professeur Mouthon nous a au contraire affirmé qu’il n’y avait pas de souci pour convaincre les musulmans et que la mosquée de Paris acceptait le principe de l’étourdissement…). »

    Le Professeur Mouthon fait-il de la désinformation pour le compte de la mosquée de Paris ?
    Petit retour en arrière, le 8 mars 2012, Dalil Boubakeur, recteur de la Grande Mosquée de Paris, après un entretien avec François Fillon, premier ministre (extraits) : « Nous allons mettre en place une commission théologique pour observer si la pensée religieuse de l’islam n’a pas donné un certain nombre de possibilités d’avancées qui tiennent compte et de l’abattage rituel dans son principe mais aussi peut-être de la souffrance de l’animal »…
    Comme on lui demandait si l’abattage rituel pourrait être amené à évoluer, Dalil Boubakeur a répondu : « Non pas que l’abattage par lui-même mais (…) la réflexion actuelle sur la souffrance de l’animal. » « Je n’ose m’avancer » sur ce qui pourrait changer, mais cette démarche répond à un souci de « transparence de manière générale », a-t-il noté. Boubakeur-le-recteur a l’art et la manière de maintenir le bobo en haleine..
    Dalil Boubakeur, le roi des enfumeurs ? Ces déclarations à la presse sont assez difficilement compréhensibles, totalement à rebours des assurances anciennes données à Brigitte Bardot.
    Réaction de Brigitte Bardot à ces propos de Dalil Boubakeur : « Il n’est pas utile de perdre du temps à blablater autour de la question, les bêtes crèvent dans des conditions ignobles… Dalil Boubakeur m’a déjà assurée, le 14 février 2004, … que RIEN DANS LE CORAN N’IMPOSE L’ABATTAGE DES ANIMAUX EN TOUTE CONSCIENCE… ». Brigitte Bardot rappelle ensuite « Quelques engagements écrits de Dalil Boubakeur » : « La Mosquée de Paris partage la position de son grand Mufti de la Mosquée de Lyon qui vous avait précisé que rien ne s’opposait à l’étourdissement préalable de l’animal à condition que cet étourdissement ne porte pas atteinte au caractère vital de celui-ci » (Extrait d’une lettre du Dr Dalil Boubakeur adressée à la Fondation Brigitte Bardot en date du 17 mai 1999).
    « J’ai personnellement assuré à Brigitte Bardot, lorsque je l’ai rencontrée, que l’Islam n’est pas hostile à l’étourdissement mais à condition qu’il ne soit pas irréversible (NdR PhJ : Un étourdissement, par définition, n’est pas irréversible.) ». (Extrait d’une interview du Dr Dalil Boubakeur parue dans « Filières Avicoles » de février 2006. Repris aussi sur le site « Fondation Brigitte Bardot »).

    Et, peu après ses déclarations du 8 mars 2012 publiées dans la presse française, tout autre son de cloche de Dalil Boubakeur, à destination d’un autre public, un media algérien (extraits) :
    « Question à D Boubakeur : Après la polémique sur la viande halal, vous avez installé une commission… Quel est le but de cette commission ?
    Réponse de D Boubakeur : Nous avons demandé l’avis des imams. Actuellement, nous demandons l’avis des organismes spécialisés. Nous voulons aussi avoir une information scientifique. Cette démarche nous permettrait de répondre à ceux qui disent que l’animal souffre au moment où il est égorgé.
    Question : Donc, le but n’est pas de changer le mode d’abattage rituel ?
    Réponse de D Boubakeur : Il n’a jamais été question de remettre en cause le mode d’abattage halal. Nous voulons répondre à ceux qui disent : vous faites souffrir les animaux. »
    Source: tsa-algerie.com

    Dalil Boubakeur est pourtant bien placé pour savoir que les « preuves » (???) de l’absence de souffrance des animaux lors de l’abattage halal sont pléthoriques depuis belle lurette sur les sites internet islamiques.

    Mensonges, volte-face, les deux mamelles de Boubakeur. Et le Professeur Mouthon nous en remet une couche, quel rôle joue-t-il ? Vaguemestre de l’islam, çà vous plaît bien, hein ?

  5. Il est mensonger de dire que l’étourdissement est douloureux. Les personnes assommées accidentellement témoignent qu’elles n’ont absolument rien ressenti au moment du choc sur la tête. Le royaume de l’inconscience est atteint immédiatement.
    Par contre, le réveil, lui, n’est pas drôle!! Non seulement il y a une bonne migraine mais en plus une perte de tous les repères, la remise en ordre dure, dure … les idées n’en finissent pas de revenir à leur place.

  6. Rebonsoir….

    Juste une remarque : il est exact que l’abattage rituel casher, effectué par un spécialiste, est un peu-mais juste un peu-moins cruel que le halal, qui peut lui être exécuté par n’importe quel massacreur. En fait le problème n’est pas là, si le casher n’est pas interdit en même temps que le halal les muzz hurleront à la discrimination, et s’en serviront comme prétexte….donc aucune exception, cela doit être l’un ET l’autre !! Mais dans ce cas hautement souhaitable on peut se préparer à l’exigence du remboursement du « manque à gagner » !! Et ce par les DEUX cultes…..
    Et si nous autres , chrétiens, de culture chrétienne ou athées, nous réclamions une dime pour cette nourriture suspecte qu’on nous fait ingurgiter à l’insu de notre plein gré ?? à creuser, non ? (Bon, en fait la Sécu la paie déjà……)

    Amicalement Daniel.

    • Il est évident qu’i_l faut interdire les deux je suis claire ! Mais il ne faut pas laisser dire que le halal s’installe à cause des juifs !

    • L’abattage rituelle effectue par une personne competante juive est totallement different de celui effectue par un arabe.
      Pour un Juif, la lame doit etre aiguisee de facon qu’aucun accro ne doit subsister sur la lame. La bete ne souffre jamais.
      Si la lame possede un simple default, la bete n’est plus cashere, donc pas consommable pour un Juif.
      La bete ne doit pas etre malade et sans aucun default. Pour ces raisons, n’importe quel Juif ne peut pas faire d’abattage.
      L’abattage est tellement delicat, que nous disons que la personne qui effectue les abattages et le boucher ont UN PIED DANS LA TOMBE.

  7. « Au moment où Moussaoui, Président du Conseil Français du Culte Musulman, vient, devant la commission qui se penche sur la question,… »
    En cliquant sur le lien (« commission »), on découvre effectivement qu’un grand manitou de l’islam temporairement en France vient se faire lécher les babouches au Sénat, et y adopter un ton menaçant. Premier scandale dans cette affaire.

    « Vous pouvez trouver des avis … qui peuvent dire que l’étourdissement peut être accepté, admet Mohammed Moussaoui, le président du Conseil français du culte musulman (CFCM). Mais cet avis est minoritaire. La position officielle des écoles juridiques musulmanes est unanime : l’étourdissement préalable, qu’il soit ante ou post mortem, n’est pas compatible avec l’abattage rituel. »
    Deuxième scandale, le plus énorme de tout ce qui concerne le « halal » : « l’étourdissement préalable » n’est pas interdit dans le coran (verset sourate 5), seul est interdit l’égorgement d’une bête déjà morte, morte assommée, morte d’un coup violent.
    « Vous sont interdits la bête trouvée morte, le sang, la chair de porc, ce sur quoi on a invoqué un autre nom que celui d’ Allah, la bête étouffée, la bête morte assommée ou morte d’une chute ou morte d’un coup de corne, et celle qu’une bête féroce a dévorée – sauf celle que vous égorgez avant qu’ elle ne soit morte -…. »

    En faisant dire au coran ce qu’il ne dit pas, Moussaoui et consorts ne risquent-ils pas le châtiment d’Allah ? « Et ne dites pas, conformément aux mensonges proférés par vos langues : « Ceci est licite, et cela est illicite », pour forger le mensonge contre Allah. Certes, ceux qui forgent le mensonge contre Allah ne réussiront pas. Ce sera pour eux une piètre jouissance, mais un douloureux châtiment les attend. »(Sourate 16, versets 116-117).

    Accessoirement, que veut dire « l’étourdissement préalable … post mortem… » ? Putaing, quèce ki sont cons, mais quèce ki sont cons !

    • Tu as raison PHilippe qu’est-ce qu’ils sont cons !!!

  8. Bravo et merci à Christine Tasin, pour l’objectivité et la clarté de cet article, pourtant très technique.
    Avant de voir dans les supers marchés des produits halal en vente, il n’y avait effectivement que des produits manufacturés casher’s.
    Les gondoles ou stands étaient d’une dimension insignifiante, mais la qualité des produits exposés à la vente étaient de très bonne qualité, presque du bio dirait-on aujourd’hui.
    Comparez de nos jours la longueur des zones de ventes des produits halal’s dans vos supermarchés, et vous comprendrez vite le principe de l’offre et de la demande, en terme de commerce et d’habitudes de clientèle.

    Or, on a pu assister a un véritable copiage, une reproduction de présentation à l’identique des produits casher’s qui ont inspirés les produits halal’s. Tout a été « pompé »: présentation, emballages, photos, idées, produits, par les circuits halalisants.

    Ensuite, que le professeur Mouthon se soit laissé berné en Panurgiste convaincu, n’a rien de surprenant. Lorsque l’on n’a plus d’idée, que l’on a copié les idées sur la concurrence détesté et critiquée, il devient aisé de dire avec autant de courage ces deux inepties:
    » Ce n’est pas l’abattage halal qui est soutenu, c’est l’abattage casher «
    » Les campagnes halal sont financées par des organisations israélites.
    Patrick Granville.

    • Merci Patrick pour ces éléments complémentaires

  9. LE professeur est surement tres instruit et cultivé mais comme disait le general DE GAULLE c’est une cervelle de colibri

  10. Un autre point particulier à soulever au sujet de la certification halal, c’est qu’elle sert à financer des organisations intégristes à travers le monde. Au Québec, l’AVH (l’Association des viandes halal) est liée à la MAC (la Muslim Association of Canada) contributrice du Hamas, (organisation intégriste fondée par les Frères Musulmans). L’un des administrateurs de l’AVH dirige d’ailleurs l’école musulmane Dar al Iman, liée elle aussi aux Frères musulmans.

    10 % de la viande est certifiée halal au Québec, alors que les musulmans ne représentent que 2,5 % de sa population. Lors du colloque « Le halal dans tous ses états », qui a eu lieu en décembre 2010 à Montréal, il y avait parmi les participants au moins trois personnes qui endossent l’autorité morale de Youssef Qaradawi, guide spirituel des Frères Musulmans, soit Tariq Ramadan, Salah Basalamah et Kabir Hassan. Un colloque financé par des institutions publiques en plus.

    Les consommateurs ont le droit de savoir qu’ils financent des organisations criminelles à leur insu. La certification halal est plus sournois que la jizya mais elle a le même but: obliger les dhimmis à financer eux-mêmes l’idéologie qui menace leurs libertés. Cliquer sur mon identifiant pour en savoir plus sur les liens entre le Halal, la MAC et le Hamas.

    • Merci Minona pour ces compléments d’information

  11. Bonjour Christine, amitiés du matin

    Oui, il n’empêche….
    La réponse est pourtant simple : ni l’un ni l’autre !! les textes existent, il suffit de les appliquer. La Suisse, les pays scandinaves, les länder Allemands qui ont interdit purement et simplement l’abattage rituel (Halal ET Kasher) sont-ils en avance sur nous ??? Cela semble évident. D’autant plus que rien, absolument rien à part des « croyances » plus que rétrogrades ne justifie une telle barbarie., ni un tel mépris du risque sanitaire. Et qu’on ne nous dise pas que c’est impossible : la multiplication des pompes à fric de la route ne pose guère de problèmes à nos édiles, sous le prétexte de diminuer le nombre de victimes (quitte à truquer quelque peu les chiffres !!) Quel statisticien fera le rapport entre ces victimes et celles des E-Coli et autres saletés dues directement à ces pratiques d’un autre âge ?? Je ne suis pas végétarien, comme tous les omnivores je me nourris de la mort (y compris végétale !!) mais je respecte la « mort » de ce qui me permet de vivre. Quelqu’il soit un animal est un être sensible, qui a droit à une certaine compassion même si nous nous en nourrissons. Quand en plus vient s’y mêler un risque sanitaire….Il ne viendrait à l’idée d’aucun jardinier de vomir sur ses carottes ou ses salades avant de les arracher. Et pourtant….
    L’excuse du nombre ne tient pas, c’est tout ou rien. Bien au contraire, dans ce domaine on est bien loin de la loi de la majorité…..
    Je ne peux que répéter ce que j’ai déjà dit dans un autre commentaire : RIEN ne peut justifier la cruauté envers un être vivant, homme ou animal. La mort peut être nécessaire à la vie, mais elle doit être donnée avec respect. L’occident a abandonné depuis longtemps l’exécution des criminels (vrais ou supposés, voir inquisition !!) par la torture, plus dégradante pour celui qui l’inflige que pour celui qui la subit. Alors pourquoi, au nom d’un spectacle malsain ou d’une croyance moyenâgeuse continuer à l’infliger à notre frère de sang qu’est l’animal ??On peut faire preuve d’une certaine sensibilité sans tomber dans la sensiblerie….
    Amicalement à tous, bonne journée Daniel.

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