C’est en tout cas ce que disent les jeunes interrogés par les journalistes de La Montagne.
Les voisins auraient eu l’outrecuidance de vouloir dormir un soir de rupture du jeûne du ramadan… Pour les jeunes qui témoignent dans l’article ou bien à la radio, il est normal de faire du bruit quand on fête le ramadan. Le ramadan, c’est leur tradition (ce n’est pas celle de leurs voisins ? Tant pis pour eux, ils n’ont qu’à se convertir…). Et il est normal de ne pas apprécier que la police vienne faire respecter le sommeil des voisins.
Les responsables des émeutes, ce ne sont pas eux, bien sûr, mais les policiers qui sont venus rétablir l’ordre et… la mairie, ou la société, ou l’Etat, allez savoir, qui ne met pas de salle à disposition des jeunes pour faire la fête, ni même d’éducateurs…
On se disait aussi…
Il nous arrive, à tous, de vouloir faire la fête, parce que mariage, naissance, anniversaire. Que faisons-nous ? Nous essayons d’abord de faire le moins de bruit possible et en tout cas de le faire cesser après 22h. Les voisins n’ont pas à être incommodés par nos raisons privées, sauf à rendre la vie de chacun et donc de tous invivable, 365 jours par an ! Et quand nous sommes très nombreux et que la fête doit durer longtemps, nous louons une salle aux mairies, faites pour cela, tout simplement, sans attendre que les municipalités mettent à notre disposition une salle, aux frais de la collectivité…
Quant à l’argumentation qui consiste à excuser les débordements par le fait que les jeunes qui font ramadan sont inoccupés, n’ayant ni salle à leur disposition ni éducateurs formés à leur spécificité de musulmans (sic !) elle nous fait hurler !
Qu’est-ce que c’est que cette mentalité d’assistés ? Qu’est-ce que c’est que ce misérabilisme victimaire? Qu’est-ce que ce communautarisme scandaleux ? Qu’est-ce que c’est que ces gens-là, qui, sur le territoire, français, réclament un traitement particulier à cause de leur religion quand tous les autres jeunes au chômage, qui sont pléthore sur le marché du travail, font des démarches, cherchent des stages ou des formations et essaient de s’en sortir, par eux-mêmes tout simplement, sans attendre passivement une aide venue de l’Etat ni un éducateur qui n’a rien à voir là-dedans ?
En France, jusqu’à présent, on disait : « aide-toi, le Ciel t’aidera ». A Montluçon, il semble que, dorénavant, l’on dise : « caillasse les policiers, la Mairie t’aidera »…
Ça promet…
Christine Tasin
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Mais bon sens, on croit rêver ! …