Christine Tasin et Pierre Cassen sont venus rencontrer, à Clermont-Ferrand, le samedi 16 avril 2011, les adhérents et sympathisants de Résistance républicaine et Riposte laïque.
Ce « banquet républicain » (dixième édition depuis la fondation de Résistance républicaine, en attendant la onzième et dernière qui doit prochainement se tenir à Aix-en-Provence), renouant avec la tradition « quarante-huitarde » (Révolution de 1848), a permis aux défenseurs des valeurs républicaines d’Auvergne et du Limousin de faire connaissance entre eux, et avec les initiateurs et chefs de file des deux mouvements engagés dans la lutte contre les régressions que subit notre société sous les coups de boutoir invasifs d’un mode de pensée « aliène » et surgi d’un autre âge.
Cette réunion conviviale de personnes des deux sexes, de tous âges, d’origines géographiques, d’horizons socio-professionnels, de familles de pensée divers, a permis de fructueux échanges. Chacun des participants a pu s’exprimer, dans le cadre d’exposés construits ou de conversations à bâtons rompus. Il en ressort une convergence d’idées sur quelques principes fondamentaux sur lesquels tous se retrouvent, au-delà de sensibilités ou d’approches politiques nuancées :
– principal ferment d’une communauté, mais non d’une unicité, de pensée : l’attachement viscéral au principe de laïcité, dangereusement entamé par des gouvernements successifs d’une pleutrerie coupable;
– le rejet de la tromperie qui consiste à affubler de « renaissance du sentiment religieux », l’envahissement de moins en moins insidieux de l’islam dans la vie publique;
– le constat de la régression généralisée qu’entraîne cette intrusion dans notre société;
– l’indignation contre une classe dirigeante prête à toutes les démissions pour s’assurer, en dérogeant à la loi, les faveurs d’une population qui rejette ouvertement les valeurs de la République;
– la nécessité de faire pièce à la « bien-pensance » et au « politiquement correct » en informant le public sur la réalité de l’ « islam conquérant » qui, loin de limiter son emprise à la conviction religieuse intime, est un totalitarisme qui entend s’imposer à toute la sphère publique;
– le danger qui pèse sur la loi de 1905, dont l’abrogation, ou du moins la désuétude, est appelée des voeux des religieux de toutes confessions, en embuscade pour glaner les miettes laissées par les moissonneurs islamistes;
– la prise en otage de l’Education nationale, qui doit s’auto-censurer, pour ne pas aborder les « sujets qui fâchent » certaines banlieues.
Une entreprise de formatage de la pensée est en cours, pour faciliter en France le « changement de peuple ». Mais le peuple, tant décrié et dévalorisé – le qualificatif de « populiste » permet de déconsidérer et d’achever l’adversaire – n’est pas analphabète, et va chercher son information, grâce aux techniques nouvelles aujourd’hui accessibles à tous, ailleurs qu’auprès des media officiels, acquis à l’entreprise de déréliction de la société courageusement construite par les luttes de nos ancêtres.
La soirée s’est terminée dans une ambiance joyeuse, alimentée de charcuteries délicieuses, et d’un petit vin rouge qui, bien que consommé avec modération, a permis aux plus timides d’exprimer le fond de leur pensée.
Amélie Michel, adhérente de Résistance républicaine
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