Pour Edouard Philippe, l’incendie de Notre-Dame, c’est une catastrophe naturelle !

  Enquête sur le Phenix de la foi française…        

Ce mardi de la Semaine Sainte, au petit déjeuner, chacun avait les traits tirés par une nuit écourtée, hantée par  des images de flammes gigantesques, par la vision apocalyptique de la flèche embrasée de Notre Dame se brisant sur elle-même, avant que de plonger dans le brasier crépitant de la charpente.

Les chatons eux-mêmes, habituellement remuants et bavards, absorbaient leur petit déjeuner avec un silence de vieux moines trappistes. Le seul bruit était celui des énormes mâchoires de Maximus broyant la nourriture.

Avant que la petite troupe ne se disperse, je crus bon d’affirmer :

Ne désespérez pas, mes amis, je ne pense pas que la Vierge Marie laisse ainsi disparaître ce joyau de la foi française bâti en son honneur, ce cri d’amour hurlé par tout un peuple, cet hommage inspiré qu’il a lancé vers le ciel à la mère de son Dieu.

Je pense que ce qui est arrivé était tissé dans la trame du temps…Cette catastrophe, notre décidément peu inspiré 1^erministre, l’a qualifiée honteusement de « catastrophe naturelle » ! (il est bien connu que toutes les cathédrales s’enflamment spontanément sans intervention humaine ! D’où le terme de catastrophe « naturelle », comme s’il s’agissait d’un ouragan ou d’un tremblement de terre !)

Mais peut-être le mal rasé pensait-il à lui-même en tant que « catastrophe naturelle » ? Toute autre cause était écartée d’office dès l’abord, comme irrecevable, car non politiquement correcte, alors même que l’édifice était encore la proie des flammes et que personne n’avait pu en examiner l’état!

Désormais invoquer toute autre thèse qu’officielle,  vous faisait taxer de ce nouveau mal infamant : le complotisme !

Cette catastrophe, est-elle le signal d’alerte, l’électrochoc, adressé à notre peuple, un test pour analyser sa réaction ? Pour l’instant je dégage deux priorités, je vous en parlerai ce soir et vous me ferez part de vos opinions….

A l’attention des trois chatons mâles, j’ajoutai en souriant:

J’indique, d’ores et déjà, que les cris de guerre genre « Montjoie Saint Denis » et « On va leur percer le flanc » seront considérés comme hors sujet ! 

J’étais ravi, j’avais pu arracher un sourire au masque crispé d’Hermine.

Notre visiblement peu catholique ministre des sports, naturalisée française pour sa vélocité en natation (la preuve qu’en politique il est utile de bien savoir nager !) a osé qualifier Notre Dame de « cathédrale patrimoine », alors qu’avant d’être un lieu touristique, il s’agit d’un monument spirituel à but cultuel et non culturel, érigé par les fidèles de la foi catholique…Que cette dernière a la bonté d’autoriser à la visite.

Un tour éclair des chaînes de désinformation permanente m’apprit que les larmes de crocodile des politiques et des pseudo-journalistes coulaient en un flot ininterrompu, capable de noyer nombre de studios de TV et de pavillons de crédules téléspectateurs. Bref en ces temps néo-néroniens revus Erdogan, un plein canadair de larmes .

Après le repas du soir, car je sais qu’un ventre plein est plus serein qu’un ventre vide, nous avions tous pris place au salon et je lançai l’affaire :

Bien, je souhaiterais recueillir l’opinion de chacun concernant l’incendie de la cathédrale mariale, ses causes probables et les conséquences que vous prévoyez à la survenance de cet épouvantable incendie. Qui veut commencer, en premier lieu sur les causes probables du sinistre ? 

Caramel, à son habitude confortablement installé sur un canapé, s’éclaircit la gorge :

Mes convictions quant à l’origine du sinistre sont des quasi- certitudes, je m’explique :

°°°Il est pratiquement  établi que deux départs de feu, très éloignés l’un de l’autre se sont manifestés simultanément.

°°°L’incendie a démarré environ 1h30 après le  départ des ouvriers travaillant sur la charpente,

°°°L’origine de l’incendie se situe à un niveau où il n’existe ni appareil de soudure, ni appareil ou réseau électrique,

°°°Les hypothèses de pseudo « spécialistes autoproclamés, concernant un mégot mal éteint ou un court circuit sont à mourir de rire car il est rigoureusement impossible d‘enflammer une poutre en chêne pluri-centenaire avec un mégot et qu’il n’existait aucun appareil électrique à ce niveau !

°°°Enfin une excellente vidéo circule sur le Net, relatant l’expérience réalisée et filmée par son auteur pour enflammer une poutre en chêne bien sèche par les divers moyens évoqués par les « spécialistes » dans les média.

Aucune des tentatives n’a été couronnée de succès.

Et tu en conclus ? » S’enquit Félix.

Que si tu ajoutes les 2 départs de feu simultanés, l’impossibilité d’allumer un brasier aussi fulgurant avec les méthodes évoquées et la facilité pour un individu mal intentionné de fabriquer facilement un mélange redoutablement inflammable, dont la recette figure sur le Net, sachant qu’avec l’échafaudage existant, l’accès à la charpente était ridiculement facile, comme l’ont démontré certaines vidéos, les conclusions paraissent s’imposer d’office ! 

Martel s’écria :

C’est un coup des Mou Chats Y Din, je le savais ! 

Jeanne dévisagea son frère avec commisération :

Mon pauvre Martel, comment veux tu que de jeunes chats réussissent à se procurer le matériel nécessaire et se transportent avec, incognito pendant les  150  kms de trajet entre ici et Notre Dame ?

C’est rigoureusement impossible, voyons ! 

L’air penaud Martel baissa la tête et recula d’un pas.

J’interrogeai :

L’un d’entre vous a-t-il une version qui viendrait contredire celle de l’attentat ? 

Hermine intervint :

Oui mais l’attentat, si attentat il y a, n’a pas été revendiqué ! 

Maximus, mâchoires crispées :

Tous les attentats islamistes n’ont pas été revendiqués, loin de là ! 

Un point pour toi, reconnut Caramel…Le problème c’est que si l’enquête venait à démontrer une origine terroriste, ses conclusions seraient soigneusement dissimulées au public, dans la crainte du déclenchement de terribles et sanglantes émeutes, la vérité révélée n’est pas pour demain !!! 

A l’assaut, Montjoie Saint Denis, croisons-nous ! 

Oui croisons-nous ! Hurlèrent à l’unisson les chatons survoltés.

J’intervins :

Calmons-nous, les enfants, nous poursuivrons demain cette discussion ! 

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