Et si on faisait un bilan provisoire du Mouvement des Gilets Jaunes ?

J’ai été Gilet Jaune de cœur dès l’appel à la mobilisation. Mais, aujourd’hui, ce Mouvement ne me satisfait plus autant qu’il me satisfaisait à ses débuts. Non à cause des prétendues « violences » des Gilets Jaunes dont l’Etat nous sommait de nous désolidariser sinon nous étions « complices du pire » alors que, dans le même temps, il n’hésitait pas à lâcher ses chiens équipés d’armes loin d’être inoffensives, mais parce que l’état dans lequel il se trouve et son incapacité à retrouver un nouveau souffle font qu’il ne répond pas aux espoirs qu’on pouvait y mettre.

Il est donc indispensable de s’arrêter sur le bord de la route pour le définir, prendre en compte les potentialités qu’il contient encore et réfléchir sur la direction qu’il doit prendre pour ne pas s’en aller en eau de boudin.

On ne peut parler de quelque chose sans au préalable le définir. Qu’est donc ce mouvement et comment peut-on désigner telle ou telle de ses composantes comme y appartenant réellement, ou comme élément étranger s’infiltrant pour le détruire en le transformant ?

Ce mouvement a été désigné, à l’origine, par les « commentateurs avisés » et autres « spécialistes » comme étant d’« extrême droite ». Bien évidemment, c’est une absurdité comme il aurait été absurde de le désigner comme un mouvement social de « gauche » ou de « droite ». En premier lieu parce que ces catégories n’ont plus aucun sens1. Ensuite parce que, si on se réfère au sens qu’avait cette catégorie d’« extrême droite », on ne retrouve dans ce mouvement ni l’intolérance violente de l’« extrême droite », ni l’organisation militaire caractéristique de l’« extrême droite », ni la xénophobie qui fut le plus souvent liée à l’« extrême droite », ni la défense par une partie de l’« extrême droite » du capitalisme libéré de toute entrave protégé par un Etat fort, ni même la dénonciation défendue par certains courants d’« extrême droite » du capitalisme sous les traits d’un système franc-maçonique instrumenté par une élite juive. L’obstination des « spécialistes » appointés par les organes de propagande du régime macroniste, à qualifier le mouvement des Gilets Jaunes d’« extrême droite » a servi à diaboliser le mouvement pour mieux l’isoler, puis à tenter d’en dresser certaines composantes contre d’autres. Leur recherche au microscope de l’antisémitisme des Gilets Jaunes a fini par payer mais que l’agression de Finkielkraut se soit révélée clairement avoir été perpétrée par un islamiste a fait capoter l’opération.

Cette étiquette d’« extrême droite » épinglée sur le mouvement est infâme mais je m’en servirai quand même comme d’un fil directeur dans le déroulement de mon argumentation.

En premier lieu, cette propagande, visant à stigmatiser les Gilets Jaunes comme d’« extrême droite », prétendait reposer sur le fait que le mouvement, après des frémissements contestataires exprimés contre les hausses de CSG touchant les retraités, s’est développé, à l’origine, contre les taxes indirectes ou déguisées en amendes. Le gouvernement voulait écraser les prolétaires sous des prétextes fallacieux de lutte contre la mortalité routière ou la sauvegarde de la planète, causes nobles instrumentalisées pour atteindre des objectifs bassement pécuniers. D’après les critères volontairement figés des « spécialistes », un mouvement de « gauche » se définirait par la lutte pour une hausse des salaires tandis qu’un mouvement de « droite » se définirait par un rejet de la « contribution altruiste à l’impôt » dont l’utilisation serait neutre et ne servirait qu’au « bien-être commun ». Que les hausses de salaires soient constamment rattrapées par la montée des prix (et même dépassées depuis la désindexation des salaires sur l’inflation réalisée par le pouvoir socialiste) leur importe peu, tout autant que leur importe peu de se rappeler que les luttes contre l’impôt sous l’Ancien Régime étaient la base de toute défense du paysan opprimé contre l’oppresseur aristocrate et monarchique, et donc avaient un caractère révolutionnaire. Bien au contraire, pour la première fois depuis longtemps, voire même pour la première fois tout court, le revenu réel des prolétaires n’était plus envisagé sous l’angle des plus limités du seul salaire nominal. En n’envisageant plus non plus le revenu prolétarien sous l’angle du seul salaire de travailleur salarié, le mouvement englobait ainsi dans le prolétariat le retraité tout autant que le petit commerçant, le petit entrepreneur ou le chômeur.

Dans sa pratique, le mouvement des Gilets Jaunes est incontestablement une expression de la lutte des classes. Mais le prolétariat dont il est l’émanation n’a rien à voir avec la définition du prolétariat comme catégorie figée dont la lutte pour les salaires serait le ciment de son existence. Le mouvement des Gilets Jaunes, en se libérant de la seule contrainte de classe du capitalisme, classe du salariat, permet de percevoir, définit le prolétariat dans le mouvement dialectique de son affrontement avec le système capitaliste. Le prolétariat, ce n’est pas la classe des ouvriers auxquels s’ajouterait éventuellement par une opération comptable les employés, plus éventuellement les chômeurs en tant qu’ouvriers ou employés sortis provisoirement du procès de production. Ce n’est pas la classe qui revendique une meilleure place dans le système par l’intermédiaire de ses syndicats (dont les cadres les plus conscients de leur place dans les rouages du système poursuivent d’ailleurs eux-mêmes leur propre promotion). Le prolétariat, c’est la contradiction au sein du système qui remet en cause le système. Le prolétariat, c’est la classe qui remet en cause son existence de classe et ainsi la lutte des classes elle-même, qui en annonce la fin.

Les gauchistes, limités par leurs origines socialo-léninistes, ne définissaient le prolétariat que comme la classe des ouvriers. Croyant la perdre en constatant la réduction progressive de son importance numérique dans les pays européens et nord-américains dont le capitalisme avancé réduit la part du secteur primaire, ils ont cru trouver un remplaçant au prolétariat occidental dans la oumma musulmane victimisée. Cela tombait bien pour les islamistes qui n’attendaient que le renfort des gauchistes pour avancer leurs pions pour réaliser leur propre objectif de conquête du monde mécréant. Ce qui a fait que les islamo-gauchistes ont méprisé et rejeté le mouvement des Gilets Jaunes en le taxant de « fasciste » à ses débuts est incontestablement issu de leur définition du prolétariat. Plus largement, cela vient aussi de leur conception de la révolution comme d’une prise de pouvoir par leur parti instrumentalisant les masses, et de la transformation du capitalisme par le seul transfert de sa gestion à d’autres mains (les leurs). Ils avaient sous les yeux le prolétariat en mouvement mais étaient incapables de s’en rendre compte. Ils sont aujourd’hui dans la même incapacité de voir ce qui est, et tentent d’instrumentaliser le mouvement tout en appelant, par la voix notamment de Priscilla Ludovsky, les musulmans des banlieues à se substituer aux Gilets Jaunes en leur volant leur signe de reconnaissance.

En deuxième lieu, l’obstination à désigner le mouvement des Gilets Jaunes comme de « droite » prétendait aussi trouver son fondement dans le fait qu’il s’est constitué sans prêter attention aux étiquettes politiciennes que pouvaient avoir certains des participants, ce que les propagandistes appointés désignent comme étant du « populisme », qui serait forcément de « droite ». Elle vient donc du fait que, comme le camp patriote, le mouvement des Gilets Jaunes s’est affirmé comme lui dans la liberté d’expression totale. C’est un pilier essentiel du mouvement, c’est sa colonne vertébrale, c’est sa promesse originale de remise en question du système établi. C’est, originellement et originalement, son aspiration essentielle : liberté d’expression totale (dans laquelle ne s’inclue bien sûr pas tout appel à la haine contre une partie de la population française, quelle qu’elle soit). C’est un mouvement qui considère que tous les citoyens sont majeurs dans leur réflexion et que la discussion a toutes les raisons de faire mûrir les idées, plutôt que l’invective et la fermeture d’esprit. Mais c’est aussi sa faille sur laquelle il faut réfléchir.

La liberté totale d’expression ne doit pas être une aspiration conjoncturelle mais doit être considérée comme une aspiration à l’application d’un principe essentiel de la politique et de la vie publique. Cependant, dans le mouvement des Gilets Jaunes, la liberté totale d’expression a été confondue avec l’extrême tolérance, y compris de ce qui remet en question la nature même du mouvement. Pour faire triompher la liberté totale d’expression, il s’agit d’être intolérants avec ceux qui ne l’acceptent pas, avec ceux qui veulent, par la terreur, imposer leur point de vue.

En troisième lieu, ce qui prétendait justifier la qualification du mouvement des Gilets Jaunes comme de « droite » était la présence de drapeaux français ou régionaux (dont un a même été confondu par un de ces fameux « experts » avec un drapeau monarchiste – mais le plus beau a quand même été de confondre le A d’anarchie avec un symbole d’« extrême droite » : au moins, on voit qu’ils ne sont pas payés parce qu’ils sont compétents). Je ne suis pas fan du drapeau français, je l’avoue, car, en plus du fait qu’il soit, à l’origine, un drapeau parisiano-monarchiste, il a trop souvent couvert de son voile les exactions de la bourgeoisie française. « Marianne a la peau brune, du chien dans le ventre » disait une chanson après les 17.000 fusillés de la répression de la Commune. Je ne suis fan d’aucun autre drapeau d’ailleurs et je pense qu’aucun drapeau n’aurait dû dominer les cortèges de Gilets Jaunes, le Gilet Jaune étant bien suffisant.

Mais un drapeau arboré a un sens et il faut essayer de comprendre pourquoi certains Gilets Jaunes authentiques l’ont brandi dès le début du mouvement.

Il est certain que, jusqu’à la Commune, le drapeau français était considéré comme un drapeau révolutionnaire. Cependant, cette période est lointaine et cette référence à l’origine révolutionnaire du drapeau français a dû avoir peu d’incidence sur leur apparition.

Il semble plutôt que la présence des drapeaux français s’explique par une revendication des valeurs attachées à l’idée de la France telle qu’elle s’est forgée au cours de son histoire. Les Gilets Jaunes se sont rebellés contre la pressuration des taxes et la réduction de leur pouvoir d’achat, mais ils se sont aussi rebellés contre les insultes répétées proférées par Macron contre la France et les Français. En dehors de ses dénégations de l’existence d’une culture ou d’un art français, Macron a une propension certaine a être le porteur de la haine des hors-solarisés, des bénéficiaires de la mondialisation à l’égard de certains Français, de ceux qu’il a désignés comme des « réfractaires aux réformes », des « riens », des « derniers de cordées », des « fainéants ». Les Gilets Jaunes n’ont donc pas été des égoïstes ne pensant qu’à leurs sous, comme insidieusement ont voulu les présenter les médias même en les plaignant et en inondant les ondes de misérabilisme à la petite semaine. Ils se sont soulevés pour marquer leur attachement aux valeurs occidentales que la France depuis plus de deux siècles représente aux yeux du monde. C’est pour cela qu’au début du mouvement, avant que le terrorisme médiatique ne fasse taire les Gilets Jaunes, mettant sous le tapis ce qui ne cadrait pas avec l’image de pauvres un peu limités mentalement et aux horizons politiques très limités, les Gilets Jaunes parlaient de l’immigration massive et de l’islam. Au début du mouvement, les Gilets Jaunes osaient affirmer leur attachement au mode de vie occidental mis en péril par l’immigration musulmane et l’attaque généralisée de l’islam, ce mode de vie où la laïcité règne, où la femme est à égalité sociale avec l’homme, où la liberté de pensée et d’expression, même réduite, existait, où l’on avait le droit sans crainte de blasphémer comme de ne pas être traitée de pute parce que ne portant pas le hijab, où les citoyens juifs n’étaient pas harcelés, où finissait par peu importer la couleur de peau, où la délinquance ne s’était pas banalisée, coupant des quartiers entiers du reste de la Nation.

La revendication du Référendum – dont les médias se sont emparés pour le qualifier d’Initiative Citoyenne afin de contribuer au rattrapage du mouvement par la FI (qui le méprisait royalement jusque là) et pour ne pas le voir qualifier d’Initiative Populaire qui était un des éléments démocratiques phares du programme du FN aux présidentielles – cette revendication du Référendum était une autre expression de cette rébellion contre le mépris bourgeois des mondialistes au pouvoir envers les prolétaires français. Une politique immigrationiste et favorable à l’islam conquérant était poursuivie, engageant leur avenir et l’avenir de leur pays, et les prolétaires français n’étaient jamais conviés à donner leur avis. Le mouvement des Gilets Jaunes est aussi venu de cette prise de conscience.

En quatrième lieu, la stigmatisation du mouvement des Gilets Jaunes prétendait reposer sur le fait qu’il a été très critique dès le départ vis-à-vis de l’Europe à laquelle adhérer en toute naïveté était devenu bizarrement une valeur de « gauche » alors que la critiquer était devenu synonyme d’extrémisme, cette fois tout autant de « gauche » que de « droite » (mais un peu plus de « droite » quand même). Comme Macron s’est lui-même mobilisé pour le faire accroire, la remise en question de l’Union Européenne serait du « nationalisme » et, comme selon le mot de Jaurès : « le nationalisme porte la guerre comme les nuages l’orage », remettre en question l’Union Européenne serait préparer un nouveau déchirement belliciste de l’Europe. Peu importe, dans cet argumentaire fallacieux que l’Union Européenne n’ait jamais été qu’une structure supra-nationale mise en place non pour le bien des peuples européens mais pour satisfaire les besoins des capitalistes. Peu importe que l’UE ait favorisé l’éclatement de la guerre en Yougoslavie, et, récemment, le déchaînement de la guerre en Syrie et l’émergence de l’Etat Islamique. Peu importe bien évidemment aussi, que, par sa politique immigrationiste, elle prépare des déchirements qui ont toutes les chances de glisser vers la guerre civile. Cette politique immigrationiste vise principalement à détruire les résistances prolétariennes pouvant se cristalliser à une échelle nationale. Elle vise à renforcer numériquement la présence des musulmans dont l’appartenance à l’islam prévaut à toute considération liée à la lutte des classes, noyant les prolétaires autochtones sous leur masse atomisante.

Le mouvement était aussi caractérisé comme de « droite » car ce serait une caractéristique de « droite » que de respecter les membres des forces de l’ordre et de ne pas chercher à s’affronter avec eux. Lorsque des groupes ont provoqué l’affrontement, au grand soulagement du gouvernement qui, jusque là paniquait en constatant la bonhommie de certains flics à l’égard des Gilets Jaunes, qui se sentaient proches de ceux qu’on leur demandait de réprimer, les médias ont qualifié cette attitude d’« extrême » (« gauche » ou « droite », peu leur importait du moment que les « extrêmes » étaient opposées à la tempérance du « centre » macroniste). Des vidéos sur Internet montraient que certains gendarmes ou policiers se solidarisaient déjà avec le mouvement de contestation. C’est ce que redoute le plus un Etat, que ses forces de coercition, police et armée, le lâchent. Eviter l’affrontement, rejeter l’option confrontation avec les forces de l’ordre n’est bien sûr en rien une caractéristique de « droite ». C’est ce qu’un mouvement aux ambitions assumées de contestation de la société, autrement dit un mouvement révolutionnaire (ce que n’est assurément pas pour l’instant le mouvement des Gilets Jaunes) doit faire et à moins de qualifier tout mouvement révolutionnaire de « droitier », on ne peut en rien qualifier cette attitude vis-à-vis des membres des forces de l’ordre d’attitude « droitière ». Par contre, rechercher l’affrontement alors qu’il n’y a pas encore lieu de se défendre contre une agression provenant des forces de l’ordre est une pratique d’agents provocateurs au pire, au mieux d’inconscients infantiles, idiots utiles utilisés comme agents provocateurs objectifs par le gouvernement qui les laisse agir.

Enfin, le mouvement des Gilets Jaunes, lorsque étaient listées toutes ses contestations, était taxé comme d’« extrême droite » car, globalement, horreur !, il faisait incontestablement écho aux positions du Rassemblement National. Certains sont même allés jusqu’à dénoncer la stratégie de récupération de Marine Le Pen comme étant plus maligne que celle des autres parce qu’elle… ne faisait rien pour récupérer le mouvement ! Au lieu de féliciter l’attitude noble et respectueuse de l’autonomie des Gilets Jaunes, compliment justifié qui n’a, à ma connaissance, jamais été formulé, des journalistes aux ordres en faisaient un argument pour démontrer que Marine Le Pen était plus perverse et plus récupératrice que les autres.

Le dépassement des divisions partisanes pour replacer au centre de l’attention la condition de vie des prolétaires français, originalité du mouvement des Gilets Jaunes, a été tout de suite reconnu par les prolétaires dans le monde entier. Le mouvement des Gilets Jaunes n’a eu nullement besoin d’un appel internationaliste. Les prolétaires du monde entier ont immédiatement saisi que ce mouvement les concernait. Mais il n’est qu’un prélude et doit atteindre une maturité.

La grosse difficulté qui se présente aujourd’hui au mouvement est qu’il doit prendre un nouveau souffle en retrouvant la force d’affirmer une critique cohérente de la société à laquelle il s’oppose tout en conservant son autonomie par rapport aux partis politiques. Il lui faut articuler la critique de la précarité, de l’appauvrissement d’une partie croissante de la population, de l’augmentation des inégalités sociales, du poids des taxes, impôts et amendes, etc., toutes ces choses concrètes et palpables dont il ne doit sous aucun prétexte négliger la critique car il doit partir de la critique des conditions de survie des prolétaires dont il est l’émanation, avec une critique du capitalisme mondialisé des banques et des multinationales, et des instruments dont il se sert : immigration massive, islam conquérant, alarmisme écologique, revendications de la minorité LGBT et néo-féminisme. Cela paraît être un grand écart à faire mais tout se tient, car tout ce qui provoque notre mécontentement constitue un ensemble cohérent qui contribue à la poursuite d’un même objectif par la fraction capitaliste dominante : asseoir la domination dictatoriale d’une poignée de capitalistes sur un prolétariat mondial atomisé.

Il doit reformuler clairement ce qu’il est, non en émettant des revendications qui peuvent toujours être récupérées ou détournées, mais en développant la critique pratique du monde contre lequel il s’est levé : le capitalisme mondialiste qui poursuit son objectif d’accroissement de ses richesses et de son pouvoir sur la société humaine en s’acharnant à détruire toutes les résistances prolétariennes se cristallisant nationalement par réflexe patriotique ; le capitalisme mondialiste qui instrumentalise les candidats à l’immigration, se présentant en nombre car attirés par les politiques sociales et les richesses des pays occidentaux, afin de submerger et de diviser les prolétaires autochtones européens ou nord-américains, avec d’autant plus de fébrilité et d’acharnement que cette immigration permet dans le cas de l’Europe de renforcer l’islam conquérant, véritable cheval de Troie du capitalisme mondialiste.

Dans le passé, la Commune s’est constituée à la suite d’un soulèvement patriotique des Parisiens. Elle a généralisé son rejet des décisions gouvernementales pour en faire une remise en question de la société. La situation actuelle n’est pas équivalente mais présente quelques similitudes avec la situation qui a engendré la Commune : contestation du pouvoir politique, réaction patriotique contre une trahison, sentiment d’abandon par les pouvoirs publics alors que la population connaît des conditions de vie éprouvantes. Ce qui suivra pourrait devenir une référence de lutte pour les décennies à venir. Mais attention à ne pas en faire un nouveau mai 68, récupéré et dynamisant le système pour le renforcer, régénérant son bassin de recrutement pour ses cadres dirigeants, offrant aux entreprises un nouveau champ d’inspiration pour écouler leurs marchandises.

Ce n’est pas tout de dire vers quoi doit s’orienter le mouvement des Gilets Jaunes s’il veut survivre à son enfance. Il faut dire comment, sous quelle forme.

Il a été jusque là plein de ressources inventives. L’idée du gilet jaune, indispensable dans chaque voiture par obligation tout autant que par précaution, en fut une géniale. L’idée également d’occuper les ronds-points, permettant tout autant la visibilité que les rencontres en déboussolant les forces de l’ordre par la multiplicité des points de ralliement en fut une autre. A ce sujet-là d’ailleurs, il faut noter que la pratique des manifestations, en dehors de l’originalité bienvenue des manifestations non déclarées, multiples et éclatées un peu partout à Paris, ne favorisait pas vraiment les discussions – à la différence de la pratique de la présence sur les ronds-points – , surtout à partir du moment où la présence de l’extrême gauche s’est affirmée, et a même favorisé les efforts de récupérations tant de la part des gauchistes que de la part des écolo-socialistes.

Personnellement, je n’ai pas la prétention d’avoir des idées aussi originales à moi tout seul et je reste très humble dans ce que je vais dire.

Je peux, en premier lieu, apporter ma petite pierre à l’édifice en mettant en garde contre deux écueils sur lesquels il risque de s’échouer s’il prend ces directions.

Le premier écueil est celui de la création d’un nouveau parti politique traditionnel. Il est déjà apparu et il me semble que la plus grande part du mouvement l’a négligé très intelligemment. C’est un mouvement dont la structuration en parti, si elle s’opérait plus largement, serait la mort, en plus de devenir un moyen de récupération pour son ennemi.

Le second écueil est de s’inféoder à un parti existant. J’ai souligné la concordance avec le Rassemblement National, j’ajoute celle avec Debout La France de Dupont-Aignan2. Mais ce mouvement ne pourrait pas suivre un parti déterminé sans cesser d’exister immédiatement. Les partis susnommés peuvent l’influencer, mais l’absorber serait le tuer ou acter sa mort. Quand à la « convergence des luttes » de la FI tentant de récupérer le mouvement, elle a plutôt été un éclatement de la lutte en une multiplicité de luttes catégorielles qui ont commencé à pointer leur nez dès le début du mois de décembre, d’abord à l’extérieur des manifestations pour essayer clairement d’en détourner une partie des participants, puis, avec l’aide des syndicats, à l’intérieur même des manifestations Gilets Jaunes dont la couleur a viré au rose ou au violet en passant par le vert, comme dans la manifestation du 9 mars sur les Champs qui fut le point d’orgue de l’application de cette tactique de noyautage – mortifère pour le mouvement des Gilets Jaunes.

Je peux, en second lieu, susurrer que, si Macron a lancé son « Grand débat » qui ne fut qu’une crypto-pré-campagne électorale doublée parfois d’un one man show, c’est qu’il s’est emparé d’une faiblesse du mouvement pour lui couper l’herbe sous les pieds. Le mouvement des Gilets Jaunes, dans ses occupations de ronds-points, ébauchait un dialogue par-dessus les appartenances partidaires mais ne systématisait pas cette ébauche par la création de ce que d’aucuns, dans le passé, appelèrent Conseils ou Comités. Alors Macron, voyant que l’idée risquait bien un jour de surgir, a déclaré la mise en place du « Grand débat » destiné avant tout à s’emparer de l’idée du dialogue pour l’étrangler, en décidant de ce dont on doit parler et de ce dont il ne faut surtout pas parler, prétendant libérer la parole pour mieux la bâillonner.

Mais rien n’est perdu et il est temps de lancer l’idée de nous réunir, partout où c’est possible de le faire, pas pour bloquer quoi que ce soit mais pour faire vraiment connaissance, avec pour seule intransigeance l’application stricte de la liberté totale d’expression, sans censure, ni violences verbales, ni monopolisation de la parole, et que tous ceux qui n’appliqueraient pas stricto sensu ce principe soit exclus des réunions pour intolérance. On peut me rétorquer que cela peut se faire par les réseaux sociaux mais c’est faux. Dans les réseaux sociaux qui peuvent être un excellent instrument pour exprimer ses idées, il n’y a qu’un échange très limité et, comme on n’apprend pas à connaître les participants dans leur dimension humaine, la tolérance n’y est pas toujours de règle.

1Jusque dans les années 80, on pouvait encore, malgré tout, avec raison, se référer à la distinction « gauche »/« droite ». Son jeu contradictoire s’inscrivait dans la logique capitaliste, l’expression d’une opposition définissant deux manières de gérer le capitalisme : la « gauche » représentait une gestion capitaliste plus étatiste et la « droite » une gestion capitaliste plus libérale. L’une et l’autre s’appliquaient à satisfaire les contraintes de la logique capitaliste mais différemment. Depuis l’affirmation progressive de l’unité UMPS puis, en 2017, de la prise du pouvoir par LaREM, cette distinction « gauche »/« droite » n’a même plus lieu d’être. A l’opposition « gauche »/« droite » s’est clairement substituée l’opposition entre mondialistes et patriotes, dont le mouvement des Gilets Jaunes est partie prenante. Certains qui s’attachent encore au mythe de la « gauche » tolérante pourraient considérer que la différence « gauche »/« droite » subsiste encore dans l’état d’esprit. Mais, contrairement à ce mythe, force est de constater que la tolérance et l’ouverture d’esprit n’étaient guère répandues ni dans la « gauche », ni dans la « droite ». Aiguillonnés par l’attaque féroce vis-à-vis de la liberté d’expression que subissent les opposants au mondialisme et à son allié islamiste, les patriotes, le plus souvent (et il serait souhaitable que cela soit toujours) par contre, affirment avec détermination tolérance et ouverture d’esprit, attachement à la liberté de pensée. Se retrouvent ainsi aujourd’hui dans le camp patriote ceux qui, dans la « gauche » et la « droite » passées, étaient les plus tolérants vis-à-vis des idées adverses. Dans le camp mondialiste se retrouvent, par contre, tous ceux, de « gauche » comme de « droite », dont la mentalité était imprégnée de la haine pour la divergence politique et du rejet de la liberté d’expression, longtemps spécificité du fascisme comme du stalinisme.

2Cette étrangeté d’un parti bourgeois glissant vers la défense des luttes prolétariennes n’est pas une nouveauté dans l’Histoire. Au Mexique, dans le cadre du mouvement révolutionnaire du début du vingtième siècle, le Parti Libéral eut la même évolution. Au départ, comme son nom l’indique, c’était un parti qui ne visait qu’à réaliser au Mexique l’évolution capitaliste qu’avait connu son voisin nord-américain. Mais, sous l’influence de Ricardo Flores Magon et de son frère, il prit une tout autre direction. Il se mit à critiquer le capitalisme lui-même et influença très fortement Emiliano Zapata, dont les vélléités de réelle révolution sociale, même si elles furent limitées, sont à mettre à l’actif de cette influence.

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20 Commentaires

  1. On ne peut nier un certain reflux de « l’activisme » des (authentiques) GJ (fatigue physique et mentale, désarroi devant les attaques ignobles dont ils ont été l’objet et l’accaparement et le trucage du Débat par Macron et la REM, difficulté organique à structurer et donc à proposer de façon crédible un socle de projets significatifs et donc coordonnateurs), mais je crois qu’on ne peut douter de la persistance de leurs convictions et de leur désir profond (car « vital ») d’un changement de leurs conditions de vie.

    En fait, tout va se jouer dans la période des 2 à 4 mois à venir :

    -d’abord en fonction des retombées (de toutes natures) du « Grand Débat national » (dont j’ai pu dire au cours d’une réunion dans le 83 – organisée par un député ouvertement pro Macron- , et devant un tiers de GJ bien « remontés »et deux tiers de bourgeois – endimanchés et à l’esprit fumeux qui parlaient de tout et de rien et qui s’en prenaient ouvertement à ces gueux de GJ,- que « leur » débat était totalement vérolé).

    Les Gilets Jaunes, après que Macron en aura tiré les conclusions (aussi orientées et vérolées que les thèmes et les conditions qu’il avait posées dès le départ), se rendront vite compte qu’ils auront été roulés dans la farine car les mesures qu’il proposera n’apporteront aucune solution de fond et d’ampleur à leurs problèmes; pire ils les ressentiront comme autant d’insultes à la légitimité de leur colère. Et celle qui en résultera alors sera autrement plus terrible que celle de novembre 2018

    -en second lieu, il ne fait aucun doute, qu’il mettra tout en oeuvre pour profiter des Européennes pour se refaire une santé et une auto-légitimité à durcir le ton et ses méthodes, surtout si sa liste arrive en tête.

    Si la saison 1 des Gilets Jaunes est en voie de se terminer, il est clair qu’une saison 2 ne va pas manquer de voir le jour dans quelque temps, autrement plus musclée.

    • La saison 2 est à souhaiter . C’est d’ailleurs ce que veulent les Gilets jaunes et un bon nombre de Français

  2. Le bilan ??? ZÉRO ! L’origine du mouvement était  » moins de taxes, pas de taxes sur les taxes, moins d’impôts, pas d’impôts sur les impôts, baisser le prix de l’essence et du gasoil et TOUCHE PAS À MON DIESEL ! Aujourd’hui on paye toujours la taxe cabane, on paye toujours la TVA sur la TICPE, on paye toujours tous un tas d’impôts divers et variés plus ceux que nos députés sont entrain d’inventer en ce moment même, on paye toujours des impôts sur la CSG non déductible, le prix du gasoil continue d’augmenter (1.44€ ce matin au super marché) et le diesel est banni dans de plus en plus de villes européennes, sa disparition restant actée sous peu au bénéfice du stupide véhicule électrique, invention mortelle pour l’environnement. Oui, le bilan du mouvement des Gilets Jaune est égal à ZÉRO. Mis à part évidemment le bilan des morts et des estropiés à vie. Merci les gauchistes.

  3. De pino280

    Des Terriens du Dimanche de Thierry Ardisson … un invité, teigneux, hargneux, les yeux noirs de rage et de colère rentrée, a agressé furieusement un représentant de la France Insoumise, parce que celui-ci soutenait ceux qui réclament le rétablissement de l’ISF… tandis que lui argumentait, avec la plus grande véhémence, pour sa suppression … ce qui a provoqué un tollé sur le plateau !!

    Etrange qu’on ne parle que de la suppression de l’ISF … et qu’on oublie l’allègement de l’”Exit TAX” aussi choquante !!

    Vous l’aurait reconnu … ce renégat qui, sournoisement, se gargarise de FAKE NEWS, pour duper les Français …et justifier le salaire et les primes du 1er Souteneur de MACRON .. DRAHI (BFM, SFR, RMC, La 23, l’Express..)!!
    Éric Brunet : « Gilets Jaunes, cessez le bordel et reprenez le boulot ! »
    “Eric Brunet est de ceux qu’il faut le débusquer, c’est un traitre à la cause à laquelle au fond de lui il croit réellement. Un lâche, un salopard qui vendrait père et mère pour rester son cul vissé sur son fauteuil à RMC. Je le savais déjà lorsqu’il a fait supprimer comme un bon larbin une de ses propre vidéo jugée par sa hiérarchie « anti-Macron » à RMC, puis à France Libre TV”

    http://lagauchematuer.fr/2019/01/07/le-journaliste-eric-brunet-gilets-jaunes-cessez-le-bordel-et-reprenez-le-boulot/

    regardez, cette émission en Replay, vous en aurez des nausées …

  4. bonsoir tout le monde….
    avis et pronostique rapide de TEMPLIER sur la suite du mouvement des gilets jaunes en quelques phrases au niveau national…
    on le constate,vous le constatez,le mouvement s essoufle….je n explique pas les causes,elles sont diverses,a commencer par la repression des flics et la propaguande des médias a la solde du gouvernement….
    on va meme croire que le mouvement se termine…
    MAIS….PARCE QUE IL Y A UN MAIS…..
    CA VA REPARTIR DE PLUS BELLE…VOUS VERREZ…..ET CETTE FOIS CI-DE NOMBREUX GILETS JAUNES OU SYMPATHISANTS AU GJ VONT Y LAISSER LEURS PEAUX…..C EST A DIRE DE NOMBREUS MORTS…MACRON FINIRA PAR DEMISSIONER SUITE AUX PRESSIONS INTERNATIONALES….
    DES ROUTIERS M ONT CONFIES CETTE SEMAINE QUE MACRON A POSSEDER LES SYNDICATS DE CES MEMES ROUTIERS…..LA COLERE GRONDE DE NOUVEAU…..TENEZ BON…TENEZ BON NOUS ONT ILS REPETE….QUAND ON VIENDRA VOUS REJOINDRE…..CETTE FOIS CI…ON BLOQUERA TOUT…ABSOLUMENT TOUT…..ALORS ON TIENS BON LES AMIS…ON LACHE RIEN POUR LE MOMENT…..

    • @Templier Mais qu’est-ce qu’ils attendent les routiers pour rejoindre le mouvement ? Qu’est-ce qu’ils attendent les commerçants pour baisser le rideau dans une grève générale ? Les français trouvent-ils normal que de jeunes femmes soient infirmes à vie pour avoir manifester leur désapprobation ? (perte d’un oeil par flash ball) Les français trouvent-ils normal que JAMAIS les flash ball soient utilisés contre les racailles des cités qui brûlent plus de 60 véhicules par nuit ? (Grenoble par exemple) . Même pas en Algérie on a utilisé les flash ball ou les grenades contre les manifestants qui ne veulent plus du pouvoir en place.

    • Entièrement d’accord avec TEMPLIER…
      Rn plus nous arrivons à la fin petit à petit du froid, le plus froid… il faut tenir, il le faut absolument si nous voulons arriver à destabiliser tous ces Politiques et en premier Macron, Castaner et Philipps qui veulent préserver leurs prébandes et rien d’autres…
      J’espère que vont venir également grossir les rangs les copains du boxeur…), Egalement pour grossir les rangs… Macron a peur, ça j’en suis certaine… la Police à peur… mais à beaucoup de courage envers les Gilets Jaunes contrairement aux racailles qu’ils protègent comme du pain béni,… résultat la racaille détruit tout, mais apparamment eux ont tous les droits, puisque Macron et Castaner ne disent rien et pas de flash-ball, pas de grenades… Honteux cette Police virulente avec ses compatriotes et compatissante avec la racaille….
      Il faut tenir bon…
      Bien à vous

  5. Que le mouvement s’étiole dans sa forme apparente, ce n’est pas grave.
    Ce qui est important c’est qu’il continue dans les esprits.
    C’est une révolution qui a commencé et qui doit se perpétuer dans le dialogue social.
    Nous sommes en démocratie, prochaine étape : les élections.
    Une seule arme éfficace : le bulletin de vote.
    Le « travail » des gilets jaune n’est pas vain, en revanche leur présence sur les listes électorales risque d’avantager le système qu’ils dénoncent.

  6. D’accord avec @Jean-Michel. Le mouvement s’étiole parce que les Français revanchards et furieux de s’être fait entuber par les élections de 2017, le soutiennent « mentalement », mais pas activement, parce qu’un tiers de la population gît complaisamment dans ses poches de survie ( Tv et radios en boucle,caf, allocs,attributions, prébendes, etc..), et reste dans son quant-à-soi prétendûment sans risque, à force des lois, décrets, interdictions, sanctions institutionnelles et judiciaires européennes et françaises susceptibles de les « punir » s’ils dérogent au con-sensus du matraquage quotidien. Tout le monde n’a pas l’étoffe d’un héros, d’un martyr, ou d’un maso. Depuis quarante ans c’est « la triche » à l’oeuvre et la fragmentation en petits clans d’habitudes.Personne ne lit plus le mythe d’Orphée, et son fatal regard en arrière sur « Eurydice », autrement dit sur la justice , totale et divine, au sens olympien du terme.Nous sommes en France en pleine régression, mais il faut bien comprendre qu’il n’y a pas d’avancée sans régression. Par rapport à l’Algérie, et quelque soit le nombre d’algéro-français sur notre sol, nous avons une population vieillissante (chez eux>30% de la population a moins de 30 ans).. Donc si rien n’est fait pour les « vieux » (nés aux environs de 1930, avant la 2ème guerre mondiale) autrement que des aumônes de quelques dizaines d’euros,les Français perdront leur histoire, leurs combats, et la libération des femmes. Cette question figure apparemment assez peu dans les revendications des gilets jaunes, aveugles à une pensée prospective tant ils sont écrasés par la misère journalière
    . Le maqueron a choisi: taxer l’immobilier (hérité souvent) et non pas la spéculation marchande. Il préfère brader la culture plutôt que le capital négociable. »Sa » culture, il veut la transmettre aux clercs imbéciles du mondialisme. Sa dernière application du traité d’Aix la chapelle, propose via ses députés une fusion « France/Allemagne » parlementaire, sa signature via personne interposée du Pacte de Marrakech (10 décembre 2018) invite tous les usurpateurs d’identités sur les réseaux sociaux à une infiltration imminente encore plus gigantesque d’un autre continent sur notre nation. Et simultanément, il n’y a sûrement pas de glissement de la pensée bourgeoise vers une pensée « prolétaire » comme le soutient François Tara (cf:son exemple du Mexique). Soit nous sommes dans l’entropie, avant un renversement cyclique de situation, soit-ce qui revient presqu’au même- dans la phase de l’ébullition soulignée par le physicien Ilya Prigogine , d’une redistribution et mutation totales des valeurs. Mais que c’est long!

  7. C’est trop long votre exposé ! Le mouvement s’étiole et les gilets jaunes n’obtiendront RIEN. Il faudrait un mouvement massif, comme en Algérie à présent, avec plusieurs centaines de milliers de personnes dans les rues pour faire changer les choses. Le grand débat est un faux débat. Pensez-vous que Macron ne connait pas les problèmes des gilets jaunes, des sans dents ? Seulement Macron n’a rien à distribuer parce que les caisses sont vides et que la France est endettée jusqu’au cou. Les gilets jaunes vivrons demain encore plus mal qu’aujourd’hui.

    • Les caisses sont vides???Vaste blague les caisses sont pleines oui et la date? parlons en de la dette, dette fictive qui de fait n’existe pas.Ce qu’il faut c’est dégager ce gouvernement, dégager le parlement européen , reconstruire une autre europe et foutre en l’air ce système bancaire .

      • @ Thierry d’après vous les caisses sont pleines… mais notre budget de fonctionnement est toujours en déficit depuis plus de 25 ans !!! Si Macron le pouvait il augmenterait le SMIC et les retraites de 500 à 600 euros pour avoir la paix sociale. C’est sûrement pas un plaisir jouissif pour lui de voir les gilets jaunes dans les rues à n’en plus finir et d’être hué par les manifestants. La France croule sous la dette et on ne sait pas comment sortir de ce pétrin. Dette fictive ? Vous rêvez mon vieux. Dette qui n’existe pas selon vous et comment et avec quoi on paie fonctionnaires, retraités et chômeurs à partir du mois d’octobre de chaque année ??

        • Jean-Michel,

          La dette a été créée artificiellement, par la fameuse loi du 03 janvier 1973 – lire le livre de Pierre-Yves ROUGEYRON  » Enquête sur la loi du 3 janvier 1973 (je l’ai lu)

          Sur youtube, colle le nom de l’auteur, le titre du livre, tu trouveras des vidéos dans lesquelles Pierre-Yves en parle…

          Seconde chose :

          Le coût de l’immigration est de plus de 1000 MILLIARDS ( oui en milliards ) … par ANNEE !!!

          Le système de sécurité sociale était viable, si seuls les gens qui y avaient cotisé, y avaient droit, c’est à dire les Français d’abord, et s’il n’y avait les MAGOUILLES durant depuis des décennies !!

          Exemples : les faux retraités algériens, morts depuis longtemps, et la retraite continue à être versée !!
          Les fausses cartes de sécurité sociale coûtant presque 15 MILLIARDS … par an !!!

          Mais aussi l’évasion fiscale, estimée à plus de 120 MILLIARDS par an !!

          On peut citer aussi les 500 000 travailleurs détachés, donc qui ne cotisent pas dans les caisses de l’état…

          Dans la pratique, c’est plus de 1000 MILLIARDS d’intérêts qui sont allé dans les poches des banques étrangères depuis la loi du 03 janvier 1973 !!!

          Sans compter aussi le coût DEMENTIEL du au salaire de CONNARDS de politique, qui, n’en ayant toujours pas assez, nous ont vendu aux pays arabo-pétroliers, EURABIA, c’était le 07 juin 1975 !!!

          http://www.quotidien.com – Le site de Pierre JOVANOVIC est le premier site de ré-information, site censuré, comme son détenteur par ailleurs …

      • @Thierry
        La France est complètement cassée puisqu’en stagnation totale depuis des décennies, et l’Europe n’a pas vocation à remonter un pays cassé. L’Europe a été crée pour que chaque pays membre y apporte sa contribution. Quand Macron soutient qu’il faut faire plus d’Europe pour pouvoir face face aux géants Chinois, Indien, Américains, etc., cela n’est pas crédible car la France déjà cassée par elle-même ne fera, dans l’Europe, que s’effondrer encore plus. Il est évident, et les anglais l’ont compris, que pour remonter la France, il faut d’abord la sortir de l’Europe. La stratégie du gouvernement Macron n’est pas de remonter le pays, qui est irrécupérable, mais de le liquider dans le magma de la mondialisation, voilà pourquoi il fonce tête baissée vers plus d’Europe, sans se soucier de la mort du peuple français dans la misère. La seule réponse à cela est l’emploi de la force mais il semble que les français n’en soient pas encore capables.

      • oui de toute façon cette dette qui ne fait qu’alimenter les grandes banques étrangères et certains pays musulmans créditeurs on peut l’annuler. On a bien permis à l’Allemagne de ne pas payer ses dettes de guerre. (cf la dette envers la Grèce)

    • Macron n’a rien à distribuer?
      Macron ne veut rien distribuer, parce que la dette, la fumeuse dette qui n’est qu’un énorme mensonge et un vol épouvantable, le pire qui soit connu,de l’humanité…
      Cette dette a été créée de toute pièce en janvier 1973 par Pompidou, alors Président de la République et alors qu’il était gravement malade, puisqu’il est mort 1 an après…
      Mais bien qu’à l’agonie, et bouffi par les médicaments qui le tenaient en vie, il est allé au bout de l’ignominie pour nous vendre à l’oligarchie financière, en créant cette dette, qui auparavant n’existait pas, puisque c’est la Banque de France qui prêtait de l’argent au taux 0 au pays la France…
      Il a enlevé tout Pouvoir à la Banque de France, pour donner, je dis bien donner tous ces Pouvoirs aux Banques Privées… Cette loi s’appelle la loi ROTHSCHILD… à partir de là, la France a été ruinée, parce que voulue… on nous prête de l’argent à des taux faramineux… et plus on est endettés (le Peuple bien entendu, pas ceux qui nous gouvernent… eux sont payés pour nous endetter toujours plus…!

      Cette fausse et fumeuse dette monstrueuse; dont on nous bassine à longueur de journées, de semaines de mois et d’années pour que le Peuple (excusez-moi, mais ceci a été fait exclusivement pour le Peuple, et pour qu’il « ferme sa gueule », afin de faire courber l’échine au Peuple, afin d’augmenter sans cesse les taxes, les impôts, les redevances (trouvez-vous normal de payer des redevances pour avoir le droit d’avoir du gaz, de l’électricité, etc… en plus de payer vos consommations… en fait pour pouvoir consommer, il faut payer à chaque fois qu’on reçoit une facture, une redevance, en plus de la consommation, plus bien entendu les taxes…
      Si vous n’y avez jamais fait attention, prenez vos factures et vous le verrez…

      Il y a tant de choses à dire contre tout ce qui a été mis en place et fait contre le Peuple par cette Oligarchie Financière, qui profite de notre travail jusqu’à notre mort… et oui, en plus nos obsèques c’est nous qui les payons, pas comme tous les Hommes et Femmes Politiques, ainsi que tous les affiliés… leurs obsèques sont payées par le Peuple…

      Personnellement, j’avoue que j’en ai marre de devoir compter pour y arriver… alors que ces gens-là sont et ne sont que des voleurs, pire que ceux qu’on appelait dans le temps… « des Voleurs de Grands Chemins »…
      Il y aurait tant de choses à dire et à faire, à mon âge, j’angoisse rien qu’à l’idée de laisser un MONDE POURRI à mes enfants et à mes petits enfants…!
      Peut être que personne ne lira ce que j’ai écris… s’il y en a qui le lisent, ils me diront, mais tout le monde sait tout ça… Eh bien c’est très grave car cela veut dire que tout le monde le sait et tout le monde laisse faire…!!!
      Bien à vous

      • Vol épouvantable effectivement. TOUS les budgets devraient être votés à l’équilibre sauf exception une fois ou deux par décennie. Et encore. Des vols il y en a aussi au sommet. Regardez l’affaire Tapie et demandez vous pourquoi et comment une poignée de lascars se trouvent poursuivie pour escroquerie en bande organisée sur le dos des contribuables pour 400 millions ! C’est en France et c’est nulle part ailleurs. Demandez vous aussi pourquoi et comment Dame Lagarde à l’époque Ministre des finances a été reconnue coupable de négligences pour ces 400 millions sans être inquiétée ou punie. C’est unique au Monde ! Cet argent considérable des sans dents qui travaillent dur profite à quelques uns et l’Etat n’en revera jamais la couleur. Elle est pas belle la vie en France (pour certains) ?

    • @Jean-Michel
      Les GJ ont démasqué l’incompétence, l’hypocrisie et la bassesse du gouvernement, et malgré les manipulations médiatiques l’information a pu diffuser sur toute la population, ils ont donc gagné sur le plan politique, et c’est sur ce terrain que le gouvernement discrédité lutte pour remonter sa côte. Mais ils n’ont pas réussi à faire partir ce gouvernement, ni même à obtenir de nouvelles élections. Ils l’auraient obtenu, comme en 1968, s’ils avaient été 20 millions, ce qui n’a pas été le cas. C’est cela la démocratie. Ainsi le gouvernement répond par la force en toute liberté et impunité. L’histoire a toujours montré que le dictateur ne tombe que par la force et jamais par la voie politique, ce que les GJ ne semblent pas comprendre et c’est là où ils perdent la guerre. Ils ont certes gagné une bataille mais pas la guerre. Ce sont les conquérants qui gagnent les guerres et les GJ semblent un peu naïfs. Tant qu’il n’y aura pas d’épreuve de force, coup d’Etat, guerre civile, élimination physique de politichiens, etc. rien ne pourra bouger en matière de répartition du pouvoir dans ce pays.

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