FIGAROVOX/TRIBUNE – Victime d’une agression à la foire aux livres de Bruxelles, Zineb El Rhazoui est l’objet de nombreuses menaces de mort sur Internet. Céline Pina dénonce ceux qui s’en prennent à l’ancienne journaliste de Charlie Hebdo, et soutient que la critique de l’islam est nécessaire pour contrer l’islamisme
Ce 13 février, à la foire aux livres de Bruxelles, le stand de l’éditeur de Zineb El Rhazoui a été vandalisé et les livres de l’ancienne journaliste de Charlie Hebdo déchirés en une tentative d’autodafé avortée.
Au nom de l’antifascisme bien sûr, utilisé comme un agent blanchissant permettant de commettre toutes les infamies au nom d’une vertu auto-octroyée.
Aujourd’hui, hélas, la plupart de ceux qui utilisent antifascisme et antiracisme comme un mantra, sont devenus les meilleurs alliés de la barbarie totalitaire qui monte, soit qu’ils servent la cause islamiste au nom de «l’antisionisme», de la haine du blanc et de celle de la démocratie ; soit qu’ils alimentent la montée de l’extrême-droite à force de violences, menaces, excès et provocations.
Et pourquoi se gêneraient-ils, quand cette triste mascarade les protège de tout jugement médiatique?
Ce qui interroge ici c’est la menace particulière que ces militants ont choisi de faire peser sur Zineb El Rhazoui.
Ring est moins visé par cette agression que ne l’est Zineb El Rhazoui. Celle qui doit être muselée, c’est elle.
Pourquoi?
Parce que Zineb El Rhazoui est un symbole.
Une survivante du crime politique le plus marquant de ces dernières années, le massacre de Charlie Hebdo.
Or l’objectif de ce crime était clair: rendre impossible la critique de l’Islam en montrant concrètement quelles étaient les conséquences d’un refus de soumission.
Deux offensives se déroulent en parallèle, une juridique, à travers l’invention de «l’islamophobie», les pressions visant à rétablir un délit de blasphème ; l’autre terroriste, utilisant la menace de mort pour fermer les bouches avec d’autant plus d’efficacité qu’elle l’a déjà mise à exécution envers nombre de corps intermédiaires et institutionnels (journalistes de Charlie, policiers, prêtre).
Et voilà que cela ne suffit pas?
Une femme continue à dénoncer l’inadmissible malgré la mort qui rôde!
La plupart des journalistes ont compris le message au point qu’ils ont appris à ne pointer du doigt que la fachosphère, même lorsque les auteurs de crime antisémites se recrutent surtout chez les islamistes.
Mais la journaliste de Charlie, elle, n’hésite pas à porter le fer dans la plaie et à dire que l’immunité des islamistes est liée au fait qu’ils s’appuient sur une réalité de la culture arabo-musulmane qui valide une grande partie de leurs présupposés.
Le refus de l’égalité des droits, et pas seulement entre l’homme et la femme, mais à raison de la religion, de l’origine…, le rejet du juif, du «kouffar», un rapport de soumission à la religion, etc.
C’est à cette réalité-là que Zineb El Rhazoui fait allusion, quand elle dit:
«il faut que l’islam se soumette à la critique, qu’il se soumette à l’humour, qu’il se soumette aux lois de la République, qu’il se soumette au droit français. On ne peut pas venir à bout de cette idéologie (l’islamisme) en disant aux gens: l’islam est une religion de paix et d’amour et c’est juste le terrorisme qui est mal.»
C’est d’ailleurs bien ce qui lui vaut les foudres des islamistes et le remarquable silence de toutes les institutions musulmanes, CFCM et autres, qui se lèvent d’un bond pour une femme voilée mais n’ont rien à dire quand est menacée de mort une femme libre.
Disons-le clairement, Zineb El Rhazoui se fait attaquer violemment sur Twitter parce qu’elle dit la vérité.
Outre que la périphrase sur «la religion de paix et d’amour» est démentie par les faits sur notre sol, il se trouve qu’en voulant rendre l’Islam impossible à critiquer, elle participe de la puissance des islamistes et valide leur propagande.
Si la moindre critique de l’Islam suscite de telles violences, alors c’est que le problème est dans la religion même, lié à la conception d’un texte vu comme incréé alors qu’il a été écrit par des hommes, comme tout texte religieux.
Pour le monde juif et chrétien, Spinoza a fait le travail. L’Islam attend encore son Spinoza.
Mais si la moindre critique vous mène à la mort, on comprend que nul intellectuel ne se précipite.
L’Islam doit être soumis à la critique, comme toutes les religions s’il veut accéder au temps des Lumières.
Cette critique, la tradition judéo-chrétienne a fini par l’accepter, non sans mal. Spinoza a ainsi réfuté la thèse d’une Bible consignant la parole de Dieu.
Il osa dire que le texte de la Bible n’a pas pour vocation d’instruire l’homme de la vérité des choses car la «vérité» qu’elle porte n’est pas d’ordre théorique, mais d’ordre pratique.
La religion n’a donc rien à voir avec la quête de la vérité, de la grâce ou de la connaissance, mais elle a une portée morale incontournable, grâce à son pouvoir coercitif: elle peut ainsi réguler les appétits et pulsions des humains et les amener à s’autocensurer et à se discipliner.
On est alors au XVIIe siècle et le refus de croire en la «révélation» que prétend détenir le texte religieux, comme le fait d’oser soumettre la Bible à un regard analytique, est un coup de tonnerre.
Mais il fut fécond pour les sociétés occidentales, il donna les Lumières et le bel idéal laïque, la démocratie et l’idée d’égalité entre les hommes, le libre arbitre et la responsabilité, son corollaire.
En revanche Spinoza, lui, paya le prix de la sagesse et du courage d’une infinie solitude et du rejet des siens.
Ibn Warraq de nos jours ne pense pas différemment quand il écrit:
«Le plus nocif des legs de Muhammad est peut-être d’avoir soutenu que le Coran est la parole même de Dieu, vraie à jamais, faisant ainsi obstacle à tout progrès intellectuel et oblitérant tout espoir de liberté de pensée qui seuls permettraient à l’islam d’entrer dans le XXIe siècle.»
En appelant à ce que les textes religieux soient soumis à la critique, c’est aux Lumières pour le monde arabe que Zineb El Rhazoui appelle.
Et au vu de l’absence de démocratie, des inégalités, de la misère sociale, économique, éducative et sexuelle de cette partie du monde, changer une soumission infantile à un texte présenté comme «révélé» en rapport interrogatif et critique envers sa propre tradition, n’est pas la marque du rejet, au contraire, c’est celle de l’exigence et de l’espoir.
C’est, en modifiant simplement son rapport au texte, accéder à la responsabilité et à la possibilité d’agir sur le monde.
C’est quitter le domaine de la bête que l’on soumet car elle n’est que pulsion, pour accéder à la véritable humanité, celle qui a accès au libre arbitre et est comptable des conséquences de ses actes.
Pour un croyant, c’est être véritablement l’héritier du geste de Dieu, en acceptant sa propre capacité de création et en acceptant la charge de responsabilité qui va avec.
Cela n’empêche pas la foi mais permet la spiritualité.
La soumission, elle, ne permet que l’orthopraxie, croyance infantile à base de «si je fais tout comme il faut, papa-Dieu va me récompenser».
On est bien loin d’une quelconque transcendance, très près de la validation de système oppressifs.
Un tel dressage comportemental ne permet pas de se développer individuellement comme collectivement.
Cela explique peut-être pourquoi des pays dont les richesses sont significatives n’accèdent qu’à un développement limité.
L’Europe s’est construite sur une exigence d’émancipation.
Elle en a tiré sa prospérité.
Que maintenant trop de pays préfèrent laisser la menace d’assassinats politiques planer sur nombre de personnalités, plutôt que dire que le refus d’un grand nombre des musulmans d’accepter toute critique de l’Islam fait la force, la puissance et la légitimité des islamistes, est dangereux pour tout le monde.
Zineb El Rhazoui a raison.
Quant à ceux qui l’insultent et la menacent, ils devraient s’interroger: et si c’était leur bigoterie qui faisait le malheur tant de leur famille que de leur patrie d’origine et expliquait leur échec tant individuel que collectif?
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Pour (un peu ?) illustrer l’malaise (le rhinoceros d’Ionesco) : quand je parcours la fiche Wikipedia d’Aîcha (épouse favorite de Mahomet), en fin du paragraphe « Image d’Aïcha », il y a cette note :
L’imam et jurisconsulte, Al-Nawawi, dit à ce sujet : « L’innocence d’Aïcha de l’accusation portée contre elle fait l’objet d’un texte catégorique du Coran. Quiconque nourrit le moindre doute à ce sujet devient renégat selon le consensus des musulmans. ».
Cette pavlovisation, pour écarter un réflexe intellectuel lui-même conditionné (de simple représentation d’une hypothèse logique) ! Ici, Nawawi est le sorbonagre, le sorbonnicole de Rabelais, à la puissance 10.
Merci pour ces précisions. Je suis loin de tout connaître sur la philosophie médiévale, tant en terre chrétienne qu’en terre musulmane.
Quant à l’utilisation de son nom pour des hôpitaux ou des mosquées, je crois que nous sommes d’accord pour dire que c’est une duperie fondamentale.
Et puis, ce qui compte, ce n’est pas le personnage historique réel, certainement travaillé par de profondes contradictions, mais le corpus de ses textes qui ont été traduits en latin. Dante le place dans les Limbes au sein de son Enfer, aux côtés des grands penseurs de la Grèce, ce qui veut dire qu’il ne peut accéder au Paradis, mais qu’il n’est pas condamné aux souffrances éternelles. Le prophète Mohamed est par contre assigné au plus profond de la 6ème bolge, endroit où sont punis les plus violents des violents, les hérétiques. Il faut faire confiance à Santé. Il nous a légué dans son poème une somme de connaissances philosophiques et théologiques.
Zineb est haïe non seulement parce qu’elle est une rescapée de Charlie Hebdo mais surtout et en grande partie parce qu’elle est une apostate (femme ayant rejeté l’islam et en plus le critiquant ouvertement), crime le plus horrible de la terre pour ces cafards. Cela fait des années que j’apprécie énormément cette femme pour son courage, son franc parler et sa détermination. Un modèle pour les anti islam comme moi.
Zineb est comme Christine Tasin : merveilleusement et simplement courageuse .
EMMANUELLE GAVE et de notre droit à la vie publique comme celui des français ou pas originaires des pays extra européens de culture, religion et coutumes différentes à celles de la France. La France serait-elle réellement coupable d’avoir des blancs ; d’être à l’origine un pays de blancs ? Les blancs doivent-ils s’effacer, mourir pour démontrer qu’is ne sont pas racistes. Trouve-t-on cette même dictature idéologique dans les pays d’origine de ceux qui revendiquent et incriminent la France et les Français irrationnellement et injustement appuyés par toute l’oligarchie politique, des médias et du show-bizz.
Qu’est-ce que cette tyrannie des quotas pour la préférences étrangères, la discrimination positive ? Dans lequel des pays d’origine de ceux qui réclament en France cela se pratique-t-il ?
« Qu’on nous laisse le temps de disparaître (naturellement et en paix.) ! »
Quelques questions sur lesquelles plancher et réfléchir : « Au moins qu’on nous laisse disparaître tranquillement ! »
Combien de blancs, de Français de souche emploient les musulmans en France ? Combien dans les pays arabo-musulmans
Combien de blancs, de Français de souche occupent-ils des fonctions de premier ordre dans les services publics, armée, médias, dans la politique dans les pays arabo musulmans, et africains, afro-musulmans ? Ceux qui nous attaquent des ressortissants de ces régions et toute la sphère bien-pensante française a-t-elle fait le constat et l’analyse des pourquoi ?
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Quotidien Compte certifié @Qofficiel
:::: https://twitter.com/Qofficiel/status/1098312393678118912
.@PaulLarrouturou a confronté Emmanuelle Gave, candidate aux élections européennes, à ses tweets jugés racistes. Voici sa réponse 👇
#Quotidien
20 févr. 2019
Video à partir de 1mn 43s ; ça va lui coûter très cher.
TRANSCRIPTION de l’interrogatoire du journaleux gestapiste : @PaulLarrouturou { https://twitter.com/PaulLarrouturou }
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Paul Lattouturou :
—>Selon le monde il y a trop de blancs dans le secteur de l’intelligence artificielle. | Et vous twittez :
Emmanuelle Gave (twitt du 30 juillet 2018) :
—->Moi, je trouve qu’il y a beaucoup trop de noirs dans les courses de 100m. On fait quoi alors ?
—->Çà, ça s’appelle un raisonnement par l’absurde. Evidemment, quand on met tout bout à bout, on finit par se dire : » Mais enfin, c’est qui cette fille ? Elle serait raciste, antisémite…
Paul Lattouturou :
—->Clairement en lisant vos twitts c’est la question que je me posais… Estce que vous êtes raciste ?
Emmanuelle Gave :
—->Absolument pas.
Paul Lattouturou :
—->Est-ce que vous savez que votre compte Facebook est complètement public ? On peut tout lire, tout ce que vous postez, dont les commentaires.
Emmanuelle Gave :
—->Bah, il faut que je m’occupe de ça !
Paul Lattouturou :
—->Est-ce qu’on peut lire ensemble ce que vous avez écrit ?
—-> Çà !
Emmanuelle Gave (Twitt de six mois en arrière :
—->Les employées de maison ne concernant qu’une petite tranche de la population toutefois je peux vous dire que les musulmanes sont quasiment inemployables en tant qu’employées de maison ou Nany. Restent les Philippines en général. Il demeure que les usines ne réacquièrent pas des bras comme en 46 et que prétendre le contraindre est bienmal lire notre PNB.
Paul Lattouturou :
—-> »Les musulmanes sont quasi inemployables. » Çà, ça s’appelle du racisme, Madame.
Emmanuelle Gave :
—->Écoutez, je suis désolée, si vous le prenez comme ça. J’ai une nanny algérienne qui m’a fait les pires problèmes de la terre…
Paul Lattouturou :
—->De là à généraliser à toutes les musulmanes ?
Emmanuelle Gave :
—->Non, vous avez raison, j’ai eu tort sur ce coup-là. J’avais pas perçu combien tout reste et tout est formaté. Et vraiment, je suis désolée si j’ai blessé des personnes, c’est pas mon idée.
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EMMANUELLE GAVE auteur sur Institut des Libertés
:::: https://institutdeslibertes.org/category/auteurs/emmanuelle-gave/
EMMANUELLE GAVE auteur sur Boulevard Voltaire
:::: http://www.bvoltaire.fr/auteur/emmanuellegave/
COMPTE TWITTER : compte supprimé
La guerre sur twitter :
:::: https://twitter.com/search?q=emmanuellegave
EMMANUELLE GAVE article de l’opinion Ivanne Trippenbach le 11 Février 2019 – « Emmanuelle Gave, la nouvelle droite dure de Nicolas Dupont-Aignan »
:::: https://www.lopinion.fr/edition/politique/emmanuelle-gave-nouvelle-droite-dure-nicolas-dupont-aignan-177247
EMMANUELLE GAVE virée par Dupont-Aignan :
– Européennes : Dupont-Aignan ne retient pas une candidate aux tweets controversés
:::: http://www.leparisien.fr/politique/europeennes-dupont-aignan-ne-retient-pas-une-candidate-aux-tweets-controverses-20-02-2019-8016882.php
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L’islam est un cancer oui mais un jour même lointain on viendra a bout du cancer mais de l’islam jamais !!!
C’est l’ADN du musulman
Bonjour,
C’est pour ça qu’il faut se tenir loin d’eux, et les tenir loin de nous.
Le vivre ensemble, d’accord, mais sur la terre, et chacun dans son pays.
Souhaitons que la Chine interdise bientôt l’islam sur son territoire, elle a la force pour le faire, espérons qu’elle en trouve bientôt le courage … ça serait une première, et un beau pavé dans la mare, un pavé salutaire pour tous les non-musulmans.
Cher anti-islam
Merci pour cet article. Mais il y a quand-même une petite inexactitude dans votre texte. En effet, il est faux de dire que l’islam attend son Spinoza. Le monde arabo-musulman a produit Averroes, mais l’a totalement rejeté. Et ce qui est pire, c’est qu’à l’heure actuelle les islamo-collabos utilisent le grand penseur cordouan pour essayer de nous prouver que l’islam est compatible avec la raison. Averroes a été totalement maudit par les imams. En effet, dire que dans la relation de l’homme à Dieu, il appartient à l’homme de s’élever vers Dieu, et que ce dernier ne peut jamais s’abaisser à descendre vers l’homme, est inadmissible pour l’islam. Allah a fait descende le Coran vers les hommes, un point c’est tout.
Bonjour,
Je ne sais pas grand chose sur Averroes, mais j’ai entendu un spécialiste du sujet : Rémi Brague.
Il relativise beaucoup.
Pour lui, Averoes reste tributaire du Coran et il cite des textes d’Averroes assez effrayants en ce sens.
Quant à Averroes et les autres musulmans : Averroes a été chassé de sa mosquée, en Espagne.
Il disait: « c’est le jour où j’ai la plus grande honte de ma vie ».
D’autre part, Brague, je crois, dit qu’encorede nos jours au Maroc, quand un musulman entend le nom d’Averroes, il crache par terre.
Enfin, René Marchand note que les « collèges Averroes », les « lycées Averroes », les « instituts Averroes » etc sont pour les raisons précedentes un des signes les plus évidents de la subversion musulmane en France …
Pauvre Averroes, il n’a pas eu de bol de naître au milieu de ces cons; il a fait ce qu’il a pu pour essayer d’élever un peu le niveau … peine perdue. Mais il les aimait bien quand même, ses con-disciples, au point d’être affecté quand ils l’ont chassé.
L’islam est un cancer et comme tel il doit être éradiquer. point barre.
« Sans la liberté de blâmer, il n’est pas d’éloge flatteur. »