Après islam et écologisme, la 3ème calamité qui nous menace est la catastrophe financière

Nous vous avons parlé hier des volontés totalitaires de nous réduire à quia et, pour cela, la France concocte un projet digne de l’ex-URSS.

http://resistancerepublicaine.com/2019/02/11/apres-lislam-la-deuxieme-calamite-qui-nous-menace-est-lecologisme-ils-ressuscitent-lurss/

C’est l’écologisme, idéologie totalitaire et deuxième calamité après l’islam est une idéologie totalitaire qui se cache derrière une pseudo religion.

Comme si ces 2 calamités ne suffisaient pas, il en existe une troisième.

Les Gaulois craignaient que le ciel ne leur tombe sur la tête, c’est ce qu’on apprenait à l’école il y a longtemps. Nous, ce qui va nous tomber sur la tête, c’est une catastrophe financière, à côté de laquelle celle de 2008 paraitra comme une bourrasque.

Le cumul des dettes mondiales est estimé entre 164 et 237 Tera $, selon les sources. C’est dire si on maîtrise la chose. Cette dette serait d’environ 3 fois le PIB mondial. Voir détails ici :

La dette mondiale grimpe en flèche… mais les coupables ne sont peut-être pas ceux que l’on croit.

Par Nicolas Perrin.

Dette mondiale 2017 : on a enfin les chiffres ! Le montant de la dette mondiale et le pourcentage qu’elle représente vis-à-vis du PIB mondial sont des statistiques que je surveille de près, un peu comme le rendement moyen des fonds euros.

J’aimerais bien vous annoncer que la dette diminue et que le rendement de votre épargne augmente, mais ça n’est pas moi qui choisis !

L’Institut de la finance internationale (Institute of International Finance en anglais – IIF) est une association qui regroupe environ 500 institutions financières issues de 17 pays, en particulier des banques commerciales et d’investissement, des compagnies d’assurances et des sociétés de gestion d’actifs. Depuis 1983, l’IIF publie des rapports et défend des positions qui se veulent en faveur de la stabilité financière mondiale.

Son dernier rapport sur la dette mondiale date du 4 janvier. Il révèle qu’au 31 décembre 2017, la dette mondiale se montait à 20 000 Md$ de plus qu’en 2016 pour atteindre le niveau de 237 trillions, comme disent les Américains, soit 237 000 Md$. Nous verrons plus loin que le FMI n’avance pas le même chiffre. Dommage que le fonds n’ait pas commenté le rapport de l’IIF !

LES ÉCONOMIES DÉVELOPPÉES EN LÉGÈRE DÉCÉLÉRATION, LES ÉMERGENTS ONT PRIS LE RELAIS

Le graphique ci-dessous est très instructif. Il fait apparaître le montant total de la dette et sa proportion ramenée au PIB.

Il montre que sur les 10 dernières années (2007-2017), la dette des économies développées n’a augmenté « que » de 6,7% si on la rapporte au PIB ; dans le même temps, la dette des pays émergents a augmenté de presque 45% relativement à leur PIB.

La dette relative des pays émergents était pourtant assez stable entre 1997 et 2007. Comme permet de le conclure ce graphique, ce sont essentiellement ces pays qui ont alimenté la croissance de la montagne de dette mondiale depuis la grande crise financière de 2008.

On peut d’ailleurs le vérifier sur ce graphique produit par le FMI :

Au rythme où la dette des émergents se développe, elle se rapproche dangereusement du niveau de celle des économies développées.

EN FAIT, LES ÉMERGENTS… C’EST SURTOUT LA CHINE !

Au mois d’avril, le FMI a publié un nouveau rapport sur la dette mondiale. Pour l’institution de Washington, la montagne de dettes se montait à 164 000 Md$ (225% du PIB global) fin 2016, et la Chine représentait alors plus de 40% de la hausse depuis 2007 ! Comme le remarque le site ZeroHedge, « en revanche, la contribution des pays en développement à faible revenu est à peine perceptible ».

Vous aurez noté au passage que les estimations de l’IIF et du FMI au sujet de la dette mondiale diffèrent considérablement. Cela s’explique en partie parce que les années de référence ne sont pas les mêmes (l’IIF évoque le 31 décembre 2017 et le FMI le 31 décembre 2016) mais pour le reste, même Zero Hedge ne voit pas quelle explication apporter…

La méthodologie semble considérablement varier d’une institution à l’autre ; si l’on se réfère aux chiffres de Natixis, le taux d’endettement mondial est inférieur en avril 2018 à ce qu’il était après la crise de 2008, ce qui n’est pas le cas sur les graphiques de l’IIF et du FMI…

Quoi qu’il en soit, les banques centrales ont permis aux gouvernements de creuser les déficits afin de « soutenir la croissance » (version officielle) mais surtout de favoriser leur réélection.

Dans les économies développées, notez que la mariée se retrouverait sans maquillage en cas de récession. Avec un ralentissement marqué de la croissance économique, la dette gonflerait mécaniquement par rapport au PIB.

Évidemment, les gouvernements doivent être reconnaissants aux banquiers centraux qui ont permis cette multiplication des titres de dette comme si c’était des petits pains. « Les taux mondiaux toujours bas continuent de soutenir des niveaux d’accumulation de dette sans précédent », comme l’ont pointé du doigt les responsables de l’IIF dans un communiqué.

UN RATIO DETTE/PIB À UN NIVEAU JAMAIS VU EN TEMPS DE PAIX

L’économie mondiale est bien plus endettée qu’elle ne l’était pendant la Première Guerre mondiale ! Pour être exact, je devrais écrire : « un ratio dette/PIB à un plus haut historique guerre et paix confondues, à l’exception de la Seconde Guerre mondiale » !

TROIS POIDS LOURDS CONCENTRENT LA « FORCE MOTRICE »

Comme le fait remarquer Zero Hedge :

« Tout tourne autour des États-Unis, de la Chine et du Japon : ces trois pays représentent à eux seuls la moitié du total des 164 000 milliards de dollars de dette publique et privée mondiale. Pour parler de la Chine, sa dette est passée de 1 700 milliards de dollars en 2001 à 25 500 milliards de dollars en 2016 et elle a été décrite par le FMI comme la force motrice derrière l’augmentation de la dette mondiale, représentant les trois quarts de la hausse de la dette du secteur privé au cours de la dernière décennie ».

Zero Hedge relève également qu’il y a eu aussi un avertissement particulier concernant la Chine dont l’échelle gargantuesque et le système financier opaque constituent un risque majeur pour la stabilité, selon le FMI ».

Zero Hedge résume les préconisations du FMI :

« Il est donc urgent de réduire le fardeau de la dette pour améliorer la résilience de l’économie mondiale et fournir une meilleure capacité de lutte contre les incendies si les choses tournaient mal : ‘La relance budgétaire n’est plus la priorité’. »

Que voilà un cri de panique assez cocasse…

Pour plus d’informations, c’est ici.

https://www.contrepoints.org/2018/08/12/322191-dette-mondiale-ou-en-est-on

Tera = millier de milliards = 10 puissance 12 = trillion (en anglais)

Ces énormes dettes ne seront jamais remboursées. Donc le jour où il faudra réellement le prendre en compte, c’est-à-dire répudier ces dettes, il est difficile d’imaginer ce qui se passera, mais ça ne sera pas beau à voir. Comme dit Charles Sannat, tout n’est pas perdu, mais préparez-vous !

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7 Commentaires

  1. Personnellement, je ne comprends strictement rien à la finance. Alors je me pose une question : puisque TOUTE la planète est endettée, même la Chine, c’est que  » QUELQU’UN  » à prêté des sous et demande à les récupérer. Qui est ce QUELQU’UN ? Les Martiens ???

  2. La France sera en faillite dès que les intérêts très bas des prêts seront redevenus normaux, ce sera la misère !

    Copié sur https://www.20minutes.fr/economie/843902-20111216-dix-ans-abime-ouvrait-sous-pieds-argentins

    © 2011 AFP Publié le 16/12/11 à 00h00 —  Mis à jour le 29/01/14
    Une situation sociale explosive, cinq présidents de la République en une semaine, 33 morts, des milliers de gens face à la Présidence, des magasins vandalisés, le plus grand défaut de paiement de l’histoire: il y a 10 ans, l’abîme s’ouvrait sous les pieds des Argentins. « Tout ce que les Argentins avaient construit pendant des générations était soudain parti en fumée », explique à l’AFP la psychologue Monica Arredondo, spécialisée dans le traitement des personnes traumatisées par cette crise. « Il n’y avait plus de repères, plus moyen de prendre des décisions « , résume-t-elle.
    Le 20 décembre 2001 à la tombée de la nuit, alors que le siège de la présidence est cerné de milliers de manifestants, le président Fernando De La Rua (1999-2001) signe sa démission et prend la fuite en hélicoptère, laissant derrière lui un chaos qui a coûté la vie ce jour-là à cinq personnes.
    Vingt jours auparavant, le ministre de l’Economie Domingo Cavallo gelait tous les dépôts bancaires , près de 70 milliards de dollars, afin de stopper les retraits et empêcher la chute des établissements financiers, déclenchant la plus grave crise économique et sociale de l’histoire du pays. (….)

    Le quatrième président en 12 jours, Adolfo Rodriguez Saa, qui restera au pouvoir une semaine, déclare le défaut de paiement le plus important de l’histoire: 100 milliards de dollars (75 mds d’ euros), avant d’être remplacé par Eduardo Duhalde. (En France, en 2018, la dette est supérieure à 2000 milliards d’euros, en partie due à l’accueil d’étrangers illégaux, et entre les mains de pays pas tous favorables grâce à Giscard et Pompidou).

    Dans ce pays de 40 millions d’habitants, capable de nourrir 100 millions de personnes, on a faim: des enfants cherchent par centaines à se nourrir dans les poubelles. Les associations de troc et les assemblées de quartier sont prises d’assaut : les six premiers mois de 2002, le pays s’enfonce dans le chaos. (…)

    Il y a la faim, le désespoir, et, comme à New York après le 11 septembre, la nécessité de parler.
    « Beaucoup ont survécu à la dépression en allant à la rencontre d’initiatives novatrices comme le troc ou les assemblées de quartier », relève Monica Arredondo.
    Seule une centaine de centres de troc (en 2011) est encore en fonctionnement, mais des épargnants se battent encore pour récupérer leurs avoirs gelés en 2001. (…)

    (Il est nécessaire d’avoir des objets échangeables (dont par exemple des pièces d’argent ou d’or) pour le cas où les billets disparaîtraient ou n’auraient plus aucune valeur. Les lois Sapins de 2016 et 2017 permettent de geler les espèces des livrets, comptes bancaires, compte-titres, etc.. Aucun accès possible.)

  3. Hé oui Coriolis, je le dis depuis 2010, date à laquelle j’ai commencé à m’intéresser à la réalité sociale & économique de la France, à commencer par ma situation personnelle …

    Je pense, pour ma part que l’effondrement économique précèdera ou suivra la guerre OUVERTE avec le NAZISLAM, l’un amènera l’autre, et dans un laps de temps extrêmement court …

    Autour de moi, quasiment personne ne voit – ou ne VEUT voir – cela venir, et je passe pour celui qui radote ..

     » Ca fait des années que tu nous dis que la guerre va arriver…  »

    Mon constat, triste mais tellement réaliste :
     » On n’a jamais été aussi près, tout en étant si peu prêt…  »

    Tout est dit, à part me préparer personnellement, c’est à dire psychologiquement et physiquement, que faire d’autre, ah oui, tenter de continuer d’avertir des gens autour de moi, ceux que je croise au hasard de mes rencontres …

  4. Tout le monde doit de l’argent à tout le monde donc personne ne paiera. Les nations sont toutes en cessation de paiement depuis longtemps ou remboursent en monnaie de singe. C’est donc que le système mondial est périmé. Les états ne peuvent survivre en ne produisant rien d’autre que des services ou de l’internet qui un jour ou l’autre s’effondrera sous son propre poids.

    • Il faut être optimiste ! Regardez ce qui s’est passé dans ce village où beaucoup d’habitants devaient de l’argent à d’autres. Un jour, un touriste étranger est arrivé chez l’aubergiste en demandant une chambre pour quelques jours et il dépose en acompte un billet de 200 euros sur le comptoir. L’aubergiste lui donne les clés de plusieurs chambres et l’invite à aller choisir celle qui lui convient. Dès qu’il a le dos tourné, l’aubergiste va chez le boucher-charcutier d’à côté pour lui payer les deux cents euros de fournitures diverses qu’il lui doit puis il revient à son travail. Le charcutier prend le billet et le donne au paysan qui était là et qui venait de lui livrer des poulets et des lapins. Le paysan ravi d’être payé comptant (pour une fois !) s’en va voir sa petite amie aux mœurs légères pour lui payer quelques faveurs en retard; laquelle prend le billet et l’apporte à l’aubergiste en paiement de quelques chambrées avec un client. Le billet est revenu sur le comptoir. A ce moment là, le touriste revient en disant: excusez-moi, je viens de recevoir un message m’annonçant un imprévu et je dois repartir immédiatement. Il prend son billet et s’en va. Le touriste n’a rien déboursé et plus personne n’a de dettes … (je ne sais où j’ai lu cette histoire).

  5. Moi aussi je commence à tilter, qu’est-ce que je deviendrais si ça pète à WallStreet, que deviendra mon livret de Caisse d’Epargne et mes 50 euros que j’y met chaque année depuis l’été 1975 ?

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