Lettre ouverte à Nicolas Dupont-Aignan
Monsieur le Député,
Ne vous inquiétez pas, je ne tiens pas à aggraver votre cas, je ne vous écris pas pour vous apporter mon soutien. Ce serait d’ailleurs inutile : vous imaginez bien que vous l’avez déjà. Et comme vous me traitez régulièrement de “dingue”, vous êtes un peu couvert de ce côté-là, même quand vous dites la même chose que moi.
Si je me permets de m’adresser à vous aujourd’hui, c’est parce que votre procès me semble marquer une date importante dans l’officialisation de la fiction. On voit bien à cette occasion qu’il va devenir interdit non seulement de s’opposer comme on peut à l’immigration de masse mais même de paraître la remarquer, de la nommer. Déjà nous vivons dans un monde imaginaire : non pas tant qu’il invente une réalité qui n’est pas (encore que…), mais aussi, et surtout, parce que la réalité qui est s’y trouve totalement oblitérée.
Répétez après moi, disent les juges, les journalistes, les sociologues, les libraires : ce qui arrive n’arrive pas, ce que vos yeux voient n’existe pas, ce que votre cœur souffre est une illusion, un sentiment ; non votre patrie ne vous est pas arrachée, non ce qui fut votre pays n’est pas livré à des étrangers qui le haïssent, non il n’y a pas de Grand Remplacement.
Pourtant, l’immigration, achetée jadis en tant que lézard décoratif, est devenue entre-temps crocodile. Il occupe la moitié du salon, l’œil mi-clos. De temps en temps, quand l’humeur taquine lui en prend, il dévore un bras ou une jambe, pour passer le temps. Toutefois la convention est de faire comme s’il n’était pas là, et de poursuivre la conversation par-dessus lui autour d’une tasse de thé, en parlant des horaires des trains, tandis qu’il se pourlèche les babines en sang.
« Invasion migratoire », avez-vous dit, Monsieur le Député. C’était trahir la convention. Vous auriez pu dire submersion, aussi bien, changement de peuple et de civilisation ou même, horresco referens, Grand Remplacement. Vous n’en avez rien fait, j’en témoigne. Il reste que votre procès pourrait bien, par l’imprudence d’un procureur ou de juges trop zélés, percer accidentellement le décor, réveiller les figurants hébétés, révéler le caractère de théâtre ou de téléréalité de cette France imaginaire où nous vivons, cette France en fait livrée, trahie, remplacée, cette France du fallacieux vivre ensemble, où entre ensemble et vivre il faut choisir.
Vous n’avez fait que dire la vérité, vous le savez. Les juges le savent aussi, et la plupart des Français pareillement, même s’il en est encore pour ne pas savoir qu’ils le savent, ou ne pas vouloir le savoir. Au pays du faux la vérité est une allumette. Elle peut faire tout s’embraser d’une seconde à l’autre, tout s’effondrer du mensonge. On vous parlait de canapé-cuir, de table basse ou d’un pouf, comme “Au théâtre ce soir”, et vous avez demandé poliment :
« Ne serait-ce pas plutôt un crocodile ? »
C’en est un, je le confirme. Il n’a aucune intention de payer nos retraites. Mais qu’il soit désigné pour ce qu’il est, et par un homme comme vous, si pondéré, si sage, si ami d’habitude des conventions républicaines, fasse le ciel que les Français s’en inquiètent enfin, et s’en alarment, et s’en révoltent qui sait ; qu’ils s’unissent pour percer la chape de mensonge sous laquelle leur pays subit ce que leurs ancêtres ont voulu le plus fort éviter, au prix de terribles sacrifices : l’asservissement, la conquête, la soumission, le remplacement. C’est cela ou le triomphe des juges, des journalistes, des sociologues de cour, de tous les inventeurs du monde à l’envers, où ce qui arrive n’arrive pas.
Soyez assuré, Monsieur le Député, à la part amicale que je prends, pour les connaître un peu, à vos épreuves,
Renaud Camus (le dingue)
Président du Conseil National de la Résistance Européenne
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Il faut que cela pète, je suis rassuré que des policiers, et des anciens militaires se regroupes.
Je suis dépités, on na pas d’armes, pas d’actions communes, pas de projet, freinons déjà ce grands remplacement, interdire de vote d’office les doubles nationalités.
Je sais que cela va faire grincer les dents, mais les bi-nationaux sont des gauchistes. Ces personnes généralement sont attaché à leurs patrie d’origine.
La France ou l’Europe se ne sont que des moyens de confort. Ce projet de loi peut se faire très vite. En allant sur l’égalité entre les citoyens.
Sinon le grand remplacement, continuera de plus belle. Pourquoi les patriotes sont censurés, c’est qu’ils ont des intentions d’éradiqué la race blanche. ou de la remplacer, c’est réel, aujourd’hui on le sait, on fait quoi ?
IL Y A UNE , ou plusieurs choses qui nous pende au NEZ, et que les ADEPTES du << BIEN VIVRE ENSEMBLE et du PAS D'AMALGAM << du TRIBUNAL de la BIEN PENSENCE, gauchiste bien sur, les autres étant INTERDIT par la
CENSURE, , c'est que l'EGORGEMENT systématique des non musulmans
est entrer automatiquement par les << bien vivre ensemble<< et celui ou celle qui se trouve a coté du POIGNARD de l'AMI pas d'amalgam macron a le droit d'être SEPARER en DEUX
Je trouve que monsieur Camus est clair; Il se sert de métaphore pour mieux faire comprendre le ridicule de notre société qui interdit de décrire la réalité sous peine de procès et là il se moque un peu de Dupond Aignan qui malgré toutes les précautions d’usage liées à sa fonction de politique de terrain se fait alpaguer par les associations milices de la bien pensance pour avoir osé dire quelques vérités.
Je ne connaissais pas cet homme, mais à la lecture de ce texte, on sent une authenticité qui fait du bien avec des mots justes.
De plus, le fond métaphorique y gagne, il rend le message très « parlant » car il interpelle sans agresser.
la classe ce monsieur quand il s’exprime ( à des années lumière de nos »gogols » d’étudiants qui veulent la moyenne sans effort )
» Un conciliateur c’est quelqu’un qui nourrit un crocodile en espérant qu’il sera le dernier à être mangé. » ( Churchill )
Excellent le Churchill, c’est tout à fait ça; pour l’avoir pratiqué, animé de bons sentiments humains, je me suis souvent retrouvé gros jean comme devant. C’est le fameux triangle infernal: victime-sauveteur-agresseur. Les gauchistes devraient d’ailleurs l’étudier (c’est très en vogue dans leur milieu) car c’est ce qui est en train de se passer partout en Europe. A droite c’est plutôt « aide toi le ciel t’aidera » mâtinée d’un peu de charité chrétienne ou le contrat social bien défini (exemple: délinquance répétée contre suppression d’allocations).
Merci pour avoir diffusé ce texte qui décrit parfaitement la situation dans laquelle l’Europe se débat. Mais son intérêt majeur c’est surtout qu’il ouvre la porte à une plus large prise de conscience et à une appréhension du problème de façon décomplexée, à commencer par celles d’ élus comme NDA.
Très parlant, ce petit conte sur la transformation du lézard de salon,
oui, le croco est là, bien vivant, bien nourri, il occupe déjà le quart du salon, ceux qui sont bien placés ne souffrent pas encore, les autres se font croquer au fur et à mesure que le croco grandit, se développe, s’étale, impose ses besoins,
Je crois que c’est clair et très facile à comprendre
Votre commentaire Maxime est très très intéressant !
Vous êtes gentille de relayer sa lettre. Lui, apparemment, ne relaient pas vos interventions, si je m’en fie à son compte twitter et sauf erreur de ma part.
On peut comprendre que certains considèrent Renaud Camus comme un dingue, car il semble animé d’un souci excessif de théorisation et de formulation philosophique. Je ne suis pas sûr que cela aide à faire progresser la cause qu’il paraît défendre. Ce sens trop aigu de la formule peut s’expliquer peut-être par le souci de vendre ses livres… et donc de les remplir. Peut-être aussi une préoccupation publicitaire. Les faits sont simples et ne paraissent pas appeler une machinerie philosophique lourde. Quand les formules atteignent le sommet de la complexité, on finit par avoir peur davantage de celui qui les utilise que de ce qu’il décrit…
« relaie », pardon.
Je ne relaie pas pour les beaux yeux de Renaud Camus mais parce que l’analyse est très juste et gouleyante, rien de plus… Par ailleurs je ne fais pas les choses en attendant un retour de bâton, j’ai la chance d’être libre et de ne rien devoir à personne, et mal élevée en sus, je ne fais rien juste pour faire plaisir à quiconque, ami et ennemi
Voici un beau texte alliant la lucidité et la dérision. NDA pourrait se donner la peine d’y répondre. J’adhère tout à fait au commentaire de Juste de Sainte-Preuve.
comme j’ai déjà dit: en répondant il risque de voir son sursis supprimé et sa condamnation devenir effective.
D’accord avec toi pour ce programme efficace. Reste plus qu’à l’emporter aux prochaines élections.
1 char à chaque entrée de zone « abandonnée de la ripoublique » (en fait grassement subventionnée… on coupe l’eau, le courant, on exfiltre ceux qui veulent sortir s’ils prouvent qu’ils sont Fr de chez Fr. Et puis on attend.
ceux qui veulent se barrer au bled on les aide a coups de crosses, ceux qui se rebiffent et veulent niker la fronse? ben on envoie 1 hélico et 4 roquettes
VOUS VERREZ ON Y VIENDRA!
ou c’est nous qui sommes fichus!
J’adhère totalement à votre commentaire.
Bravo
Eh oui, il faut désormais dépasser le politiquement correct et dire les choses telles qu’elles sont. Avec les risques que cela comporte mais plus il y aura de voix qui se feront entendre, plus les gens se regrouperont. Il est dommage que NDA n’ait pas répondu à M. Camus.
comme il a un sursis ,au cas ou il répondrait il le perdrait.
et la condamnation à payer deviendrait immédiate.
ça les juges le savent.
Un très grand texte. L’image du lézard décoratif devenu crocodile c’est tellement cela. et nous restons impassible c’est effrayant.
Paru aussi chez Lafourcade,
cet entretien pour Dreuz infos de Renaud Camus…
https://brunolafourcade.wordpress.com/2018/04/04/conversation-de-renaud-camus-avec-gregoire-canlorbe-publiee-sur-dreuz-info/