Trump est en train de réaliser une véritable oeuvre. Mais j’imagine qu’on ne dira pas cela à Angers le 13 février prochain.
De Trump, on ne retiendra, à tort, que l’image d’un twitteur « irascible et misogyne ».
Aura-t-on l’occasion, lors de l’intervention de Marie-Cécile Naves d’observer le talent des gauchistes pour éclipser les vraies problématiques ?
On peut hélas s’y attendre.
« Mardi 13 février à 18h – Maison de la recherche Germaine Tillion
« Les populismes dans les Amériques »
Dans l’imaginaire collectif, le terme « populisme/s » renvoyait, jusqu’à récemment, surtout à des régimes perçus comme anti-démocratiques. Aujourd’hui, il s’associe, le plus souvent, à l’administration de l’actuel président des Etats-Unis, l’irascible twitteur Donald Trump.
Marie-Cécile Naves, auteur de Trump, l’onde de choc populiste (2016) et de Trump, La revanche de l’homme blanc (2018) http://www.editionstextuel.com/index.php?cat=020407&id=708
Entrée libre et gratuite
annie.ribrault@univ-angers.fr »
Quant à ce dernier site, il présente l’ouvrage « Trump, la revanche de l’homme blanc :
« Depuis le 8 novembre 2016, les « angry white men » ont leur président.
Désireux de satisfaire « les hommes blancs en colère », Trump a placé au cœur de son projet le rétablissement d’une masculinité – blanche – hégémonique. C’est donc sous le prisme du genre que Marie-Cécile Naves propose une lecture aussi originale que convaincante de la politique intérieure et extérieure et de la communication du 45e président des États-Unis.
Par contraste avec Obama, qu’il qualifie de « faible », Trump se met en scène en chef autoritaire en cultivant son impulsivité et sa misogynie.
Il vise un illusoire retour à l’âge d’or de la domination mondiale des Etats-Unis en jouant sur les peurs identitaires et la nostalgie.
Dans un contexte où les droits des femmes sont ouvertement attaqués pour défendre un patriarcat qui se sent menacé, Marie-Cécile Naves pose cette intéressante question : le féminisme peut-il prendre la tête de l’opposition à Trump ? »
Bref, si on comprend bien, Trump serait autoritaire (pour gouverner les Etats-Unis, mieux vaut-il un type indécis et sans caractère?) et même raciste finalement s’il est censé ne défendre que les Blancs.
Pourtant, Trump a marqué son opposition avec les suprémacistes blancs :
http://www.lefigaro.fr/international/2017/09/15/01003-20170915ARTFIG00029-donald-trump-signe-une-resolution-condamnant-les-supremacistes-blancs.php
Tel que ça s’annonce, je crains fort qu’on n’assiste à un magistral déplacement des concepts. Une telle manoeuvre est prisée des gauchistes pour éviter de poser les vraies questions.
N’est-il pas légitime de défendre le peuple enraciné, celui dont les attaches matérielles et morales à un territoire justifient une préférence nationale qui tient compte de la participation des citoyens à la construction de leur pays et leur dépendance vis-à-vis des budgets publics et des structures économiques de leur pays, qu’ils ne peuvent facilement quitter contrairement à une élite cosmopolite ?
Est-ce vraiment jouer sur les peurs identitaires que d’opter pour une application certes plus large qu’en Europe du principe de précaution mais loin d’être portée à son maximum, puisque certains pays musulmans pourront encore être pourvoyeurs d’immigrés alors même que la takki-ya rend difficile toute politique modérée en ce domaine ?
En quoi Trump serait-il misogyne alors qu’il n’a pas prôné de discrimination sexuelle ?
Dérembourser l’IVG n’est pas choquant, hormis le cas de viol, si l’on tient compte du fait que le consentement à la relation sexuelle implique une acceptation du risque d’avoir un enfant si la contraception est inexistante ou défaillante. L’état de grossesse n’est pas une maladie et la liberté essentielle dans toutes les traditions constitutionnelles issues des Lumières implique comme corollaire la responsabilité de ses actes. Elle en est la contrepartie pour que le système des droits de l’Homme soit équilibré.
http://resistancerepublicaine.com/2017/10/31/nouvelle-aquitaine-le-fn-ne-veut-pas-quun-lycee-soit-baptise-simone-veil-est-ce-grave-docteur/
Par ailleurs, il n’est pas de l’intérêt des Etats-Unis, au regard des objectifs politiques de la Constitution américaine, de financer des ONG internationales faisant la promotion de l’avortement : en quoi la meilleure gestion des fonds publics relèverait-elle de la misogynie ?
Alors pourquoi Trump serait-il « populiste » finalement ? Parce qu’il défend son peuple ?
On peut tout craindre quand on lit dans « l’Humanité » ce que seraient ces angry white men quant au message qui sera développé :
https://humanite.fr/marie-cecile-naves-pourquoi-trump-sappuie-sur-les-hommes-blancs-en-colere-649504
« Marie-Cécile Naves: l’expression « angry white men » est celle du sociologue américain Michael Kimmel. Ces « hommes blancs en colère », qui représentent une minorité, n’acceptent pas les changements démographiques (multiculturalisme, immigration) et les évolutions sociales comme l’égalité femmes-hommes ou les droits des LGBT. Ils pensent être victimes d’une discrimination à l’envers en matière de prestige social et d’accès aux ressources (éducation, santé, emploi, etc.). Le patriarcat, la masculinité hégémonique (et blanche), qui s’inscrivent dans des structures sociales, « raciales » et genrées des États-Unis, comme de l’ensemble des pays occidentaux, sont en effet fragilisés. Ces individus estiment avoir des droits immuables et ont la nostalgie d’une époque où ils n’étaient pas « concurrencés » par les femmes et les minorités ».
Pourtant, Trump n’a pas remis en cause les droits des LGBT. Il ne refuse pas non plus l’égalité des hommes et des femmes.
http://resistancerepublicaine.com/2017/01/22/panique-a-bord-plus-de-lgbt-de-droits-des-femmes-de-climat-sur-le-site-internet-de-la-maison-blanche/
« On peut donc douter que ce soit « avant tout à eux que Trump s’adresse dans ses interviews, ses meetings, ses tweets et son iconographie. Restaurer une Amérique blanche idéalisée (des années 1950), fermée aux immigrés mexicains, aux musulmans et aux produits chinois, où l’emploi industriel masculin serait préservé, répond à des frustrations que l’élection d’Obama avait cristallisées et que Trump a instrumentalisées. C’est un projet identitaire. Trump incarne, par sa personne et son parcours, un patriarcat blanc »(même source). »
Le projet de Trump est donc beaucoup plus ouvert aux compromis et fidèle au projet républicain que ce discours le suggère. Il est moins identitaire que républicain au sens noble du terme.
L’entretien se termine par les prétendus liens entre féminisme et protection de l’environnement : « la domination masculine sur les femmes relève de la même logique que la domination sur la nature » paraît-il :
« L’exploitation de la nature jusqu’à l’épuisement des ressources est une caractéristique de la masculinité hégémonique, de la volonté de toute-puissance de l’homme sur son environnement (…)
La protection de l’environnement par les pouvoirs publics est vue comme une intrusion inacceptable dans leurs vies, mais aussi comme un processus injectant de la douceur, du care, qui renvoie au « féminin », à la passivité. L’acceptation de la pollution participe de cette logique de domination et de mise en danger de soi ».
On nous l’avait déjà faite, celle-là :
http://resistancerepublicaine.com/2016/12/10/segolene-royal-legalite-homme-femme-est-une-condition-indispensable-a-la-reussite-de-la-lutte-contre-le-dereglement-climatique/
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Beaucoup rêvent de l’élimination de TRUMP, faute de pouvoir l’éliminer pour sa politique.
Hélas, pour les nostalgiques d’Hillary et d’Obama, l’Amérique se redresse grâce à lui, malgré l’obligation qu’il a de devoir « fréquenter » les malsains des hauteurs de l’Amérique.
Ces malsains feraient bien attention avant de vouloir attenter à ses jours, car il y a deux peuples en Amérique maintenant. Nous ne sommes plus dans l’ambiance populaire de la période KENNEDY. Espérons qu’ils l’ont compris.
Et surtout face à L’UN de ces deux peuples qui a suffisamment de « couilles » pour répliquer s’il perd son président. Et ils possèdent, puisque cela est permis par la loi, des armes.
Oui, pris les mains dans le sac, ces escrocs imposteurs utilisent nos différences pour les mettre les uns contre les autres, avec la revanche de l’homme blanc, patiemment mises en places, étudiés et prémédités d’avances leurs crimes, en faisant allusion aux noirs africains en Europe du soit disant danger, pour ensuite les retourner contre les pays d’accueilles blancs européens et d’un autre côté, ils vous parlent du vivre ensemble, pour se couvrir de leurs sales basses manoeuvres pas très honnêtes, pour l’entende entre les peuples et contre le soit disant racisme à deux balles par très honnêtes non plus, contre leurs propres peuples, il faut le faire!.
Ce sont des petites allumeuses de conflits de merde, tout en se retirant et sauveurs de l’humanité, surtout des petits minables et vrais faux culs!, même avec les noirs et les autres comme ils disent.
Les genres qui trahiraient bien leurs propres mère pour la cause, pour vous dire qu’ils font peu de cas pour l’espèce humaine de la planète, juste pour le plaisir de foutre la merde partout.
Mais quand eux se font prendre, ils se conduisent comme des pauvres petites victimes sans défenses qui n’ont rien fait.
Et tous nos gouvernements font tous de mêmes, tous des petites allumeuses de merde qui foutent le bordel partout en Europe, avec 123 millions de pauvres en Europe et 45 millions de chômeurs, ils accusent tous leurs propres peuples européens de raciste ou d’extrême droite, c’est ding!.
Cela en fait des petites allumeuses de merde qui dirigent en Europe, vous ne trouvez pas, et ils n’arrêtent pas de foutre la merde partout.
Alors qui font de l’incitation à la haine, qui sont les vrais racistes et extrême droite amis résistants.
Avec des crasseux pareilles qui n’hésitent pas eux d’insulter leurs propres peuples, n’hésitons pas non plus de les remettre à leurs places ces faux culs, ces petites allumeuses minables.
Voilà un nom bien trouvé pour eux, pour ces vrais provocateurs faux culs, des petites allumeuses de merde.
« La domination masculine sur les femmes relève de la même logique que la domination sur la nature ».
Alors celle-là, elle me fait marrer. Parce que les pro-LGBT qui veulent la PMA pour toutes, c’est quoi, sinon une domination sur la nature quand deux femmes ne peuvent pas faire d’enfants entre elles ? La PMA devrait être réservée aux couples dont l’infertilité est reconnue (SOP, endométriose, peu de gamètes…) pas pour satisfaire un confort ou un caprice.
« Ces « hommes blancs en colère », qui représentent une minorité, n’acceptent pas les changements démographiques (multiculturalisme, immigration) et les évolutions sociales comme l’égalité femmes-hommes ou les droits des LGBT ».
Oui, on a vu ce que donne le multiculturalisme en Suède, au R.U, en France, aux E.U, en Allemagne, et j’en passe. Ne pas accepter la violence, la sauvagerie et le barbarisme de certains est une réaction saine et normale. A moins que ceux qui défendent le multiculturalisme soient prêts à accepter les revendications des cannibales, par exemple ? Un sacrifice par mois, par semaine ou par jour ? Et les évolutions « sociales » avec les LGBT qui ne prônent que la disparition de l’homme blanc, c’est pas un progrès, c’est de la merde, et ce n’est sûrement pas une « égalité homme-femme ».
Conclusion : je suis très contente que D. Trump ait été élu et fasse faire des cauchemars et des crises d’épilepsie à tous ses détracteurs.
Marie-Cécile Naves : encore une prétendue analo-philoso-gaucho-bobo-fémino, à QI 30 ! Elle ne relève pas le niveau, c’est tout ce que l’on peut dire ! Pourquoi sont-ils tous aussi scandaleusement idiots, pour ne pas dire arriérés ?
Bof, on s’en tape, cette pseudo intellectuelle aura le maigre public crétin habituel de gauchistes arriérés.