Comment se fait-il qu'on n'ait pas entendu Obono sur le racisme de Tex et Michel Leeb ?

Nous sommes dans un monde ubuesque.

En pensant à l’œuvre d’Alfred Jarry, certains mériteraient le bâton-à-physique et la machine à décerveler du Père Ubu.

Il y a d’abord eu cette polémique autour d’une méchante blague, « sexiste » diront les féministes, de la part d’un animateur de seconde zone (TEX).

Delphine Ernotte n’en attendait pas moins pour virer un homme blanc de plus de cinquante ans.

Marlène Schiappa ne se prononce pas sur la décision de la directrice de France Télévisions, nie avoir appelé au licenciement de l’animateur et n’est pas pour la censure, non ,non, vraiment pas… mais appelle « à la maîtrise des antennes » (HuffPost).

Le quotidien Le Parisien parle, lui, « d’humoristes sous haute surveillance ».

De fait, beaucoup s’interrogent sur les limites à ne pas franchir : où s’arrête la liberté d’expression, où commence la censure et la dictature ?

Certains ont timidement pris la défense de Tex : Anne Roumanoff, Patrick Sébastien, Stéphane Guilllon, Elie Semoun, Jean-Yves Lafesse…

En faisant remarquer que Thierry Le Luron ne pourrait plus faire sa blague sur les musulmans :

« Chez Citroën, ils font les trois-huit : huit heures d’arrêt de travail, huit heures de grève et huit heures de prière… »

Ni Pierre Desproges sur les juifs :

« On ne m’ôtera pas de l’idée que, pendant la dernière guerre mondiale de nombreux Juifs ont eu une attitude carrément hostile à l’égard du régime nazi. »

Encore moins Coluche sur les Noirs :

« Dieu a dit : il y aura des hommes blancs, il y aura des hommes noirs, il y aura des hommes grands, il y aura des hommes petits, il y aura des hommes beaux, il y aura des hommes moches et tous seront égaux, mais ça sera pas facile ! Et puis il a dit : Y en aura même qui seront noirs, petits et moches, et pour eux ça sera très dur ! »

A ce sujet, Michel Leeb a eu la très mauvaise idée de refaire son sketch « L’africain » au Casino de Paris ce jeudi 14 décembre 2017.

Le Monde, Eva Doumbia (du collectif Décoloniser les arts), Françoise Vergès (ancienne présidente du Comité national pour la mémoire et l’histoire de l’esclavage) se posent donc la question : Michel Leeb est-il raciste ?

Car en 2017, imiter un accent africain… c’est du racisme.

Pour Eva Doumbia :

« C’est le retour d’une espèce de France raciste, où on peut se permettre de dire n’importe quoi, où on peut se permettre de ne pas prendre en compte 30 % de la population qui n’est pas blanche en France et qui est complètement niée et moquée. »

« Nombreux sont ceux qui, Africain.e.s et Asiatiques, ont subi les moqueries de leurs camarades dans les cours d’école ou de leurs collègues de bureau au lendemain des passages de Michel Leeb à la télévision. »

Eva Doumbia, « vigie afropéenne » ; metteur en scène, scénariste, directrice artistique de spectacles « engagés » (et subventionnée avec l’argent des petits Blancs ?)

 
Françoise Vergès, super-militante antiraciste, antifasciste, anti-esclavagiste, anti blanc, anti-tout (sauf contre le traitement que lui versait l’odieux État colonial en tant que présidente du Comité national pour la mémoire et l’histoire de l’esclavage, « experte transversale » dans le cadre des états généraux de l’Outre-mer, directrice scientifique de la Maison des civilisations et de l’unité réunionnaise ou membre de la « Mission de la mémoire de l’esclavage, des traites et de leurs abolitions. »

Ces derniers jours, Rokhaya Diallo, autre antiraciste anti blanc, a été débarquée du Conseil national du numérique. Elle s’en prenait régulièrement à l’État et à son racisme supposé institutionnel.

Pour le coup, le Conseil national du numérique est-il raciste ? Son secrétariat déclare sobrement, lui, « avoir besoin de sérénité pour travailler ».

Et c’est vrai que les néo-féministes « racisées », portant chèche touareg ou torchon palestinien, commencent à indisposer nombre de Français. Certains diraient même, avec Audiard, « à nous les briser menu. »

L’avenante frimousse d‘Houria Bouteldja

D’autres rêveraient du même sort pour la harpie du PIR, Houria Bouteldja, salariée de l’Institut du Monde Arabe, donc par l’État “colonial” avec l’argent des sales souchiens racistes mais néanmoins contribuables. Notons que « l’IMA est en « quasi cessation de paiement » après la défaillance des pays de la Ligue arabe qui devaient assurer le financement de l’Institut à hauteur de 40 %. Aujourd’hui, cette participation ne dépasse plus les 10 %, laissant une ardoise pour l’État français de plus de 12 millions d’euros par an » (Wikipedia).

Fait extraordinaire cette semaine : nous n’avons pas entendu Danièle Obono sur ces sujets. A-t-elle été recadrée par Mélenchon, fatigué de ses bourdes à répétition ?


Pour en savoir plus sur la France d’UBU, suivez le lien :
http://resistancerepublicaine.com/2017/12/19/la-france-dubu-leurs-copains-percutes-par-un-ter-ils-incendient-5-voitures/
 

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5 Commentaires

  1. Bonjour,
    Pour ne parler que de Vergès, je me souviens d’une émission de variété où elle avait à répondre à cinq ou six questions d’un quizz portant sur l’esclavage (quelques dates, quelques noms) : elle n’a su répondre à AUCUNE !
    Voilà la “spécialiste” de l’esclavage.
    En fait de spécialiste, ce n’est qu’ une militante enragée de plus, payée par notre argent, pour vomir contre la France…

    • Oui mais Françoise Vergès est surtout la fille de Paul Vergès et la nièce de Jacques Vergès. Donc, elle passe devant les autres, et peu importe s’ils sont bien plus compétents qu’elle.

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