Procès Clavreul-Cassen : la haine du grand-bourgeois mondialiste contre l’ouvrier patriote

Tout paraît séparer Pierre Cassen et Gilles Clavreul. D’abord, le second poursuit le premier devant les tribunaux, ce lundi 19 juin, à 14 heures, au TGI de Versailles (5, place Mignot), et lui réclame près de 40.000 euros de dommages et intérêts !

Nous reviendrons sur ce procès et l’ampleur de la somme exigée.

Une génération, 20 ans les sépare. Pierre est né en 1953, à Poissy (ville des Usines automobiles Simca), Clavreul est né en 1973 à Clamart, ville résidentielle des Hauts de Seine.

Les parents de Pierre sont des ouvriers moyens. Son père est fils de boucher, sa mère est fille de cheminot. Son père a travaillé durement, comme chauffeur de car conduisant les ouvriers de chez Simca sur leur lieu de travail, et les ramenant à leur domicile. Sa mère a élevé ses trois enfants. Gilles Clavreul est le fils d’un père et d’une mère psychanalystes. Mais il sera élevé seul par sa mère, et ne fera connaissance de son père (qui avait 21 ans de plus que sa mère) que très tardivement.

Pierre a grandi en banlieue parisienne, à 50 km de Paris, dans un milieu ouvrier, avec un père qui a beaucoup travaillé, jour et nuit, pour élever ses enfants. Ses parents ont connu la guerre, qui a marqué toute leur adolescence. Ils avaient 18 ans quand la France a été libérée, et cela les a façonnés à jamais. Son père n’a jamais eu d’engagements politiques. Gilles Clavreul, si on en croit le site wikipedia, a grandi dans un milieu de gauche libérale, intellectuelle, parisienne et bourgeoise.

Pierre a quitté l’école à 14 ans, et appris le métier de typographe durant trois ans. Pendant ses vacances, il travaillait pour se payer sa première mobylette, ou se faire de l’argent de poche. A 17 ans il trouvait son premier emploi, chez un petit patron imprimeur. Gilles Clavreul a fait l’ENA (promotion Averroes) et n’a commencé à travailler comme directeur de cabinet du préfet du Gard qu’en l’an 2000, à l’âge de 27 ans.

Pierre a eu trois enfants, avec deux mères différentes. La première était employée de banque, la seconde sage-femme. Il est aujourd’hui le compagnon de Christine Tasin, qui, élevée par une mère seule, femme de ménage, à force de travail, est devenue enseignante, agrégée de lettres classiques. Gilles Clavreul a deux enfants, avec Ludovique Esquirol, avocate en droit social et maître de conférences à Sciences Po Paris.

Pierre a toujours travaillé dans le privé, et a connu les angoisses des licenciements et la peur du chômage, même s’il eut la chance de travailler en presse parisienne, où, grâce à la CGT, les salariés étaient fort bien défendus. Gilles Clavreul a toujours travaillé dans la haute fonction publique, et, même sans affectation, n’a jamais été confronté à la perspective de se retrouver à l’ANPE.

Pierre a commencé à militer à gauche, au PCF, puis à la LCR. A partir de 25 ans, il n’a plus jamais eu d’engagement politique, même si ses sympathies allaient du côté de la gauche. Il a adhéré à la CGT à l’âge de 20 ans. Gilles Clavreul, comme beaucoup d’énarques, a rapidement adhéré au Parti socialiste, et a fait sa carrière dans les couloirs des différents pouvoirs.

Pierre, toute sa vie, a été un militant de masse. Il était très apprécié de ses camarades de travail, qui l’élisaient régulièrement délégué du personnel, ou le plébiscitaient comme délégué syndical. Il ne craignait pas les débats avec la base, le monde du travail, dont il a toujours fait partie, n’ayant jamais été permanent. Il s’est fait connaître dans sa ville de toujours en animant, dans les années 1990, une campagne qui dura deux ans pour exiger la fermeture d’une décharge d’ordures ménagères qui pourrissait la vie des habitants. Il a animé nombre de réunions citoyennes, durant de longues années. Il est à l’aise comme un poisson dans l’eau au milieu des gens. Gilles Clavreul, c’est l’énarque de gôche de service, il n’a absolument pas un style populaire, c’est au contraire un technocrate incapable de parler le langage du peuple.

Pierre défend les principes laïques, mais estime que toutes les religions ne se valent pas, et que l’islam n’est pas qu’une religion, mais surtout un dogme politico-religieux incompatible avec nos valeurs. Gilles Clavreul a fondé le Printemps Républicain, sur injonction de Valls, et essaie d’occuper un espace à gauche, pour mieux masquer les capitulations de ce camp face à l’islamisation de notre pays.

Pierre est convaincu – a tort ou à raison – que l’islam est porteur de la destruction des valeurs de liberté qu’il défend bec et ongles. Il a tiré de ce constat toutes les conséquences, dans ses engagements quotidiens, avec les risques que cela implique. Gilles Clavreul, comme ces résistants de la 25e heure, ne se bougera que quand la victoire sera certaine. Comme un certain Mitterrand, qui a basculé lors de la bataille de Stalingrad, quand il a compris que les Allemands allaient perdre la Guerre.

Pierre ne supporte pas le totalitarisme, d’où qu’il vienne, et tient à sa liberté d’expression, mais aussi à celle de ceux qui ne pensent pas comme lui, comme à la prunelle de ses yeux. Gilles Clavreul a été payé durant deux ans pour multiplier les procès contre ceux qui, comme Pierre, ont le malheur de ne pas penser politiquement, ni laïquement, correct.

Pierre n’a jamais déposé plainte contre personne, bien qu’il ait été très souvent calomnié de manière grossière dans les médias de propagande et sur certains sites. Gilles Clavreul a multiplié les signalements au Parquet (comme d’autres le faisaient à la Kommandatur, à une autre époque), et se permet de demander 40.000 euros de dommages et intérêts à Pierre.

Pour Pierre, 40.000 euros, cela équivaut au montant de près de deux années de retraite. Cela représenterait, une fois qu’il a payé ses charges, sa nourriture, ses frais quotidiens et ses impôts, une bonne dizaine d’années d’économies. Pour Gilles Clavreul, au vu de sa profession, et de celle de son épouse, on peut supposer que cela représente guère davantage que trois ou quatre mois de salaire, peut-être moins.

Il y a donc entre Pierre et Gilles Clavreul ce que Chirac appelait une fracture sociale. On pourrait dire une haine de classe, de la part du second, contre le premier. Comme sous l’ancien régime, ce petit marquis socialiste, qui manifestement a une haute idée de lui-même, ne supporte pas qu’un homme d’un niveau social largement inférieur au sien, mais par ailleurs autrement plus brillant que lui, se permette d’utiliser les réseaux sociaux pour montrer ce qu’est réellement Clavreul. Il ne tolère pas qu’un homme du peuple comme Pierre le cible politiquement, avec des mots cruellement justes.

Sous l’ancien régime, les Seigneurs avaient droit de vie ou de mort sur les manants. Plus de deux siècles plus tard, le petit marquis socialiste Gilles Clavreul estime que les lois lui donnent le droit de tuer socialement Pierre Cassen, en utilisant la justice de son pays, souvent au service des puissants, et des lois dites antiracistes qui favorisent ce qui s’apparente à un véritable racket en bande organisée.

Pierre a tout le profil de ceux qui vont résister aux années Macron, et à ce qu’elles incarnent comme destruction de la France, par l’invasion migratoire, l’islamisation du pays, l’essorage des classes moyennes, la casse des acquis sociaux des salariés, la paupérisation des retraités, la destruction des paysages français, des centre-villes, de notre mode de vie, le racket fiscal aggravé des petits entrepreneurs, etc. Gilles Clavreul, comme son mentor Manuel Valls, va accourir coudes au corps, pour mettre en place ce programme, voulu par le monde de la finance, pour détricoter la France.

Il y a du Jean Moulin chez Pierre, qui refuse l’invasion musulmane comme les Résistants refusaient l’invasion allemande. Il y a plutôt du Laval chez Clavreul comme chez toute cette gauche islamo-collabo, héritière du maire d’Aubervilliers, souvent par pacifisme et peur de la guerre, comme le décrivait si bien Eric Zemmour dans cette vidéo inoubliable.

Pierre et Gilles Clavreul incarnent, à leur façon, deux France irréconciliables, celle du peuple, qui ne veut pas voir son pays mourir, et celle des élites, qui le trahissent pour mieux défendre leurs intérêts de classe.

En poursuivant Pierre, devant les tribunaux, ce lundi, à Versailles (quel symbole !), Clavreul confirme la haine de classe qui habite les socialistes contre les vrais patriotes, qu’ils insultent sans vergogne par des références historiques mensongères.

A l’heure où s’affrontent mondialistes contre patriotes, le cas Clavreul permet de comprendre pourquoi, aujourd’hui comme hier, c’est toujours du côté du peuple, des Sans-dents que se situe le patriotisme.

A Valmy, c’est le prince et duc de Brunswick, étranger de surcroît, face au petit-fils d’un comédien de Molière, Dumouriez. Dumouriez a gagné, et avec lui le peuple de France. On ne le remerciera jamais assez.

A Paris, lors des journées de juin 1848, ce sont les capitalistes qui, craignant pour leur argent sous la République naissante, retirent leurs sous, conduisant les Sans-dents de l’époque au chômage, à la misère, à la famine, à la Révolution. Ce sont les « nobles » qui, se trouvant lésés par la République, lui demandent remboursement, ce qu’elle accepte. Elle crée un nouvel impôt, et fait croire que c’est à cause du coût des ateliers nationaux. A cause des ouvriers, donc…

A Versailles, ce sont les bourgeois au pouvoir, incarnant le parti de la défaite et de l’étranger, par peur du « socialisme » naissant, face aux patriotes de la Commune, face au peuple, prêt à mourir pour une certaine idée de la France.

On pourrait trouver des dizaines d’exemples de ce genre dans notre longue histoire, de Clovis à 1968 ; il y a toujours eu des Clavreul, de prétendus aristocrates par la naissance, l’argent, la position sociale, le pouvoir ou les relations… Et ils haïssent le soldat, le travailleur, le méritant, celui qui en a bavé pour devenir ce qu’il est, lui renvoyant l’image des avortons bouffis d’orgueil dont parlait La Fontaine, que sont tous les Clavreul.

Etrangement, la haine des Clavreul pour tous les Cassen c’est aussi la haine de ceux qui détestent leur pays pour ceux qui l’aiment, parce qu’attachés charnellement à leur terre.

C’est donc la haine de classe des riches mondialistes apatrides contre les classes populaires patriotes.

D’où le procès de Versailles, ce lundi…

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17 Commentaires

  1. Claveul, pour moi, ne fait pas partie des élites (mot derrière lequel on ne sait pas toujours ce que l’on met), il est juste dans la bonne « case ».

    J’espère sincèrement que Pierre Cassen gagnera ce procès une fois de plus inique….

    Il faudrait en finir avec ces procédures inutiles,d’autant que l’on entend dire que les tribunaux sont débordés, ils ont sûrement mieux à faire.

  2. Pierre, cela pourrait etre mon pere, ou mon oncle… un Francais avec un parcours de vie similaire a beaucoup d’autres.

    M. Clavreul, c’est la fameuse elite, celle qui ne se melange pas et qui mene notre pays a la catastrophe.

    Bravo Pierre & Christine pour vos actions et votre courage.

  3. Petits conseils pour Pierre Cassen : Clavreul est un énarque , c-a-d qu’on lui a bourré le moue alors qu’il était à l’ENA qu’il était la crème de la crème de l’intelligence française et qu(il vit dans un monde de ploucs incultes si on n’a pas fait l’ENA
    Qu’est-ce qu’un énarque,? c’est un gars qui a tout appris par coeur et pratique la langue de bois 24H/24H mais qui dans le fond de lui ne sait jamais de quoi il parle quand il s’agit d’un sujet de la vie de tous les jours , car il est ARCHI-DECONNECTE DES REALITES
    Son hantise : il a toujours un oeil tourné vers son supérieur hiérarchique ( préfet, ministre..) qui va le noter pour le faire avancer sur la Voie Royale.
    Dans ma vie, j’ai traversé de nombreux ministères, et je peux dire que ces technocrates si vous les coincez hors boulot pour discuter, ils n’ont plus rien dans le gilet et sont des gros trouillards qui ne savent plus s’exprimer sitôt qu’on les entraine sur un terrain autre que technocratique.
    Pierre Cassen a mille fois plus d’aisance verbale que Clavreul . Donc je suis confiant… ..

    • Je n’ai jamais pensé, quant à moi, qu’à l’ENA le niveau intellectuel était élevé.

  4. Procès complètement inique, comme les procès de Christine,
    Quelle belle persévérance pour défendre ses idées et sa patrie !
    Les traîtres sont encore du même côté, du côté pognon…..

  5. La tirade de Zemmour est vraiment formidable, ce type est génial !
    Intelligence et rigueur implacable, face au bafouilleux trouduc qui ne veut rien voir,

  6. Et oui, c’est le sale gosse de riche, qui montre moi je, pour plaire à la basse cour pimpant, bling, bling, m’a tu vus.

    Les dix millions de pauvres, 3 millions 800 milles mal logés en France, qui doivent vivre dans leurs voitures en plein hiver avec femmes et enfants, ce genre de gaillard péteux et arrogant, ne voit pas ces choses là, il vie dans un autre monde, çà c’est pour la basse classe, le petit peuple voyez vous.
    Alors les 40 milles euro, c’est rien pour lui çà tombe du ciel, papa et maman sont là.

  7. Bravo Christine pour cette tirade argumentative , nous espérons toutes et tous que la justice va déboutée le clavreul de son délire paranoiac .En tout les cas courage à Pierre .

  8. Clavreul n’est plus le directeur de la dicrah,est-il encore quelquepart? Il semble qu’il ait disparu de écrans radars après avoir insulté son confrère marwan mohamad du ccif en public sur tweeter ,en le traitant de caïd de la cour de récré.
    Est- ce que ces gens ne se sont pas assez ridiculisés et discrédités pour qu’on foute définitivement la paix aux citoyens moyens?
    Le régime de la terreur,robespierre et compagnie,c’est derrière nous,Macron veut faire la paix avec tout le monde,non,? On est en 2017 ,l’époque des caïds est terminée.

  9. J’espère que ce procès se déroulera bien et que ¨Pierre sera acquitté, courage.

  10. Je ne connais Pierre Cassen que par les lectures des articles de RL et RR, et j’ai eu l’immense plaisir de voir Christine sur mon petit écran dans une tentative de bavardage via Skype (tentative parce que mon micro a refusé de coopérer… mais nous avons continué sur l’ordi de Françoise, sans caméra cette fois !). Christine, Pierre, vous êtes les plus formidables Résistants de cette France qui subit l’invasion islamique depuis une bonne quarantaine d’années, invasion appuyée par l’alternance politique au pouvoir, et qui va énormément s’amplifier sous la présidence macroniste. Je possède un très joli chapeau texan que je vous tire jusqu’à terre. La France, un jour enfin, saura combien sera sa dette envers vous deux.

    • Merci ami Jack pour ce coup de chapeau texan et ces encouragements, je vous embrasse

  11. Très beau texte. Je tire mon chapeau à Christine Tasin et Pierre Cassen, je vous assure que dans le contexte actuel de dictature , c’est un exploit d’être aussi constants et tenaces dans vos engagements.
    Bravo à tous ces résistants ?.

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