Monsieur Finkielkraut,
Vous ne voyez pas quelle forme pourrait prendre la lutte contre le djihad. Vous semblez croire que le communautarisme est inéluctable, que la partition sera la règle à brève échéance, pourquoi pas une nouvelle forme d’apartheid? Des quartiers pour les uns, des quartiers pour les autres. Mais c’est déjà le cas et vous en êtes témoin. De Molenbeek à Saint Denis la sécession est là mais personne ne veut la voir.
Des millions de Français, d’Allemands, de Hongrois le savent, le vivent chaque jour et se taisent comme au plus fort de la terreur Maoïste ou Ceausescusienne.
Parfois, face à des millions, un homme se lève pour dire non. Aujourd’hui cet homme a un visage et un nom. Il se nomme Alexandre Prokhorenko. Rendons lui hommage.
Ce soldat russe est l’anti-Merah
On peut le dire sans prendre trop de risques : ce type est un héros. Le genre de héros qu’on ne voit d’habitude que dans les films américains, celui qui allume sa dernière cigarette avec un Zippo qui fait « cling », fixe l’horizon et murmure « Rendez-vous en enfer » avant d’appuyer sur le bouton qui fait tout péter.
Sauf que là, c’est vrai. Pas de violons, pas de « punch line », pas de ralenti ; juste un jeune homme à qui la vie tendait les bras, dans sa dernière action de soldat.
C’est la première chose qui attire l’attention. La bravoure est une réalité et non, comme on pourrait le croire, une licence poétique d’Hollywood ou une relique du Moyen Âge. Nous parlons ici de la vraie bravoure, pas celle qu’il fallut à l’athlète Bruce Jenner pour changer de sexe.
Deuxième chose : la Russie, avec son imposant cortège, la grand-messe et le retentissement médiatique qu’a eu la mort de cet officier, offre un intéressant contraste avec la France, où la mort de nos soldats, baladés dans tous les coins les plus dangereux de la planète, est tout juste digne d’un encart dans les journaux. Alors certes, nous n’avons comme seule source que les médias russes, et ceux-ci sont peut-être enclins à romancer ou enjoliver l’histoire. Mais, à l’inverse, si on s’en tient à la presse française, on croirait qu’aucun acte de bravoure, dans l’armée de notre beau pays, ne vaut qu’on lui consacre plus de dix lignes.
Dernière chose, la plus importante, comme il se doit : nous avons maintenant l’exemple de ce qu’est mener une guerre sérieuse contre le terrorisme. Les terroristes ont maintenant un ennemi, un véritable ennemi qui, lui aussi, compte dans ses rangs des soldats prêts à tuer et à mourir, voire à mourir s’ils peuvent tuer plus.
Il y a maintenant deux visages à cette guerre. Nous avions Mohammed Merah, celui dont le sourire malsain était sur tous les écrans après ses meurtres. Nous avons maintenant Alexandre Prokhorenko (Александра Прохоренко), dont les photos qui circulent montrent un jeune homme droit, fort et fier. Face au braqueur d’épiceries presque analphabète dont la gloire suprême a été de tuer des innocents par haine du pays qui l’avait vu naître se dresse, maintenant, la silhouette d’un garçon de 25 ans qui, seul sur une terre étrangère, a sacrifié tout le temps qui lui restait à vivre à l’honneur de son drapeau.
Charles Rouvier
http://www.bvoltaire.fr/charlesrouvier/ce-soldat-russe-est-lanti-merah,248364
Complément de Maxime Duval
« Les derniers mots de l’officier des Forces Spéciales russes qui a attiré une frappe aérienne sur sa propre position pour détruire les attaquants de Daesh
Un ami a posté la conversation de l’officier russe des forces spéciales en Syrie qui a demandé une frappe aérienne sur sa propre position pour détruire les attaquants de Daesh
Transcription des derniers mots du commando des Forces Spéciales russes :
Traduit du russe
Officier : Commandant je suis piégé, je répète je suis piégé.
Commandant : S’il vous plaît, répétez et confirmez.
Officier : Ils m’ont vu, il y a des tirs partout, je suis coincé. Je demande l’évacuation immédiate.
Commandant : Demande d’évacuation reconnue.
Officier : S’il vous plaît dépêchez-vous, il me reste peu de munitions, ils semblent partout, je ne peux pas tenir très longtemps, s’il vous plaît dépêchez-vous.
Commandant : Confirmé, retenez-les, continuez à riposter, allez dans une position sûre, l’appui aérien suit, donnez vos coordonnées.
Officier : Il donne les coordonnées qui sont floues dans la traduction.
Commandant : Le Commandant répète les coordonnées qui sont floues. Confirmez.
Officier : Confirmé, s’il vous plaît dépêchez-vous, j’ai peu de munitions, ils m’encerclent, les salauds.
Commandant : Douze minutes jusqu’à l’évacuation, retournez à une position sûre. Je répète : retournez à une position sûre.
Officier : ils sont proches, je suis encerclé, c’est peut-être la fin, dites à ma famille que je les aime tendrement.
Commandant : Retournez à la ligne verte, continuez le feu, l’aide est en route, suivie d’un appui aérien.
Officier : Négatif, je suis encerclé, il y a tant de ces salauds.
Commandant : Dix minutes, retournez à la ligne verte.
Officier : Je ne peux pas. Ils m’ont encerclé et se rapprochent. S’il vous plaît dépêchez-vous.
Commandant : Allez à la ligne verte, je répète allez à la ligne verte.
Officier : ils sont là dehors, menez l’attaque aérienne maintenant s’il vous plaît. Dépêchez-vous, c’est la fin, dites à ma famille que je les aime et meurs en me battant pour ma patrie.
Commandant : Négatif, retournez à la ligne verte.
Officier : Je ne peux pas. Commandant, je suis encerclé. Ils sont là dehors. Je ne veux pas qu’ils me prennent et me paradent. Menez l’attaque aérienne. Ils vont faire une mascarade de moi et de cet uniforme. Je veux mourir avec dignité et que tous ces salauds meurent avec moi. S’il vous plait ma dernière volonté, menez l’attaque aérienne. De toute façon, ils vont me tuer.
Commandant : S’il vous plaît confirmez votre demande.
Officier : Ils sont là dehors, c’est la fin Commandant, je vous remercie. Dites à ma famille et à mon pays que je les aime. Dites-leur que j’ai été courageux et que je me suis battu jusqu’à ce que je n’en puisse plus. S’il vous plaît prenez soin de ma famille, vengez ma mort, au revoir commandant, dites à ma famille que je les aime.
Commandant : pas de réponse, ordonne la frappe aérienne.
Quelle triste retranscription des enregistrements.
Vive la Russie ! »
https://www.google.fr/search?q=Alexandre+Prokhorenko&ie=utf-8&oe=utf-8&gws_rd=cr&ei=GHz-VpWUFMy8aY34ndAD
Son nom : Alexandre Prokhrorenko.
J’ai honte, mais ce n’est bien entendu qu’avec un immense respect pour ce gars, qui a l’inverse de nos « ganaches galonnées » et je le souhaite pour eux, finiront leur vie dans leur lit…qui, il ne faut pas l’oublier est un endroit très dangereux au vu du nombre de personnes qui y achèvent leur existence.
Complément de Durandurand
Tout savoir sur le soldat russe mort en héros encerclé par Daesh
29 mars 2016, 22:39
Le «Rambo russe», comme l’a appelé le Daily Mirror, qui s’est comporté en héros près de Palmyre en commandant un bombardement aérien sur sa position plutôt que de tomber aux mains des terroristes, était un homme de 25 ans, Alexandre Prokhorenko.
Depuis quelques jours, les médias russes et étrangers parlent avec admiration de l’héroïsme d’un militaire russe, qui encerclé près de Palmyre par les terroristes de Daesh, a commandé un bombardement aérien sur sa propre position, pour ne pas mourir sans combattre.
En savoir plus : Encerclé par Daesh, un soldat russe appelle un bombardement sur sa propre position
Comme a révélé le site russe orenday.ru, cette homme s’appelait Alexandre Prokhorenko. Il était lieutenant et n’avait que 25 ans.
Comme ses proches le racontent, Alexandre qui est né dans une famille de militaires rêvait de faire carrière dans l’armée depuis son enfance.
Après l’école, il s’est enrôlé dans l’Académie militaire de la Défense aérienne des forces aériennes russes.
Sa femme Ekaterina, avec laquelle Alexandre s’était marié il y a 18 mois, attend un enfant. Quand son mari est parti pour une mission il y a deux mois, elle pensait qu’il allait servir dans la région du Caucase et ne pouvait pas imaginer qu’il se rendrait dans le bastion de Daesh.
Dans le village natal d’Alexandre, Gorodki dans la région d’Orenbourg, personne ne peut évoquer son souvenir sans verser une larme.
Natalia Mechkova, sa maîtresse d’école, a déclaré que son élève était la fierté de ses parents et qu’il étudiait très bien à l’école. «Tout le village est en deuil. Personne ne savait exactement où Sacha [diminutif d’Alexandre] servait. On disait qu’il était dans les services secrets», a-t-elle ajouté.
Si l’on regarde l’album de photos de l’école où Alexandre a étudié, on peut voir que ce garçon actif est toujours dans les premiers rangs. Il participait à tous les événements sportifs.
Une autre de ses enseignantes, Nadejda Rousinova a fait savoir que son école porterait désormais son nom. «Tout le monde n’aurait pas pu appeler un bombardement sur sa propre position et commettre un tel acte de courage. Il sera un exemple pour des générations», a-t-elle déclaré.
«J’admire l’héroïsme d’un simple garçon rustique qui a pu mettre la réalisation des objectifs et la conservation de nos vies au-dessus de la sienne», a déclaré l’une des connaissances d’Alexandre.
Alexandre doit recevoir la distinction de Héros de la Russie à titre posthume, la récompense la plus élevée du pays.
https://francais.rt.com/international/18202-tout-savoir-sur-soldat-russe
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Mon Lieutenant, vôtre sacrifice glorifie votre pays, mais est un exemple pour la terre entière.j’ai la chaire de poule en lisant ce récit. Que nos militaires soient comme vous, certains le sont mais sont dans des régions pieds et poings liés !
Je m’incline avec un grand respect sur votre sacrifice et j’espère qu’enfin nos journaux parleront de vous….. Je pense aussi à votre épouse et l’enfant qu’elle attend et je prie pour vous et votre famille.
Ce Brave n’est pas mort que pour la Russie mais pour l’humanité.
Devant ce courage…je m’incline très bas……ils ne restent plus que des « HOMMES »…qu’à l’EST……pour le moment ce n’est pas ce que nos hommes nous montrent……!!!!!
Honneur à ce héros ! C’est un digne fils de la Sainte Russie, un digne soldat du Président Poutine .
Bouleversant et magnifique ! décidément, les Russes ont des leçons à nous donner.
Difficile de garder l’œil sec en lisant ces lignes….
Les media dignes de ce nom développeront-ils l’information ?
En tout cas, je fais suivre à mes contacts.
Oui nous devons nous incliner avec respect et admiration devant ce témoignage absolument bouleversant !
Repose en paix, soldat. Ta patrie est fière de toi, ainsi que de nombreuses personnes dans le monde. Que ce sacrifice puisse apporter défaite à ceux que tu combattais.