Je ne suis pas d’accord avec Maxime qui pense que nous ne sommes pas protégés parce que notre constitution n’aurait pas pris en compte l’existence de l’islam.
Le problème avec l’islam c’est que nos dirigeants n’appliquent pas la loi ! L’individu est libre de ses opinions en toute matière y compris religieuse à condition de ne pas porter atteinte à l’ordre public !!!
Or, l’islam dans ses préceptes appelle au meurtre et dans son exercice conduit au meurtre. N’importe quel groupe de pression autre que l’islam qui aurait conduit aux attentats de 2015 aurait été dissous. Les cultes en France constituent des activités privées : c’est le principe de la laïcité de l’État. Mais le législateur garantit le libre exercice des cultes sous réserve que la sécurité publique ne se trouve pas menacée !!!
Le laxisme de l’État envers l’islam est incompréhensible sauf à admettre que nos élites veulent la fin de la République au profit d’une démocratie à l’américaine.
Ce n’est pas la constitution et son préambule qui sont en cause mais bien l’indigence du personnel politique. Il ne faut jamais oublier que les institutions, institutions judiciaires comprises, ne valent que par les hommes qui les servent !
Quant à la question du peuple et de la nation: Pas de méningite ! le peuple sous la V république c’est le corps électoral . La Nation doit se définir simplement comme un ensemble d’individus unis par une même culture qui veulent vivre ensemble dans un pays donné. Le pays étant défini comme un territoire limité par des frontières.
Il faut, me semble t il, utiliser des notions simples pour notre combat contre l’islamisation de la France. Cette définition de la Nation englobe la conception objective (principe des nationalités) et subjective (principe du droit des peuples à disposer d’eux mêmes) de la Nation.
La constitution de 1958 est parfaitement écrite.La Déclaration des Droits de l’Homme est un chef d’œuvre qui n’a pas besoin de codicille contemporain. Tout est parfaitement prévu!
Pourquoi la nationalité devrait elle être dans la constitution ? Je ne suis pas d’accord. Les critères de naturalisation doivent rester du domaine de la loi ordinaire. La loi ordinaire est plus facile à adapter aux besoins du pays. Par ailleurs, la constitution doit être réservée aux fonctionnements des institutions politiques et aux principes fondamentaux de notre République.
Je suis un grand partisan de la déchéance de nationalité mais je suis contre l’inscription de la loi sur la déchéance dans la constitution. Que l’on commence déjà à appliquer la loi et que les juges prononcent réellement des déchéances.
Enfin, je ne peux pas être d’accord avec vous :
La constitution nous protège sur un plan légal du multiculturalisme : Il est interdit !
En effet, la République est indivisible ! (article 2 de la constitution).
L’article 3 de la constitution déclare « La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum. Aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s’en attribuer l’exercice ».
Il n’y a pas d’opposition entre le peuple et l’individu. Il s’agit seulement d’une « section du peuple » c’est à dire un groupe, une classe, une ethnie…une communauté notamment religieuse.
L’article 4 rappelle que « Les partis et groupements…doivent respecter les principes de la souveraineté et de la démocratie » = y compris les groupements religieux.
Enfin, l’article 1 pose qu’il n’y a qu’une communauté dans la République.
La constitution est contre le multiculturalisme. C’est pourquoi les démocrates UMPS avec la complicité de la CEE veulent détruire la V République et la République tout court. La République cherche l’unité de la société civile dans la Nation ce qui n’est pas le cas des démocraties qui sont par nature anti-nationales.
Sur le plan politique, pour l’instant, nos élites démocrates pensent que le « multiculturalisme sociologique » finira par s’imposer au peuple et par aboutir à sa reconnaissance juridique . En clair, la mise en minorité du Français de souche permettra, d’après eux, d’imposer une démocratie non républicaine comme celle des USA via une nouvelle constitution qui sera approuvée par le peuple devenu multiculturel.
Notre chance c’est que nos dirigeants ne comprennent rien au peuple Français et qu’ils se trompent toujours.
Leur erreur c’est de croire le peuple très crédule et très lâche. Le FN à 30 % c’est déjà une réaction du corps électoral au multiculturalisme. Leur faute c’est de croire que l’islam est tolérant. Nous savons la réalité de cette secte. La Nation française réagira violemment à toutes les tentatives totalitaires de l’islam parce que la Nation française est une unité culturelle totalement étrangère à l’islam. Les incrédules s’uniront à tous les crédules pour se défendre de l’islam.
Cependant, c’est clair, ce n’est pas la constitution ou les lois ordinaires qui nous protègeront de l’islam mais bien notre force morale et la volonté du peuple à vouloir vivre libre. L’islam c’est l’obscurantisme et la religion du passé. il est violent parce que ses bases idéologiques s’effondrent au contact d’ un occident aux mœurs libérées. Il n’y a que les crétins qui peuvent comprendre l’islam. Je ne crois pas que le peuple Français soit une collection de crétins même si nos élites font tout pour cela.
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Merci, cher Villeneuve, pour cette contradiction que j’attendais de pied ferme ! Vous l’avez brillamment menée.
Vous savez que nous ne choisissons pas les titres de nos courts articles, même si je trouve qu’ils sont très bien choisis à chaque fois par Christine Tasin, s’efforçant de synthétiser les diverses idées qui fusent dans les textes publiés.
Cependant, l’idée la plus importante du texte auquel vous apportez une contradiction est que la Constitution ne nous protège pas contre un législateur qui distribue la nationalité française sans précaution suffisante. Je n’évoquais l’islam que plus subsidiairement, l’idée trottant néanmoins dans ma tête depuis quelques temps.
Je persiste à penser que la notion de peuple dans la Constitution n’a jamais reçu la substance qu’elle mériterait de la part du Conseil constitutionnel, notamment, faute de définition dans le texte. C’est donc uniquement une notion philosophique, qui, en droit positif, ne s’est vu reconnaître aucune portée juridique.
Je trouve paradoxal le fait que vous ne vouliez rien sur la nationalité dans la Constitution, tout en défendant une conception assez identitaire de la France finalement.
Quant à dire que la Constitution est parfaite, celle de la Vème République présente quand même quelques défauts. Elle est l’héritière de pratiques monarchistes comme le droit de grâce, qui n’a rien à faire dans la France du XXIème siècle.
La pratique n’a pas amélioré les choses. Par exemple, il saute aux yeux que Premier ministre et Président de la République font double emploi. En Allemagne, par comparaison, le Président de la République est davantage en retrait et ses fonctions cantonnées, mais il incarne alors encore davantage l’oxymore du « monarque républicain ».
Le traitement du référendum dans la Constitution est aussi discutable.
Néanmoins, je suis d’accord avec vous lorsque vous rendez hommage à certaines de ses dispositions, par exemple la formulation énergique de l’article 3, qui apparaît riche de promesses.
Pourtant, dans la lecture qui est faite de la Constitution, actuellement, personne n’accorde d’importance particulière à ce texte.
Dans les ouvrages de droit constitutionnel que j’ai pu étudier, dans les articles que j’ai pu lire, dans la jurisprudence du Conseil constitutionnel (CC), je n’ai jamais vu votre définition du peuple. La seule référence qui me vient en tête est une décision du CC de 1991 relative au « peuple corse » et censurant cette référence dans la loi (j’en parlais dans un texte que j’avais consacré à la taxe halal il y a quelques temps pour dire que, de même, il n’y a pas juridiquement de « peuple musulman » en France).
Contrairement à ce que font les anglo-saxons*, les décisions juridictionnelles françaises sont toujours très sommaires. Nous n’avons pas, en France, notamment, le système des opinions dissidentes, qui permettent à des juges d’exprimer qu’ils auraient tranché autrement que leurs collègues si le délibéré avait été en leur faveur. Notre système peut sembler meilleur pour l’unité de la République et sa crédibilité, mais il favorise la pensée unique et à mon avis les entraves bien françaises à la liberté d’expression. Donald Trump n’est pas américain pour rien…
Notre Constitution pourrait être, comme vous le dites, davantage exploitée par les hommes au pouvoir. Son préambule notamment, qui renvoie aux « principes fondamentaux reconnus par les lois de la République » (PFRLR). Certaines lois adoptées sous les anciennes Républiques qu’a connues la France ont une force constitutionnelle, indirectement, grâce à ces principes. Or, grâce aux principes en question, la République résiste ponctuellement aux assauts d’évolutions de notre temps. Ces principes incarnent quelque chose de traditionnel en France, même s’il faut parfois savoir rompre avec des traditions au nom du progrès, sinon nous nous engluerions dans une forme de déterminisme.
Par exemple, le Conseil constitutionnel a rendu cette décision sur le régime concordataire en Alsace-Moselle : http://www.conseil-constitutionnel.fr/conseil-constitutionnel/francais/les-decisions/acces-par-date/decisions-depuis-1959/2013/2012-297-qpc/decision-n-2012-297-qpc-du-21-fevrier-2013.136084.html
Je l’évoque car l’exclusion de l’islam dans le concordat va dans le sens de mon analyse, à mon avis.
Cela dit, les PFRLR ne sont sans doute pas la panacée, on ne verra très vraisemblablement pas émerger de PFRLR à propos de l’islam (par exemple, un principe fondamental d’incompatibilité de l’islam avec la République) pour des raisons techniques au moins. En effet, le recours aux PFRLR n’est pas l’idéal car leur reconnaissance tend à graver dans le marbre constitutionnel des règles qui n’ont pas fait l’objet d’un débat politique, puisque ce sont le Conseil d’Etat et le Conseil constitutionnel qui dégagent ces principes et non pas les représentants du peuple dans l’exercice du pouvoir constituant (pouvoir de créer une Constitution ou d’en réviser une). De ce point de vue, il est indéniable que la question de l’islam relève du débat public et non pas de l’office des juges dans leur fonction dite « prétorienne » (créer du droit à partir de principes soi-disant latents).
Il revient aux citoyens d’exprimer leurs inquiétudes mais qui, aujourd’hui, sait exactement ce qu’il faut faire, si l’on essaye d’être réaliste ?
La notion d’ordre public que vous invoquez dès le début de vos réflexions est effectivement incontournable et porteuse d’espoirs. Le législateur n’aurait sans doute pas pu légiférer en 2001 contre les sectes, sans elle. Mais dans l’esprit de la plupart des gens, qui dit secte dit une structure relativement petite et cloisonnée – imaginer une secte de cette envergure, c’est encore se projeter vers un autre paradigme pour reprendre le mot d’Antiislam apportant un éclairage scientifique à ce débat.
Alors, qui aurait imaginé, lorsque l’ordre public a été posé comme limite à la liberté religieuse, qu’il permettrait de fermer des lieux de culte (si on raisonne en termes religieux comme c’est l’accoutumée), dans la mesure où on dit que l’islam est la deuxième religion de France, à l’heure où, en même temps, on en construit d’autres ?
C’est l’idée à laquelle se réfère Antiislam en évoquant le changement de paradigme. Si les Français avaient refusé la construction de mosquées depuis les débuts de la République donc dès le XVIIIème siècle, face à des revendications de la communauté musulmane (qui, historiquement, était vraisemblablement absente de France malgré ce qu’on essaie de nous faire croire avec les tombes médiévales), peut-être aurions-nous actuellement un principe fondamental reconnu par les lois de la République de l’incompatibilité de l’islam avec les principes républicains, et donc de l’interdiction d’implanter l’islam en France ? Nous ne l’avons pas. Nul doute que cette analyse attirera des moqueries, mais « avec des si… » !
Chaque époque doit faire face à ses défis : les Constitutions de l’après-guerre ont voulu promouvoir les droits fondamentaux pour que plus jamais le nazisme ne renaisse et instituer à cet effet un contrôle de constitutionnalité, mais ceux-ci auraient-ils suffi à empêcher les horreurs du nazisme s’ils avaient existé ? Auraient-ils empêché un Stefan Zweig de se donner la mort devant le sentiment de voir le monde agoniser et d’être impuissant face à cela ? Une autre Constitution aurait-elle empêché un Dominique Venner de commettre l’irréparable ? Je suis bien d’accord avec vous, si je vous ai bien compris, pour répondre négativement à ces questions.
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* dont j’apprécie la langue et la culture (il ne faut pas trop cracher sur les Etats-Unis, rappelons-nous le texte de Tocqueville à cet égard) – le monde anglo-saxon est notre frère sur bien des aspects civilisationnels, même si cela n’interdit pas de critiquer la politique américaine et certaines dérives…
Un référendum sur l’islam, on peut en rêver, mais çà m’étonnerai, quand bien même il aurai lieu, on voit ce que SARKOZY (j’ai changé) en a fait de celui de 2005, il s’est torché le cul avec.
Et ce petit président dans tous les sens du terme ne manque pas d’audace, il va se représenter en 2017, qu’il aille se faire foutre.
Oh! Oh! Oh!….Que faites-vous de sa kärcherette terrifiante qui a terrorisé les bobos ? Elle a bien fait rire les « gentils jeunes des banlieues « ,qui sont une » chance » (et quelle chance !) pour ce qui était notre pays!
Comme Villeneuve, je pense que ce n’est pas l’instrument de nos lois ni de notre Constitution qui nous fait défaut mais le courage de les appliquer, tout simplement.
Vous avez raison sauf que LE COURAGE et l’ABNEGATION qui manque à 60% de ce peuple. Voilà pour quoi c’est FICHU !
La souveraineté national appartient au peuple français en France, pas celui des autres peuples et donc l’Islam n’étant pas français et inexistant en lois française, doit faire l’objet d’un référendum aux français pour l’Islam, sans référendum pas d’Islam en France.
Au départ la France appartient aux français de souche, pas aux musulmans, ni autres communautés.
Et les élus n’ont pas le droit de prendre des libertés sans consultations du peuple, sans référendum rien n’est valables des accords ou décisions qu’ils prennent.
Nous sommes dans la manipulation sans le référendum.
Maintenant voir les lois européennes qui pourraient supplanter les lois républicaine française à l’insu du peuple français, voir des autres peuples européens également, avec ces escrocs aux pouvoirs, je m’en méfie.
Bonjour,
Personnellement, j’ai la même position que Maxime.
L’islam propage sur notre sol des modes de vie totalement étrangers à nos conceptions, « incommensurables » avec notre civilisation pour parler comme Kühn que je citais …
Est ce que nos lois pouvaient prévoir (et donc contrer) la multiplication des Bélphégors dans nos rues ?
Autre exemple: Cazevide est incapable de contrer un « enseignant » musulman qui explique devant des gosses qu’ « écouter de la musique fait de vous des singes et des porcs »(sic).
Dernier exemple, le plus significatif : Cazevide nous dit que prêcher le djihad en France n’est pas « répréhensible ».
Et il a probablement raison parce que nos lois n’ont jamais prévu ça !
Parce que c’était impensable (au sens fort du mot) en contexte français …
L’opinion de René Marchand est aussi intéressante : L’islam n’est pas une religion selon le droit français
https://francaisdefrance.wordpress.com/2013/04/21/lislam-nest-pas-une-religion-selon-le-droit-francais/
Les arguments juridiques ne manquent pas pour interdire l’islam :
1) L’argument de René Marchand
2) La CEDH stipule clairement que la charia est incompatible avec une démocratie et si on ote la charia de l’islam il restera une coquille vide.
Nous venons d’apprendre qu’un simple individu, autant dire une fourmi, en portant plainte contre l’ICI Institut des Cultures d’islam avait fait capoter un projet de plus de 20 millions d’euros. Il suffirait qu’une autre fourmi ou mieux une association lance une opération juridique pour faire reconnaitre la non compatibilité de l’islam avec nos lois et par conséquent demander son interdiction.