Pierre Rehov (né à Alger en 1952) est un romancier, reporter et réalisateur de vidéos franco-israélien.
Il trône sur les murs des universités, s’affiche sur des T-shirts portés par des adolescents en quête de révolte, et incarne pour beaucoup une icône romantique de la révolution. Mais derrière le visage stylisé d’Ernesto « Che » Guevara se cache une réalité bien plus sombre : celle d’un homme implacable, autoritaire, cruel, homophobe, antisémite et fanatiquement idéologue, dont les crimes ont été méthodiquement effacés ou excusés par des décennies de romantisme révolutionnaire.
Un bourreau au nom de l’idéologie
Che Guevara, loin du guérillero idéaliste que la propagande a promu, a personnellement supervisé l’exécution de centaines de prisonniers politiques dans la prison de La Cabaña à La Havane, peu après la révolution cubaine de 1959. Selon plusieurs témoignages directs, Guevara signait des ordres d’exécution sans procès, parfois même sans connaître les détails des accusations. Il déclarait :
« Nous n’avons pas besoin de preuves, nous savons qui doit mourir. »
Dans une lettre à sa propre famille, il écrivait froidement :
« J’ai appris à tuer de sang-froid. »
Des prisonniers, y compris des adolescents, furent fusillés pour avoir exprimé des opinions contre-révolutionnaires, ou simplement pour avoir tenté de fuir Cuba. Dans les années qui suivirent, il imposa un système répressif marxiste-léniniste basé sur la terreur, avec des camps de travaux forcés pour les opposants politiques, les croyants, les homosexuels ou les « déviants ».
Pédocriminel présumé
Des éléments accablants, longtemps étouffés par les médias sympathisants de la gauche révolutionnaire, révèlent que Che Guevara entretenait des relations sexuelles avec des jeunes filles mineures, notamment durant sa période de guérilla en Bolivie et au Congo. S’il n’existe pas de procès-verbal judiciaire formel (régimes communistes obligent), plusieurs témoignages d’anciens compagnons d’armes l’accusent d’avoir abusé de jeunes villageoises, parfois en échange de vivres ou de protections, dans des conditions de violence ou d’intimidation.
Ces faits sont d’autant plus graves qu’ils furent souvent couverts par ses proches collaborateurs, dans une ambiance où la loi révolutionnaire était celle du plus fort – et où les femmes, particulièrement les plus jeunes, étaient traitées comme des récompenses pour les « héros ».
Antisémite, homophobe, raciste
Dans son journal de voyage en Afrique et dans plusieurs lettres privées, Guevara se laisse aller à des propos racistes et antisémites récurrents. Il parle des Noirs comme de « paresseux congénitaux » et qualifie les Juifs d’ »hommes d’affaires manipulateurs », les accusant de tirer profit des conflits mondiaux. Il n’hésite pas à reproduire les tropes les plus classiques du conspirationnisme antisémite marxiste.
Quant à son attitude envers les homosexuels, elle est sans équivoque : Guevara les considérait comme « dégénérés » et défendait leur internement dans les Unités Militaires d’Aide à la Production (UMAP), des camps de travail forcé créés sous Castro, où ils étaient « rééduqués » dans des conditions inhumaines.
Un dictateur frustré, admirateur de la violence
Si Guevara a quitté Cuba en 1965, ce n’est pas par altruisme révolutionnaire, mais parce qu’il avait échoué dans sa tentative d’imposer un modèle d’économie planifiée désastreuse qui provoqua pénuries et mécontentement. Il rêvait de devenir un « exportateur de révolution » mondiale, prêt à plonger d’autres peuples dans des bains de sang au nom du marxisme.
Sa vision politique était radicale : la démocratie représentative devait être éliminée, la propriété privée détruite, la liberté individuelle abolie. Il admirait Mao Zedong et Staline, et ne cachait pas son admiration pour la violence de masse comme moteur de l’histoire. Il déclara devant les Nations Unies en 1964 :
« Nous avons fusillé, nous fusillons, et nous continuerons à fusiller. »
Une imposture portée en icône
Pourquoi, alors, ce visage figé de Che Guevara orne-t-il les murs de tant de cafés bobos ou les étagères des lycéens occidentaux ? Parce qu’il a été récupéré comme symbole vide d’une révolte sans réflexion. L’image sépia, issue d’une photo prise par Alberto Korda, est devenue un produit marketing, totalement déconnecté de la réalité historique.
Le « Che » est une construction : celle d’un mythe gauchiste global, où l’on pardonne l’assassinat, la torture, la pédocriminalité et la haine idéologique dès lors qu’ils sont commis au nom de l’utopie. Un mythe qui continue de berner les naïfs et d’inspirer les pires dictatures.
Pierre Rehov
15/07/2025
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Et le mythe sanglant, le criminel des suppliciés de la pentecôte pour qui votre pays a baptisé une rue à Paris, qui parle de ça ? Le Mongho ne remerciera jamais assez la France pour avoir donné une rue à Paris au criminel des suppliciés de la pentecôte.
at Prussienne. Ben oui, c’est connu. S’attaquer aux idoles ou aux faux dieux expose à être jeté dans la fournaise.
Si Guevara avait eu la gueule de Raul Castro, demi frère de Fidel, sa carrière iconique aurait tourné court!
Dans l’admnistration,remplie de gauchistes où j’ai travaillé,une collègue .m’avait dit de ne jamais critiquer cet horrible individu devant d’autres personnes parce que j’aurais des ennuis!!!!!