Dialogue imaginaire… une après-midi sur le lac !!
Le p’tit singe est bien satisfait
Déjà quatre lascars sont soignés
Là, il se délasse, peinard , allongé
Sous une tonnelle improvisée
Sa barque arrimée au ponton
Les ondulations de l’eau le berceront
Waouh, v’là le summum de l’intelligence
La piano, la géographe de référence
– Le primate, vite, fais moi traverser
Je veux aller de l’autre côté !!
– Calmos la piano, c’est un lac tu sais ?
Y a pas de rive t’as qu’à marcher
Mais c’est vrai que tu es vite perdue
Dès qu’une carte est devant ta vue
– Quoi, je ne comprends pas ce que tu dis
Impossible de capter ce que tu dis
– Bordel, piano fait un effort pour la rime
Deux fois « dis », bordel tu me déprimes !!
– Singe je ne te comprends toujours pas
Fais-moi traverser, tu ne regretteras pas
– C’est quoi cette embrouille, piano
J’ai pas répondu et t’es déjà sur l’bateau
-Rame, vite !! Des fachos me poursuivent
Sans avoir parlé, cette foule est agressive
– À force de dire autant de conneries
Tu énerves les gens, t’as pas compris ?
Bon je veux bien t’amener en face
Mais arrête de bouger espèce de gourdasse
Tu vas nous faire chavirer… Chavirer !!!
Piano, une question, est-ce que tu sais nager ?
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Ce dialogue farfelu, tout en légèreté, nous rappelle l’importance de l’autodérision et du recul face aux situations absurdes de la vie. Derrière l’humour et la caricature, il invite à ne pas se prendre trop au sérieux et à accepter nos limites, nos incompréhensions, et même nos maladresses. Parfois, la traversée d’un simple lac devient l’occasion de rire de soi, de l’autre, et de la complexité des relations humaines. C’est dans ces instants décalés que l’on puise la sagesse de la simplicité et la joie du partage.
Bonjour le.
Et un grand merci docteur, je vous dois combien ? J’espère que vous êtes conventionné…