Délire macronien : apprendre la littérature australienne aux enfants au collège…

https://www.education.gouv.fr/bo/21/Hebdo2/MENE2035241A.htm

 

Sous Macron, les enfants peuvent apprendre la littérature australienne au collège.

Il existe en effet une “section internationale” du brevet avec, au programme, la littérature australienne.

Comme s’il était une évidence qu’à 11 ans, un enfant connaisse déjà bien la littérature française,  plus importante me semble-t-il s’agissant d’obtenir à l’issue de la 3ème un diplôme français.

On sait déjà qu’un enfant sur cinq arrive en Sixième sans savoir lire selon une étude de l’Académie française de 2013.

https://www.academie-francaise.fr/actualites/illettrisme-et-enseignement-du-francais

 

Alors les classiques français devraient être la priorité pour apprendre parfaitement la langue de Molière.

 

Même les meilleurs élèves font des fautes à la fin de leur collège, tant l’apprentissage de notre langue suppose des années et des années de lecture, de développement de l’esprit critique et du goût esthétique pour le français.

Ainsi, apprendre la littérature australienne dès le collège paraît relever d’une précipitation incongrue.

Cette littérature très spécialisée en termes de niveau d’étude mériterait plutôt d’être étudiée en Master de Lettres !

Voire en doctorat…

 

Macron veut que les petits enfants soient précoces. Comme lui-même le fut en s’intéressant à la chatte qui lui aurait été présentée par son professeur de littérature dès un très jeune âge…

Je parle bien entendu du roman de Colette “La chatte”, Colette qui écrivit “Chéri” qui fit un si grand scandale à l’époque puisqu’il y était question de la relation d’une femme mûre avec un très jeune amant.

 

Selon le site Education.gouv

 

Les textes retenus pour une étude approfondie reflètent le patrimoine australien indigène, la situation de l’Australie dans la région Asie-Pacifique et son évolution en tant que creuset socio-culturel, et incluent des œuvres littéraires du monde anglophone.

Conçu en conformité́ avec les orientations du Cadre européen commun de référence pour les langues, le niveau de compétence de référence attendu en section internationale australienne (langue et littérature) dans les cinq activités langagières à la fin du collège est B2.

 

On se demande bien ce qu’est susceptible d’apporter aux petits Français la connaissance du “patrimoine australien indigène”, l’Australie étant à quelque 15.000 km de la France.

Les oeuvres au programme à étudier par ces préadolescents ne diront sans doute pas grand-chose aux adultes pas forcément incultes que nous sommes…

 

Films

Mao’s Last Dancer (Bruce Beresford, 2009)

My Place TV series (Jessica Hobbs, Samantha Lang, Catriona Mckenzie, Michael James Rowland and Shawn Seet, 2009 – 2011)

Manganinnie (John Honey, 1980)

Novels and short stories

Birrung, the secret friend, Jackie French (2015)

Bridget – A new Australian, James Moloney (2015)

Lennie the Legend: solo to Sydney by pony, Stephanie Owen Reeder (2015)

Sister Heart, Sally Morgan (2015)

The Girl from the Great Sandy Desert, Jakuna Mona Chuguna & Pat Lowe (2015)

Crow Country, Kate Constable (2011) (5e)

Nanberry : Black Brother White, Jackie French (2011)

My Place, Nadia Wheatley (2008) (5e)

Follow the Rabbit-Proof Fence, Doris Pilkington (1996)

The Burnt Stick, Anthony Hill (1994) (6e)

Land of the Rainbow Snake, Catherine Bernt & Djoki Yunupingu (1981)

Stradbroke Dreamtime, Oodgeroo Noonuccal (1972) (6e)

Storm Boy, Colin Thiele (1964)

Picture books and graphic novels

Mirror, Jeannie Baker (2010)

Peasant Prince, Li Cunxin & Anne Spudvilas (2007)

Advance Australia Fair, Peter Dodds McCormick (2002)

Poetry, drama, songs

Songs by Geoffrey Gurrumul Yunupingu, e.g. Wiyathul (2011) (5e)

Non-fiction

Father Sky and Mother Earth, Oodgeroo Noonaccal (1981)

Media, Multimedia and Digital Text

My Place. Australian Broadcasting Commission www.abc.net.au/abc3/myplace.

Freedom and Friendship: Australians at War

Novels and short stories

Do you dare series? (6 books) (2014; 2015)

Matilda Series (5 books), Jackie French (2012)

The Forgotten Pearl, Belinda Murrell (2012) (5e)

Soldier Boy, Anthony Hill (2004)

The Tomorrow Series (7 books), John Marsden (1993-1999)

Picture books and graphic novels

My Grandad Marches on Anzac Day, Catriona Hoy (2006)

Non-fiction

Ancestry: Stories of Multicultural Anzacs, Robyn Siers & Carlie Walker (2015)

Liam’s Story: So Why do I Wear Dad’s Medals?, Kim A. Porter, Madeline Fussel, Marg Baber (2015)

From the bush to the beach : the wide brown land

Film

Red Dog (Kriv Stenders, 2011)

Avatar (James Cameron, 2009)

Babe (Chris Noonan, 1995)

Novels and short stories

Bushfire (My Australian Story series), Sally Murphy (2019)

Dexter: The Courageous Koala, Jessie Blackadder (2015)

Red, Libby Gleeson (2012)

A Bush Christmas, C J DENNIS & Dee Huxley (2011)

Nanberry : Black Brother White, Jackie French (2011)

Cat’s Mountain, Alan Baillie (2006)

68 Teeth, James Moloney (2005)

Red Dog, Louis De Bernieres (2002)

Walk Twenty Run Twenty, Garry Disher (1996)

Midnite, Randolph STOW (1967) (6e)

The Magic Pudding, Being the Adventures of Bunyip Bluegum and His Friends Bill Barnacle and Sam Sawnoff, Norman Lindsay (1918)

Picture books and graphic novels

One Small Island, Alison Lester & Coral Tulloch (2011)

The Dream of the Thylacine, Margaret Wild & Ron Brooks (2011)

The Road to Goonoong -David Cox (2011)

Wolves in the Sitee, Margaret Wild & Anne Spudvilas (2006)

I Saw Nothing : The Extinction of the Thylacine, Gary Crew & Mark Wilson (2003)

The Rabbits, John Marsden & Shaun Tan (2003)

Fox, Margaret Wild & Ron Brooks (2001)

Where the Forest Meets the Sea, Jeannie Baker (1988) (5e)

Contemporary Australia: the land down under

Film

Paper Planes (Robert Connolly, 2014)

Lockie Leonard, Tim Winton, Series 1 (DVD, 2010) TV Series 1-2 (2009; 2011)

The Magic Pudding, Being the Adventures of Bunyip Bluegum and His Friends Bill Barnacle and Sam Sawnoff (Karl Swicky, 2000)

Playing Beatie Bow (Donald Crombie, 1985)

Novels and short stories

Bushfire (My Australian Story series), Sally Murphy (2019)

New boy, Nick Earls (2015)

Paper Planes, Steve Worland (2015)

Why I love Australia, Bronwyn Bancroft (2014)

Con-nerd, Oliver Phommavanh (2011)

Japan Diary : My Double Summer, Trudy White (2011)

Little Paradise, Gabrielle Wang (2010)

Thai-riffic, Oliver Phommavanh (2010)

Extract from The Happiest Refugee, Anh Do (2010) (5e)

Mahtab’s Story, Libby Gleeson (2008)

My Place, Nadia Wheatley (2008) (5e)

Barry Noodles and DaKillerBs, Hung Le (2005)

Girl Underground, Morris Gleitzman (2004)

Soraya the Storyteller, Rosanne Hawke (2004)

Parvana Trilogy, Deborah Ellis (2002; 2003)

Toad Rage, Morris Gleitzman (1999)

Lochie Leonard Series (3 books), Tim Winton (1990; 1993; 1997)

Walking the Boundaries, Jackie French (1993)

Two Weeks with the Queen, Morris Gleitzman (1990)

Playing Beattie Bow, Ruth Park (1980 ; 1982)

Picture books and graphic novels

Mirror, Jeannie Baker (2010)

The Arrival, Shaun Tan (2006)

Poetry, drama, songs

Motormouth, Sherryl Clark (2010) (Verse Novel)

Pearl verses the World, Sally Murphy (2009)

From Little Things Big Things Grow, song by Paul Kelly (1992)

Non-fiction

Australian Kids Through the Years, Tania McCartney (2015)

Wrong about Japan, Peter Carey (2005)

English literature across the world

Film

A Midsummer Night’s Dream, TV movie (David Kerr, 2016)

Boy in the Striped Pyjamas (Mark Herman, 2008)

10 Things I Hate About You (Gil Junger, 1999)

The Taming of the Shrew (Franco Zeffirelli, 1967)

etc.

 

 

Beaucoup sont d’ailleurs datés des 10 dernières années. Décidément, s’agissant d’oeuvrer à enterrer la culture française et sa transmission, Macro est champion !

Il est prêt à aller chercher au bout du monde, au pays des kangourous, des films et des livres inconnus de la quasi totalité des Français pour les mettre au programme du brevet à la place des savoirs fondamentaux d’un petit Français, ceux qu’un enfant est censé maîtriser avant ses 16 ans.

Des savoirs qui permettent de grandir, d’acquérir intelligence et sensibilité, avant de rejoindre éventuellement un enseignement technique où l’élève apprendra un de ces métiers dont on a tant besoin et que le système scolaire a contribué à déclasser.

 

Et si un jour le petit Français envisage de s’expatrier en Australie, la maîtrise d’un anglais courant comme on l’apprenait au collège suffira largement à s’acclimater et progresser et il aura tout le loisir de découvrir la culture de ce pays.

Pourquoi vouloir faire d’un enfant un “citoyen du monde” dès le plus jeune âge ?

 

Cela me fait penser aux pressions relatives à la sexualité et au genre dès le plus jeune âge. Des petits de 10 ans veulent changer de sexe et des parents découvrent, estomaqués, que leur “Lucie” est devenue “Louis” pour le corps enseignant…

https://www.lefigaro.fr/actualite-france/une-faute-professionnelle-grave-quand-un-lycee-change-le-genre-d-une-eleve-sans-en-avertir-les-parents-20220530

On ne laisse plus aux enfants le temps de découvrir et comprendre qui ils sont, que ce soit à titre strictement individuel ou quant à leur inclusion dans un ensemble plus large, un système social, une civilisation.

Et pourtant, que ne fait-on pas au nom de “l’intérêt supérieur de l’enfant”, à commencer par le refus d’expulser des migrants et des djihadistes qui ont procréé sur notre territoire, ou encore le “rapatriement” de “bombes à retardement”…

https://resistancerepublicaine.com/2018/07/25/comment-les-clandestins-utilisent-leurs-enfants-pour-sincruster-en-france/

https://resistancerepublicaine.com/2019/06/11/les-ecolos-veulent-quon-rapatrie-tous-les-enfants-de-djihadistes-meme-si-les-francais-ne-veulent-pas/

 

Bref, comment peut-on alors continuer à parler du brevet des collèges comme un diplôme français quand un enfant aura une meilleure connaissance d’un livre de David Cox de 2011 que de Rabelais, la Fontaine ou Victor Hugo ?

 

 

 

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16 Commentaires

  1. ho rage … oh désespoir .. au vieillesse ennemie
    à 76 ans , je quitterais ce monde sans regret

  2. Vous les avez vu les australiens que l’on a dans nos écoles , mettez vous a la sortie vous verrez aussi les mamas australiennes ….Ah on est beaux !

  3. Depuis le covid je n’ai plus aucun intérêt pour l’Australie, hors de question de mettre un pied dans cette dictature sanitaire

  4. Je pense que les collégiens australiens eux même ne connaissent pas ces œuvres (demandez à un collégien français de vous citer un auteur français…)

  5. A mon avis, quitte à présenter des films australiens, il aurait du mettre Mad Max dans sa liste pour montrer aux petits français ce qui les attend dans quelques années.

  6. J’ignorais je les aborigènes Australiens avait une civilisation littéraire !

  7. macron aime avoir le calbut sur les chevilles, ça lui donne une démarche de geisha…

  8. En même temps, on ne peut pas dire que ce soit la culture australienne qui menace de nous submerger.
    C’est peut-être bon un couscous au kangourou, tiens, au fait.

  9. Moi j aurais voulu que l on apprenne aux jeunes Franquaouis la culture du Wakanda.
    Quelle richesse. Bon je sors…LOL

  10. Je suppose qu’il y a beaucoup de textes et de films woke dans les productions australiennes des dix dernières années, c’est ce qui doit plaire à Minus.
    Mais nos petits élèves ne connaissent plus ni l’orthographe, ni la grammaire. Ils n’ont pas entendu parler de nos principaux écrivains, poètes, ou philosophes.

  11. Ben je ne vois rien d’anormal, vu que la culture française n’existe pas. (c’est pas moi qui l’a dit).

  12. L’objectif des dégénérés est de détruire la France et sa culture. Fini les grands auteurs français, entérer. Il veulent faire apprendre à nos enfants les auteurs étrangers dont ils ne se souviendront même pas quand ils sortiront du collège. Mais ça n’a pas d’importance, puique le but est de faire de nos gosses des idiots serviable et manipulable à souhait sans aucune bases. Destruction et déconstruction, voilà le but de cette gauche.

  13. RIP petit français, futur “citoyen du monde” .. futur “rien” selon ton présidant. Le pouvoir se charge de toi.

  14. Après s’être royalement fait entuber dans l’affaire des sous-marins, voilà Macron qui baisse son slip kangourou en introduisant la littérature australienne au collège. Notons au passage que l’indemnité accordée par l’Australie ne représente que un pour cent du préjudice subi. Avec Macron, la France est ridiculisée et cocue sur tous les tableaux. Nous sommes la risée de la planète. Merci, chers connards d’électeurs Renaissance, qui viennent de le reconduire dans ses fonctions. Post scriptum, en votant NUPES, vous avez introduit le Diable dans le bénitier !

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