Cro-Magnon : Papa coud, Maman chasse !

Scoop de Franceinfo :

Pendant que Madame Cro-Magnon allait chasser le mammouth, Monsieur donnait le biberon aux enfants, cousait les peaux de bête et faisait la popote !

En effet, il était grand temps de “déconstruire” le mythe de l’homme primitif viril aux côtés d’une compagne féminine. Ça faisait brouillon au moment où la théorie du genre est désormais LE dogme en vigueur.
Pire, ça invalidait totalement le concept.

Fort heureusement, la bien-pensance a réponse à tout !

Certes, FranceInfo n’a probablement pas pu envoyer de reporter sur place, mais les faits sont avérés et l’affirmation n’est pas même faite au conditionnel :

 



Magnifique : hommes et femmes participaient aux mêmes tâches, avec même une possibilité de parité à 50% ! Tout ceci étant SCIEN-TI-FI-QUE-MENT démontré comme on va le voir.

J’en suis fort aise.

Ça n’avait effectivement aucun sens de penser que le dimorphisme sexuel avait une logique, avec des hommes plus massifs, plus costauds et des femmes plus frêles, accaparées par la parturition et l’allaitement. Penser que les unes étaient plus adaptées à s’occuper de leur progéniture et les autres plus taillés pour aller à la chasse relevait d’une pensée phallocrate d’extrême-droite ; osons le dire tout net!

Les scientifiques déconstructeurs de ce mythe absurde ont commencé à avoir leurs premières révélations à la fin des années 70, comme nous l’apprend le magazine Géo du 27/07/2018 :

« Changement de perspective dans les années 1970. Le scénario de la suprématie masculine est alors battu en brèche par une nouvelle génération d’anthropologues. »

Évidemment ! Les « anciens » anthropologues et paléontologues n’étaient que des hommes.
Pire : il y avait pas mal de curés parmi eux.
On imagine aisément comment ces mâles dominateurs ont biaisé leurs études afin d’asseoir lâchement leur emprise sur les femmes :

« Plusieurs chercheuses comme Claudine Cohen, de l’école des Hautes études en sciences sociales, pensent aussi que les premiers paléontologues étant des hommes, ils ont reproduit une vision patriarcale de leur société alors que les preuves aujourd’hui s’accumulent pour dire que les adultes en bonne santé quel que soit leur sexe étaient les bienvenues à la préhistoire pour la chasse. »

Heureusement que les chercheurs ♀ sont apparues pour dénoncer cette insupportable supercherie.

Sciences et Avenir du 24 janvier en recolle une couche :

« Non, madame Sapiens n’était pas cantonnée aux tâches domestiques, insiste la préhistorienne Marylène Patou-Mathis, directrice de recherche au CNRS, département préhistoire du Muséum national d’histoire naturelle. Elle déconstruit les préjugés d’une science fondée par des hommes, et entreprend de redonner à la femme préhistorique sa véritable place. »

Quand je vois Madame Marylène, je ne doute effectivement pas un seul instant qu’elle soit taillée pour la chasse, même à mains nues :



Et même des chercheurs ♂ sont d’accord, comme le souligne l’article de FranceInfo :
« Fini le mythe de l’homme préhistorique qui chasse le mammouth, pendant que la femme l’attend dans la grotte avec les enfants ! La vision de la société préhistorique, telle qu’on peut la voir dans le film “La guerre du feu”, est bien écornée par les découvertes récentes, comme par exemple l’étude de Randall Haas, anthropologue à l’université de Californie, publiée dans la revue “Sciences advances”.
Tout commence avec la découverte près du lac Titicaca au Pérou du squelette d’une jeune fille datant de moins 9 000 ans avant notre ère. Elle était entourée de ses armes : racloirs, pointes, couteaux, projectiles. Il ne s’agit pas d’offrandes, mais bien d’objets de son quotidien. (Affirmé comme ça avec une telle rigueur scientifique, on est tenté de croire que Randall était présent aux obsèques… Et comme chacun sait, racloirs, pointes et couteaux ne peuvent en aucune manière servir à apprêter les peaux, mais sont exclusivement destinées à la chasse)
L’anthropologue américain a poussé plus loin son raisonnement en regardant, sur toutes les sépultures de chasseurs enterrés avec leur armes en Amérique, combien étaient celles de femmes. Réponse : 11 sur 27. Il estime que 30 à 50% des humains qui traquaient le gros gibier il y a 10 000 ans étaient possiblement des femmes. »


Et quelles femmes ! Elles s’attaquaient au gros gibier avec de simples racloirs !

Je trouve cela absolument magnifique de réécrire toute la préhistoire parce qu’on aurait retrouvé UNE arme de jet dans UNE tombe au Pérou.
Les chercheurs modernes font preuve une audace extraordinaire que jamais les anciens n’auraient pu avoir et on ne peut que se féliciter de cette nouvelle approche de la rigueur scientifique.

Soyons honnêtes ! Ces néo-chercheurs sont irréprochables : ils semblent quand même manifester encore quelques doutes, comme l’exprime Géo dans son numéro de novembre 2020 :

« On ignore encore pourquoi de nombreuses sociétés modernes de chasseurs-cueilleurs montrent des discriminations de genre dans les activités de chasse. »

Effectivement, dans toutes les sociétés de chasseurs cueilleurs contemporaines, la chasse est un privilège masculin, que ce soit chez les Inuits, les Bochimans, les Aborigènes ou les Indiens d’Amérique.
Là, il y a clairement un lézard, non ?

Mais non ! L’argument fallacieux précédent est balayé aussitôt :

« Certaines théories indiquent qu’elles auraient pu résulter d’influences extérieures. »

Bon sang, mais c’est bien sûr ! Une “influence extérieure!”. C’est encore la faute de l’Homme blanc ! En polluant ces sociétés pures et non-genrées, il a introduit insidieusement le germe de la domination mâle !

Je suis en extase, absolument fasciné par ce genre de raisonnement qui force décidément le respect.
Jusqu’ici, les nouveaux chercheurs réécrivaient l’Histoire pour coller à leurs théories déconstructrices.
L’on sent bien qu’avec ces nouveaux scientifiques, on est en train de réécrire aussi la Préhistoire !


Ils osent vraiment tout !

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11 Commentaires

  1. C’est généralement les “progressistes” qui donnent un nom composé à leurs enfants. Ils leur donnent aussi une éducation tordue.
    Aussi je constate qu’on trouve toujours un professeur Cohen quand il s’agit de justifier “scientifiquement” une connerie.

  2. Dernier scoop : l’homme des cavernes savait écrire : on a retrouvé une inscription pariétale stipulant que le chef de la tribu, Macrognon, était un con!

    • Et Macron ron ron serait donc, d’après mes très très longues études et déductions le dernier descendant de ce Gnon Con.
      Le lien qui les relie c’est l’écriture : Micron tient cette capacité de son lointain ancêtre des cavernes.
      Même les noms sont semblables ” Macrocon, Microcon.
      Son côté féminin vient de cet ancêtre qui sucrait les fraises ,langeait ses mômes et se faisait rouster par sa grosse Bertha lorsqu’elle ne chassait pas l’auroch.

  3. Bonjour,

    Typique du balancement entre victimisation et héroïsation des propagandes “minoritaires” en vogue de nos jours.

    Car, faudrait savoir, une féministe du camp plutôt “victimaire”, Françoise Héritier, nous expliquait que les femmes étaient plus fluettes, car les hommes préhistoriques, horribles machos, s’accaparaient toute la viande.

  4. Propose un article et deux vidéos incluant l’interview du Dr Paul Saladino par le Dr Joseph Mercola. Saladino est un jeune médecin qui informe sur l’intérêt d’un régime carnivore pour l’homme.
    https://www.amazon.fr/Carnivore-Code-Unlocking-Returning-Ancestral/dp/035846997X/ref=sr_1_1?__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&dchild=1&keywords=paul+saladino&qid=1618643615&sr=8-1

    Dans cette interview Saladino raconte avoir été récemment en Afrique en Tanzanie passer 10 jours chez la tribu des Hadzas, une des dernières tribus de chasseurs-cueilleurs au monde. Les hommes chassent en groupe et sont très joyeux de le faire. Ils ramassent le miel d’abeilles qui ne piquent pas. Les femmes de leur côté font la cueillette. Par exemple elles trouvent des racines qu’elles mâchent pour absorber la partie féculente et recrachent les fibres immangeables car raides comme de la corde. Elles mangent la viande attrapée par les hommes. Leur diète amène peu de fibres dans leur intestin. Dans le camps, il y a un feu pour les hommes et un autre feu pour les femmes. Ils ont une diète à base de viande et organes, ils aiment le miel et sont en super forme et fondamentalement joyeux. Les aliments tubercules, baobab et baies sont secondaires et pas préférés. Mais ils doivent aller de plus en plus loin pour attraper des animaux à manger. Il semble que dans l’ancien temps toute la faune nécessaire à leur alimentation était à portée de main, vivant tout près du campement. Selon les saisons, ils déménagent le camps pour s’installer où c’est le plus adapté.

    https://articles.mercola.com/sites/articles/archive/2021/04/04/african-hadza-tribe.aspx

    Traduction menu droit de la souris ou icône à droite sur la barre d’adresse.

  5. comme quoi il y a des gens payés pour ne rien foutre et raconter des conneries plus grosses qu’eux……
    étant comme saint Thomas,et ne croyant que ce que je vois, il serait grand temps de revenir en arrière et de faire chasser ces pouffiasses chasseresses avec un racloir……..quel spectacle se serait……à exploiter peut être au Puy du Fou……

  6. C’est en effet aussi lourd que son physique a cette pauvre femme, elle rappel les femelles de tout le canton de BRASSENS………….. C’est peut être possible finalement a bien y repenser et en écoutant les complaintes d’antan ………… années 50

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