Vente aux enchères : des photos montrent le grand mufti de Jérusalem visitant un camp de concentration en 1942 (1)

Haj Amin al-Husseini visite le camp de concentration de Trebbin en 1942 (4ème à partir de la droite)
KEDEM – MAISON DES VENTES AUX ENCHÈRES

Nouvelles preuves photo montrant le leader palestinien, Amin al-Husseini, dans un Camp de Concentration Nazi.

Un texte historiquement important sur les liens entre le nazisme et l’islam(isme). Cependant l’étude ne classe pas tous les concernés dans le camp des nazis ou des islamistes (même un protestant, ce qui donne une idée de l’emprise du nazisme sur toutes personnes en Allemagne).
Ce texte est très long, il faut avoir du courage pour le lire !
Il montre les coulisses des relations entre le nazisme et deux courants arabes islamiques, combien ces derniers ont espéré une “solution finale” au Moyen Orient.
Ce texte lève fondamentalement toute ambiguïté sur la volonté réelle de ces 2 courants islamiques, un dont le Fatha est l’héritier direct en Palestine et un courant irakien probablement chiite dont l’héritier serai(en)t le Hamas ou/et le Hezbollah.

Une analyse de photographies vendues à Jérusalem
(maison des ventes aux enchères) offre un nouvel éclairage sur le rôle
des étrangers complices d’Hitler dans la Solution Finale.
(Autre lien de sauvegarde)

PAR WOLFGANG G. SCHWANITZ. – Le 07 avril 2021.
Wolfgang G. Schwanitz (@wolfggschwanitz) est un membre du Forum du Moyen-Orient, spécialiste d’Histoire et de la langue arabe. Il est l’auteur de l’Allemagne et le Moyen-Orient en 1871-1945 et de Nazis, Islamistes, and the Making of the Modern Middle East (avec Barry Rubin).
(Traduction à l’aide du web, en espérant ne pas avoir fait trop de faux-sens ni de contre-sens)

En 2017, la maison des ventes aux enchères Kedem à Jérusalem a publié sur internet trois des six photos inconnues jusqu’alors. On y voit le grand mufti de Jérusalem, Amin al-Husseini, inspecter un camp de concentration avec de hauts fonctionnaires nazis et des membres du gouvernement. Selon le commissaire-priseur, l’expert a estimé que des détenus ont effectué un travail forcé dans le camp Trebbin, une annexe du camp de concentration de Sachsenhausen près d’Oranienburg, près de Berlin, de 1942 à 1945, sous le contrôle de SS d’artillerie en formation. Construit après la première Guerre Mondiale sous le vocable chrétien de “Ville de la Paix,” il fut pris en charge par la SS en 1935. Parmi les prisonniers il y avait des Juifs de Hongrie. Le travail forcé, la terreur et la violence y caractérisait leur vie quotidienne.
Kedem espérait que les internautes pourraient l’aider à identifier les individus sur les photos.

Aujourd’hui je peux faire la lumière sur cinq des invités étrangers sur les photos – des chefs de file mondiaux dont la présence traduit la transrégionalité de l’Histoire entre l’Europe, le Moyen-Orient, l’Inde et l’Amérique. Les photos sont la preuve irréfutable que tous ces hommes présents connaissaient précisément le sort des Juifs dans l’Allemagne d’Hitler et du sort des Juifs dans leur pays d’origine sous la domination Nazie. Selon Kedem, les photos sont estampillées “Photo-Gerhards Trebbin”. Ce timbre indique qu’ils ont probablement été photographié dans le camp de Trebbin, à 30 kilomètres au sud de Berlin, “autour de 1943” (et même avant). Les six photos ont été attribuées aux enchères pour  12 300$ à un particulier qui, je dirais, devrait afficher les trois autres photos sur Internet comme un geste d’humanité envers les familles des prisonniers.

Photo 1 – identification de plusieurs étrangers -en plus de responsables nazis- en lien avec les nazisme.

 

Seuls trois des sept hommes sur la photo ont survécu à la seconde Guerre Mondiale et à ses suites immédiates. Les deux fonctionnaires allemands en uniforme ont été directement impliqués dans l’Holocauste. Avant et après leur visite dans le camp, Adolf Hitler a rencontré séparément chacun des invités étrangers, ce qui inclut le leader Palestinien al-Husseini, l’ancien Premier Ministre Irakien Ali al-Kailani, l’idéologue croate d’Ustasha, Mile Budak, et l’Hindou chef de Subhas Chandra Bose.
Alors, qui sont-ils?

 

Mile Budak était l’idéologue du parti croate Ustasha ethno-radical, anti-Sémite, qui a contribué en 1941 à la mise en place d’un Etat nazi satellite. Sur la gauche se trouve le Dr Fritz Grobba, ancien envoyé spécial à Kaboul, à Bagdad et Jeddah (Arabie). C’est un protestant et pas un membre du Parti Nazi. Il a été chargé du Moyen-Orient dans le Bureau allemand des affaires Étrangères dès le début de 1942.

Grobba et les deux dirigeants Arabes sur la photo avaient pris part au coup d’Etat anti-Britannique en Irak, suivi par le pogrom d’al-Farhud au milieu de l’année 1941. Lors de ce pogrom, 179 Juifs ont été tués et de nombreux magasins pillés. Des idéologues islamiques comme al-Kailani et al-Husseini voulaient indiquer à des  communautés vieilles de 2500 ans, comment en Arabie, les Juifs devraient être traités.

Photo 2 – Arthur Seyss-Inquart 2ème à partir de la gauche

 

Sur la deuxième photo, l’homme politique Arthur Seyss-Inquart. Il a présidé à l’Anschluss de l’Autriche en 1938 et, deux ans plus tard servi comme commissaire pour l’occupation des Pays-bas. Dans le processus, il a supervisé la déportation de 100 000 Juifs vers les camps de la mort et l’asservissement d’un demi-million de Néerlandais, dont la moitié ont été contraints d’aller en Allemagne en tant que travailleurs forcés.

Après le procès de Nuremberg en 1946, Seyss-Inquart finit sur l’échafaud pour crimes contre l’humanité. Budak a partagé ce sort un an plus tôt à Zagreb, il a été pendu comme criminel de guerre pour sa politique de déportation de Juifs, de Serbes, de Sintis (des roms d’Europe centrale) et de Roms dans les camps de la mort.

D’autre part, les deux dirigeants Arabes ont continué leurs politiques anti-Juive et de “libération islamique” après la fin de la guerre : al-Kailani jusqu’en 1965 et al-Husseini jusqu’en 1974. En dehors d’Israël, le nazisme n’a guère été contesté au Moyen-Orient, ses tenants sont souvent arrivés au pouvoir après la fin de la guerre. L’Irakien al-Kailani fomenta un coup d’état à Bagdad, mais a échoué. Condamné à mort, il a été exilé à Beyrouth.

Al-Husseini a été également à Beyrouth, où il a été actif dans le Congrès Islamique Mondial qu’il a fondé à Jérusalem en 1931 (il en a ouvert une branche à Berlin un an plus tard). Avec son solide soutien, il est devenu le premier “Global Grand Mufti”. Un mufti est une autorité religieuse et juridique qui statue sur la vie quotidienne des croyants dans sa juridiction. Son demi-frère Kamil (autre Al-Husseini) était l’ancien grand mufti de Jérusalem (Mort en 1921). Al-Husseini, en a reçu le titre en 1921. Dans le but de préserver et de développer son héritage transrégional “Moyen-orient-Europe” après 1945, il a choisi comme représentants, Ramadan (étrange comme on se retrouve entre “amis”) pour l’Europe, en Suisse, et Yasser Arafat pour le Moyen-Orient. En 1968, le Mufti a conseillé à Arafat de s’engager plus dans l’Organisation de la Libération de la Palestine (qu’il a dirigé jusqu’en 2004) et de “libérer la Palestine,” et à engager le Fatah dans la bande de Gaza .

Passé sous silence, mais visible sur la photo 1 – malgré l’angle et la qualité médiocre, c’est presque certainement le nationaliste Indien Subhas Chandra Bose. Aussi appelé Netaji, en Hindi pour “Le Chef de file Respecté,” il est mort probablement en milieu de 1945 d’un accident d’avion près de Taiwan. Une controverse sur l’atténuation de son rôle a eu lieu en 1997, quand lui a été donné une place dans le panthéon Indien des leaders de la libération (Indienne). Toutefois, on s’attardera sur ses réunions et contacts avec de proches nazis en 1942 à Berlin, avec Hitler et avec le chef  SS Heinrich Himmler. La première photo montre des plantes en fleurs, elle date probablement de la seconde moitié de 1942, lorsque Bose était encore à Berlin – c’est l’identification de toutes la plus probable.

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En commençant par les explorateurs Européens en 1760, cinq générations ont relié l’Ouest et le Moyen-Orient, dont deux Allemands dans le cadre de la cinquième génération européenne de spécialistes du Moyen-Orient. Nés lors des deux décennies avant 1900, leurs carrières sont basées sur l’expansion du réseau d’établissements d’enseignement consacré à la région : 21 universités avec 57 professeurs en études Moyen-Orientales. En outre, il y avait des non-instituts universitaires, telles que le Séminaire de Berlin pour les Langues Orientales, où Grobba apprit le turc, et Hambourg Coloniale de l’Institut créé par Carl Heinrich Becker, l’un des fondateurs moderne des études Islamiques. Cette expansion a suivi, post 1884, une période dite “années fondatrice Mideastern allemand ” : trois décennies lors de laquelle l’Allemagne n’a pas colonisé la région, mais néanmoins élargie sa présence de manière dynamique.

Né en 1886, Fritz Grobba survécut à la seconde guerre mondiale et passa les 10 années suivantes dans un goulag Soviétique. Après sa libération, en 1955, il a conseillé Bonn sur la politique au Moyen-Orient, en tant que retraité jusqu’en 1973. Un autre diplomate allemand apparaît dans les photos, mais non mentionné dans le catalogue Kedem, c’est Martin Luther. Il a servi comme sous-secrétaire d’Etat à l’Office des Étrangers. Il a conspiré contre son patron, Joachim von Ribbentrop, par conséquent, il a été envoyé au camp de concentration de Sachsenhausen, début de 1943. Il est mort peu de temps après la fin de la guerre.

Pendant la première guerre mondiale, Luther servit dans l’armée dans un régiment de chemin de fer jusque dans les Balkans, où il a entendu parler du génocide arménien. Deux décennies plus tard, en tant que chef du Département allemand de l’Office des Étrangers, il a été l’un des 15 Nazis lors de la Conférence de Wannsee qui a coordonné la “logistique des meurtres de masse”. Environ 100 “combattants en Asie” allemands ont servi aux côtés de leur allié Ottoman durant la première guerre mondiale et ont alimenté le groupe des dirigeants nazis après 1933. Beaucoup ont servi le gouvernement Ouest-allemand à Bonn après 1950.

 

Le texte de la vente aux enchères mentionne al-Husseini, l’autre personnage clé de ce groupe. Certains voient dans les contacts nazis d’al-Husseini un intérêt pragmatique à obtenir l’alliance d’une force étrangère pour des objectifs nationaux arabes. D’autres argumentent sur l’enthousiasme du mufti pour les plans nazis de Solution Finale visant à conduire un génocide en Palestine et au Moyen-Orient. Ces nouvelles photos sont des preuves importantes apportées au débat.

 

Ce qui est certain, c’est que al-Husseini est devenu le principal militant non-Européen aidant Hitler au Moyen-Orient. Interrogé par les Soviétiques en 1946, Grobba a confirmé un plan d’Hitler et de von Ribbentrop pour un génocide au Moyen-Orient. Certains disent que le mufti a incarné un consensus palestinien nationaliste qui repose sur le projet d’une nation palestinienne existant depuis avant la seconde guerre mondiale. Ce n’est pas le cas de tous les Arabes Palestiniens qui ne doivent pas être associés à al-Husseini, quels que soient ses titres et ses ambitions, certains d’entre eux ont combattu contre les puissances de l’Axe.

En tant que dirigeants, Grobba et al-Husseini étaient des frères d’armes en 1915, y compris dans les zones où les Arméniens ont été déportés. Les deux hommes parlaient turc. Ils se sont rencontrés dans les années 1930, en Irak, où l’Allemagne a envoyé Grobba traiter avec les Irakiens représentants l’Etat et où a grandi sa détestation d’al-Husseini. A ses yeux, un clerc sans un Etat dans le genre même de “grand mufti” ne devrait pas se comporter en politicien. Leur aversion mutuelle a augmenté après l’échec du coup d’état contre les britanniques à Bagdad au milieu de 1941.

Un conseiller Britannique en Irak, Archibald McDougall a défendu Grobba dans Le Temps, en disant qu’il n’était pas nazi, mais plutôt un impitoyable diplomate carrièriste. ” Lawrence d’Arabie”, lui a agité les musulmans. La suspicion de Berlin a par la suite grandi à l’encontre de Grobba. Des rumeurs circulaient qu’il avait invité des Juifs à ses réceptions, qu’il était un franc-maçon et qu’il préférait al-Kailani comme mufti. Sa carrière faiblit, coincé entre les deux Arabes se disputant souvent pour savoir  “qui serait le véritable chef de file.”

Pour Hitler, le choix était clair : al-Husseini. Il a vu dans le mufti d’un acteur principal au Moyen-Orient, un “réaliste”. Benito Mussolini a suivi Hitler et reconnut le mufti comme le plus compétent porte-parole des Arabes, pouvant aider les fascistes-nazis dans une alliance pour remodeler l’Afrique du Nord.

 

C’est dans ce contexte politique que le chef de la SS Heinrich Himmler a choisi les nazis et les invités pour la visite de son camp de concentration. Fin juin, Grobba notait que chacun des deux Arabes avait désigné deux de leurs aides afin de rejoindre un cours de formation SS qui comprenait la visite d’un camp de concentration. Al-Kailani voulait voir si ce système pourrait être un modèle pour l’Irak où il y avait une importante communauté Juive. Grobba d’accord : les assistants allaient de toute façon être informés, il n’y avait rien de mal à cela. La SS avait demandé l’avis au ministère allemand des affaires Étrangères.

C’est Luther qui est à l’origine de l’opération. Le plus probable : il a consulté ses “experts sur les Juifs,” dont Franz Rademacher, pour qui le mufti a offert un asile sûr en Syrie après la guerre. Rademacher a ordonné la déportation et le massacre des Juifs serbes de Belgrade ; il a écrit sur son compte de dépenses comme le but de son voyage officiel, “la liquidation des Juifs.” Il a également rédigé le Plan Madagascar, une colonie française, avec des fonctionnaires du régime de Vichy pour expulser les Juifs de l’île. Confirmé par Hitler au printemps de 1940, l’idée de faire de grands transferts a été abandonné, car impossibles, les Britanniques ayant conservé leur suprématie maritime.

Le 18 Déc. 1940, Hitler a publié l’Ordonnance N ° 21, “Barbarossa” (préparation de l’invasion de la Russie Soviétique). L’invasion Nazie, le 22 juin a été suivie par les exécutions massive de Juifs. Durant l’année, Himmler a commencé à construire des camps de la mort en Pologne occupée à Chełmno, Bełżec, Sobibor et Treblinka. À partir du printemps 1942, les camps de la mort ont utilisé des gaz asphyxiants, comme à Auschwitz, pour exterminer des millions de Juifs transportés depuis des ghettos et des camps de travail.

 

Suite aux premières victoires nazies en Afrique du Nord, Hitler a ordonné aux Arabes formés à la guerre du désert et à al-Kailani à y prendre part. L’armée d’Erwin Rommel arrivée en Égypte était sur le point d’envahir la Palestine et l’Irak. Le 28 avril, les arabes – le Mufti avec le drapeau pan-Arabe sur sa voiture, l’Irakien qui avait lui-même pris l’initiative depuis az-Za’im*, suite à un  accord secret  avec le Führer, signé avec Berlin et Rome, ont rejoint la lutte jusqu’à la victoire finale, pour la liquidation du foyer juif en Palestine. Pour être clair, cela signifie toujours tuer des Juifs : c’était un accord quadrangulaire concernant la Palestine, un pacte génocidaire contre “les Juifs, pour la libération des terres arabes et de leurs territoires”, signé par les deux dirigeants arabes et les ministres des affaires étrangères de l’Axe.
* petite ville à l’est de Jérusalem

 

En juin, la SS a confirmé la visite d’un arabe du camp de Sachsenhausen. À la mi-juillet, Hitler est d’accord avec al-Kailani pour combattre leurs ennemis ensemble jusqu’à la victoire finale. Luther lut le rapport de Grobba dans lequel était indiqué qu’un agent avait parlé de quatre arabes. Il leur a fait visité le camp durant de deux heures. Ils ont pu observer les Juifs en captivité dans la structure. Les invités étaient “très impressionnés” de tout. Luther a considéré désagréablement l’expérience, ce donc Grobba promit de ne pas informer les arabes ayant visité le camp de concentration.

Certains qui voyaient en al-Husseini un possible calife, chassèrent Grobba hors de la politique arabe : l’Allemand fut envoyé travailler aux archives de France, à Paris, comme “cadeau de Noël”. Un évènement contre lequel al-Kailani protestât en vain. En février 1943, Bose a quitté l’Allemagne, tandis que Luther est devenu un prisonnier de Sachsenhausen, après son coup d’Etat manqué contre von Ribbentrop.

Subhas Chandra Bose a demandé aux nazis de l’aider à chasser les Britanniques de l’Inde pendant la seconde guerre mondiale, tout comme d’autres Indiens avaient déjà demandé de l’aide aux allemands pour combattre les britanniques durant la première guerre mondiale. L’empereur Guillaume avait donné aux nationalistes indiens de l’argent, des armes et des experts. L’attaché militaire de Wilhelm (Guillaune) en Amérique, Franz von Papen dirigeait cette conspiration hindou-allemande. Von Papen fut pris et dû quitter les Etats-unis à Noël 1915. Plus tard, il a combattu avec les Ottomans en Palestine. Hitler a nommé von Papen envoyé à Ankara, un poste prestigieux au Moyen-Orient, d’où von Papen et al-Husseini profitèrent de l’or de la Deutsche Orientbank.

Berlin a uni les Indiens et les Arabes pendant la Première Guerre mondiale afin de les inciter à se rebeller contre les Britanniques. L’effort allemand comprenait le financement de périodiques, l’affectation d’experts et le parrainage de voyages dans des pays lointains comme l’Afghanistan, pour y inciter des révoltes islamistes et attirer des membres pour les anciennes et nouvelles confréries sous influence allemande. Ce principe a servi à Bose lorsqu’il est arrivé à Berlin au début de 1941, recherchant de d’aide. À la fin de cette année, Himmler a ordonné que des volontaires soient recrutés en tant que troupes SS. Bose a créé un centre pour l’Inde libre, ou Azad Hind. Il a utilisé le nom Azad Hind pour sa légion indienne et une station de radio au milieu de 1942. Ses 3 000 hommes furent rejoints par de nombreux Indiens britanniques capturés par le général Rommel en Libye.

Subhas Chandra Bose rencontre Hitler en Prusse Orientale en 1942. L’interprète Paul Schmidt est sur la gauche.

Suite de l’article (et de ce passionnant feuilleton historique demain). 

Le 29 mai, Hitler a reçu Bose à Berlin. Le chef hindou lui a remis un document détaillant comment il voulait attaquer les Britanniques au moyen de soulèvements de masse indiens. Le moment n’était pas mal choisi : le blitzkrieg d’Hitler contre la Russie était au point mort, et le chef nazi faisait maintenant pression pour l’inclusion des troupes néerlandaises, indiennes, arabes et croates dans son armée. Il a dit à Bose qu’ils avaient des ennemis communs : les Anglais, les Bolcheviks et les Américains. L’ambition de l’Allemagne de détruire la Russie aiderait le Japon en Asie de l’Est et Bose en Inde. Les attaques sous-marines, les frappes aériennes sur les centres britanniques et sur les troupes britanniques vaincues en Afrique du Nord aideraient l’Inde et fourniraient au pays des soldats pour sa libération.

Hitler a déclaré qu’il atteindrait peut-être la frontière indienne dans deux ans. Ensuite, il demanderait à Bose d’envahir conjointement l’Inde. Pendant ce temps, il devait déclencher sa révolte anti-britannique pour fixer les troupes britanniques. De plus, il pourrait gagner le soutien des Japonais. En tant que vieux révolutionnaire, Hitler a précisé à Bose, qu’il pourrait inciter à une révolte intérieure, seulement si ce soulèvement était aidé de l’extérieur par une puissance militaire étrangère. La résistance passive de Gandhi et l’hostilité de Nehru au fascisme et au nazisme n’aboutiraient à rien.

Bose, continua Hitler, avait besoin de se rapprocher de l’Inde. En tant qu’homme important, il devrait éviter de monter à bord d’un avion que les Britanniques pourraient abattre ; un sous-marin serait plus sûr. Alors Bose, qui était marié à une femme autrichienne alors enceinte, a été transféré d’un sous-marin allemand U-180 à l’I-29 japonais près de Madagascar et est arrivé à Sumatra occupée par les Japonais.

Le mufti est arrivé au château de Bellevue à Berlin le 6 novembre pour y rencontrer Bose. Tous deux ont convenu de manœuvres de propagande. Al-Husseini a profité des 22 jours suivants jusqu’à sa rencontre avec Hitler pour solliciter des dirigeants nazis deux engagements : la fin de la migration légale des juifs au Moyen-Orient (Himmler l’a ordonné le 23 octobre, les deux Arabes ayant de nouveau demandé cela le 24 septembre dans leurs 11 points) et la destruction de la patrie juive en Palestine.

Pour parvenir à un consensus sur ses ambitions avec l’État nazi, le mufti a consulté les envoyés allemands et italiens à Vichy et à Rome sur des points tels que la Syrie, la Légion arabe et une déclaration de l’Axe sur l’Arabie. Le 20 novembre, le ministre des Affaires étrangères von Ribbentrop lui a dit que la Palestine était «purement arabe». Il l’a rencontré deux fois de plus avant qu’il ne parle à Hitler, le lendemain, quand il a également reçu Bose. Faisant allusion à l’invasion imminente de Pearl Harbor par le Japon, le ministre des Affaires étrangères a déclaré à l’Indien que le Japon et l’Amérique connaîtraient bientôt un état de conflit qui conduira à la guerre.

Le 22 novembre, Rademacher a rédigé un mémorandum sur les idées du ministère des Affaires étrangères pour la résolution globale de la question juive en Europe. Luther l’a présenté à la conférence de Wannsee. Ces idées comprenaient la déportation des Juifs du Reich allemand et de l’Europe occupée de l’Est, et l’imposition de lois anti-juives à la Nuremberg partout en Europe.

De gauche à droite, Fritz Grobba, Uthman Kamal Haddad, Amin al-Husseini.

 

Les réunions du mufti au cours de ses 22 jours à Berlin étaient centrées sur les débats concernant la déclaration sur l’Arabie par Berlin et Rome, que son secrétaire Uthman Kamal Haddad a emporté et remis à Grobba le 25 février 1941. Cette déclaration mûrissait depuis le milieu de 1940. Sa clause 7 stipulait que Berlin et Rome déclareraient illégale une patrie juive en Palestine. En outre, ils reconnaîtraient le droit des arabes, y compris ceux de la Palestine, pour résoudre la question des populations juives là-bas «dans l’intérêt national arabe et de la même manière que la question a été résolue dans les pays de l’Axe». Le texte de Rademacher stipulait que les Juifs devaient être déportés vers l’Europe de l’Est ; il ne mentionne rien sur le Moyen-Orient, bien que l’immigration ait été auparavant la ligne de conduite préférée d’Hitler : le pacte Haavara de 1933 prévoyait qu’environ 60 000 Juifs allemands émigrent en Palestine, jusqu’en 1939.

L’accord militaire d’al-Kailani avec Berlin prévoyait que l’occupation militaire de l’Axe serait suivie par un gouvernement civil après six mois – clair sur ce que les Juifs d’Irak auraient dû affronter au cours de ces six mois. Pendant ce temps, Berlin et Rome ont affiné leur déclaration sur l’Arabie jusqu’à ce qu’Hitler reçoive le mufti.

Les deux hommes se sont rencontrés pendant 95 minutes le vendredi 28 novembre. Lors de cette réunion, Hitler a révélé à al-Husseini son plan de tuer des Juifs en Europe, au Moyen-Orient et dans le monde, et son désir d’envahir l’Irak et l’Iran. Son invité devait attendre que les troupes nazies atteignent le point de départ sud du Caucase. Von Ribbentrop avait déjà planifié ce moment à Tbilissi, lorsque les nazis atteindraient le Moyen-Orient et l’Inde via le canal de Suez et/ou le Caucase via cette ville géorgienne. De là, les arabes et Bose devaient appeler à des révoltes «à Jérusalem et Bagdad depuis Calcutta», former des gouvernements en exil, puis rentrer chez eux avec les nazis.

Al-Husseini était d’accord avec Hitler et attendait son ordre. Leur pacte génocidaire a été un autre marqueur dans la spirale de l’escalade de la guerre contre les Juifs qui s’est intensifiée le 30 janvier 1939, lorsque Hitler a menacé devant le Reichstag qu’une nouvelle guerre mondiale serait suivie de «l’anéantissement de la race juive en Europe» – menace qu’il répétât dans un discours public à la fin de janvier 1941 à Berlin. Avec al-Husseini, il est allé plus loin, lui promettant l’anéantissement des Juifs du Moyen-Orient et du monde entier. En raison de l’approche de l’attaque du Japon sur Pearl Harbor 10 jours plus tard, ce qu’ Hitler savait à l’avance, l’aspect de la guerre mondiale totale a été abordé. Hitler voulait maintenant réaliser des plans bien au-delà du Reich allemand.

Lorsque le mufti est parti, Hitler a posé quatre points avec von Ribbentrop. Il a mis en attente la déclaration sur l’Arabie dont il avait discuté avec Mussolini. Ce n’est que 12 jours plus tard que le court texte, avec photos et film, est arrivé sans la date de la réunion : le bureau de l’aide de camps d’Hitler n’a publié le texte que le 9 décembre 1941, la presse l’a rapporté le lendemain, encore une fois sans date, le retard servant à obscurcir le contexte spécifique de la rencontre d’Hitler avec al-Husseini. Hitler prévoyait également d’installer un conseil de direction arabo-islamique à Berlin qui accepterait la réorganisation du Moyen-Orient.

Le soir suivant le départ d’al-Husseini, Hitler a lancé la conférence de Wannsee, maintenant que l’entrée de l’Amérique dans la guerre, comme la déclaration de guerre d’Hitler, était devenue inévitable. Luther a reçu l’invitation à la conférence de Wannsee le samedi 29 novembre, et plus tard ses minutes ont été les seules à subsister (sûrement le contenu du texte ?). Très probablement, Hitler a pris sa décision concernant la conférence de Wannsee après sa rencontre de vendredi avec al-Husseini. Il a fixé la date de la réunion des sous-secrétaires d’État dans une villa du lac Wannsee au 9 décembre.

Avec l’attention mondiale de l’attaque du Japon sur Pearl Harbor, Hitler a vu sa chance à ce que la réunion passe sous le radar. Samedi, Hitler a déclaré au ministre des Affaires étrangères de Rome, Ciano, que la guerre contre la Russie était en principe gagnée et qu’il tournait maintenant son attention vers le Moyen-Orient via le Caucase – il sous-estimait gravement la contre-offensive russe et les effets de l’hiver russe sur ses armées. Peu après, Adolf Eichmann expliquait la solution finale au mufti dans son QG.

Dans leur planification et leur stratégie, Hitler et ses invités ont suivi les modèles de la djihadisation germano-ottomane de l’islamisme pendant la Première Guerre mondiale, incitant aux insurrections et éliminant les minorités considérées comme gênantes. Même si Hitler avait rejeté en 1925 le jihad au service de Berlin comme «le plaisir agréable de penser que les autres sont prêts à verser leur sang pour nous», il demandait maintenant aux nationalistes et islamistes indiens et arabes de faire exactement cela. À leur tour, ils lui offriraient des révoltes et des légions. Après la guerre, le mufti a déclaré que les nazis n’avaient pas eu besoin de lui. Mais l’ordre n ° 30 de Hitler sur l’Irak et le n ° 32 sur la Russie se fondaient sur des mouvements de libération comme «alliés naturels». Pendant ce temps, les génocides déjà envisagés, avec le régime de Vichy en Afrique du Nord, en Irak et dans d’autres pays du Moyen-Orient ont échoué.

Pourtant, la poursuite des victoires de l’Axe jusqu’à l’invasion alliée de l’Afrique du Nord le 8 novembre 1942, encouragea les «alliés naturels» d’Hitler à étudier le savoir-faire des camps de concentration nazis.

Ali al-Kailani et Subhas Chandra Bose en 1942.

 

Pendant la Première Guerre mondiale, Berlin avait uni les rebelles indiens et arabes. Bose et le mufti ont donc organisé une réunion de solidarité à la Haus der Flieger (Maison de l’aviateur) à la porte de Brandebourg, qui abritait les bureaux d’Hermann Goering. La photo d’al-Kailani et de Bose le 23 septembre 1942 peut dater de la visite du Fatal Seven (?) à l’école d’artillerie dans le camp nazi près de Berlin.

Cette visite du camp a donné un aperçu réel de la Shoah, tout comme lors de la visite antérieure des quatre aides arabes. Luther, qui a assisté à la réunion de Wannsee, a accompagné ces cinq invités. En raison de l’offensive soviétique et des conséquences de Pearl Harbor, la réunion de Wannsee a dû être reportée du 9 décembre 1941 au 20 janvier 1942.

Le lendemain de la réunion de Wannsee, Grobba a rencontré le mufti. On peut supposer que Grobba a rapporté ce qui lui a été transmis directement par Luther sur de Wannsee. L’envoyé a été témoin des pactes génocidaires d’Hitler avec les deux Arabes. En signant ces pactes, Hitler a suivi son idée initiale «à des moments particuliers pour trouver des partenaires qui doivent suivre le même chemin pour leurs propres objectifs».

Subhas Chandra Bose (à gauche) avec Heinrich Himmler, 1942.

 

Bose, Budak et Seyss-Inquart ont vu tout ce qu’Hitler faisait réellement. Ils ont déporté des Juifs et ont suivi les conseils d’Hitler pour lever des légions de Waffen-SS, des unités de police et des gardes de camp. Lorsque Seyss-Inquart rencontra Himmler en mai 1941, il s’agissait d’unités SS aux Pays-Bas, où des légionnaires indiens seraient arrivés à la fin de 1942 : c’était le sujet lorsque Himmler reçut Bose dans son commandement de Prusse orientale le 15 juillet 1942, ce qui pourrait être une autre date plausible pour la visite du camp des Fatal Seven (?). Plus vraisemblablement, cependant, la visite a eu lieu le 23 septembre ou vers cette date, lorsque le chef SS Gottlob Berger a reçu dans la soirée des Croates à Berlin. Certainement que Budak était parmi eux.

Berger, chef du bureau principal SS, a dirigé la réinstallation des allemands de souche, ce qui signifiait la déportation d’autres groupes. Il a coopéré étroitement avec al-Husseini, qui, en tant qu’ancien officier ottoman, avait déjà été témoin du travail d’unités spéciales qui persécutaient des minorités telles que les Teşkilât-ı Mahsusa (?). En effet, les troupes d’Himmler lui ont fait nommer plus tard l’une de ses unités éclairs «as-Sa’iqa».

Un câble de la mi-1942 de Gerhart M. Riegner alertera les Alliés du projet d’Hitler de liquider jusqu’à 4 millions de Juifs dans sa zone de contrôle en Pologne occupée, ce n’a en aucun cas dissuadé les autorités nazies et leurs assistants de leurs intentions. Début décembre, un rapport clandestin sur le mufti est arrivé à Berlin en provenance de Rome, où il s’entretient avec les services secrets de l’Abwehr. Sous le titre «Le mufti en tant que collègue de travail», il a exposé sa position : il ne pourrait atteindre ses propres objectifs politiques que si les puissances de l’Axe sont victorieuses. Il a donné quatre raisons pour se rallier aux nazis :
1) l’Allemagne n’a à aucun moment occupé ou attaqué le territoire arabo-islamique;
2) c’était le seul pays qui cherchait à résoudre la question juive de manière radicale et de principe, une lutte qu’il avait entrepris de manière décisive bien avant 1933 ;
3) L’Allemagne était l’ennemi de l’Angleterre, l’ennemi de tous les pays arabes;
4) L’Allemagne était le seul pays capable de bannir le bolchevisme ; les peuples arabes étaient les ennemis du bolchevisme en raison de leurs attitudes religieuses.

Le mufti et al-Kailani ont créé un «veto à tout pacifisme avec les juifs», entièrement arabe et islamiste, bloquant parallèlement les avancées britanniques et l’émigration juive vers le Moyen-Orient. Les juifs ne pouvaient pas espérer se sauver là-bas, pays d’où venaient leurs ancêtres. En acceptant, Hitler a indiqué les options : ses assistants étaient concernés par leurs propres «pays et empires sans Juif» : l’Irak, l’ancienne Grande Syrie ottomane avec la Syrie, le Liban, la Palestine, la Jordanie orientale et les Émirats, selon le plan en 11  points de la fin de 1941 qui les liait aux principes nazis avec le pacte des trois puissances Rome-Berlin-Tokyo. Paris et Londres devant même payer des réparations aux terres arabes.

Grâce aux Alliés, le Moyen-Orient n’a pas connu le traumatisme barbare que les nazis et leurs soutiens locaux avaient prévu. Le mufti, pour sa part, écrira plus tard dans ses mémoires de Damas que les affirmations selon lesquelles il a visité un camp de concentration étaient un «calomnie» propagé par des «dirigeants sionistes». Les nazis, a-t-il soutenu, «n’avaient pas besoin de moi pour les inciter». Notre politique «n’était pas l’extermination, mais de les chasser de nos terres».

Cependant, le pacte écrit entre al-Husseini et les nazis, et maintenant les photos de sa visite dans un camp de concentration, et son implication étroite ultérieure dans la solution finale, montrent sans aucun doute que le dirigeant palestinien voulait que les Juifs du Moyen-Orient partagent le sort les Juifs d’Europe. En ce vendredi fatidique, Hitler lui a expliqué en détail la nature de l’opération conjointe, et il l’a pleinement acceptée.

Avec ces nouvelles preuves photographiques exposées ici, il semble que le dernier mot devrait appartenir au chasseur de nazis Simon Wiesenthal. Il a affirmé que le grand mufti avait rencontré Hitler à plusieurs reprises et que le mufti avait visité un camp de concentration dans le cadre d’une délégation ou un groupe. Wiesenthal a prouvé qu’il avait raison – même s’il avait peut-être une autre visite en tête.

Traduit de l’allemand en anglais par Paul Festa.

Demain, la seconde partie de ce feuilleton !!!

 

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27 Commentaires

  1. Un roman de Pierre Rehov vient de sortir qui aborde de façon passionnante les relations entre nazisme et islamisme, à travers une histoire d’espionnage et de quête ésotérique qui n’est pas sans rappeler “Les garçons du Brésil” et “Le Da Vinci Code”. Je le signale car il existe peu d’ouvrages sur la question.

  2. Voila les preuves de la collusion des nazis et de l islam,ce document est tres important et annonce la suite des choses dans la reconquete par l islam de toute l europe : Notre pays avec sa 5eme colonne est dans un etau !Il reste la RUSSIE et des pays de l est pour soutenir nos nationalisme, l inde, le japon, le mondialisme détruira tout, pour instaurer un gouvernement mondialiste oligarchique et islamiste, et ils se détruiront entre eux (les idiots utile) la suite demain avec impatience!!
    la peur c est incompatible avec l action!! VIVE BIGEARD! GO GO GO !vive tonton VLADE!!(attention 30pc d islam en russie)

  3. Il faut s’appeler Hitler pour trouver de l’intérèt dans l’Islam ,d’ailleurs je pense et je ne suis pas le seul qu’il s’en est inspiré en créant la supériorité de la race arienne!et la terreur avec les SS!Car “disait’il” c’est merveilleux tous ces gens qui acceptent de mourir !

  4. Par contre, je ne comprends pas ce qui lui permet de dire que l’Angleterre est l’ennemie de tous les pays arabes

    • Bonjour frejusien, ce n’est pas la peine d’aller voir les documents pour ce genre de détail, l’auteur a fait un travail de qualité.

  5. En souvenir du bon vieux temps, Merkel poursuit sa coopération avec les Turcs

  6. Excellent article, du bon boulot de journaliste… 👍👍👍👍👍👍👍👍👍👍👍👍👍👍👍👍👍👍👍👍👍👍

  7. Leur haine des juifs les a réunis! La seule différence avec des islamistes avec les nazis, c’est que les islamistes veulent éradiquer tout ce qui n’est pas musulman, juifs y compris!

  8. Une information fondamentale manque à ce texte :
    le distinguo entre “camp de concentration” (p. ex Bergen-Belsen) et “camp d’extermination” (p. ex. Treblinka).
    Dans le camp d’extermination, vous êtiez éliminés dès votre arrivée, sauf si vous faisiez partie des “équipes de maintenance” (qui étaient elles-même “renouvelées” périodiquement).
    Dans le camp de concentration, vous serviez de main d’oeuvre et vous disparaissiez au bout de quelques mois, victime d’épuisement, de sous-alimentation, de maladie.
    Les camps d’extermination furent mis en place à partir de 1942, dans le cadre de la “solution finale”. Les camps de concentration avaient été mis en place bien plus tôt.

    Il s’avère que sur le territoire allemand, il n’y avait aucun camp d’extermination, seulement des camps de concentrations. Les camps d’extermination étaient localisés en Pologne.
    Ceci pour dire que la photo présentée et qui montre la visite d’un camp en Allemagne ne peut donc pas être la visite d’un camp d’extermination mais seulement d’un camp de concentration.

    • Un ou lautre les deux étaient des camps de la mort. À voir le sourire de ces ordures sur certaines photos,ils se croyaient sans doute en camps de vacances.
      Après les musulmans
      modérés,nous dirons quils n`ont rien à voir avec les nazis!

      • C’étaient quand même pas des lumières ces allemands qui affamaient et maltraitaient les prisonniers au travail dans leurs camps de concentration alors qu’ils manquaient de fournitures et de main d’œuvre et qu’en plus, il fallait parfois des semaines pour former celui qui allait reprendre le poste.

    • Je n’ai fai que traduire…
      Effectivement, une différence entre camp de concentration et camp d’extermination !
      Mais les nazis voulaient éliminer tant de monde que les camps de concentration ne suffisaient pas à leurs objectifs, le “rendement” y étant insuffisant !

      • Pour info, Auschwitz était une réunion de camps de concentration ET d’extermination (Auschwitz-Birkenau).

  9. sur les 10 canalles assassins de la photo, avez vous remarqué que 6 d’entre eux cachent leurs mains derriere leur dos ou dans leur poches

    je ne suis pas psy, mais ce geste de planquer ses mains ressemble fort a une manière de dire “je n’ y suis pour rien, ” ou encore “je n’ y participe pas”

    il y a surement parmi nos amis patriotes un psy pour m’ aider a comprendre et analyser ce comportement

    • @Machinchose

      je pense qu’ils se caillaient tout simplement les mains !!!

    • Il se peut aussi que cela corresponde à une posture militaire :
      “garde à vous” : pieds joints, mains sur les côtés.
      “repos” : pieds écartes, mains dans le dos.
      Il est possible que cette délégation, se trouvant dans un contexte “militaire”, reprenne ce genre de “code”, même inconsciemment.

    • On leur a demandé de s’en laver les mains, mais on ne leur a pas présenté de serviettes… Alors, ils mettent à sécher derrière…

  10. Nazisme, islamisme, le même désir d”éradiquer l’autre .. jusqu’à le décapiter ou le brùler …

  11. Bravo pour cet excellent article, très bien documenté. Je n’ajouterai qu’une seule citation, celle de Zemmour : l’islam c’est le nazisme avec un dieu.

  12. Quel bonheur de pouvoir lire de telles vérités, et de saluer un tel travail de fond.
    Encore bravo et merci.

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