Pour un œil : les deux yeux ; pour une dent : toute la gueule…

Illustration tirée de cet article du point : https://www.lepoint.fr/postillon/moderes-de-tous-les-pays-unissez-vous-30-03-2021-2419939_3961.php

Les traîtres sont parmi nous…

Un récent article du Point (29/03) présente ainsi un ouvrage de Jean Birnbaum :

« Dans son bel essai “Le Courage de la nuance” (Le Seuil), Jean Birnbaum a raison de célébrer « l’héroïsme de la mesure ». Cela en est un à l’heure du « brouhaha des évidences », du slogan contre slogan. Le dialogue défendu par le journaliste du Monde suppose de « faire droit au point de vue d’autrui, admettre qu’il peut avoir raison, ne pas hésiter, non plus, à lui signifier vertement un désaccord ». À l’inverse de la « mentalité de guerre civile » régnant aujourd’hui sur les questions de genre, de race et de passé colonial. »

Tout est dit en quelque lignes avec le magnifique oxymore : « l’héroïsme de la mesure » !

À ranger dans le rayon des sottises entre le « En même temps » et le « il faut savoir positionner le curseur ».

Évidemment, en temps de paix, on peut deviser gentiment et courtoisement avec son adversaire intellectuel en des joutes constructives permettant des échanges enrichissants.

Mais que diable, ouvrez les yeux Monsieur Birnbaum !

Les intellectuels comme vous sont un péril mortel pour notre civilisation.
Soit par incommensurable bêtise, soit par terrible lâcheté, avoir le « courage de la nuance » est criminel. C’est une forme d’intelligence avec l’ennemi.

L’on sait que l’approche “genre, race, passé colonial” est un gigantesque travail de sape visant à affaiblir l’Occident en le culpabilisant. Il s’agit de « déconstruire » nos fondamentaux, nos racines, de détricoter tout ce dont nous sommes fiers. À quoi bon se battre en effet pour sauver une civilisation haïssable ?

Quand toutes les évidences montrent que la guerre civile approche, celui qui refuse de voir son ennemi est un traître qui ne mérite que la hart.

Venant d’un journaliste du Monde, à quoi d’autre pourrait-on s’attendre?
C’est l’esprit de Munich en plein.
Ses prédécesseurs aussi plaidaient “pour faire droit au point de vue” d’Adolf.
On a vu le résultat !
Mais comment se fait-il que si peu de gens soient capables d’apprendre des erreurs du passé.

En cette période de péril, tendre la joue gauche n’est pas acceptable. La loi du Talion est largement préférable, de préférence sous sa version revisitée par la gauche prolétarienne :
« Pour un œil, les deux yeux, pour une dent toute la gueule ».

En effet, en temps de guerre, il ne peut y avoir d’héroïsme sans démesure.




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4 Commentaires

  1. Bravo, la loi du talion, revisitée ! De toute façon, ce genre d’idéologie fumeuse me fait doucement rire! Je suis fier de l’histoire de mon pays, je revendique le droit de penser que ce monsieur se fourvoie dans des discours oiseux et hors de propos! Il vit perdu dans un univers où les oranges sont roses et les cerisiers sont bleus! Où il n’existe aucune violence, où l’on devise pacifiquement à l’ombre du palmier. Réveillez-vous, l’obscurantisme destructeur est de retour!

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