Bruno Riondel : du communisme au mondialisme ou quand Wall Street finançait l’URSS !

Encore une excellente conférence de Bruno Rondel, qui, au fil de ses livres, de ses conférences…  a le don d’enlever les écailles qui, depuis des décennies bouchent nos yeux. Son thème de prédilection, ces dernières années, c’est le rapport étroit entre communisme et mondialisme. Il vient de faire 2 conférences sur le sujet, et la seconde que nous vous présentons ici approfondit le sujet avec des révélations fracassantes ! 
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Nous avons rendu compte de la première ici (la video supprimée sur YouTube est visible ici dorénavant)
Voici la deuxième (video sous le compte-rendu).
Balzac écrivait :“il y a deux histoires, l’histoire officielle puis l’histoire secrète où sont les véritables causes des événements“.
C’est la véritable histoire de la relation entretenue par le capitalisme et le communisme que je vous propose découvrir.
Bruno RIONDEL

Le titre de la video est explicite : d’octobre 1917 au creuset de 2021, et, en sous-titre : Comment la dialectique communiste conduit au totalitarisme mondialiste.
On a longtemps cru, guerre froide oblige, que communisme et mondialisme étaient des ennemis mortels… en fait, toute la conférence de Bruno Riondel montre que ce n’est pas si simple, au contraire ! 
Et si l’objectif de cette guerre apparente était en fait la fusion des 2 modèles ? Modèle que l’on voit abouti en Chine ?  Et si le communisme n’avait pas disparu en 1991 mais, mêlé au mondialisme réalisait le vieux rêve de domination globale ? 
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D’abord il faut préciser qu’il ne faut pas confondre idéologie mondialiste et mondialisation économique . 
Et si communisme et mondialisme étaient 2 concepts interchangeables pour désigner un unique projet collectiviste mondial qui échappe aux profanes  et se réalise sur un très long terme ? 
Il est tout simplement question de comprendre l’action d’une classe sociale supranationale celle des grands capitaines de l’industrie et de la finance qui,  propriétaires des moyens de production et des réseaux bancaires internationaux,  s’affirme comme étant une nouvelle aristocratie soucieuse détendre toujours plus son pouvoir et de soumettre les peuples à une nouvelle superstructure culturel qui valorise ses propres valeurs et intérêts.
C’est, sinon une histoire secrète, du moins une histoire discrète. Quand l’oligarchie veut transformer économiquement et socialement le monde (cf the gréât reset), en instrumentalisant la crise du coronavirus, cela peut aboutir à un totalitarisme de type collectiviste (voir la précédente video de Bruno Riondel).
I La troublante question des des étranges relations entre les réseaux communistes soviétiques et la puissante oligarchie financière anglo-saxonne au début du XXème siècle.
La recherche universitaire contemporaine ne veut pas voir ce qui gêne et qui est pourtant prouvé, le financement  de la révolution bolchévique et de l’URSS par les milieux financiers anglo-saxons !

Staline m’a assuré que près des deux tiers de toutes les grandes firmes industrielles de l’URSS ont été édifiées grâce à nos financements

Robert A. Lovett, ancien secrétaire d’Etat américain à La Défense

Des millions de dollars ont été donnés au bolchéviques en 1917 et même un peu avant par des dirigeants de banque américaine, germano-américaine, des financiers de Wall Street… (il cite tous les noms…. tout est prouvé). Les mêmes feront des pieds et des mains pour que les gouvernements occidentaux reconnaissent les bolcheviques
Retour sur investissement, les bolcheviques ont octroyé au grand capital de Wall Street de substantielles prébendes…
C’est sous couvert d’une mission de La Croix rouge américaine financée par les grandes compagnies bancaires américaines comme la banque Rotschild et la standard oil Company de Rockefeller. Le but était évidemment d’obtenir le contrôle des matières premières russes, des licences l’exploitation du capital minier et industriel du nouvel Etat socialiste, le monopole de l’extraction du manganèse, monopole de l’exploitation des gisements de pétrole du Caucase… Politique encore amplifiée quand, en 1921, Lénine fut au pouvoir et qu’il réintroduit la petite propriété privée sous contrôle de l’Etat afin de créer un capitalisme d’Etat. C’est comme cela que, par exemple, Ford implanté une grande entreprise de fabrication d’automobiles en Russie, à Gorki.
Pourtant, jusqu’au début des années 30, le gouvernement des Etats-Unis a toujours refusé de reconnaître l’URSS ! 
Il faut donc s’interroger sur l’existence d’un état profond américain capable de parasiter les décisions du gouvernement américain.
L’Etat profond ?  Il est infiltré dans le pouvoir officiel. Défini par l’universitaire américain Peter Dale  Scott comme un cercle de contacts de haut niveau souvent personnels ou de pouvoir politique, susceptible d’être dirigé par des gens très riches. Chargé de sélectionner les dirigeants prometteurs et fidèles à l’oligarchie qui facilitera en échange leur carrière grâce notamment au système médiatique qu’elle contrôle.  C’est le cas, par exemple, aux Etats-Unis du Council of foreign relations  et du Siècle en France, même si ils ne fonctionnent pas de la même façon ni dans la même temporalité ni avec les mêmes objectifs. Actuellement 14 dirigeants de la Macronie sont au Siècle... C’est un Etat dans l’Etat. Cela ressemble un peu au Komintern, l’internationale soviétique basée à Moscou, qui constituait une espèce d’Etat profond soviétique chargé de contrôler les partis communistes nationaux comme le PCF français et d’en choisir les dirigeants fidèles à l’URSS.
Il est indispensable de comprendre cela pour comprendre le monde dans lequel nous vivons. Cela explique notamment pourquoi les capitalistes de Wall street ont pu agir en parfaite autonomie avec les soviétique bien que le gouvernement américaine n’ait pas reconnu l’URSS. D’ailleurs Roosevelt était entouré de personnes favorables à l’URSS, c’est sans doute ce qui explique que, à Yalta, les Américains ont abandonné la moitié est de l’Europe à Staline…
Grâce à leur position dans l’Etat profond, les oligarques ont le pouvoir de contourner les  politiques officiels et de défendre leurs intérêts personnels contre ceux des peuples. 
II Et si les leaders communistes étaient tout simplement  des chefs de guerre servant le grand capital ? Et si les premiers groupes de bolcheviques avaient constitué une armée de mercenaires mise au service de l’Etat profond oligarchique ?
On peut penser à Trotsky, sa carrière révolutionnaire semble avoir été favorisée par l’oligarchie anglo-saxonne.  Quand commença la révolution russe en 1917, il était alors déjà exilé à New York, où, sans travailler, il vivait dans l’aisance, entretenant de puissantes relations avec les milieux politique et milieux d’affaires ! Trotsky fut donc protégé et aidé de façon incroyable pendant les années qui vont suivre. Tout l’état profond américain s’est mis en branle pour que Trotsky puisse rentrer en Russie 2 mois avant la révolution d’octobre, idéologiquement formé au concept de révolution permanente et de révolution mondiale. Tous les compagnons de Trotsky et de Lénine étaient financés par le grand capital, et ils étaient les chefs de guerre de ce grand capital, bien plus que de véritables révolutionnaires prolétariens.
III Le but des financiers étant à la fois de prendre le contrôle du marché russe pour en faire un marché captif exploité par Wall Street et, à long terme, d’effectuer la fusion du communisme et du capitalisme. Et cela explique sans doute ce que nous vivons actuellement. Même si cela paraît fou à ce jour, il ne faut pas rejeter cette hypothèse trop légèrement.
Dans les années 20 et 30 s’est mis en place une sorte d’indépendance du monde bancaire qui transcende les nations… Alors que les bolcheviques tentaient de détruire les Etats-nation les réseaux financiers qui les soutenaient avaient un projet pour extraire la sphère financière internationale de l’emprise politique nationale.
Bruno Riondel évoque entre autres Paul Warburg, créateur de la Réserve fédérale des Etats-Unis en 1913, accusé à l’époque d’avoir fait un coup d’Etat bancaire car il avait réussi à placer le nouvel organisme monétaire sous le contrôle subtil des ventes privées et non pas de l’Etat américain. Il pensait que les politiques ne devaient s’occuper que de politique et que le pouvoir réel devait appartenir à la sphère, économique, donc aux hommes d’affaires formant l’oligarchie. C’est ce système qui se développe au cours des années 20 et 30, le pouvoir politique est de plus en plus subordonné au pouvoir économique.
Or communisme et capitalisme ont une finalité commune, visant l’un à donner tous les pouvoirs à une oligarchie et ses privilèges, le Parti communiste   et les autres à concentrer entre les mains des oligarques privés  les forces productives.
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IV On peut donc se demander si, aujourd’hui, nous n’arriverions pas l’heure de la grande synthèse.
On peut imaginer en effet qu’il existe aujourd’hui un état profond transnational occulte assez puissant, et, à l’heure du Grand Reset qui se prépare sous couvert de la gestion gravement liberticide de la crise sanitaire, on peut se demander si le temps de la synthèse du capitalisme et du communisme n’est pas arrivé, dans le but de créer un totalitarisme inspiré du système chinois de socialisme de marché, avec la fusion de l’oligarchie capitaliste et communiste, déjà visible en Chine populaire. Il y a symbiose entre Etat et parti, lequel contrôle aussi les entreprises privées…
Rappelons que l’ oligarchie bancaire anglo-saxonne a toujours été intéressée par le marxisme dont elle considérait que c’était l’outil idéal de gestion des masses dès 1884…
Ajoutons encore qu’à la fin du 19e siècle au sein des milieu d’affaires britanniques qui étaient fascinés par le marxisme  se développait l’idéal messianique. L’oligarchie anglaise rêvait en effet de transformer l’immense empire britannique mondialisé en une fédération mondiale à laquelle s’adresseraient avec le temps les autres pays.  C’est l’ origine du projet mondialiste moderne.  Ce rêve messianique des Anglais se fonde sur deux idéologies : la première c’était l’idéologie de la plus grande Grande Bretagne,  le but c’était de créer cette fédération anglo saxonne.  Les Anglais donc convaincus de la supériorité anglo-saxonne et du devoir civilisateur qui leur incombait. Tout cela  se propage  plus tard aux Etats-unis  qui interviennent dans le monde avec une bonne conscience.  Le deuxième idéal avait été développé par les Anglo-Saxons dès le milieu du XIXème siècle il prônait la mise en place d’un libre-échange mondialisé,  le commerce devant  remplacer la guerre dans les relations entre les nations...
Nous sommes donc aujourd’hui dans la continuité de ce projet anglo saxons séculaire réaffirmé par Bush en 1991 et ce projet peut paraître généreux sauf que l’on ne sait pas trop à quel type de démocratie rêvent  les oligarques
On peut craindre que la très mal nommée démocratie populaire communiste telle qu’elle existait en Europe de l’est au temps du mur de Berlin soit aujourd’hui un modèle plus approprié pour préparer la mise en place d’un socialisme de marché à la chinoise qui pourrait être le prototype d’un futur système collectiviste occidental et ensuite mondial...
Aujourd’hui la Chine communiste est devenue un idéal pour le grand capitalisme mondial. Le socialisme de marché est à l’oeuvre à Pékin, et il est bien plus à craindre que le virus venu de Chine ! Une transformation du monde occidental permise par la victoire de Biden pourrait s’amorcer aux USA, avec les démocrates retournés par l’extrême-gauche américaine depuis les années 80 qui ont abandonné les valeurs traditionnelles de l’Amérique.
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Le projet collectiviste est annoncé dans le livre de Schwab président du Forum économique de Davos… Ce dernier a fait 8 propositions pour 2030. La première c’est que les gens ne possèderont plus rien, les marchandises seront soit gratuites soit prêtées par l’Etat.  Ce serait la fin de la propriété privée. C’est ce qui est déjà en train de se faire pour les petits restaurateurs et cafetiers. Schwab a prévu que 75% de ces derniers ne ré-ouvriraient pas à la fin de la crise sanitaire…C’est logique car l’éradication des classes moyennes entrepreneuriales  est un préalable à l’établissement du collectivisme
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Aujourd’hui l’enjeu c’est la défense de notre liberté et de notre dignité.  Déjà nous vivons comme vivaient des citoyens soviétiques avec confinement,  couvre-feu et autres autorisations de sortie tandis que nos états ex démocratique toujours plus endettés sont tenus en laisse par les réseaux financiers mondialisés…
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Comme Youtube a censuré la première conférence de Bruno pour, comme d’habitude, des motifs obscurs, j’ai mis la seconde sur notre chaîne russe, au cas où ! Vous en avez deux pour le prix d’une, de ce fait, la nôtre et l’officielle sur YouTube !

 

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9 Commentaires

  1. Très intéressant. Pour la Chine, néanmoins, je ne suis pas sûre qu’elle soit mondialiste sauf si elle peut faire coïncider à son avantage mondialisme et impérialisme car elle a soif de montrer à la face du monde sa puissance et n’est pas prête à y renoncer au moment où elle se voit proche de son but : le statut d'”hyper-puissance” mondiale.

  2. Bonjour, Un constitutionnaliste pourrait-il nous expliquer comment cela est possible dans le cadre de notre Constitution? Et quelles réflexions cette question entraîne? Merci encore d’avance.

  3. Ce qui expliquerait pourquoi le N.O.M a placé un pape marxiste à Rome, un homme qui se fout comme d’une guigne de la religion , mais qui l’utilise pour propager sa doctrine.

  4. Très bonne analyse des situations passées et actuelles; cependant il manque le coté “spirituel” ce que le géopoliticien Pierre Hillard introduit dans toutes ses analyses. En effet l'”homme” n’est pas uniquement un matériel, un simple consommateur ; i a une dimension que justement certains veulent lui retirer vu que “l’homme est un animal à apparence humaine que dieu a créé pour servir les “vrais hommes” !!!!!!!!!

  5. “Pas d’inégalités si personne ne possède rien.
    Pas de pollution si personne ne peut sortir ou travailler.
    Pas d’instabilité politique si quelques personnes se partagent tous les pouvoirs de la planète.
    = La logique implacable du Grand Reset.”

    “Le socialisme à l’échelle mondiale : L’animateur de Sky News démolit les élites de Davos et le système du ‘Great Reset’ ” :
    https://www.aubedigitale.com/le-socialisme-a-lechelle-mondiale-lanimateur-de-sky-news-demolit-les-elites-de-davos-et-le-systeme-du-great-reset/

  6. Merci pour cet article, a mon avis fondamental: Et le mondialisme sous la formule d’une dictature à la sauce chinoise a besoin pour s’installer d’une religion de soumission qui porte son nom: Islam: Ensuite l’Islam sera probablement balayè par les chinois: Mais il faut d’abord en finir dèfinitivement avec le christianisme finissant:

  7. Le communisme pensait, à tort, qu’il détenait la vérité absolu, et voulait l’imposer au monde entier. Quant la Chine, c’est vrai qu’elle a réalisé la synthèse entre capitalisme et communisme. Le capitalisme n’a ni âme ni morale, et prêt à se “vendre” à celui qui lui permettra d’augmenter son influence et ses profits! Il y a deux façons de prendre le contrôle d’un pays : sournoisement, par le biais de la financiarisation, ou par la force. En URSS, des plans de l’invasion des pays européens non communistes avaient été mis au point! Le communisme s’apparente aussi aux dictatures non marxistes en cela que les forces d’opposition à ces régimes sont annihilées, la liberté de conscience prohibée. La dette, à mon sens, provient du fait que nous avons laissé, à dessein ou par commodité, notre pays se désindustrialiser, nos entreprises se délocaliser, créant ainsi du chômage, et une double fuite de notre masse monétaire : une en empruntant pour compenser nos pertes ; tout le monde a emprunté, de la Sécu aux caisses de retraites, et la deuxième perte en important massivement des produits, dont nous avions besoin puisqu’ils n’étaient plus produits chez nous, mettant ainsi notre balance des paiements en déséquilibre, et hypothéquant de facto notre avenir commun. Le confinement et le couvre-feu sont, et ce n’est que mon avis, contreproductifs, en ce sens qu’enfermer des gens dans quelques mètres carrés favorisent plus la propagation de ce virus, et que le couvre-feu concentre plus de personnes dans les commerces et dans les rue dans une fourchette de temps resserrée. Et ce qui m’inquiète encore plus que ces deux mesures, c’est le passeport vaccinal et à plus ou moins long terme la vaccination obligatoire, sans tenir compte des effets secondaires à moyen et long terme. Je conclurai pour aller dans le sens de monsieur Riondel par une citation : “Mais de quoi sont composées les affaires du monde? Du bien d’autrui. Béroalde de Verville, in Le moyen de parvenir.

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    Les choix du ministère de l’Intérieur pour se fournir en drones interrogent les spécialistes || Par Alexandre Sutherland | 03.03.2021

    Deux entreprises françaises ont été sélectionnées par Beauvau pour lui fournir plus de 600 drones, informe Mediapart. Un choix qui a fait lever les sourcils des spécialistes du secteur, d’autant que la Cnil interdit au ministère d’en faire usage pour l’instant.

    Disposant déjà de 490 drones, les forces de l’ordre en posséderont prochainement plus du double, le ministère de l’Intérieur ayant prévu d’acheter 565 «micro-drones du quotidien» et 66 «drones de capacité nationale». Rivolier et Milton-Innovation, deux entreprises françaises, viennent d’être choisies pour ce marché, selon les informations de Mediapart.

    • le réseau se met en place, à la faveur de la 5G venue de Chine, chaque fois que le pouvoir décrétera une nouvelle atteinte à la liberté de mouvement, les drones pourront intervenir

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