Etonnant, non ? En 24h, 753% d’augmentation de fréquentation de Gab où la parole est libre !

La plate-forme Gab, où la parole est libre fait état une augmentation de 753% de fréquentation en 24 heures

 

La plateforme de réseaux sociaux Gab a fait état samedi d’une énorme augmentation du trafic, en raison de la migration des utilisateurs de Twitter vers ce réseau dans un contexte généralisé d’interdictions.

« Notre fréquentation a augmenté de 753 % au cours des dernières 24 heures. Des dizaines de millions de visites », a déclaré la plateforme Gab dans un communiqué sur les réseaux sociaux, en réponse à un utilisateur qui a déclaré ne pas pouvoir créer de compte.

« S’il vous plaît, soyez patients, nous n’allons pas partir. Nous allons faire tourner 10 nouveaux serveurs ce soir. Cela prend du temps », a ajouté la plateforme Gab. La société a également fait état de plus de 500 000 nouveaux utilisateurs samedi.

Vendredi, Twitter a définitivement banni le président Donald Trump et une foule d’autres utilisateurs, dont l’avocate Sidney Powell et l’ancien conseiller à la sécurité nationale Michael Flynn. Cela a entraîné un exode vers des sites alternatifs tels que Gab et Parler.

Parler fait face à une pression immense pour mettre en place des politiques de modération plus strictes. Google et Apple ont retiré l’application de leurs boutiques en ligne et Amazon prévoit de retirer Parler de son service d’hébergement web. Le PDG de Parler, John Matze, a déclaré à Epoch Times que la société est prête à engager des poursuites judiciaires.

Gab encourage les usagers à utiliser sa plateforme, notant que Trump y est déjà. Le président n’est pas encore sur Parler.

Une capture d’écran montre la plateforme de réseaux sociaux Gab le 10 janvier 2020. (Capture d’écran/Gab)

La société a également noté qu’elle a été retirée des magasins Apple et Google il y a des années et qu’elle ne dépend pas d’un fournisseur d’hébergement dans un cloud tiers, comme Amazon.

« Au cours des quatre dernières années, nous avons été bannis de plusieurs fournisseurs d’hébergement cloud et on nous a dit que si nous n’aimions pas cela, nous devrions ‘développer notre propre site d’hébergement’. C’est donc exactement ce que nous avons fait », a écrit le PDG Andrew Torba dans un article de blog l’année dernière. « Gab ne se contente pas de construire un réseau social alternatif. Nous construisons un internet alternatif. De l’infrastructure d’hébergement à la navigation sur le web et plus encore : Gab est le leader du marché quand il s’agit de défendre la liberté d’expression contre la tyrannie de la Silicon Valley en ligne. »

Dans une nouvelle déclaration samedi, M. Torba a déclaré « Si votre entreprise repose sur le dos des grands groupes de la Silicon Valley (Apple, Google, et autres) qui sont en situation de monopole, ils peuvent chercher à vous nuire et ils le feront si vous devenez une menace pour leurs intérêts. C’est ce qu’ils ont fait à Gab. Puis à Fortnite. Et maintenant Parler. »

« Des contenus épouvantables de toutes sortes sont disponibles sur Twitter et Facebook. Tout le monde sur la planète est au courant de cela. Pourtant, les deux entreprises sont sur les deux App Stores. L’interdiction de Parler par Apple n’est pas la mise en application neutre d’une quelconque norme objective, mais plutôt un geste cynique, politiquement motivé et la preuve du mépris des élites de la Silicon Valley pour les Américains ordinaires. La solution, comme toujours, n’est pas le gouvernement. C’est vous qui êtes la solution. Les gens se moquent parfois de ce slogan, mais Gab en a fait une réalité. Pendant que les autres se plaignent, nous, nous construisons », a-t-il ajouté.

Apple et Google n’ont pas souhaité répondre aux demandes de commentaires.

Google a déclaré lors de l’interdiction de Gab que « les applications de réseaux sociaux doivent faire preuve d’un niveau de modération suffisant, y compris pour les contenus qui encouragent la violence et font l’apologie de la haine contre des groupes de personnes », pour demeurer sur sa boutique en ligne. Apple a d’abord déclaré que l’interdiction était due au fait que Gab ne censurait pas automatiquement les contenus pornographiques, mais après que Gab a apporté des modifications à ce sujet, la société a déclaré qu’elle maintiendrait l’interdiction parce que Gab « inclut des contenus qui pourraient être considérés comme diffamatoires ou malveillants ».

Dans une lettre adressée au sénateur Mark Warner (Parti démocrate, Virginie), le membre le plus haut placé de la commission sénatoriale du renseignement, en réponse à sa demande de préservation des données, M. Torba a déclaré que Gab modère son discours. Il a déclaré qu’il avait une politique de tolérance zéro envers les menaces de violence et les discours illégaux, mais qu’il protégeait les discours qui peuvent être controversés dans la mesure de légalité.

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Qu’est-ce donc que le GAB ? Cette espèce de twitter bis ? 

Même LCI, qui tape sur les trumpistes et parle d’extrême-droite, de suprémacistes blancs…  est obligé de reconnaître que nombre de républicains et autres patriotes migrent, quittent les réseaux sociaux dominants pour aller ailleurs.

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Les géants américains de la Tech barrent la route, l’un après l’autre, au président américain Donald Trump et à ses partisans les plus extrémistes, comme ceux se déclarant de la mouvance QAnon, dont Twitter a annoncé ce mardi la suppression de plus de 70.000 comptes. Assez confidentiel jusqu’à présent, le réseau social Gab offre aujourd’hui une terre d’asile à ces exilés, tout en profitant de la débandade de son grand rival Parler – après le retrait d’Amazon, qui l’a expulsé d’Internet en coupant l’accès à ses serveurs en raison de la persistance de messages d’incitation à la violence après l’assaut du Capitole, à Washington le 6 janvier dernier.

Profitant de l’éviction de Donald Trump des réseaux sociaux mainstream, Facebook et Twitter en tête, la plateforme s’offre un coup de projecteur inespéré et fait le plein de nouveaux membres depuis une semaine. Environ “600.000 à 700.000” internautes s’inscrivent actuellement chaque jour sur le réseau social Gab, a indiqué Andrew Torba, co-fondateur et directeur général de l’entreprise, dans une vidéo postée lundi… sur Twitter. “C’est notre heure”, s’est réjoui le texan de 30 ans dans une autre vidéo postée vendredi sur Twitter. “C’est notre tour de briller”, a-t-il encore lancé.

Le réseau social attirait surtout à ses débuts des franges ultraconservatrices, voire d’extrême droite. Mais elle accueille maintenant des voix républicaines plus traditionnelles. Gab dit avoir enregistré plus de 40 millions de visiteurs uniques la semaine dernière. C’est quatre fois plus que son trafic total de décembre, selon le site SimilarWeb. Le réseau social affirme par ailleurs être en contact avec l’entourage de Donald Trump en vue de lui ouvrir un véritable compte sur Gab. Il n’y a pour l’instant qu’un compte qui reprenait ses messages existants sur Twitter, fort d’1,1 million d’abonnés.

Il fonctionne grosso modo comme Twitter

Sur la page d’accueil, le message adressé aux utilisateurs parle de lui-même : “Bienvenue sur Gab, un réseau social qui encourage la liberté d’expression, les libertés individuelles et le flux libre de l’information en ligne”. Autre signe distinctif, bien que la plateforme assure n’avoir aucune étiquette politique, son logo représentant une grenouille verte ressemble clairement à Pepe the Frog, une mascotte populaire de l’alt-right (la droite alternative) américaine et de la mouvance suprémaciste, qui prônent tous deux la supériorité de la “race blanche”.

 

Fondé le 25 août 2016, en pleine campagne présidentielle américaine, Gab, qui signifie “bavardage” en anglais, est une plateforme dérivée du réseau social libre Mastodon. Il fonctionne un peu comme Twitter, avec des profils à suivre et des “gabs” au lieu de tweet. L’année suivante, le site lance une offre premium, Gab Pro, à 5,99 dollars par mois, qui donne accès, entre autres, à des tchats privés où les messages s’effacent au bout de 24 heures, ainsi qu’à la GabTV, un service de streaming de vidéos reprenant le principe de feu Périscope, alimenté par “des contenus libérés de la censure”. Car sur Gab, pas de restriction ni d’équipe de modération, mais un slogan : “La liberté de parole en premier !”.

 

Pour financer son expansion, l’entreprise fait appel à sa très active communauté via des campagnes de financement participatif. La plus grosse collecte de fonds avait eu lieu en 2017, quelques jours après les violences de Charlottesville et les sanctions de la Silicon Valley envers les sites d’extrême droite. Andrew Torban se félicitait alors d’avoir atteint 1 million de dollars, dont la moitié avait afflué… en seulement cinq jours. Google venait de supprimer l’application du PlayStore, après des propos d’Andrew Anglin, rédacteur en chef du site néo-nazi Daily Stormer, très actif sur la plateforme. Apple en avait fait de même  un an plus tôt en mentionnant la diffusion de contenus à caractère pornographique au sein du réseau.

Un refuge pour extrémistes et complotistes

Plus récemment, la plateforme avait été mise en cause après que l’extrémiste Robert Bowers y avait posté plusieurs messages haineux avant d’attaquer, en octobre 2018, une synagogue de Pittsburgh et de faire 11 victimes. Gab avait alors été privé d’accès aux serveurs de GoDaddy.com, qui l’hébergeait jusque-là. Il ne lui avait fallu qu’une semaine pour revenir en ligne. La plateforme n’est aujourd’hui plus sous la menace d’une suspension car totalement indépendante. Gab “protège l’expression légale” et écarte les propos incitant à la violence, affirmait alors le fondateur du réseau social. Pourtant, à en croire le New York Times, des manifestants présents lors de l’insurrection au Capitole se seraient coordonnés et galvanisés notamment via le ce canal.

Une accusation qu’a immédiatement réfutée le co-fondateur Andrew Torba. “Ils essayent de présenter Gab comme un endroit où la violence est organisée, ce qui est absolument faux”, a-t-il martelé, avant de compléter : “Nous n’avons aucune tolérance pour la promotion de la violence”. Parmi les stars de Gab, on compte pourtant quelques figures notables comme Milo Yiannopoulos (ancien rédacteur du site d’extrême droite Breitbart), Tila Tequila (une personnalité de télé-réalité qui a acquis une certaine notoriété après avoir effectué un salut nazi à un événement nationaliste blanc) ou encore l’animateur radio Alex Jones, considéré comme le pape du complotisme. Tous ont été bannis de Twitter après avoir tenu des propos ne respectant pas les conditions générales d’utilisations de la plateforme.

Qui est le co-fondateur de Gab, Andrew Torba ?

Chrétien, conservateur et républicain, Andrew Torba n’a que 25 ans lorsqu’il lance Gab. Ce bouillant entrepreneur, natif d’Austin au Texas, a suivi une formation au sein du prestigieux incubateur américain Y Combinator et a fondé, en 2011, la startup Automated Ads, une entreprise spécialisée dans la publicité ciblée (rachetée en 2017).

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On assiste en direct à la naissance d’un nouveau monde… Face à face, les deux sociétés vont se regarder en chien de faïence… jusqu’à l’explosion ? 

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Finalement, les choses vont devenir bien plus simples… Avec leurs censures et leurs chasses aux sorcières, la société du vivre ensemble qu’ils prétendent défendre à coups d’oukases et d’interdits explose littéralement.

On va avoir de plus en plus clairement, les réseaux sociaux des gauchos, des mondialistes, des dégénérés… twitter, Facebook etc.

En face est en train de se constituer un réseau alternatif, avec des Trumpistes, certes, mais aussi et de plus en plus, de simples républicains, des populistes, des patriotes… de tous les pays. 

La sécession à l’échelle mondiale ne fait que commencer.

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7 Commentaires

  1. je vais aller voir ce gab, il est temps de mettre en route un contre-pouvoir au monopole des gafam,
    plus il y aura de personnes qui quitteront les plateformes de gauche, plus ils perdront de leur pouvoir,
    j’ai quitté twitter, et je cherche un remplaçant pour FB,
    ce ne sera pas facile car j’ai des centaines de relations en affinité avec moi sur FB

  2. Les GAFA ont été trop loin en faisant de la politique, ils doivent maintenant payer leur énorme erreur.

  3. C’était prévisible, logique, je crois que c’est ce qu’il fallait attendre !
    Bien obligé de changer nos habitudes, de sortir d’un conformisme du quel se sert les GAFA !

  4. C’est très bien que des réseaux alternatifs se mettent en place contre les habituels gafa censeurs adeptes de leurs propres libertés d’expressions qui ne vont que dans leurs sens .Il faut ruiner ces saloperie de GAFA à la solde des mondialistes.

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