Marre du bio, c'est devenu une religion comme une autre : l'imposture du bio (1)

RR a pour ligne éditoriale de dénoncer avant tout l’islam, la disparition de la souveraineté de la France, la mondialisation… bref tout ce qui provoque le naufrage de la civilisation que nous aimons mais je sais que si nous nous regroupons autour de ces valeurs essentielles, nous pouvons diverger sur d’autres. RR n’est pas monolithique et représente bien tous les Français.
Ainsi, certains sont chasseurs, d’autres détestent la chasse, certains mangent bio, d’autres pensent que c’est une supercherie.
Il en est ainsi du sujet traité par notre ami Raoul. Il n’a d’autre ambition que d’amener à se poser des questions.
Bonne lecture à tous!
C.Tasin
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LE BIO EST UNE RELIGION COMME LES AUTRES.
 Article vivement déconseillé aux écolos : certains passages pourraient heurter gravement leur sensibilité.
 
Habitant depuis seize ans hors de France, j’y ai fait récemment un atterrissage un peu brutal.
En effet, je suis resté bloqué depuis mi-mars dans notre pays pour les raisons sanitaires que l’on connaît.
Ceci m’a permis de mesurer qu’en mon absence pendant toutes ces années la société a évolué très brutalement.
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Parmi les évolutions j’ai noté l’émergence de deux nouvelles religions : l’islam et le bio. Le dernière est de loin la moins dangereuse (puisque le ridicule ne tue pas), mais elle est néanmoins révélatrice d’un bouleversement profond et mérite d’être analysée.

Nous verrons sur le fond que les deux phénomènes, pour dissemblables qu’ils soient, tirent leurs origines des mêmes maux.

RR est à la pointe de l’information en ce qui concerne l’islamisation. Pour ma part, et afin de diversifier un peu nos réflexions, je vais donc traiter du bio en particulier (et de l’écologie en général). Puisque le sujet est un peu complexe, je le découperai en trois articles.

Ce premier est un constat : le bio est une imposture érigée en religion.
Le deuxième expliquera pourquoi le bio ça ne marche pas.
Dans un troisième, je chercherai à identifier la genèse de cette nouvelle religion.
 À tous ceux qui se hasarderaient à poursuivre la lecture, je lance un avertissement, provenant d’un de mes maîtres à penser.
C’est celui affiché à l’entrée de l’abbaye de Thélème :
Cy n’entrez pas, hypocrites, bigotz,
(…)Tirez ailleurs pour vendre vos abus.

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PREMIÈME PARTIE : L’imposture du « bio »

Depuis le premier essai nucléaire le 16 juillet 1945, ce ne sont pas moins de 543 essais nucléaires aériens qui ont disséminé des radionucléides dans toute l’atmosphère.

Cet héritage de la guerre froide et de la course à l’arme atomique a multiplié par plus de deux la radioactivité naturelle et répandu absolument partout entre autres Césium 137, Plutonium 239, 240 et 241 et Strontium 90.

Les catastrophes nucléaires civiles, notamment Tchernobyl ont aussi apporté leur contribution à cette pollution.
Ces éléments radioactifs sont omniprésents. On les trouve dans toute la chaîne alimentaire, absolument partout dans le monde.
À tel point d’ailleurs qu’ils sont utilisés pour dater les vieux millésimes, comme le démontre le graphique ci-dessous. Cette étude a été réalisée par différents laboratoires de Bordeaux sur des millésimes du vignoble bordelais entre 1950 et 2000 :

 
Variation de l’activité du Cs137 au cours du temps
Courbe de l’activité du Cs137 (mBq/L) des vins de Bordeaux en fonction de leur année de production. Cette courbe est utilisée comme référence pour déterminer si un vin est authentique ou frauduleux.
CENBG
Les radioéléments ne sont pas les seuls à être omniprésents dans notre biotope.
Tous les polluants y circulent librement jusque dans les zones les plus reculées.
Un article publié en 2004 dans « Courrier International » révèle que les Inuits sont eux-mêmes concernés :

« Mais, à l’heure où le vent du Sud charrie d’énormes quantités de déchets toxiques venus de terres lointaines jusqu’à leurs lieux de chasse, leur relation symbiotique avec la nature et les mammifères marins – base ancestrale de leur alimentation – les a rendus vulnérables aux polluants de la société moderne. Quelque 200 composés dangereux, provenant de régions industrialisées et concentrés dans les animaux marins, ont été détectés chez les habitants du Grand Nord. Le corps des habitants de l’Arctique, et notamment des Inuit du Groenland, contient la plus grande concentration de produits chimiques et de pesticides industriels jamais trouvée chez un être humain, où qu’il vive. Les quantités sont tellement énormes que le lait maternel et les tissus cellulaires de certains Groenlandais pourraient être classés comme déchets toxiques. Paradoxalement, les spécialistes s’accordent à penser que l’eau et l’air sont beaucoup plus purs dans l’Arctique que dans un environnement urbain »

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Donc il est établi qu’aucune culture ne peut être à l’abri d’une pollution devenue mondiale.

Mais les zélotes du bio ont trouvé la solution magique : protéger les parcelles bio des influences négatives des cultures conventionnelles :

Mesures de précaution
Pour isoler une parcelle bio des conventionnelles, le producteur a obligation de « créer » des séparations. Des barrières naturelles, comme un chemin, un fossé, une haie plantée (bocage), ou encore une bande de terre non-cultivée.
Idéalement, cette bande-tampon fera 3 m de large, afin que son entretien par fauchage (si nécessaire) soit facile à effectuer avec des machines usuelles.
Les organismes de contrôle sont très vigilants. Si une parcelle bio est contaminée, la production se voit déclassée, et ne peut être vendue en bio.

On croit rêver ! « Une bande-tampon » de 3 mètres de large pour protéger la parcelle bio ? Alors que des milliers de kilomètres ne protègent pas l’Arctique de la contamination ? Nous prendrait-on pour des imbéciles ?

Enfin, il faudrait être particulièrement crédule pour penser que la culture « bio » se passe de produits chimiques.

La liste des produits autorisés est explicite. Par exemple, la liste des fongicides autorisés est :
Hydroxyde de cuivre (KOCIDE 2000 et HELIOCUIVRE)
Oxyde cuivreux (NORDOX 75 WG)
Sulfate de cuivre (BOUILLIE BORDELAISE RSR DISPERSS)
Soufre micronisé (THIOVIT JET MICROBILLES, MICROTHIOL SPECIAL DISPERSS, COSAVET DF, HELIOSOUFRE S et KUMULUS DF)
Soufre trituré (OIDIOL POUDRAGE)
Soufre sublimé (FLUIDOSOUFRE) Bicarbonate de potassium (ARMICARB et VITISAN)
Laminarine (IODUS 2 CULTURES SPECIALISEES / VACCIPLANT FRUITS ET LEGUMES)
 
Nos chantres du bio ont dû se rendre à l’évidence : si on interdit les fongicides, le mildiou peut détruire totalement certaines récoltes, dont le raisin.
 
Une étude scientifique de l’INRA publiée en janvier 2008 conclut pourtant que :

Les effets délétères d’excès en cuivre sur les communautés microbiennes des sols, ainsi que sa toxicité pour certaines composantes de la faune du sol comme les collemboles, semblent bien établis.

Gênant, non ?
 

Il est donc clairement démontré que le « bio » n’est qu’une élucubration intellectuelle : les cultures « bio » ne sont « bio » que par convention.

Enfin, les produits bio sont-ils meilleurs au goût ?
Oui, du moins pour ceux qui ont la foi dans la religion bio.

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« En réalité, le bio ne garantit pas le goût. Christian Rémésy, ancien chercheur à l’Institut national de la recherche agronomique (Inra), nutritionniste et auteur d’un ouvrage sur les dérives de l’industrie alimentaire ( L’Alimentation durable, pour la santé de l’homme et de la planète Odile Jacob), l’atteste : « Le cahier des charges de l’agriculture biologique ne s’est pas construit avec des “plus”, mais avec des “moins” : interdiction des pesticides, des nitrates, des OGM dans les cultures et les élevages. Le label bio n’exige pas des nutriments plus riches, ni des saveurs d’antan, ni une origine locale, ni une saisonnalité. »

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Finalement, le bio n’a qu’une seule différence incontestable avec les produits conventionnels : il est notablement plus cher.

Et nos gouvernants, par clientélisme, s’empressent de subventionner lourdement le bio. À coups de milliards, l’inévitable « feuille de route » vise 15% de surface cultivée en bio en 2022. C’est le même mécanisme que pour les éoliennes ou les voitures électriques : on engloutit « un pognon de dingue » dans des impasses absurdes.
 

L’évidence s’impose : le bio n’est qu’une croyance en vigueur dans un groupe.
Ce n’est autre que la définition d’une religion telle que la donne Wikipédia:
Une religion est un système de pratiques et de croyances en usage dans un groupe ou une communauté
 

 
 

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52 Commentaires

  1. @patito,
    j’ai bu un Chateau-neuf du pape bio, qui était une petite merveille,
    mais par contre, je te concède volontiers qu’il y a beaucoup de piquettes vendues avec label bio,
    le problème avec le bio, c’est ça,
    pour l’instant, chacun tire la couverture, beaucoup d’escrocs se sont infiltrés dans la filière et cela gâche le travail des producteurs honnêtes et convaincus qui se donnent du mal pour respecter les sols et la Nature.
    Bruxelles a pourri la filière en baissant de manière éhontée les contraintes et limites que s’étaient imposées les producteurs français, le cahier des charges n’a plus rien à voir avec l’original,
    de plus,
    il y a des trafics qui sont organisés entre pays européens, et certains sont découverts : des produits non-bio, qui reviennent avec le label,
    le meilleur label étant Demeter, comme signalé plus haut

  2. Oui,le bio ”mass market” est à éviter ,oui ,un produit labellisé ”bio” peut-être quasi insipide ,mais ça ne date pas d’aujourd’hui.Des produits bio transformés par des écolos comme des compotes de fruits au goût de serpillière parce que oxydés ,je crois ne pas être le seul à en avoir dégusté.Mais ,souvent la démarche restait sincère malgré le manque de professionnalisme.
    J’ai parcouru tout le champ des méthodes de production pour me fixer définitivement sur la seule méthode qui concilie éthique et productivité en puisant son inspiration dans le domaine moral et spirituel :
    La biodynamie. Pas en viticulture,où elle remporte de vrais succès auprès des grands châteaux,mais,en maraîchage et polyculture-élevage.
    C’est,selon moi la seule méthode qui renoue avec la démarche spiritualiste qui impregnait les moines ,au Moyen Age ,bénédictins surtout. Ce n’est pas un hasard,du reste,si la Communauté de l’Arche,initiée par Lanza des Vasto à adopté cette méthode ,car elle puise aux fondements spirituels d’un christianisme authentique,novateur et pragmatique pénétré d’une philosophie globale,qui embrasse tout les domaines de l’existence humaine.

  3. @Myrtille
    Pourquoi perdez vous votre temps à discuter de pareilles inepties?
    Personne ne conteste le droit à manger non bio. Que ceux-là bouffent ce qu’ils veulent et cessent de prendre pour ses cons ceux qui ne les suivent pas.
    La politique de Gribouille qui consiste à se jeter à l’eau pour ne pas être mouillé par la pluie n’est en tout cas pas la mienne.

  4. Au lieu de bio qui pour moi ne veut rien dire, on peut parler de produits locaux et naturels. J’habite une petite ville de 6000 habitants eh bien je trouve tout en local, de saison, naturel, fruits, légumes, viandes,il y a un abattoir à 1 km de la maison, on peut y acheter de la viande directement qui vient de producteurs locaux. Il suffit de grenouiller un peu pour trouver merde c’est pas difficile, mes oeufs naturels sont livrés à domicile tout comme mon fromage de chèvre et ma volaille : Grenouillez comme moi ou fouinez si vous préférez mais vous n’achèterez plus du billo mais du NATUREL !!!

  5. Excusez les fautes de syntaxe et autres…Ah les claviers et dictionnaires de mobiles! Quelle plaie!
    Et Bruno Marchal,moi ,connais pas! Jarczyk ,par contre ,oui!🤔😂

  6. quand on me parle de vin bio je sors mon revolver !
    On m’a fait boire un blanc SEC “bio ” à 19 euros la bouteille qui ne vaut pas un Muscadet sur Lie à 6 euros mais il est bio ,alors j’étais supposé lui trouver toutes les qualités .

  7. Je suis pour le Bio et l’écologie , la production locale mais je ne suis pas pour les écologistes dans le sens où ceux qui ont pris les rênes politiques de ce mouvement, sont les premiers pollueurs, mais surfent sur une forme de trouille du riche qui a peur de ne pouvoir profiter de son fric .
    Je m’explique; ceux des centre villes des grandes métropoles qui votent écolos sont souvent les mêmes qui conçoivent des produits pour les faire fabriquer en Chine et contribuent par les transports de marchandises incessant, à polluer pour ensuite qu’ils soient consommés en France, puis par les déchets générés de cette surconsommation, achèvent le tableau du cycle infernal . Parce que ceux des petits malins qui habitent souvent les centre villes des grandes métropoles sont devenus les gagnants de la crise , en faisant fabriquer en Chine, et en faisant de l’argent sur les seuls postes où ils peuvent faire de la marge : les salaires et les charges qui les accompagnent. Ces donneurs d’ordre , les publicitaires et les communicants qui gravitent autour de la valorisation commerciale de cette production chinoise dont la conception se fait en France, sont les mêmes qui vont voter écolos ou LREM alternativement.
    Ce sont les mêmes sauveurs de la planète qui passent leurs vacances aux Maldives et nous imposent leurs hideuses éoliennes dans nos campagnes Françaises !
    Le problème de la destruction de la planète n’est pas prêt d’être résolue si on regarde ailleurs pour ne pas voir ce qui cause les principaux maux à notre terre, c’est à dire la surpopulation et principalement celle d’Afrique dont les dirigeants des pays qui la composent, encouragent la surnatalité .
    Et nos dirigeants, élus avec les voix des écolos tous mondialistes ne voient pas cela comme une menace, mais comme une opportunité à saisir, en faisant d’une pierre deux coups; d’une part en se servant de ces migrants comme domestiques pas chers et en même temps, comme dirait un certain macron, pour se débarrasser une fois pour toute de notre civilisation .
    Oui il faudrait beaucoup moins de produit phytosanitaire sur nos terres et dans les nappes phréatiques , mais comme aime à le répéter Zemmour, la quantité fait la qualité ! Plus il y aura de quantités de populations à nourrir, et moins on pourra faire de la qualité ou alors il faudra se battre contre des moulins à vent comme le font certains agriculteurs qui font du Bio dans une certaine forme d’ héroïsme . La quantité nous a imposé la surproduction, les champs agricoles en patchwork à la façon américaine , c’est à dire non limités par les haies où nidifiaient autrefois des quantités d’oiseaux et d’insectes et donc où l’écosystème est devenu pauvre . L’irrigation intense liée à certaines productions comme le maïs, tarissent nos cours d’eau sans parler des rus asséchés des le début de l’été. Pour résumer , on ne peut mettre en place une politique agricole saine sans prendre en compte des éléments externes . Les plus réacs de nos compatriotes sont eux les vrais écolos .

  8. Bien parlé Anne Marie avec justesse et bon sens.
    L’idée de départ des lanceurs d’alerte promoteurs des méthodes d’agriculture biologique et biodynamique était La préservation de la vie microbienne et la fertilité des sols et ce des les années 20 du siècle dernier.Notons également que ces mêmes lanceurs d’alerte avaient tous de solides bases scientifiques
    Moi même je me suis orienté vers l’agriculture biologique des la fin de mes études agricoles.
    Évidemment,en terminale, j’ai dû faire face aux quolibet.
    Il s’agit,le plus souvent de paresse intellectuelle.Mais pas que ,car ,il s’agit aussi de sensibilité et du sens de responsabilité vis à vis de l’organisme Terre, au sens goetheen du terme et vis à vis de l’Humanité.Car il s’agit bien évidemment de soutenir la fertilité des sols pour obtenir une bonne productivité.
    J’ai bien N’en déplaise aux athées et autres adeptes des anti croyances nihilistes,matérialistes,comme Michel Onfray qui dézinguent l’agriculture biologique-dynamique, il s’y ajoute un respect immense pour tous les êtres vivants.
    C’est ,du reste,un des quatre fondements spirituels développés par Goethe dans sa vision de toute pédagogie devant être enseignée des l’enfance. Les ”quatre respects” :Le respect du monde spirituel,le respect de l’autre, le respect de la Nature et enfin celui de soi.
    Ça,c’est vraiment la vision de la Nature et de l’Être humain propre à la biodynamie issue de l’Anthroposophie.Le label européen ”Demeter” en étant la garantie vis à vis du consommateur.”Consom’acteur” .
    Malheureusement au fil des décennies l’agriculture biologique s’est vue infiltrée ,sous la pression des lobbies de l’industrie agroalimentaire et du mercantilisme généralisé de ”plus et de moins” qui l’ont éloignée de ses impulsions premières qui incluaient également le ”consommateur.”Consommer local ” autant que faire ce peut.Nous assistons actuellement à des abberations dues à la globalisation de l’économie.Évitons donc autant que possible les ”produits bio” qui nous viennent des quatre coins de la planète!
    Le bio ne serait il devenu qu’une mode?
    Devrait on le dénigrer comme certains le font si facilement avec moult prétextes fallacieux?
    Non bien évidemment! Il est heureux que de plus en plus d’agriculteurs se convertissent à ses méthodes pour le bien de la planète.
    Mais ,force est de constater que le meilleur du ”bio” ne va pas se trouver sur les étals de supermarchés!
    Pour ma part,je suis heureux d’être un de ces privilégiés possédant un potager et quasi auto suffisants.
    Mais je suis aussi un fervent militant du bio ”éthique”
    Ah oui,merde,ça aussi c’est devenu à la mode!😕
    Le fric pervertit tout.Mais pas mon esprit.
    Ça,c’est une lutte de tout les jours avant que vieillesse devienne un vrai naufrage…😱😂

  9. Toutes ces thématiques relatives au bio, à l’écologie, à la qualité de vie quotidienne tombent vite dans la polémique stérile tant qu’elles ne sont pas subordonnées à un sujet beaucoup plus déterminant qui est celui de la politique au sens noble, c’est à dire à l’autonomie et au pouvoir de décision que nous devons reconquérir. Tant qu’il reste soumis à un impératif du rendement et à un marché globalisé, le citoyen, qu’il soit producteur ou consommateur, reste prisonnier. Il lui faudra, pour échapper au maelstrom toxique de la concurrence effrénée et retrouver sa qualité de vie, reconstruire une structure. Pour refaire de la Terre un Eden, il faut d’abord se souvenir que le Jardin est un endroit clos, et que par conséquent la première chose à entreprendre, c’est de retrouver nos frontières.

  10. Depuis que j’ai lu “le printemps silencieux” de Rachel Carson, ainsi que les livres de beaucoup de médecins adeptes de la médecine naturelle, je suis devenue une adepte convaincue et du bio et de la médecine naturelle.
    Cher ami, vous aurez beaucoup de mal à me convaincre qu’il est indifférent de manger bio autant que possible – mais parfois, des analyses de produits l’ont démontré par exemple pour les saumons d’élevage – le bio n’est pas meilleur que le conventionnel ou le label rouge ou fermier.
    La pollution de l’air et de l’eau a beau ne pas s’arrêter aux frontières ou aux limites des propriétés, je crois qu’il n’est pas inutile de préférer les engrais organiques plutôt que ceux à base purement chimiques, que l’absence d’usages de pesticides ( ou l’autorisation de quelques uns jugés moins dangereux à défaut de solutions bio) est meilleure que l’agriculture intensive fondée sur la rentabilité maximale.
    Il en va de même pour l’élevage, je préfère choisir l’élevage fermier que l’élevage intensif, je préfère les poules en liberté (comme la marque Loué que l’on peut voir du train sur la ligne Brest Paris ) que les poules pondeuses en cages ou les poulets en hangar élevés avec éclairage artificiel et gonflés aux antibios qui ne tiennent pas debout.
    Je préfère une terre saine, qui grouille de vers de terre qu’une terre asphyxiée par les produits industriels. Sans parler des pommes qui sont parfumées au traitement pesticide que j’avais achetées une fois dans un jardin pratiquant soi-disant la culture raisonnée.
    La raréfaction des insectes, et donc des oiseaux, des abeilles et butineurs est bien liée à l’usage des pesticides dont le fameux glyphosate, si indispensables aux céréaliers qui sans doute sont liés par de lourds endettements pour pratiquer la culture intensive.
    Mais évidemment, je ne mange pas que bio, il m’arrive de choisir des produits non bios plutôt que bios, notamment en viande car le bio en ce domaine ne garantit pas que les conditions de bien-être soient meilleures, bien au contraire, le parmesan bio est souvent issue de vaches qui ne sortent pas dans les prés et donc probablement nourries avec des tourteaux de soja garantis presque sans OGM (en deçà du pourcentage plancher toléré).
    Mais dans le domaine de la croyance – on est obligé de faire confiance à certaines autorités compétentes pour avoir les infos nécessaires pour l’étayer – chacun se fait sa religion en fonction de ses priorités et de son tempérament.

  11. Bio local oui mais pour ceux qui habitent en ville il n’y a que les magasins bios ou les supermarchés et pas de jardin perso donc les gens font comme ils peuvent avec ce qu’ils ont et le budget idem donc…..

  12. Et pour finir.
    Qui peut m’apporter une preuve de la différence d’action entre :
    – un comprimé de vitamine C issue d’oranges bio
    – et un comprimé de vitamine C de synthèse.

  13. Autre chose sur le bio et la science.
    L’expression de la pollution planétaire et de la recherche des polluants est devenue excessivement médiatique.
    Les moyens d’analyse modernes permettent de caractériser des traces inférieures à la partie par mille milliards (1/1 000 000 000 000 000).
    Des mordus du bio s’émeuvent des traces ultra ultra micro … dans une maison où le ménage laisse à désirer, où on mange avec des mains sales avec un bébé qui a un “doudou” semblable à une serpillère …
    Je me marre !

  14. Les normes ” BIO ” en vigueur en France n’ont pas beaucoup à voir avec les normes bio argentines, costariciennes, ou marocaines. Un vigneron bio touché par l’eska, s’il n’utilise pas l’arsénite de sodium, c’est foutu. Et aujourd’hui, ce produit est interdit mais pas remplacé puisqu’il n’existe pas d’autre solution. Par contre, désherber au glyphosate entre les rangs de vigne était une ânerie, l’enherbement évitant le ravinage par grandes pluies. Il faut juste cultiver intelligemment, ce que font la plus grande partie de nos producteurs de fruits et légumes de pleine terre nationaux. Bio, c’est bien pour les bobo des villes convaincus que les fruits et légumes poussent dans des barquettes au supermarché…

  15. Suite à trois agressions qui auraient pues être mortelles je suis restée enfermée chez moi… j’ai adopté un mauvais lâché prise, celui de plier face à l’ennemi… ce qui m’a rendue malade en prenant 50 kilos ! Une sorte de suicide ou manger compense l’ennui… car avant je sortais tous les soirs… je n’imaginais pas de rater une sortie trouvant ennuyeux de rester chez moi… Me voilà donc confinée depuis 5 ans ! Me voilà devant mon ordinateur seule lucarne d’évasion et je découvre la théorie de Thierry Casanovas sur la régénéréssence… J’adhère car il s’agit de faire appel à une réaction naturelle et non chimique avec un produit mort mal dosé aux effets secondaires ou à de la cocaïne, aussi nocive qui pollue nos rivières tellement le Français se droguent…
    Pour en revenir au sujet je me suis mise au bio via POURDEBON qui livre à domicile … tout en sachant que TOUT est pollué du sol au plafond et que nos chers paysans bios jouent les Don Quichotte… Mais je constate que je vais mieux… effet placebo ?… besoin de me convaincre pour ne pas mourrir ?
    Mais finalement ma grande découverte c’est l’utilisation d’un produit ancien qui contient une mémoire qui mélangée à l’eau retransmet la mémoire au cerveau… qui tout bête se met à faire le grand nettoyage, la désintoxication… et met en route l’homéostasie ! Un travail de fou qui m’épuise ! Un travail de base pour éliminer intelligemment mes 50 kilos de graisse qui enveloppent les toxines refoulées par les reins.
    La culture bio est ingrate, car elle demande un sol en pleine vie bourré de millions de bactéries qui produisent des déchets dont les racines se nourrissent pour y trouver une mémoire… MAIS ce travail immense face à nos sols morts n’apportent que 20% à la transformation de la plante. Les 80% sont le climat extérieur dont le soleil, le CO2… et sûrement pas l’arrosage qui lave le sol… mais la capacité aux racines de puiser profond son eau nécéssaire. NOUS SOMMES LES ENFANTS DE CE SOL ET DE TOUTE SA MEMOIRE… nous sommes donc condamnés à manger BIO si nous voulons retrouver notre mémoire… la mémoire de notre énergie qui seule permet de préserver notre santé ! Plus de douleurs et l’énergie qui revient TOUTE SEULE !

  16. Que des producteurs se mette au “bio” ne me dérange pas. Que les légumes “non-industriels” aient meilleurs goût ne me surprend pas (mes tomates sont meilleures que celles du supermarché).
    Mais je ne suis pas d’accord pour que mes impôts servent à subventionner une agriculture militante qui me sert des produits plus chers.
    Le bio est encore un tentacule de l’écolo-bobo-hydre néo-communiste.

  17. J’ignorais que la pluie qui tombe sur les champs non-bio était polluée alors que les champs bio sont arrosés par de la pluie bio.
    On en apprend tous les jours.

  18. Sans oublier que mi année 70 le roundup était présenté comme un désherbant extraordinaire, biodégradable en 3 semaines.
    Aujourd’hui, notre sang est contaminé.

  19. “Le cahier des charges de l’agriculture biologique ne s’est pas construit avec des “plus”, mais avec des “moins”
    Ah ben si, il y a un plus désolé, le prix.
    En fait, le bio d’aujourd’hui n’est que le pendant de ce qu’on cultivait après guerre.
    Encore que déjà dans les années 60 le “round-up” de Monsanto faisait son apparition.
    Puis tout s’est emballé avec la cotation en bourse des matières premières agricoles, blé, lait, etc. Ce qui a généré l’agriculture intensive avec les résultats désastreux que l’on connaît alors que la France était auto-suffisante en alimentation.
    On n’avait pas besoin d’acheter des fraises espagnoles ou des tomates marocaines.

  20. Quand j’étais jeune, il y a 1/2 siècle, il y avait des coquelicots et des bleuets dans les champs. On entendait les grillons chanter, et les papillons de toutes les couleurs, de jour comme de nuit, agrémentaient le paysage. Sans oublier les autres insectes comme les lucanes et autres gros moustiques qui se fracassaient contre les vitres. C’était aussi l’époque ou tout voyage en auto l’été se finissait par un nettoyage du pare brise taché des insectes écrasés.
    Les oiseaux étaient nombreux et variés car ils avaient à manger.
    Aujourd’hui, c’est fini. La destruction du biotope est visible partout.
    Aujourd’hui, à 15 kms de la manche, le mouettes viennent se nourrir sur les terres après les moissons, tellement le littoral est ravagé. La mer est aussi épuisée.
    Pauvre terre.

  21. Un aspect n’a, me semble-t-il, pas été évoqué: si vous virez au bio, local, km zéro, vous arrêtez de soutenir les multinationales, made in Cina, supermarchés, etc. Si en plus vous réussissez à améliorer votre santé vous ne soutenez plus l’industrie pharmaceutique. Tout cela c’est aussi de la résistance.

  22. Effectivement. Mais bio ou pas, le consommateur devrait avoir à cœur de n’ acheter que français. Si les magasins constataient que les produits provenant d’autres pays se vendaient moins et que la préférence revenait aux produits français, ils changeraient peut être de fournisseurs. Sans oublier le coût écologique du transport. Mais pour cela, il faudrait aussi changer sa façon de consommer et accepter de manger que des produits de saison.

    • @Maxime
      Je me disais aussi que j’avais lu quelque part un article sur la question…

  23. Vous avez raison : l’étiquette bio, ça ne marche pas. Ça ne fonctionne que comme religion c’est-à-dire style de vie. J’ai commencé à me convertir à la religion bio en 1965 en découvrant la macrobiotique.. J’y ai été aidée par le fait que mes grands parents étaient paysans et aussi par ma profession de physiothérapeute et ma passion de l’alpinisme. La religion bio m’a conduite à aller vivre dans un hameau de montagne, à cultiver mon potager et, à bientôt 76 ans, n’avoir recours ni au médecin, ni à aucun médicament. Par contre je fais du fitness avec la grelinette et la tronçonneuse. Je participe au culte (au bistro du village) sans aucune privation, ni distanciations, ni masques mais avec de sérieuses rigolades (quelque fois arrosées) qui font partie du catéchisme. J’ai raconté ça dans https://ripostelaique.com/le-prix-du-bio-inabordable-un-mensonge-detat.html que Riposte Laïque a accepté de publier. Je trouve que ça vaut la peine de s’y intéresser.

    • Bonjour Anne!
      Bravo!
      Juste une petite remarque impertinente: Préférez comme moi la cognée et la scie à la tronçonneuse!
      Votre façon de pratiquer le culte se rapproche étrangement de la mienne. Notre église n’a pas encore de crise de foi (et je n’ai pas écrit: foie…).
      Amicalement,
      Raoul.

  24. A ROUS LES INTELLOS QUI ECRIVENT.
    Achetez 300 m2 de terrain et faites pousser vos légumes en bio. Et après vous pourrez ”parler” de bio.
    Sinon c’est de la masturbation pour votre ego limité à lui-même.
    J’ai répondu à ce commentaire qui semble pertinent.

    • Bonjour Cupidonnet!
      Je vous sens fâché.
      J’apporte réponse à votre commentaire dans le deuxième volet de l’article qui paraîtra cet après-midi.
      Pour info, question travaux pratiques mon potager fait 7 ares et non 3.
      Vous repasserez donc côté onanisme.
      Sans rancune!
      Amitiés républicaines,
      Raoul

  25. Pour protéger les cours d’eau, même les ruisseaux et fossés des bandes de 6 mètres à épargner de produits phytos on été établies.
    Mais par miracles 70 % des ces petits cours d’eau on été effacés des cartes IGN et autres cadastres, du coup 70 % des contraintes ont disparu et la France continue d’être le plus gros consommateur de produits “phytosanitaires”.

  26. Bien sûr la Terre est polluée, et il est impossible d’y échapper. Toutefois, limiter certaines substances toxiques dans les cultures et autres traitements est un moindre mal. C’est aussi un effort qu’il faut encourager. Personnellement, je fais attention à qui je donne mon argent, et à ce que j’encourage. Inutile de pleurer sur la disparition de le France si vous bouffez de la merde concoctée par des multinationales et autres industries. Chaque choix au quotidien est une graine que vous plantez. Je me renseigne sur tout, et j’agis en fonction de mes valeurs le plus possible. Je consomme bio non par mode ou idéologie, mais dans la continuation des valeurs de mes ancêtres paysans. Encouragements à myrtille. Je trouve pour ma part que les produits bio (les fruits et légumes frais) sont souvent meilleurs, et il faut aussi acheter local, pas trop de bio “World”.
    Ce que je désapprouve dans l’article, c’est “comme tout est déjà niqué par la pollution, il faut continuer dans le même sens” C’est un état d’esprit que nos élites cultivent un max : nous mettre devant le fait accompli pour que le finaud du coin dise : ah ben oui, c’est déjà comme ça, alors ben … on continue.” Enfin : pourquoi ne pas faire un article qui montre comment sont produits viande, légumes et autres plats préparés dans vos filières “normales”. On pourra découvrir une Horreur absolue, des pratiques de porcs et de salauds bien cachées derrière les jolies pubs TV, la propagande. Enfin, il faut penser santé. N’oubliez pas que nos élites trouvent que nous sommes trop nombreux sur terre, et ne vont pas nous alerter sur les dangers de toutes les saloperies qu’ils nous infligent(ondes, chimie, …), au contraire !
    Dernier point : je n’aime pas l’esprit qui consiste à dire : le souci de l’environnement, c’est gauchiste, alors moi, de droite , je trouve que le nucléaire, les pesticides et la 5G, c’est super. C’est nul. Là aussi nos medias ont bien bossé pour induire ce raisonnement avec la propagande.

  27. je n’irai pas loin dans le commentaire de cet article, je mange bio, local, j’achète auprès du producteur local. Par cet acte, je participe à le faire vivre correctement, à l’encourager dans sa démarche respectueuse de l’écosystème, les abeilles, les nappes phréatiques, les rivières… Je trouve meilleur les produits et surtout cela limite les merdes chimiques dans la terre, dans l’eau. Ce n’est pas une mode, ni une religion, juste l’amour de la terre, de la nature que je ne veux pas voir empoisonnées par toutes les cochonneries chimiques.

    • Rien que du bon sens. Fréquenter des paysans et non des ” exploitants agricoles” selon la terminologie terriblement révélatrice de la dégénérescence du penser humain et de la conception du monde de ce dernier ,fait un bien fou.
      Faisons foin des idéologies qui nous éloignent ,chaque jour d’avantage, des réalités simples…par le simplisme de leur contenu .Pour ou contre…Le symptôme d’un penser devenu malade par sa soumission à l’intellect : un penser binaire,comme les machines que nous utilisons.”On”/”Off”.

  28. Pour une fois, je ne serai pas d’accord avec Raoul mais plutôt avec @myrtille
    Je prendrais le problème à l’envers : est-ce mieux de ne pas manger bio ?
    Si la bio subit la pollution d’éléments radioactifs et utilise certains produits chimiques autorisés, est-ce mieux de manger des produits non-bio où l’on rajoute encore plus de produits chimiques, d’antibiotiques et d’autres saloperies ?
    Finalement, je pense que la bio peut s’avérer formidable si c’est produit localement et par des exploitations à taille humaine. Il faut choisir le moins pire.
    Ce qui serait évidement idiot, c’est de promouvoir une agriculture bio industrielle, des élevages bio mais inhumains ou d’acheter en hiver des tomates bio sous serre du Maroc.
    Il est certain qu’un vin bio ne veut pas dire “bon”. Il y a de la piquette aussi. Je crois également – et ils ne peuvent pas faire autrement – que certains producteurs de viande bio doivent passer par des abattoirs qui sacrifient leurs bêtes de façon… halal. Donc, là, je dis non.
    Mais cet article oublie le côté humain : moi, je suis content de faire vivre le paysan du coin, plus encore s’il fait du bio et qu’il respecte ses animaux… et le client.

    • Bonjour François!
      Nul besoin de bio pour la production locale dont je suis un partisan convaincu et pratiquant fervent.
      L’argument “local” doit suffire, et à mon sens le “bio” n’est qu’un artifice marketing.
      Pour preuve: le vin bio peut contenir des sulfites.
      Amicalement,
      Raoul

  29. Écrire un article ici,pour défendre le bio face aux amalgames de Raoul Girodet me prendrait trop de temps.Je me contenterai donc de ce simple conseil ,très basique,très pratique ,très pragmatique même.
    Monsieur Girodet, au lieu de vous focaliser sur l’image du bio développée par l’industrie agroalimentaire qui souvent ,je vous l’accorde ,n’en donne qu’une caricature marchande,chaussez vos bottes et allez à la rencontre de tous ces agriculteurs ,ices, français qui se cassent le cul à préserver la vie microbienne des sols et produisent des aliments les plus sains possibles.La faune sauvage et les abeilles SURTOUT ne sy trompent pas.
    Manifestement vous parlez d’un domaine que vous ignorez et vous laissez aller à des préjugés d’un autre âge
    Vous êtes de la même veine que ces détracteurs acharnés de l’homéopathie et autres médecines alternatives ,en traitant de leurs utilisateurs d’illumines sectaires
    Bof! Même Michel Onfray dézingue l’agriculture biodynamique.On peut être,sous le masque du grand intellectuel,un piètre penseur des lors que l’on aborde des sujets hors de notre portée…Un peu de modestie ne fait de mal à personne.Mais il est ,en France ,un travers très ancré : l’orgueil intellectuel ,totalement déconnecté de la réalité objective et pratique.
    Une des sources du ”Mal français” sans doute.
    Allez,pour la fin,permettez moi cet autre petit conseil:
    Courez voir le film de Coline Serrault”Penser global et agir local” ou quelque chose dans le genre.
    Pas besoin de chausser de bottes: il vous suffira de le visionner ,bien au chaud ,dans votre canapé.
    Paisiblement,avec un bon verre de vin chaud ,rouge aux épices !
    Joyeux Noël!

    • Bonjour Bruno!
      Je suis désolé de vous avoir irrité…
      Le pire reste à venir avec les deux prochains volets de l’article où je crains hélas de mettre à mal votre analyse sur mes connaissances.
      Je trinquerai cependant bien volontiers avec vous sur votre agréable suggestion de vin chaud (L’abus de cannelle est cependant dangereux pour la santé).
      Amicalement,
      Raoul

  30. Chère Myrtille, loin de moi l’idée de dénigrer votre démarche et rien ne m’autorise à mettre en doute votre bonne foi, mais j’ai pu malheureusement constater que dans les enseignes spécialisées “bio” la plupart des produits ne sont pas français mais viennent d’Espagne, du Maroc, de Tunisie, de Hongrie etc. ce qui engendre un gros doute sur le bio qu’on nous vend tout de même.

  31. On ne sait plus qui croire bio pas bio?moins de pesticides quand même même si ce n’est pas à 100%quand on nous dit que dans une pomme non bio il y a 25 pesticides? alors qui nous dira la vérité une fois pour toute j’aimerais bien savoir qui a raison et éclairer ma lanterne .

  32. Végan , sans gluten , sans lactose , BIO , etc … c ‘est devenu très à la mode pour certains qui ont les moyens financiers , car les prix ne sont pas les mêmes .
    Finalement la FRANCE ne produit pas assez de bio et donc fait appel à l ‘importation
    ( est on bien certain de ce qu ‘on importe … je doute )
    et l ‘on donne ces choses aux gamins pour leur santé .
    Mais les gosses ne font plus d ‘exercice au grand air , on les dépose à l ‘école et même au stade ( pour les rares qui y vont ) en auto . Y aller à vélo ou à pieds leur ferait le plus grand bien .
    j ‘ai connu une époque où l ‘on allait à l ‘école 4 fois par jour à pieds , été comme hiver .
    Et le dimanche pour aller faire une course cycliste de 120 km l ‘on y allait à vélo , parfois à 40 km .
    pas besoin de prendre de la vitamine D
    Pas de plats tout fait ( maintenant allégés en sucre , en gras )
    A 4 h du pain au saindoux , du sel du poivre ;
    le chocolat était un luxe cher

    • Justement si, la vitamine D est indispensable en hiver. C’est pourquoi jadis, sans en connaître la raison, on donnait aux enfants de l’huile de foie de morue. C’est l’expérience qui avait montré l’intérêt de cette huile, bien qu’ignorant l’existence des vitamines.

  33. Pleinement d’accord avec cet article, le bio n’est qu’une vue de l’esprit, une convention, convention issue du jus de crane de bobos citadins qui n’ont jamais approché un poulailler, un cochon ou une vache, mais qui sert surtout a vendre bien plus cher un produit dit “bio”. Quand je vois toutes les grandes enseignes qui désormais proposent du bio à tout va dans leurs rayons je me demande d’où vient ce bio, car vu que tout ou presque est désormais “bio” produit en France qu’ils disent, je me dis qu’il y a forcément une arnaque là dessous. Dans le même registre je sui allé acheter des croquettes pour mon chien ce matin et à ma grande surprise j’ai vu qu’il y avait des galettes végétariennes vendues pour… les chiens… (bin oui) . J’en suis resté interloqué, sachant qu’un chien est un animal carnivore qui ne peut pas se passer d’un apport de protéines animales, on va bien voir bientôt des allumés qui nourriront leur chien ou leur chat avec des croquettes végétariennes et peut être “bio” pourquoi pas, vu que la connerie humaine est sans limites, on le constate chaque jour.

  34. Myrtille, rien ne t’empêche de nous écrire un article pour répondre à Raoul et défendre le bio i

  35. Aujourd’hui il peut être recherché la quantité de glyphosate dans le sang avec la culture intensive. La quantité d’herbicides chez Bayer est impressionnante alors qu’on nous parle que du susnommé.
    https://www.bayer-agri.fr/produits/tous-les-herbicides/
    Les produits à base cuivre étaient déjà utilisés par nos grands parents.
    Le bio même s’il n’est pas parfait vaut quand même mieux que les productions assaisonnées aux produits chimiques divers dont les effets du cocktail sont inconnus à terme mais dont on voit déjà les actions sur le système endocrinien.

  36. D’accord !
    Ça fait un moment que j’ai compris que l’étiquette « BIO » sert surtout à faire vendre !
    Pour moi, c’est une raison de choisir autre chose.

  37. Je suis producteur de fruits bio.Même si tout n’est pas parfait dans le Bio, en particulier concernant le faux bio importé dans les supermarchés, le bio est un formidable soutien pour la production locale et NATIONALE, car la plupart des magasins bio spécialistes ainsi que les marchés favorisent le bio local. Alors si vous êtes un peu patriote, informez vous Mr Girodet.

    • Bonjour Myrtille!
      Je savais que je risquais de heurter les sensibilités en écrivant cet article. Il n’avait pour but que d’amener à réfléchir (et deux épisodes sont encore à suivre).
      Je partage totalement votre désir de promouvoir la production locale qui permet à des hommes et des femmes de vivre noblement de leur travail. C’est infiniment préférable à l’engraissement des multinationales de l’alimentaire.
      Je suis profondément patriote et je consomme local.
      Pour cela, je n’ai pas besoin d’être rassuré par l’étiquetage “bio” qui, à mon sens, n’est qu’un artifice marketing et induit des contraintes parfois insupportables pour le producteur.
      Amicalement,
      Raoul

  38. Content de constater que je ne suis pas le seul à penser de cette façon depuis l’avènement de cette mode….

  39. ha ha! Ca me rapelle la fille d’une résidente atteinte d’Altzheimer et de Parkinson ( pauvre femme, sans ironie) apportant chaque semaine des yaourts bio, du miel bio, des tisanes bio, du chocolat bio et plein d’autres trucs bio, expliquant que sa maman ne mangeait que du bio depuis Xannées. Ca lui faisait une belle jambe à cette heure!

  40. Génération 4B
    – Beau
    – Bon
    – Bio
    – Bidon
    On retient la synthèse : “BIDON” qui semble caractériser justement la société de cette génération, l’actuelle.

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