60% de récidive chez les djihadistes, Dupond-Moretti… alors, heureux ?

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Nous sommes englués par nos conceptions de culpabilité, de repentance, toutes ces notions dont nous héritons du judéo-christianisme.

Alors nous inventons des “stages de déradicalisation” (sic) des djihadistes  lors desquels les organisateurs, de véritables escrocs, soutirent des sommes folles à l’Etat.

Nos conceptions sont étrangères à l’islam et aux musulmans.

Seule compte la “justice” selon eux et la “justice”, c’est que nos vieilles terres européennes soient soumises à l’islam.

Le djihad que nous livre l’entièreté  l’Islam est dans cette logique : notre conquête, notre asservissement.

Et qu’opposons-nous à cette logique suprémaciste inscrite dans le Coran   ?

L’antiracisme de Dupond-Moretti,  dont la première conséquence est de “rapatrier” les djihadistes chez nous …

Du Figaro :

EXCLUSIF – 60 % des combattants partis en Afghanistan, Bosnie-Herzégovine et Irak ont été condamnés pour d’autres infractions terroristes

 

Les fous de Dieu ne sont pas des détenus tout à fait comme les autres.

Alors que les libérations d’islamistes, à l’issue de leur peine, se poursuivent et que le Parlement débat de mesures de sûreté contre les terroristes recouvrant la liberté, le Centre d’analyse du terrorisme (CAT) a communiqué au Sénat une étude inédite et éclairante sur le taux de récidive des djihadistes des années 1988-2006 (et non sur les djihadistes ayant rejoint Daech, toujours incarcérés pour la plupart)

 

En matière de terrorisme islamiste, la connaissance du passé est essentielle pour une bonne analyse de la menace.

Or, selon l’étude du CAT, le taux de récidive de ces «anciens» djihadistes est très élevé.

60 % des 166 ressortissants ou résidents français étant partis combattre en Afghanistan (de 1986 à 2011), en Bosnie-Herzégovine (1992-1995) ou en Irak (de 2003 à 2006) ont ensuite été condamnés en France ou à l’étranger, postérieurement à leur retour du djihad et pour des infractions terroristes distinctes de leur seul séjour en zone de guerre.

La statistique française est plus inquiétante encore. Car il s’agit des individus les plus dangereux par leur engagement idéologique, par leur formation au maniement des armes et des explosifs et par leur capacité à recruter

Jean-Charles Brisard, président du CAT et signataire de l’étude avec Manon Chemel et Sacha Belissa

Qu’il s’agisse d’attentats ou de projets d’attentats, de soutien logistique ou financier à un réseau terroriste ou encore d’un séjour dans une autre terre de djihad.

Encore faut-il souligner que le «réengagement» de ces islamistes peut survenir à tout moment, que ce soit un an ou dix ans après leur premier engagement de djihadiste.

«Jusqu’à présent, note Jean-Charles Brisard, président du CAT et signataire de l’étude avec Manon Chemel et Sacha Belissa, les études internationales portant sur l’ensemble des djihadistes identifiés dans le monde concluait à un taux de réengagement de 11 %. La statistique française est plus inquiétante encore. Car il s’agit des individus les plus dangereux par leur engagement idéologique, par leur formation au maniement des armes et des explosifs et par leur capacité à recruter.»

Sur ce plan, il faut souligner qu’une bonne partie des 40 % de djihadistes n’ayant pas récidivé n’ont pas pour autant abandonné la cause et constituent des référents religieux ou idéologiques pour les jeunes générations.

S’il n’existe pas encore d’études en la matière, le nombre de djihadistes «repentis» semble en tout cas être très limité.

Facteurs inquiétants

L’étude du CAT montre que le taux de récidive varie selon les terres de djihad.

Sur les 90 individus ayant séjourné en Afghanistan entre 1986 et 2011, 7 sont morts sur place.

Sur les 83 «revenants», 60 ont «replongé» sur des infractions terroristes distinctes.

Pour la Bosnie-Herzégovine, 60 Français ou résidents français sont partis entre 1992 et 1995, un est mort et, sur les 59 «revenants», 23 ont récidivé, soit un taux de 39 %.

Le taux le plus élevé de récidive est enregistré pour la poignée d’islamistes (16 au total) partis pour le premier djihad irakien (contre les troupes américaines et de la coalition de 2003 à 2006): 100 % des «revenants» ont ensuite renoué avec l’action terroriste.

Un pourcentage particulièrement inquiétant puisque les djihadistes des années 2010 sont partis pour ce même théâtre d’opérations.

 

L’étude du CAT documente une vérité bien connue des spécialistes du terrorisme: un islamiste engagé dans l’action violente a toutes les chances de rester dans la mouvance et de récidiver.

Elle pose aussi la question cruciale pour les années à venir: qu’en sera-t-il pour les djihadistes partis dans les filières syro-irakiennes dans les années 2010?

Il est encore trop tôt pour en avoir une idée car, sur les quelque 600 personnes jugées et condamnées depuis 2014, la majorité est toujours en prison.

Une chose est certaine: l’engagement idéologique de ces «jeunes» djihadistes n’a rien eu à envier à leurs anciens.

Ils ont par ailleurs acquis une formation au maniement d’armes et d’explosifs dans une ambiance marquée par une folie et une sauvagerie au moins aussi élevées dans le califat des années 2010 que dans l’Irak d’al-Qaida des années 2000.

Deux facteurs inquiétants qui laissent augurer un «réengagement» futur…

https://www.lefigaro.fr/actualite-france/une-etude-revele-un-taux-eleve-de-recidive-chez-les-djihadistes-20200720

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4 Commentaires

  1. Ben oui que le Moretti est heureux , quand il ne sera plus ministre ,il retrouvera son job défenseur de racailles

  2. A mon avis, les “conceptions de culpabilité, de repentance” telles qu’elles sont présentées de nos jours ne sont l’héritage ni du judaïsme ni du christianisme, mais du gauchisme. Ces notions et d’autres sont complètement détournées afin de manipuler le plus grand nombre.

    • je crois aussi que c’est le gauchisme qui fait du bourrage de crâne, la repentance catho est oubliée chez la plupart de la jeune génération, qui n’a jamais fréquenté l’église, ni fait son catéchisme comme on faisait autrefois

      la FI par exemple déclare aux ados qu’il est normal qu’on accueille les ” réfugiés”, étant donné qu’on est allé porter la guerre dans leurs pays,
      c’est normal également parce qu’on est allé les dépouiller de leurs richesses en Afrique,
      ce système marche bien chez les étudiants de gauche qui sont tous lobotomisés par ces affirmations non fondées,

      Les messes sont dites dans les amphis, et plus dans les églises, et cela est bien plus dangereux

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