Karpov : « En France, tout est possible »; en Pologne, tout est passible de poursuites

Pologne 2017Jugement de terroristes tchétchènes

 

Le 17 juin, Boris Karpov titre : « Exclusif : le vrai accord, signé à la mosquée, entre Tchétchènes et Maghrébins »

 

Ce titre pourrait suggérer un accord bilatéral officiel mais il n’en est rien. Ces tractations tchétchéno-maghrébines n’ont pas plus de valeur qu’un cessez-le-feu tacite entre clans mafieux rivaux. Ni la DGSE ni la DGSI n’ont fait le déplacement.

 

Ces luttes tribales que la France a connues durant sa préhistoire sortent totalement du cadre républicain et devraient faire l’objet d’une commission parlementaire. Pas de chance, l’Assemblée est monopolisée par le dossier respiratoire 8.46 et la France découvre que ses nouvelles chances respiratoires sont tchétchènes.

 

Toujours au cœur du monitoring identitaire, Valeurs Actuelles fournit certaines précisions : Pour sceller un « armistice » les deux communautés se seraient retrouvées dans le jardin de la mosquée de la Fraternité, sous la houlette de l’imam Mohammed Ateb, représentant de l’UOIF et proche des Frères musulmans, selon Marianne. 

https://www.valeursactuelles.com/societe/dijon-le-conflit-entre-tchetchenes-et-maghrebins-se-serait-regle-la-mosquee-120663

En Pologne, rien n’est possible

Boris : « Leur (celles des figures de la diaspo tchétchène) plus grande surprise a été l’absence totale des forces de police. Comme ils ont dit : À Grozny ou à Moscou, ceci serait impensable. Mais en France tout est possible ! »

Eh bien, au moment où les artisans de la coutellerie et de la cascade Belmondo se distinguaient à Dijon, en Pologne se mettait en place une nouvelle procédure judiciaire à l’encontre de trois Tchétchènes.

En 2017, le parquet de Bialystok (nord-est de la Pologne) accuse quatre Tchétchènes d’avoir formé un groupe criminel organisé visant à collecter des fonds destinés au financement des activités terroristes de l’État islamique par achat de matériel paramilitaire et recrutement de combattants djihadistes.

Nos quatre larrons plaident non coupable devant les tribunaux de première et deuxième instance. Ils font valoir que l’argent a été collecté et transféré non pas pour les besoins de l’EI mais pour les combattants de la renaissance de la République tchétchène d’Itchkérie islamique sunnite, un État non reconnu né en 1991 et décédé en 2000 par la bienveillance pondérale des chenilles russes. Belle défense glissant du terrain terroriste vers le champ patriotique, sortez vos Kleenex !!!

En août 2017, trois des accusés sont condamnés à deux ans et un mois de prison ferme par le Tribunal de Bialystok, le quatrième est acquitté et perçoit tout de même 337.000 PLN à titre de dommages (75.756 euros au 18 juin 2020) pour détention illégale sur le territoire polonais. Le Tribunal a respecté les termes du droit international car sans cela, c’est la CEDH Strasbourg et/ou la CIJ La Haye aux fesses de Varsovie.

Ensuite, les deux parties interjettent appel : le parquet exige le maintien de la condamnation et la défense, l’acquittement. Automne 2018, nouvelle offensive de la défense. Selon les avocats, la Cour d’appel n’a pas fait son job en condamnant les Tchétchènes pour certains faits non répertoriés par le parquet.

Le 17 juin 2020, le jugement des trois Tchétchènes pour activités terroristes est annulé par la Cour suprême et l’affaire renvoyée à la Cour d’appel de Bialystok pour réexamen complet du dossier.

Bracelets tchétchènes unis pour 25 mois

En Pologne, les émeutes de Dijon ont été largement relayées par la presse. On espère que la Cour d’appel de Bialystok saura s’en souvenir, même si la genèse des exploits tchétchènes à Dijon diverge quelque peu.

Émeutes de Dijon. La France se demande que faire de la guerre des gangs

https://www.tvp.info/48554132/zamieszki-w-dijon-francja-mysli-co-zrobic-z-wojna-gangow

France, Pologne : un seul continent ?

 

On peut parfois en douter. En Pologne, les « dijonneries tchétchéno-maghrébines » relèveraient d’un simple policier gang sur Netflix TV. EURO/ISLAM.pl piste d’ailleurs de très près toute dérive tchétchène. https://euroislam.pl/tag/czeczeni-w-polsce/

Il y aurait 30.000 Tchétchènes en France et 50.000 en Allemagne. En 2018, l’Office des étrangers polonais déclarait 4.000 Tchétchènes sur son territoire. La majorité succombe au rêve américain du grand Ouest, pas de chance Dieu créa le Grand Ouest français.

Richard Mil+a

Tchétchènes de Pologne, éternels romanichels

 

 

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2 Commentaires

  1. La Tchétchénie aux Tchétchènes et les Tchétchènes en Tchétchénie ! Foutez-moi toute cette merde dehors !

  2. Tous ces allogènes issue des pays sud méditerranéen , et des ex -républiques islamistes soviétiques n’ont rien à foutre chez nous , toute cette merde islamique doivent être expulser manu militari , la Tchétchénie n’est pas un pays en guerre renvoyons tous ces pourris d’islamistes tchétchènes chez eux , kadirov attend leurs retours avec impatience , et tous les autres arabo-muzz leurs dirigeants attendent aussi de tous leurs expatriés l .

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