Gates finance “Scopex”, l’envoi de produits chimiques dans l’atmosphère pour changer le climat !

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Bill Gates finance des expériences de géo-ingénierie,  un épandage de produits dans la haute atmosphère pour changer le climat…

 

Résumé.

Des scientifiques de l’Université de Harvard ont développé un système pour empêcher les rayons du soleil de réchauffer la planète. Financée par Bill Gates, cette méthode est controversée et pourrait s’avérer dangereuse.

Scopex = une “expérience de perturbation stratosphérique contrôlée” 

L’ambition de Scopex est de rafraîchir le climat à la manière d’une grosse éruption volcanique en injectant des aérosols, de la pollution en somme. Après avoir pensé au soufre, l’équipe envisage de libérer de petits panaches de carbonate de calcium.

C’est une étude publiée par Nature qui avait jeté le pavé dans la mare en nous informant d’une série d’épandage de produits chimiques dans la haute atmosphère pour valider la pratique d’un épandage total visant à bloquer en partie les rayons du soleil sur toute notre planète.

Ce projet très audacieux est initié par des scientifiques de l’Université de Harvard et il est financé par Bill Gates lui-même, le richissime fondateur de Microsoft.

 

De quoi s’agit-il ? Un laboratoire de l’université d’Harvard travaille sur un projet de géo-ingénierie c’est-à-dire la modification artificielle du climat dans le but de gérer la température de la planète. 

L’idée est de disperser dans la haute atmosphère (de 10 à 50km au-dessus de la surface terrestre) des particules chimiques (dioxyde de soufre(SO2), carbonate de calcium(CaCO3) ou des oxydes d’aluminium) pour bloquer une partie des rayons du soleil.

Alors voilà nos apprentis sorciers, Frank Keutsch (un chimiste) et David Keith (un physicien) qui ont trouvé 12 millions de $ auprès de philanthropes dont Bill Gates pour mener leur étude, s’apprêtant à sortir de leur laboratoire pour mener des expériences à 20 000m d’altitude dans le sud-ouest des Etats-Unis.

Ici, une chambre environnementale de Scopex servant à tester l’injection et la diffusion d’aérosols. Crédits : Kayana Szymczak

 Au départ, ils se sont inspirés de l’éruption du Mont Pinatubo aux Philippines en 1991 qui avait émis environ 20 millions de tonnes de dioxyde de soufre et refroidi la planète d’environ 0,5°C pendant 18 mois.

 Ils ont donc envisagé de copier ce modèle et de pulvériser du dioxyde de soufre !

Les effets potentiellement désastreux sont  inconnus. Ils avouent ne pas tout comprendre des effets en aval sur la couche d’ozone et sur l’acidification des océans pouvant aller jusqu’à peut-être perturber le jet-stream…

Les premiers tests en suspens 

  Ils n’ont toutefois pas abandonné cette piste, prévoyant d’effectuer un test grandeur nature à base de carbonate de calcium jugé moins efficace mais peut-être moins dangereux.

Ah désolé, on ne doit pas parler de test mais d’expérience scientifique, en effet la Convention sur la biodiversité (traité international adopté lors du sommet de la Terre à Rio de Janeiro en 1992 et signé par 168 pays) interdit ce genre de pratique sauf pour des expériences scientifiques à petite échelle.

Ce premier test nommé “Stratospheric Controlled Perturbation Experiment” (SCoPEx) d’un coût de 3 millions de dollars devait amener de la poussière de carbone de calcium dans l’atmosphère au-dessus du désert du Nouveau-Mexique.

Ce ne serait qu’un début…

Car, selon les climatologues, la seule façon de connaître les effets d’une action sur le climat est de la déployer à vaste échelle, sur plusieurs décennies.

 

Olivier Boucher, directeur de recherche au CNRS, travaille entre autres sur la géo-­ingénierie. Il estime qu’il faudrait “injecter de l’ordre de 3  millions de tonnes de soufre par an pour refroidir d’un degré” l’atmosphère. Il faudrait également que ces injections soient permanentes. Car les aérosols, comme le soufre et le carbonate de calcium, possèdent des durées de vie dans l’atmosphère bien plus courtes que les gaz à effet de serre.

Schéma récapitulant le déroulement de l’expérience SCoPEx et ses objectifs. Crédits : Paul Jackman

 

Ainsi, le test n’a toujours pas eu lieu à cause des fuites sur le projet et  de la question sur les potentiels effets secondaires et réactions en chaîne que cela pourrait produire.

 Dans  le cas de ces injections de particules dans la stratosphère, les travaux de modélisation laissent présager d’importants dégâts collatéraux : sécheresses en Afrique, perturbation des moussons en Asie…

Des impacts multiples sur l’environnement et les populations…

D’après des scientifiques, répandre de la poussière dans la stratosphère pourrait endommager la couche d’ozone qui nous protége des radiations d’ultraviolets, causer  des cancers et modifier l’ADN humain.

Si ce n’était pas suffisant, des spécialistes mettent en garde sur l’impact que cela pourrait avoir sur les courants marins et la météo. Un parfait environnement à un endroit précis créerait le chaos à autre endroit de la Terre. 

Un des scientifiques du Scopex affirme qu’avec une répartition égale de la poussière sur  toute la planète, les risques de catastrophe naturelle devraient être faibles.

 Souhaitons-nous prendre le risque ? La question mérite d’être posée.

Ils sont têtus :

« En dépit de toutes les préoccupations, cette méthode offre des avantage non-négligeables. Si la géo-ingénierie solaire est aussi performante que ce que montrent ces modèles, il serait insensé de ne pas la prendre au sérieux » conclut Keith, un des scientifiques du projet Scopex.

Sous couvert de catastrophisme environnemental, la modification volontaire du climat risque un jour de se voir imposée en urgence aux peuples.

Sources : 

https://www.climat-artificiel.com/Bill-Gates-finance-des-experiences-de-geo-ingenierie

https://www.maxisciences.com/environnement/l-idee-un-peu-folle-de-bill-gates-pour-reduire-le-rechauffement-climatique_art43630.html

https://www.wedemain.fr/Pour-rafraichir-le-climat-ces-ingenieurs-veulent-bloquer-la-lumiere-du-Soleil_a4546.html

https://trustmyscience.com/modifier-composition-stratosphere-pour-refroidir-terre/

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15 Commentaires

  1. La planète terre est âgée de quelques 5 milliards d’années ; elle a toujours géré le climat à la surface..

    A force de jouer au cons, tous ces connards de scientifiques n’ont pas un seul instant pensé que le jour à la terre voudra se débarrasser d’eux, et de nous par la même occasion, il n’y a aucune technologie qui pourra les et nous sauver !!!

    Quand tu vois qu’un simple truc minuscule peut avoir des impacts aussi énormes, même si, dans les faits, les grippes précédentes, pour certaines, ont fait bien plus de morts, alors, imagine si une saloperie, pour de vrai, s’abat sur le monde…

    Cela me rappelle le sous-titre d’un film d’horreur des années 80 : REANIMATOR..

    Sous-titre : ” lls se prennent pour dieu mais dieu a horreur de la concurrence ! ”

    Que l’on croit ou non en un créateur n’est pas le sujet, mais croire pouvoir “dompter” la planète, c’est, pour le moins, TRES TRES prétentieux !!!

  2. Je n’ai jamais fait confiance aux scientifiques ! Chez eux le principal c’est de créer dans les labos ils ne cherche pas à savoir des suites si il y a des effets néfastes ils n’y ont pas pensés .

  3. et ceux qui se plaingnent en ce moment
    qu’ils ne vont pouvoir aller au soleil du sud , en Espagne et ailleurs
    les gens du nord qui souvent se caillent
    vont être contents

  4. > l’équipe envisage de libérer de petits panaches de carbonate de calcium.

    Traduction :
    l’équipe envisage de libérer de petits panaches de poudre de calcaire.

    Traduction simplifiée :
    l’équipe envisage de faire des nuages de poudre de pierre blanche dans le ciel [pour à la fois faire de l’ombre sur la terre ET renvoyer une partie de la lumière vers le soleil.]

    On peut dormir sur nos deux oreilles : de la poudre de pierre (=cendres volcaniques) il y en a déjà eu des milliards de tonnes dans le ciel depuis les débuts de l’histoire sans que cela ne change quoi que ce soit sur le long terme et sans que cela soit vraiment sensible à l’échelle humaine au point de provoquer une catastrophe.
    Il faudrait épandre PLUS que ce qu’un volcan peut épandre : c’est hors de portée de nos faibles moyens humains !
    L’extinction des dinosaures durant la préhistoire à cause effectivement de la poussière due au crash d’un météore, c’était il y a 65 millions d’années…

    • Les pastèques vous diront que la poudre blanche est moins dangereuse que les particules de diesel…

  5. C’est une bande d’apprentis-sorciers ! Ou les premiers pas d’un terrorisme climatique ? Et ils ont des ressources financières illimitées !
    Je connais bien le sujet et je dois dire que le climat de notre planète est dans un équilibre assez fragile. Et si après les premières expériences favorables en petit échelle, ce groupe de tarés commence à faire ça sur toute la planète, ils sortiront presque surement d’une zone linéaire et les résultats peuvent être imprévisibles. Nous pourrons basculer la planète entière vers une nouvelle période glaciale (et disparaître comme les dinosaures à l’époque) soit basculer vers un réchauffement incontrôlable. Vraiment, le chemin à enfer est pavé par bonnes intentions.
    Est-ce que M. Gates a décidé de se suicider avec notre planète entière ?

    • c’est le risque en effet, mais comme les expériences n’ont pas commencé et ne commenceront si elles commencent qu’aux Etats_unis on pourra les calmer

  6. il fut un temps ou l’on criait “AU FOU ! AU FOU !

    ce pauvre con subit les premiers effets de sa richesse démentielle

    qu il en crève vite

  7. Ben voilà, les chemtrails !

    Merci pou ce super article fort bien documenté et cerise sur le gâteau qui met en cause le champion de la gogoche bien pensante pro-super écolo ! Magnifique.

    Article à partager SANS RESERVE et des dizaines de fois chacun au moins en invitant les destinataires à faire de même.

    C’est notre futur, nos vies, les générations à venir qui sont en jeu.

    IL FAUT REPRENDRE LA MAIN et sortir de la politique l’oligarchie notre négrière.

    • NOn pas les chemtrail meme si ça y fait penser, ça n’a pas commencé, si ça commence ça sera aux Etats _unis et ça sera à une hauteur telle qu’on ne pourra rien voir.

      • oups confusion alors ; merci pour la correction. Mais ce que nous dit l’article c’est du très lourd quand même. Faut pas faire dodo !

      • Chère Christine, il y a longtemps que ces expériences existent. Il faudrait aller se renseigner sur les installations du fameux projet nommé HAARP. Des scientifiques s’y sont beaucoup intéressés avec inquiétude dans les années quatre vingt dix (dont un astrophysicien que j’ai bien connu.) Les déclarations qui sont offertes là me paraissent se vouloir rassurantes et de l’ordre à noyer le poisson. A l’époque, il était déjà question de modification de climat et même de guerre climatique car il s’envisageait de se servir de ces couches en haute atmosphère comme de miroirs et de sélectionner des zones où provoquer les calamités. Il était aussi question de l’usage de micro-ondes pour détruire à distance sans que l’on puisse comprendre l’origine du fléau…!

  8. tous ces apprentis sorciers et milliardaires qui s’emm.. et ne savent plus quoi faire de leur pognon finiront par tous nous faire crever

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