Pour diluer ses responsabilités, Macron veut mouiller LR, PS, écolos… qu’il ne se gêne pas !

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Ah ! les petites phrases… 

Macron réfléchirait à une solution politicienne – j’ai bien dit politicienne et non politique – à la crise qui risque de lui sauter à la figure après le déconfinement.  Bref, il voudrait gouverner “avec toutes les composantes de notre nation”, sauf le RN et les Insoumis. Forcément. Encore que je le croie capable d’appeler aussi Mélenchon à faire partie du machin, ils ne sont pas si éloignés l’un de l’autre que cela, quoi qu’aboie Mélenchon de temps en temps. Bref, Macron le mondialiste veut avoir l’air d’avoir des amis et des complices partout en France et notamment dans le monde politique. Qui dit amis, dit alliés, dit absence d’attaques dans les medias, à l’Assemblée… Bref, diluer et acheter la paix sociale. Macron sait faire. Forcément. Mais qu’il écarte d’emblée le RN, le premier parti de France, en dit long sur ses envies et capacités à travailler avec “toutes les composantes de la France”. Le RN et tous ceux qui votent pour lui, ne font donc pas partie de la nation… Intéressant. 10,6 millions de Français ne seraient plus français aux yeux de Macron et n’ont pas le droit de donner leur avis, de dire comment ils voient les choses. On comprend pourquoi cet européiste adore l’UE et déteste les nations. Personne n’élit les dirigeants de Bruxelles… 

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Alors il serait en train de chercher des alliés à gauche et à droite ( si tant que est que ces notions aient encore un sens quand on voit qui les porte, de Jacob à Cazeneuve, de Baroin à Jadot en passant par Sarkozy, Valls et Kosciusko-Morizet … ah ! ah ! ah! ). Ou comment faire du neuf avec du vieux. Manque plus que Bayrou. Malgré le tour que lui a joué Macron en 2017, l’autre piaffe d’impatience dans son exil palois…

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Bref, la manoeuvre est grosse, certes, mais les ambitions des uns et des autres telles qu’elle peut marcher… au niveau de l’union politique. Ils se voient tous autour de Macron dans un anachronique et blasphématoire Conseil National de la Résistance avec comme  figure gaullienne la gueule de Macron le dégénéré…

Mais pour les Français la ficelle risque d’être grosse… sauf si entre cadeaux aux uns et exploitation des autres obligés de travailler comme des fous pour survivre, les futurs Gilets jaunes n’ont plus le luxe et le loisir d’occuper les ronds-points… Macron le sait. Il lui faut tenir le peuple en laisse, lui faire peur sans le pousser à bout…

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Mais il ne changera rien. Tout ce qu’on a vu depuis quelques mois le prouve. C’est un mondialiste aux ordres des labos, des grandes entreprises du CAC40, de l’UE et de la mondialisation.

Or, si l’on reprend les chiffres de l’élection de 2017, quand l’étoile de Macron était à son firmament, quand il faisait rêver les mondialistes, les retraités morts de peur de se retrouver sans l’euro, les gauchos prêts à voter pour un Ceaucescu plutôt que pour Marine, il n’a aucune marge de manoeuvre.

Seuls 20 millions d’électeurs ont voté pour lui. Le double de ceux qui ont voté Marine, certes. Mais le camp le plus fort est celui de ceux qui ont clairement dit que le choix proposé ne lui plaisait pas, ceux qui ont voté nul (4 millions, du jamais vu à une élection présidentielle) et celui des abstentionnistes (12 millions).

Si on ajoute tout cela on a un camp Macron ( qui était Macron en 2017 et depuis il a perdu beaucoup de voix) à 20 millions, on a 26 millions qui ont refusé, d’une façon ou d’une autre, Macron.

Même si nombre d’abstentionnistes historiques n’auraient pas voté de toutes manières, il semble évident que l’étoile de 2017 a plus que pâli… elle pourrait bien se transformer en étoile filante. 

Tout cela Macron le sait. Il s’est mis à dos les classes populaires, qu’elles votent RN ou Méluche, avec la crise des Gilets Jaunes. Il est en train de se mettre à dos les classes moyennes et les personnes âgées… 

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Extrait ci-dessous, à propos du fonctionnement de nos institutions pendant la crise Covid-19  d’une interview de l’historien Marcel Gauchet intitulée «Si cette crise pouvait être l’occasion d’un vrai bilan et d’un réveil collectif!»

[…]

L’Union européenne est-elle une structure capable de nous protéger?

Marcel Gauchet. L’Union européenne ne s’est pas définie pour nous protéger, mais au contraire pour nous ouvrir sur le grand large, enfermés que nous étions dans nos espaces trop nationaux. Nous étions trop protégés, il allait falloir accepter les risques de la concurrence mondiale. Nous y sommes. Le couple infernal du mercantilisme allemand et de la prétention française à jouer dans la cour des grandes puissances s’est montré pour une fois efficace en tirant dans la même direction, avec des arrière-pensées opposées.

Des gouvernements plutôt libéraux, comme à Paris et à Rome, sont obligés de prendre des mesures de confinement remettant en cause temporairement nos libertés individuelles. Comment expliquer ce paradoxe?

Marcel Gauchet. Il n’y a pas de paradoxe, mais une grande logique au contraire. Ce n’est pas l’orientation idéologique des gouvernements qui compte, en la circonstance, ce sont les contraintes de la situation. Face à des sociétés très indisciplinées, l’autoritarisme est le seul remède. Et c’est en outre le moyen de faire oublier ses propres carences et faiblesses. «Puisque nous n’avons pas de masques, ni de tests, décrétons qu’ils sont inutiles et que nous avons beaucoup mieux sous la main en bouclant tout le monde à la maison.» Reste à voir jusqu’où ce cache-misère pourra tromper son monde.

Cette stratégie peut-elle tenir à l’heure de l’individualisme et de «l’archipel français»?

Marcel Gauchet. Pour l’essentiel, oui, je pense. Car cet individualisme n’empêche pas les individus en question d’avoir un très fort sentiment de leur vulnérabilité et de leur besoin de protection. Ils savent ce qu’ils doivent à la société qui permet leur individualisme. Pour ce qui est des zones hors contrôle du territoire, c’est une autre question.

Que révèle la crise sanitaire des fractures de notre pays?

Marcel Gauchet. Toutes les crises ont un effet de loupe. Elles grossissent des faits que l’on connaissait déjà très bien, mais elles en font aussi apparaître d’autres qui restaient peu visibles. L’inégalité entre riches et pauvres n’est pas une découverte. Il est plus agréable de passer le confinement dans une grande maison avec jardin à la campagne qu’entassés à plusieurs dans un appartement exigu. De même l’existence de territoires où la loi commune et la discipline collective s’appliquent très mal n’est pas un scoop. On ne peut pas dire non plus que la difficulté de communication entre le personnel dirigeant et la masse de la population est une nouveauté. Il me semble toutefois qu’elle a atteint un degré préoccupant.
Il était visible qu’une population jeune se sentait peu concernée par le sort de la population âgée, victime prioritaire de la maladie, pour le dire poliment.
Mais il y a une fracture que je n’avais pas perçue à ce point et que je trouve très inquiétante pour l’avenir, qui est la fracture générationnelle entre jeunes et vieux. Elle s’est manifestée en grand au travers des attitudes de défi, presque, vis-à-vis des règles de protection qu’on a observées dans un premier temps. Sans que rien ne soit dit trop ouvertement, il était visible qu’une population jeune se sentait peu concernée par le sort de la population âgée, victime prioritaire de la maladie, pour le dire poliment. Les jeunes savent bien qu’ils seront vieux un jour. En attendant, ils voient un système social qui fonctionne massivement à l’avantage des seniors, sans qu’eux-mêmes soient assurés d’en bénéficier à l’avenir. Il y a là un décalage dans les perspectives existentielles qu’il va falloir prendre très au sérieux.

Certains observateurs vont jusqu’à vanter le «modèle chinois». La Chine peut-elle sortir gagnante de la crise?

Marcel Gauchet. La force totalitaire a toujours eu et continue d’avoir ses admirateurs. C’est le moment ou jamais de se souvenir que les démocraties ont d’autres exigences. Et ne cédons pas bêtement au mirage de l’efficacité chinoise. Ne pas oublier que c’est à la volonté initiale d’escamoter le problème – caractéristique de ce genre de régimes – que nous devons la pandémie mondiale. Le point de départ est un Tchernobyl sanitaire qu’il a fallu ensuite compenser par des mesures policières extrêmes qui n’ont pas empêché la diffusion planétaire du virus. Les dirigeants chinois ont certainement l’intention de sortir gagnants de la crise. Ils le montrent déjà, en ne se privant pas de nous donner des leçons.
Peut-être les Européens vont-ils découvrir que l’anarcho-consumérisme et la vision touristique du monde ne fournissent pas la philosophie appropriée pour se maintenir à la hauteur de leur passé.
Eux raisonnent stratégiquement, à la différence de nos dirigeants à nous. Mais la crise a suffisamment mis en lumière cette faiblesse et notre naïveté pour provoquer un sursaut minimal. Le bas coût de main-d’œuvre va peut-être cesser de faire figure de critère ultime dans les cervelles occidentales. Peut-être les Européens vont-ils découvrir que l’anarcho-consumérisme et la vision touristique du monde ne fournissent pas la philosophie appropriée pour se maintenir à la hauteur de leur passé.

Quelles leçons pouvons-nous d’ores et déjà tirer de cette crise?

Marcel Gauchet. La leçon principale est la priorité qui doit être donnée à la cohésion collective, telle qu’elle est garantie par la dimension politique, par rapport au tout-économique. Arrêtons une bonne fois avec les âneries sur le postnational. Les marchés ne font pas le travail. Leçon seconde qui découle de la première: la qualité de la vie dépend plus du niveau des équipements collectifs que des revenus individuels. Le système de santé et le système d’éducation sont ce que nous avons ensemble de plus précieux. C’est à eux que doit aller la priorité.

Si le «modèle chinois» n’est pas une option, la démocratie libérale, telle qu’elle est pensée en Occident depuis les années 1980, est-elle en train de montrer ses limites?

Marcel Gauchet. Il n’y avait pas besoin de cette crise pour observer les limites en question. Elles étaient déjà très visibles à l’œil nu.

Quelles sont ces limites?

Marcel Gauchet. Un exemple typique du dérèglement des esprits et des institutions, au milieu de la crise. Des organisations syndicales de médecins saisissent le Conseil d’État pour réclamer un confinement total, comme si leur avis, si respectable soit-il, avait la priorité absolue par rapport à la vie du pays. Le Conseil d’État, au lieu de se déclarer incompétent, comme c’eût été son devoir, l’affaire ne relevant clairement pas du droit administratif qui est son domaine, rejette le recours, mais morigène le gouvernement et lui explique ce que devrait être sa politique. Au nom de quoi?
L’idée même de la souveraineté démocratique s’est brouillée en se diluant dans une gouvernance chaotique
Et le gouvernement s’aplatit comme un mauvais élève pris en faute. Personne ne semble plus savoir ce qu’est le politique, à savoir la responsabilité suprême du fonctionnement d’une société dans son ensemble, responsabilité justifiant le choix par les citoyens de ceux qui ont à l’exercer. L’idée même de la souveraineté démocratique s’est brouillée en se diluant dans une gouvernance chaotique.

Après cette crise, faudra-t-il réinventer notre modèle?

Marcel Gauchet. Disons que la situation apporte une incitation supplémentaire à regarder en face les déséquilibres profonds qui l’affectent et que la pensée officielle s’obstinait à ignorer, en dépit d’avertissements nombreux. Je crains seulement que la grave crise économique qui va suivre ne soit pas le contexte le plus propice pour un tel réexamen. Nous allons passer d’une urgence à l’autre et ce n’est pas sous ce genre de pression qu’on réinvente un mode de fonctionnement collectif. Ce sera pour plus tard, mais nous n’y couperons pas.

Source: Le Figaro. 25 mars 2020.

Lire l’ensemble de l’article ici

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9 Commentaires

  1. Laissons toutes les pommes pourries dans le même paniers sa sera plus facile le détruire , PS ,LR sont ceux qui ont détruits économies et nos institutions depuis 30 ans , surtout des minables collabos de islam qui ont favorisé invasion de notre pays par cette immonde et nuisible meute de sauvages .le chaos imminent va permettre la libération de la France . Le Corona n’est pas votre ennemi ,le coran oui.

  2. Voilà nous sommes sauvés. C’est le Président thaumaturge qui le dit!

    Emmanuel Macron

    @EmmanuelMacron
    L’Afrique dispose des chercheurs et des scientifiques parmi les plus réputés au monde dans la lutte contre les pandémies. Les solutions élaborées en Afrique vont aider le monde entier à vaincre le COVID-19. https://twitter.com/EmmanuelMacron/status/1250433796526112769
    Emmanuel Macron

    @EmmanuelMacron
    L’initiative que nous lançons aujourd’hui, c’est un travail en commun entre l’Europe et l’Afrique pour vaincre ensemble la pandémie. Les destins de nos deux continents sont liés.https://medium.com/@EmmanuelMacron/seule-une-victoire-totale-incluant-pleinement-lafrique-pourra-venir-%C3%A0-bout-de-cette-pand%C3%A9mie-3aabd49cf860

  3. Oui ! I y va ; ils y vont en courant ! Il y a quelques jours que la gargouille de l’Élysée fait des mamours aux éléphants socialos, lesquels, pour beaucoup d’entre eux lui faisaient la cour depuis longtemps ; notamment Valls jeté par les catalans mais qui ne renonce pas à se faire entretenir par les Français.

    Il y a trois mois à peu-près, le site mondial du socialisme disait que le socialisme allait très bien et revenait en force. Et on le vérifie partout en Europe
    où ils reviennent en force ; tout juste incroyable ! Le populo, bien mené, comme une girouette.

    – Vers une vague de licenciements à Matignon suite à l’épidémie?
    :::: https://fr.sputniknews.com/france/202004171043586968-vers-une-vague-de-licenciements-a-matignon-suite-a-lepidemie/

    Bien que le confinement batte encore son plein en France, les craintes se propagent parmi les collaborateurs d’Édouard Philippe, qui prédisent la fin prochaine de leur carrière à Matignon dans l’après-confinement.

    Au sein de l’administration française, beaucoup craignent les conséquences de la pandémie sur le plan économique, social mais aussi politique. Nombre de tensions sèment le trouble actuellement entre l’Élysée et Matignon, relate Le Monde se référant à ses sources.

    Le journal met l’accent sur une phrase du chef de l’État, prononcée lors de son dernier discours, «qui marque un tournant dans la stratégie présidentielle»:

    «Dans les prochaines semaines, avec toutes les composantes de notre nation, je tâcherai de dessiner le chemin», a déclaré Emmanuel Macron.

    §.-Les options sur la table

    …/…

  4. oui la ficelle est grosse et “il” avoue implicitement qu’il ne s’en sort pas ! Quand au RN absent, ce n’est absolument pas normal, c’est une belle préparation tactique, pour les futures élections présidentielles !
    En ce qui concerne l’interview de M.Gauchet : “la leçon principale c’est la cohésion collective “! oui mais il n’y en a pas, peut être n’a t il pas vu que lors des attentats, la cohésion collective avait du plomb dans l’aile, ( sans jeu de mot ) , est ce que cela a été corrigée pour autant, NON ! les frontières sont toujours ouvertes et on donne encore en 2017, un “passeport ” à un soudanais déséquilibré par une autre façon de vivre, un permis de tuer !! Puis il y a eu les Gilets jaunes qui ont exprimé la non cohésion ! est ce que cela a été corrigé :pas vraiment ! d’ailleurs ce mouvement a été préempté par l’extrème gauche, ce qui n’est plus de la cohésion !!
    “La qualité de la vie dépend du niveau des équipements collectifs, plus que des revenus individuels, c’est à eux que doit aller la priorité ” dit il ! IL n’y a pas de priorité qui tienne, sinon celle du peuple français qui paye des impôts pour que ces équipements collectifs soient juste en état de marche, et qu’ils ne soient pas utilisés par des peuples étrangers qui ne payent pas d’impôts et qui abusent de ces services à tous les niveaux ! c’est si difficile à comprendre pour des cervelles de moineaux qui ont fait l’ENA ! Je maintiens qu’individuellement, il y a quelques années, étant septuagénaire, l’inégalité entre riches et pauvres n’était pas probante, il y avait l’espoir en travaillant, de monter l’échelle sociale, j’habitais une cité.. et les services publics étaient convenables pour tout le monde .. des améliorations pouvaient être apportées certes mais aujourd’hui quand ce sont les immigrés, les sans papiers qui sont la priorité, dans l’échelle sociale, qui ne travaillent pas et qui ne paient pas leur loyer, je sais de quoi je parle, et au passage mettent le feu dans les cités ..comment voulez vous faire ? Alors Mr Gauchet dites le !! IL n’y a pas à “réinventer” un mode de fonctionnement collectif, il y a à METTRE DE LA JUSTICE dans notre pays et on sait comment !
    Ce qui inquiète Mr Gauchet c’est la fracture entre les jeunes et les vieux ! : à qui la faute quand nous avons un président qui crée, ouvertement, et Hollande avant lui, cette fracture, en disant que les vieux gagnent mieux leur vie que les jeunes, et qu’il fallait ponctionner sur leur retraite … ! comment peut on dire de telles inepties : heureusement que les vieux gagnent plus, ils ont travaillés toute leur vie et pas 35 h , c’est de la palisse ! “Ils se sentent peu concernés par le sort de la population âgée, victime de la maladie..” là encore il y aurait beaucoup à dire, mais ce ne sont pas les jeunes qui sont responsables, “qui devraient savoir qu’ils seront vieux un jour ” dit Mr Gauchet !! Les jeunes sont à leur place de jeunes, chacun a sa place et les vaches seront …
    Mr André Comte-Sponville lui, dit, sur France Inter le 14/4/20 : “ma priorité des priorités ce sont les enfants et les jeunes ! Je me demande ce que cette société, qui est en train de faire de ses vieux, la priorité, même si la dépendance est un problème majeur, mais nos écoles, nos banlieues, le chômage des jeunes, sont des problèmes encore plus graves que le coronavirus de même que le réchauffement climatique, la planète que nous allons laisser à nos enfants fera plus de morts ” !
    Voilà, chacun donne son avis sans nommer véritablement les causes qui sont évidentes, il manque des moyens alors ça tiraille et “ça ” nomme des “responsables ” : les vieux , les jeunes, les riches,les pauvres, les français …etc EN FRANCE IL N Y A QUE LES FRANCAIS QUI VAILLENT !

  5. J’apprécie cet article Christine, et particulièrement le paragraphe sur le rôle abusif du Conseil d’ Etat, qui démontre depuis plus de deux décennies qu’il fait collusion avec l’Inspection des finances. Rien d’étonnant, puisque ce sont les soi-disant classés de l’ENA dans la “botte” et leurs séïdes qui y sont nommés par paquets (voir Y.Levy -Buzyn en extraordinaire..) et qui décident chaotiquement du destin du pays.
    Gauchet dit quelque chose d’important :” .. Les jeunes savent bien qu’ils seront vieux un jour. En attendant, ils voient un système social qui fonctionne massivement à l’avantage des seniors, sans qu’eux-mêmes soient assurés d’en bénéficier à l’avenir. Il y a là un décalage dans les perspectives existentielles qu’il va falloir prendre très au sérieux”.
    Restent à définir quels SENIORS ont l’avantage et quels JEUNES souhaitent en bénéficier à l’avenir..?

    • Faut pas oublier tout de même que les SENIORS que l’on veut faire passer pour des salauds de privilégiés, ont bossé et payé toute leur vie pour faire fonctionner ce système social. Il ne faut pas se tromper de cible et tirer à boulets rouges sur ces “sales vieux”, bien français eux, qui ont rempli leur part du contrat et sont aujourd’hui en droit de bénéficier du juste retour de leur engagement. Si on dilapidait moins de fric à nourrir, soigner et dorloter tout ce tas de merde mahométan qui nous envahit et ne fout rien à part se reproduire et pondre des petits futurs parasites afin de profiter des généreuses prestations de la France, le problème des retraites ne se poserait pas.

  6. Mais en acceptant ces gens vont devoir accepter les comptes finals étant tout autant fautifs que Macron -Busin. C’est à eux de voir s’ils acceptent ou ils ont la dignité de Gégé.

  7. Jacob à Cazeneuve, de Baroin à Jadot en passant par Sarkozy, Valls et Kosciusko-Morizet. macron doit se changer de boulot, il peut se lancer dans le recyclage….

  8. La dilution des responsabilités : technique employée par les oligarques, technocrates, énarques et autres faiseurs de réunions et éditeurs d’ordonnances pour masquer leurs fautes, leurs incompétences, leurs corruptions et leur soumission au dieu “fric”. C’est le bordel mais les fouteurs de bordels sont tellement planqués derrière les pare feux qu’ils en deviennent inatteignables.
    Et au pire ces salauds viendront nous resservir le bon vieil adage : “responsable mais pas coupable” et plastronneront en tentant encore de s’approprier le mérite de tous ces gens qui, dans l’ombre, aujourd’hui,se défoncent pour palier l’incompétence de ces pourritures qui ne méritent que d’être jugées par un tribunal populaire

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