Le 22 septembre 1792, premier jour de la République Française

Photo : DÉCRET DE LA CONVENTION ABOLISSANT LA ROYAUTÉ, 21 SEPTEMBRE 1792.

 Ce document est le procès-verbal du décret adopté à l’unanimité par les députés de la Convention nationale le 21 septembre 1792 et conservé aux Archives nationales.

Le texte du décret est très bref : « La Convention nationale décrète à l’unanimité que la royauté est abolie en France. »

Alors que la date de la prise de la Bastille, le 14 juillet 1789, devient Fête nationale, celle de la proclamation de la République reste peu présente dans la mémoire populaire. Une éclosion constituée d’une succession d’événements politiques.

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Bataille de Valmy, 1792

Une victoire inespérée

Le 20 avril 1792, l’Assemblée nationale déclare la guerre à l’Autriche.

Le 28, l’armée du Nord pénètre dans les Pays-Bas autrichiens. C’est une catastrophe. Les armées françaises y subissent plusieurs défaites et les frontières de la France sont menacées par les ennemis de la Révolution et par une armée importante commandée par le duc de Brunswick.

Ce dernier est décidé à prendre Paris et à libérer Louis XVI dans son manifeste. Manifeste qui déclencha sans doute la prise des Tuileries et l’emprisonnement de la famille royale.

« Déclaration Que S.A.S. le Duc régnant de Brunswick-Lunebourg, commandant les Armées combinées de LL. MM. l’Empreur et le Roi de Prusse, adresse aux Habitans de la France».

 

Le 19 août, cette puissante armée pénètre sur le territoire et multiplie les succès. Le 2 septembre, la ville de Verdun capitule.

Paris est menacée. Dumouriez est devenu l’un des principaux cadres de l’armée. Suite aux offensives inefficaces menées en Belgique, il finit par se replier vers Verdun et l’Argonne.

Il demande à Kellermann, sans l’accord du ministère de la Guerre, de le rejoindre avec son armée depuis Metz. Après diverses manœuvres, les deux armées se font face : les troupes françaises rassemblent 57 000 hommes et celles des Prussiens 20 000.

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Le 22 septembre 1792, deux jours après Valmy, la France devient une première fois république.

Dans un pays qui craint l’invasion, dans Paris qui vient de connaître les massacres de septembre, l’incertitude est forte ; à la Convention, les députés savent que, pour l’emporter, il leur faut gagner la guerre contre la Prusse et l’Autriche, imposer le régime nouveau à l’Europe et, surtout, transformer les citoyens en républicains. L’entrée en République n’est pas l’œuvre d’un jour !

Pendant longtemps, nombre de patriotes sont restés méfiants envers ce régime. En hommes du XVIIIe siècle, ils ont soutenu que les citoyens peuvent être libres sous un roi, à condition que la souveraineté soit reconnue au peuple.

Plus qu’au souvenir des républiques de Rome et d’Athènes, plus qu’à l’exemple américain, c’est par la dénonciation croissante de la duplicité royale que l’idée de République a fait son chemin.

Rares sont ceux, tel Desmoulins, qui se sont montrés séduits avant l’été 1791 et la fuite manquée du roi.

Après Varennes, d’ailleurs, beaucoup pensent remplacer Louis XVI par une régence en faveur du dauphin, ou un changement de dynastie qui profiterait aux Orléans. La république n’est que l’un des possibles.

Un an plus tard, elle s’impose avec l’entrée en guerre, les défaites militaires, les choix politiques du monarque, puis la prise des Tuileries (10 août) et ses suites.

C’est ainsi, par la rupture avec le roi, que commence l’entrée en république.
Élue au suffrage universel masculin, la Convention l’a affirmé avant même le 22 septembre et sa décision de dater les actes publics « de l’an premier de la République française ».

(Hervé Leuwers Professeur à l’université Lille-III, directeur des Annales historiques de la Révolution française).
 

 

LA PRISE DU PALAIS DES TUILERIES, COUR DU CARROUSEL, 10 AOÛT 1792.
BERTAUX Jacques (1745 – 1818), © Photo RMN-Grand Palais – G. Blot / J. Schormans

CONTEXTE HISTORIQUE

A l’été 1792, les conflits intérieurs s’aggravent avec les défaites militaires : l’Assemblée crée un camp des Fédérés près de Paris. Le roi y oppose son veto et ne cède pas à la pression populaire.

Paris apprend le fameux « manifeste » du duc de Brunswick, généralissime de l’armée coalisée, qui menace maladroitement Paris de subversion totale pour le cas où le roi et sa famille seraient menacés.

En réaction, Sans-culottes et Fédérés proposent la déchéance du roi et l’élection d’une Convention au suffrage universel. Si, à minuit, aucune décision n’était prise par l’Assemblée, le peuple s’insurgerait.

Le 10 août, à 8 heures, commence alors l’une des journées les plus emblématiques de la Révolution française : la prise du palais des Tuileries, puis l’emprisonnement de Louis XVI et de sa famille au Temple qui vont mettre fin à la monarchie constitutionnelle.

Louis XVI est d’abord assigné à résidence au palais du Luxembourg mais, sous la pression populaire, l’Assemblée remet « la garde du Roi et de sa famille aux vertus des citoyens de Paris ».

Le 13 août 1792, la famille royale est emprisonnée au Temple, et le procès du roi, soupçonné de collusion avec les puissances étrangères, apparaît de plus en plus inévitable.

ANALYSE DE L’IMAGE

Cette composition présentée au Salon de 1793 représente la cour du Carrousel où se tient le combat opposant les Sections aux gardes suisses.

Au premier plan un garde suisse est passé à la baïonnette par deux sans-culottes, cependant que l’on tire au canon sur la porte du palais d’où font feu d’autres gardes, héroïques ultimes défenseurs de la monarchie.

Le sol est jonché de cadavres sanglants. On sent l’écrasement des gardes se sacrifiant sans négocier de reddition et l’héroïsme semble bien du côté des vaincus, montrés au premier plan dans une humanité évidente.

Sur la porte de la cour du Carrousel flotte l’étendard révolutionnaire accroché à une pique coiffée du bonnet phrygien.


LE 10 AOÛT 1792.
GERARD, Baron François (1770 – 1837), © Photo RMN-Grand Palais – J.-G. Berizzi

Après le massacre des suisses et la prise du palais des Tuileries, les insurgés envahissent la salle du Manège des Tuileries, où siège l’Assemblée législative.

Ils brandissent des bannières revendicatives sur lesquelles figurent des mots d’ordre révolutionnaires : « Patrie / Egalité / Liberté » et « Plus de roi ».
La fureur lyrique de cette foule, figurée dans la partie gauche du dessin, contraste avec l’accablement des membres du bureau de l’Assemblée réunis sur une estrade, à droite.

Au-dessus d’eux, assis à une table sur laquelle est posée une clochette, le Girondin Pierre Victurnien Vergniaud (1753-1793) préside la séance. Derrière lui, à sa droite, apparaît la famille royale, réfugiée dans la loge du logographe qu’une rangée de barreaux isole de la salle.
Ainsi se conforme-t-on, fût-ce artificiellement, à la Constitution de 1791 selon laquelle le roi ne peut assister aux délibérations de l’Assemblée législative.

Au bas de l’estrade, l’artiste a représenté plusieurs coffrets qui renferment les bijoux de la reine et divers biens saisis dans le palais des Tuileries. Placés au centre de la composition, ils mettent en évidence la corruption du régime monarchique et divisent l’espace pictural entre les adversaires et les partisans de la royauté.

 
https://www.histoire-image.org/fr/etudes/chute-royaute

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19 Commentaires

  1. 22 septembre 1792, point de départ de la DECADENCE française, qui ne s’est plus arrêtée et qui va se terminer par la DISPARISTION de la France.
    Non, la république n’a pas été dévoyée. Non, le glissement continu n’a pas été la faute à pas-de-chance.
    La république portait en germe la fin de la France. Rien d’autre à dire et d’ailleurs je ne souhaite même pas discuter avec des républicains.

  2. @Rajkoumar
    Merci pour le respect dont vous me faites part, je vous assure de la réciprocité avec une totale acceptation d’une opinion qui serait contraire à la mienne bien sûr.
    Cependant, Rajkoumar notre commentaire ne contredit en rien ce que j’ai dit plus haut, j’ai exactement les mêmes questionnements que vous. Quelle solution ?
    Et je ne suis pas du tout révolutionnaire dans l’âme…. même si j’ai compris la nécessité pour le Peuple de remettre en question (pas de massacrer) ce qui se passait et qui était insupportable pour lui.
    Je dis simplement que je préfère un régime que l’on peut au moins se permettre de changer par le vote.
    Pour cela, les royautés ne sont pas pour moi une voie intéressante.
    Je n’ai jamais cru à la supériorité d’un seul homme ni d’ailleurs à une éventuelle “noblesse” qui viendrait seulement d’une situation sociale et qui justifierait l’accès au Pouvoir ad vitam aeternam via les héritiers. Sans compter tout ce qu’il y a autour (familles, etc… ) qui auraient aussi des droits particuliers “institués”.

    • “Amélie Poulain”,
      Etes-vous vraiment sûre qu’aujourd’hui “on peut se permettre de changer par le vote” ?…
      Etes-vous sûre que les privilèges n’existent plus ?
      S’il fut un temps où la noblesse se gagnait au service de la France, souvent par le sang, qu’en est-il aujourd’hui “sans noblesse” (le constat est affligeant) dans les instances républicaines jusqu’au plus haut de l’Etat ?…
      Même pas deux siècles (entrecoupés, “alternances” incluses) pour tout foutre en l’air !
      Pour “le Bourbon” comme vous dites dans une désignation volontairement méprisante,vous faites une allusion (au sous-entendu férocement simpliste) d’une filiation avec Franco, il fallait oser, vous l’avez fait… Et je ne vois pas le rapport ! Par contre en regardant un tout petit peu plus haut dans “l’arbre généalogique” vous auriez pu voir la branche reliant les Bourbon d’Espagne à Louis le XVème.

      • “Pour « le Bourbon » comme vous dites dans une désignation volontairement méprisante,vous faites une allusion (au sous-entendu férocement simpliste) d’une filiation avec Franco”
        C’est juste la réalité que je renvoie (tout le monde peut le vérifier) et je dis “Bourbon” comme j’aurais dit “Macron”
        Je ne vois pas en quoi mon commentaire est méprisant, relisez-le. Je pense que j’ai été claire sur mes positions et les ai suffisamment argumentées.
        Pourquoi n’aurais-je pas osé (un peu déplacé votre mot pour le coup) ? Pourquoi ne pourrait-on pas évoquer ce lien de parenté ? Et au nom de quoi ? C’est tabou ?
        Et pourquoi aurais-je plus de considération pour cet homme que je ne connais pas et qui est sans doute très bien mais pour moi pas plus que quelqu’un d’autre ? Le mérite n’est pas quelque chose qui s’acquiert par une ascendance que je sache et je pense que bien des Français pourraient s’en revendiquer (aussi bien “par le sang” comme vous dites que par d’autres aspects de leur vie).
        Il n’est pas nécessaire de rappeler je pense que nous sommes en République et que la noblesse n’a plus d’existence légale ni de roi pour lui en donner.
        Et quant à l’acquisition des titres à l’époque, je crois que vous idéalisez un peu si vous regardez avec réalisme l’Histoire… Mais pas envie de débattre là-dessus, ce serait trop complexe….
        C’est l’Histoire de France tout simplement, c’est du passé, et je ne ressens aucune position d’infériorité en regard de ces personnes qui se revendiquent d’une place qui n’existe plus et n’a plus de sens.
        Et en cela, la Révolution Française (dont je n’approuve certes pas tout et notamment la violence et le régicide) a apporté une égalité non de fait (parce que c’est une utopie) mais une égalité “humaine” au niveau symbolique qui tombe sous le sens pour moi.
        Justement, en repensant à notre Histoire, cela m’est venu à l’esprit que finalement il y avait déjà des mélanges de cultures ne serait-ce qu’au niveau des royautés et je ne suis pas sûre qu’à l’époque, les intérêts eût été plus nationaux et identitaires que pures volontés d’annexions géographiques voire hégémoniques pour certains.
        Ceci explique peut-être en partie les affres que vous vivons aujourd’hui car je sais à quel point la notion de Culture est structurante et influe les comportements et réflexions humains, c’est justement ce que nous revendiquons aujourd’hui, il me semble.
        Vous dites : “Etes-vous sûre que les privilèges n’existent plus ?”
        Je vous réponds qu’il ne faut pas tout mélanger car des privilèges au sens général il y en aura toujours, mais ils ne sont pas “actés” en tant que tels la notion d’Egalité étant inscrite dans nos valeurs constitutionnelles même si bien sûr la réalité (comme cette discrimination positive que nous n’acceptons pas mais qui n’a pas le même fondement) vient la bafouer, mais le “principe” est là.

      • @Durandal,
        “Etes-vous vraiment sûre qu’aujourd’hui « on peut se permettre de changer par le vote » ?…”
        Ce n’est pas ce que j’ai dit, j’ai dit qu’on pouvait, par le vote, changer de gouvernant si celui qui est en place ne convient pas.

        • les états (d’âme)
          petit commentaire destiné à Amélie Poulain et à Durandal :
          sans aucune prétention de connaissance de l’histoire de France, il est cependant judicieux de se souvenir des effets récents du “VOTE”
          Lorsque le peuple de France vote contre l’europe (minuscule volontaire), le résultat est inversé.
          Lorsque le peuple de France vote pour un Président, le résultat est connu longtemps à l’avance, car tout a été mis en place pour attribuer la suprématie au candidat de l’Oligarchie.
          Lorsque le peuple de France vote mal ……. on sait ce qu’il advient !
          On peut changer de gouvernant, oui, mais pas pour celui que le peuple choisit.
          Au sujet du synchronisme entre “Monarchie” et “République” :
          où en est-on à ce jour ? si nous prenons les différentes Nations limitrophes, dans le sens des aiguilles d’une montre :
          Angleterre : Monarchie
          Belgique : Monarchie
          Luxembourg : Monarchie
          Allemagne : Confédération de provinces en opposition d’idéologie (anciennement République de Weimar)
          Suisse : Confédération d’Etats
          Italie : République (ouf, en voilà une !)
          Monaco : Monarchie
          Espagne : Monarchie
          Andorre : Monarchie
          Tous les Peuples de ces Nations votent …. et quel en est le résultat ?
          Sans vouloir polémiquer, il suffit de regarder l’Italie ces dernières semaines.
          Nos voisins Britanniques sont-il mieux ou moins bien représentés que nous (Républicains) par leur parlement ? Eux aussi ont voté pour rien !
          Nous nous apercevons que “Démocratie” est redevenu comme au temps d’Adolf ou de Joseph un nouveau culte de la personnalité. Et que le peuple qui vote n’a plus grand pouvoir.
          Il existe bien des formes de gouvernances, et il existe aussi des rêves.
          Pauvres populations, pauvres Français face à leur cauchemar.
          Sans être “monarchiste”, il me vient souvent à l’esprit que le Roi, ou apparenté (Prince dans son sens original) restait le père du peuple. Couper la tête du Père n’a servi en France qu’à instaurer la Terreur et à perdre la notion de Patrie.
          Nous n’avons plus ni Patrie, ni Père, ni Nation (le nationalisme, c’est la guerre disait un de nos dirigeant).
          L’Océan de vide qui nous attend n’est pas plus réjouissant que l’arrivée de la nouvelle religion (notre Climat qui êtes aux cieux).

          • Rajkoumar, je trouve votre réflexion excellente, et je la partage, je vous ai d’ailleurs dit que j’étais aussi dans des questionnements et que je ne vois pas de régime idéal comme vous.
            Cependant, rien n’est parfait et il faut faire avec en tentant le plus possible de se rapprocher de ses propres besoins et idéaux.
            Ainsi, sans pour cela adhérer à l’idée d’une monarchie qui n’est de toute façon “que” représentative (et donc coûte cher avec toute la famille en plus…) et qui est loin de renvoyer quelque chose que je peux admirer tant par ses membres que par sa dynamique (donc pas d’idéalisation de ma part qui pourrait s’ensuivre, je ne me vois vraiment pas devoir dire Monseigneur à quelqu’un…), j’ai dit simplement que je préfère un régime où l’on peut, peut-être de façon illusoire vous avez raison, garder une certaine liberté et se dire que l’on peut avoir aussi certain pouvoir sur les évènements du pays.
            Le Peuple a plus de poids que vous ne le pensez, il finit toujours par imposer sa façon de voir et le problème bien souvent vient plus de la diversité de pensée, de niveau de réflexion et d’expérience de ceux qui le composent que des gouvernants qui ne seraient rien et ne pourraient agir sans le Peuple.
            C’est compliqué, ce n’est pas parfait, c’est la vie tout simplement.

          • @Rajkoumar
            Ce temps du régicide (que je n’approuve pas je l’ai dit) était un désir à mon sens de rupture justement avec ce père idéalisé, prélude à la maturité (on a acté une dynamique que l’on retrouve dans la construction de la personnalité).
            On est passé de l’image d’un Père Tout-Puissant de Droit “Divin” à l’ouverture d’une liberté de choix qui confronte l’homme à son désir et comme chacun le sait, il n’y a pas plus instable et difficile à saisir.
            Il a été remarqué que lorsqu’une dictature cesse dans les pays qui ont vécu le Totalitarisme, le Peuple est perdu et bien souvent se perd dans des errances sur fond de violence car il se trouve effectivement à devoir choisir son destin avec de multiples possibles car on ne décide plus “pour lui” (ce qui se passe aussi souvent au niveau individuel quand un enfant est trop dirigé et se retrouve face à sa liberté). Jusqu’à ce qu’il trouve son chemin et arrive à s’apaiser.
            L’homme a besoin d’idéaux vous l’esquissez bien dans votre réflexion et c’est cela qui manque actuellement.
            Et l’Idéal peut s’incarner dans plusieurs figures pas forcément celle d’un roi. C’était une époque de l’évolution humaine mais la royauté ne me semble plus représentative à ce niveau actuellement ni dans les faits d’ailleurs.
            Je pense que les peuples ont dépassé cette logique quand on voit le sens, les places et les rôles des monarchies actuelles qui ne se montrent plus des supports possibles d’idéalisation.

        • A “Amélie Poulain”,
          Je note la légère inflexion de la phrase, ce qui ne change rien à l’évidence et à la question…
          Mais bon, le combat, aujourd’hui, est ailleurs…
          Restons unis.

          • @Durandal,
            Je n’ai pas trop compris votre grief, mais aucun souci, ce qui vient incarner notre combat aujourd’hui au premier plan est essentiel, vous avez raison, question de survie.

    • Je dirai qu’aujourd’hui pire que jamais, nous n’avons en fait qu’une République faite de Ripoux, plus Ripoux les uns que les autres, puisque de toute façon, dans l’histoire, le peuple compte pour du beurre, selon l’expression ancienne… c’est à dire pour voter, mais j’avoue, au vu de toutes les élections et référendum… est-ce bien les votes du Peuple qui sont exprimés, ou alors simplement les désirs de cette classe de riches, qui n’est en fait, qu’une classe de délinquants papautés, qui se moquent totalement du Peuple et de son avenir, puisqu’en fait, ils mettent tout en place pour nous faire disparaître…
      Quelle est la meilleure solution???
      Personnellement, je penche pour un “vrai représentant du Peuple”, mais qu’il ne soit pas richement chouchouté avec des millions à gogo…. comme actuellement c’est le cas, et d”ailleurs actuellement ils sont très nombreux et beaucoup trop nombreux…
      Il y a trop de représentants du Peuple, qui ne représentent que eux-mêmes et non le Peuple…
      Bref, il y aurait tout à revoir et tout à refaire…!!!
      Et je crains que, si nous ne revoyons pas tout ceci, à la base zéro… on ne changera jamais rien…!
      Mais pas des milliers voire des centaines de milliers de représentants du Peuple… entre les Présidents, les ministres et tous les gens affiliés à eux, les Députés et tous les gens affiliés à eux, les Sénateurs et tous les gens affiliés à eux, Présidents de Régions et tous les gens affiliés à eux, les Maires et tous les gens affiliés à eux… j’arrête là la liste, parce qu’elle est bien trop longue… et c’est là, que nous pouvons commencer à comprendre, pourquoi ces gens-là nous coûtent la peau des fesses (poliment parlant…)…
      D’ailleurs au final, si nous savions combien ces gens-là sont… je crois qu’on s’arracherait les cheveux que nous avons sur notre tête…!!!!
      Leurs familles ne doivent avoir aucun droit institués… surtout pas celui de travailler avec eux… et toucher des salaires conséquents….
      Quand on commence à faire des listes, on s’aperçoit…. qu’il y a beaucoup trop de monde payé à rien faire….!!!!!!
      Qu ce soit la royauté ou la république…. ce n’est pas ça… car ces gens-là devraient être sous les ordres du Peuple Souverain… et rien d’autres…!

  3. “…DÉCRET DE LA CONVENTION ABOLISSANT LA ROYAUTÉ, 21 SEPTEMBRE 1792.”
    Et devinez quoi ? En 1804, soit 12 ans plus tard seulement…. le peuple français accepte le sacre d’un “Empereur”…. Excusez du peu…;
    Et le résultat ? Il est vrai qu’actuellement, ce n’est pas terrible.
    Maintenant, avec les Louis et autres rois et les transmissions héréditaires des Trônes quelles que soient les capacités du futur occupant que surtout on ne pouvait jamais virer malgré ses exactions…. ce n’était pas terrible non plus. Il fallait aussi se coltiner toute la famille en plus.
    Quand on voit le Bourbon qui se met en avant actuellement est l’arrière petit-fils de Franco….
    Pas facile ce monde..

    • Louis de Bourbon :
      “l’équilibre politique est instable. Après les huit siècles de royauté, comptez les régimes qui ont suivi : cinq républiques, mais aussi deux empires, un État, des formes parlementaires de monarchie comme celle de Louis-Philippe. Et chacun de ces régimes, souvent, a connu des phases multiples. Tout cela est éphémère. Le pouvoir a besoin de la durée.”
      Il y a malgré tout du vrai dans cette sentence.
      Sans vouloir vous contrarier, Amélie Poulain (vous respectant trop pour ça), on ne peut pas vraiment pas adhérer entièrement à la République, qui n’est qu’un système -parmi d’autres- de formes de gouvernement.
      Sans remettre en cause cette élégance, dévoyée, que constitue cette république, il faut relativiser.
      Nous pouvons voir des quantités de républiques dans le monde actuel (les pires dictatures sont des républiques, communistes, socialistes, bananières), et aucune n’a jamais vraiment donné satisfaction.
      Nous ne sommes plus dans les périodes de Grèce antique, et quelque soit les systèmes dictatoriaux actuels, nous sommes quelque peut piégés par des semblant de démocraties.
      Quelle est la solution ? et si nous la découvrons, comment la mettre en oeuvre ?

  4. Ha,bah,tu parles,pour en arriver a “L’ORDURE MACRON”..!!et ses prédécesseurs,il y aurait certainement beauoup mieux valu que les louis restent et continuent de protéger”LE ROYAUMES DE FRANCE”..!!non..!!??

    • Bonjour Severic2009 : d’accord avec vous ! L'”ordure Macron” a dévoyé la République-comme d’autres avant lui- et justement, le peuple ne doit pas avoir la mémoire courte.
      Dès octobre 1792, Robespierre appelle à la vigilance :
      « Aujourd’hui que l’ennemi commun est terrassé, vous verrez ceux que l’on confondait sous le nom de patriotes se diviser nécessairement en deux classes.
      Les uns voudront constituer la république pour eux-mêmes, et les autres pour le peuple, suivant la nature des motifs qui avait jusque-là excité leur zèle révolutionnaire. »
      L’Incorruptible veut une vraie démocratie, une république faite pour le peuple, rien que pour lui.
      Quant à savoir si Macron défend la République “faite pour le peuple”…la réponse est dans la question !

      • “L’Incorruptible veut une vraie démocratie, une république faite pour le peuple, rien que pour lui.”
        Cela dépend de quel peuple il parlait….
        Je comprends mieux pourquoi la France en est là.
        Difficile de comparer les Epoques, les contextes et motivations ne sont pas les mêmes.

      • Aujourd’hui,le peuple, si tant est qu’il en reste un, devrait avoir à l’esprit, de reprendre ce qui lui revient de droit : la gouvernance,de la France, volée par l’UE via Maastricht !

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