Alexis Arette : sous Macron, les droits de l'homme n'en finissent pas de s'appliquer aux égorgeurs…

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Lettre que je pense inutilement ouverte à Monsieur le Président de la République :
Alexis Arette, Paysan à Momas, 64230.
Ce 9 Septembre 2019.
 
Monsieur le Président,
 

Je pense que le devoir d’un bon citoyen, c’est de soutenir son Président ou de le combattre, suivant sa conscience. Cela me pose problème, car si j’admire votre intelligence, je sais qu’une intelligence peut être perverse, et c’est le talent de l’intelligence perverse que de masquer sa perversité.

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J’ai admiré votre intelligence, quand, avant de vous impliquer dans un G7 dont la partialité était évidente, vous avez invité Monsieur Poutine à en discuter en privé, afin de démontrer à l’opinion qu’il n’était pas question d’ignorer le poids de la Russie dans l’actualité. C’était un peu, face à l’empire Yankee, comme si le « renversement des alliances » n’était pas impossible, au cas où Monsieur Trump serait désagréable au point d’en devenir insupportable ! Votre politique était étayée en sus par les discutions ouvertes entre votre ministre de la défense, Florence Parly, avec son homologue russe Serguief Choigu. Cela d’ailleurs tombe sous le sens commun que traiter la Russie avec désinvolture serait la pousser davantage vers la Chine, ce qui serait une erreur capitale. Et ce faisant, vous preniez également vos distances avec les deux jocrisses présidentiels qui vous ont précédé, et dont il est évident qu’ils flottaient dans le fond du pantalon de l’oncle Sam !

Bien sûr, vous ne manquerez pas de rassurer l’opinion imbécile qui fait le fonds de commerce des socialistes et des républicains, en assurant que vis à vis du Tzar de toutes les Russies, vous serez intransigeant sur le problème des « droits de l’homme » ! C’est là que les rapports risquent de coincer ! Les droits de l’homme depuis la quatrième et cinquième République française sont très particuliers : Ils permettent de faire le contraire de ce que l’on a promis, et de condamner au traitement, façon Hallal, les soldats qui ne seraient pas d’accord. L’intelligence du Président De Gaulle fut telle qu’il fit accepter cette morale par le peuple Français, c’est dire tout ce à quoi pourrait consentir votre intelligence si elle était retorse.

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Il semble que Monsieur Poutine ait une autre conception des « droits de l’homme », et il estime que les nostalgiques d’un Soviétisme qui fit des millions de morts sur la planète n’ont pas le droit de retenter l’expérience.

Mais ici, sous votre Présidence monsieur, les « droits de l’homme » charcutés par le Gaullisme n’en finissent pas de s’appliquer aux égorgeurs et à leur complices avec une immense mansuétude ! On décrète « déments » les barbares les plus atteints, et on les traite avec tout l’humanisme désirable, pour réjouir la vieillesse de Badinter. On applique également « les droits de l’homme » aux « Chances pour la France, » c’est-à-dire par exemple, aux 80 000 maliens qui ont préféré risquer l’exil plutôt que de risquer leur vie en défendant leur patrie. Il est vrai que nos mille soldats exilés au Mali auront, eux, le droit de se faire tuer, pour garantir le droit républicain des lâches et des fainéants.

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J’avoue Monsieur le Président que lorsque Poutine ose dire que c’est « le boulot de Dieu de pardonner aux terroristes, mais que son boulot à lui consiste à les lui envoyer », il me semble exprimer un droit qui ressemble à un devoir de chef d’état, et je pense que vous aurez peu de chances de le convertir à la notion hexagonale des « droits de l’homme ». Cependant, je crois que Poutine vous doit tout de même quelque reconnaissance, car en l’invitant, malgré l’hostilité Yankee à son égard , vous lui avez publiquement reconnu la place importante qu’il tient , face à un monde terriblement désordonné.

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Je ne saurais critiquer les débats de votre gouvernement actuel au sujet du régime des retraites, non seulement par manque de compétence, mais parce que ce débat semble ignorer l’état réel du pays, et tabler sur une prospérité future, dont je ne vois nul Indice ! En effet, les informations nous apprennent que, pour la première fois depuis la guerre, notre balance commerciale avec nos partenaires Européens est négative. Les produits importés des pays qui n’ont pas nos charges sociales concurrencent notre production et découragent nos producteurs. Le coût de l’immigration, dont les pires éléments expulsables réussissent à rester dans notre pays, ne cesse d’augmenter et d’alourdir notre dette. On nous apprend qu’en 2017 nous avons distribué 81 Milliards d’Euros en prestations sociales non contributives. Quand à nos importations agricoles, augmentées dernièrement de façon scandaleuse, elle ne permettront à nos derniers Agriculteurs que d’acheter la corde pour se pendre ! Dans les années 1980, le ministre de l’Agriculture, Edith Cresson reconnaissait qu’il manquait à l’Europe 10 000 hectares de terres arables, pour être autosuffisante ! Or seule l’autosuffisance garantit l’indépendance nationale. Je sais que des syndicalistes appointés, des évêques et votre ministre de l’Agriculture pensent autrement, mais j’ai sur eux l’expérience en la matière.

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J’insiste sur le cas de ce ministre, surnommé le Toréador pour son amour des corridas, lequel se retourne plus vite que son ombre, car il fut directeur de campagne de monsieur Manuel Valls, qui vient de se faire jeter comme un malotru par son parti Espagnol. Et je ne pense pas que l’on puisse sortir indemne de cette fréquentation malpropre.

Certes, je puis comprendre que vous ayez choisi pour ce poste un arriviste forcené, qui, tant que vous serez puissant , acceptera pieusement de balayer les tinettes du régime. Il est vrai que vous avez en sus été encouragé pour cela, si j’en crois « internet », par une secte rurale, qui a trouvé quelque compétence à Monsieur Guillaume ! Je veux parler de la Fédération Nationale des syndicats des Exploitants Agricoles, qui moyennant quelques postes hautement rétribués aida le Gaullisme et le néo-Gaullisme à se débarrasser des paysans de France ! Cela fut à un tel point qu’Henri Mendras, scrupuleux fondateur de la sociologie rurale, estima que dans un bon régime, ces dirigeants auraient mérité d’être pendus haut et court ! Mais nous n’avons pas eu ce bon régime !

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Le vôtre, monsieur le Président, poursuit la politique du génocide paysan perpétré par les synarques qui instruisirent le sinistre colombin de Colombey. L’Usine Agro-capitaliste fait la loi, et les paysans se pendent par centaines ! Je pense qu’il y a des responsables à cet état de choses, et j’estime qu’on devrait pendouiller ceux-là à la place des paysans. Voyant les arrivistes se brancher sur les barres de la croix dite de Lorraine, Georges Bidault avait nommé l’objet : « Le perchoir ». Pour les paysans il est devenu la double potence. Cela ne peut qu’arranger un instant votre république, car au moins les pendus ne la critiqueront pas ! Mais l’instant passe vite !

Quand je lisais, il y a trente ans, les prophéties tenues pour chrétiennes, lesquelles prévoyaient après l’ère du profitariat capitaliste, le désordre révolutionnaire, la destruction économique, et la famine jusqu’à l’anthropophagie, je faisais la part de ce que je croyais être l’exagération de la passion religieuse. Cependant le grand « Bond en avant » de Mao-zédong, s’était soldé de cette façon, avec 36 Millions de victimes dont certaines avaient servi de venaison ! Et je crains qu’Einstein, qui avait pris la mesure de notre évolution, ne soit un bon prophète quand il assurait : « Nous allons vers une catastrophe sans précédent ! »

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Je ne vous confonds pas, Monsieur le Président, avec les misérables qui vous ont précédé, et qui n’ont pas pris une seule mesure à contre-courant du désastre annoncé. Ils ont assisté, repus, sans émotion, à la désertification de certaines campagnes, où les terres à vendre ne trouvent plus de paysans pour les acquérir ! Alors les « Safers », qui avaient été fondées pour une juste répartition du territoire, sont obligées de les livrer aux acheteurs étrangers : Et les Chinois sont au premier rang !

Il est possible que pour retrouver une autonomie de décision, il soit urgent de ne plus confier notre argent à l’Europe, qui n’en fait que l’usage permis par Washington. Il serait temps de donner une victoire posthume à Maurice Allais, qui a proposé les mesures nécessaires, pour sortir de l’abime où nous descendons chaque jour plus bas ! Mais pour cela, avec l’intelligence dont vous ne manquez pas, il y faut le courage de David devant Goliath… Pour l’instant, Goliath a la tête d’un Rockefeller…

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Surprenez-nous, Monsieur le Président, car vous n’avez que le choix de réagir, ou de sombrer face aux gilets qui ne seront plus jaunes demain, mais étoilés de sang, car, selon Goethe, « les évènements à venir projettent leurs ombres en avant », et ce 9 septembre, un nouveau pas vient d’être franchi vers l’Apocalypse : C’est la première fois que nos policiers sont attaqués au mortier par des délinquants ! Jusqu’à présent, subventionnés pour ne rien faire, certains se prélassaient sur les bancs de nos squares, après avoir trafiqué des drogues diverses, quand ils n’encombraient pas nos hôpitaux, où leurs bobos avaient la priorité sur nos urgences ! Jusqu’à présent, il était permis à ces malfrats de hurler qu’ils sodomisaient la France et qu’ils souhaitaient voir les bébés blancs égorgés dans nos villes vouées au pillage et à l’incendie ! Un jour nos policiers tireront, car la lâcheté républicaine ne sera plus supportable, et il faudra ramasser le pouvoir dans la boue, le sang et les larmes, et dans les hurlements de « Allah Akbar » !

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Il est un signe qui ne trompe pas. C’est que dans notre peuple, au terme des discussions sur la situation, vous entendez souvent cette affirmation interrogative :

« Ça va péter ! Mais quand ? »

Dans cette perspective, recevez tout de même Monsieur le Président, mes sentiments les meilleurs.

Alexis Arette.

Invalide de guerre,

Médaille militaire, Légion d’honneur

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9 Commentaires

  1. Bien belle lettre sauf que, le papier n’est sans doute pas à en-tête de la banque Rothschild ou d’un émirat quelconque.
    Il y a donc fort peu de chance que 1es 10 ou 15 agents qui trient le courrier lui fasse parvenir celle-ci.

  2. Joli texte d’un “paysan”, ancien militaire, médaillé, mais sera-t-il lu, ou au moins “porté à la connaissance” du principal intéressé ? Le doute ne m’assaille même pas… Hé oui, @Amélie Poulain, votre avis est, lui aussi, discutable…

    • Mais cela ne me dérange pas que mon avis soit discuté. C’est ce que je ressens c’est tout à la lecture.

  3. > Lettre que je pense inutilement ouverte à Monsieur le Président de la République :
    Alors faisons de cette lettre “inutilement ouverte” une lettre CONCRÈTE “utilement fermée” :
    Imprimer l’article et l’envoyer à Macron dont vous trouverez l’adresse postale publique sur la page
    https://formalites-administratives.ooreka.fr/fiche/voir/632053/ecrire-au-president-de-la-republique
    ECRIRE AU PRESIDENT EST GRATUIT, il n’y a pas besoin d’affranchir.
    Ca ne coûte même pas un timbre donc il n’y a pas de raison de s’en priver.
    Pour imprimer facilement l’article, c’est pas compliqué :
    cliquer sur la barre verte « Print Friendly » en bas à gauche du présent article.
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    Dans le petit espace libre au bas de la dernière page, rajouter “Lu et Approuvé”, ainsi que votre prénom et ville (l’article est déjà signé, donc inutile de prendre des risques superflus en indiquant naïvement vos coordonnées complètes).
    Selon votre opinion sur Macron, vous pouvez, ou pas, barrer la formule de politesse.
    Voilà, dire à Macron qu’il n’est qu’un pervers complice des assassins mahométans, ça ne coûte même pas un timbre.

  4. Bof…. Il dit des vérités,mais son discours à mon sens se noie dans un certain “plaisir” un peu égotique de la rhétorique il me semble, et ses analyses sont discutables mais bon, ce n’est que son opinion…
    Déjà, qui peut croire à l’intelligence de Macron ? Un être intelligent n’est pas soumis. C’est bien pour cela que les dictateurs ne les aiment pas.
    Vous croyez que Macron (ou ses services) va prendre le temps de “décortiquer” toutes ces phrases ? L’ensemble aurait pu dire l’essentiel mais de façon plus légère.
    La fin est bien par contre, et reflète la réalité à part cependant la formule finale de politesse.

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