Jeffrey Epstein, l'homme aux 3 orgasmes quotidiens, a-t-il été suicidé ?

.
Certes, le quidam risquait 45 ans de prison et le dossier révélé vendredi semblait explosif et peu douteux.
Mais…

Mais il avait été retrouvé inanimé dans sa prison fin juillet avec des marques autour du cou et avait affirmé avoir été agressé.

Mais on lui avait enlevé la surveillance spéciale des suicidaires…

Mais il y avait tellement de personnes haut placées, comme les Clinton, par exemple, qui semblaient l’avoir fréquenté assidument, que certains pouvaient avoir intérêt à le faire taire définitivement avant le procès…

.

Tout est possible, forcément.

C’est encore une histoire de sexe, de dégénérés… ce qui en soit est permis, sauf quand on est désaxé au point d’avoir besoin de la chair fraîche de mineure, 3 par jour au moins, et de ne voir dans la vie que la satisfaction de son sexe, indépendamment des répercussions sur les autres… Au point d’avoir une assistante payée à plein temps pour faire les lycées et lui trouver, contre rémunération, des partenaires de 14 ans !

Oui, ces dégénérés qui ont du temps, de l’argent pour s’occuper de leur zizi toute la journée, ça ne nous aide pas à pardonner à Macron son idéal, un monde où les Epstein sont peu imposés, sous prétexte qu’ils ont des fortunes en action…

.

Je remarque néanmoins que tout le monde tombe à bras raccourci sur le milliardaire blanc Epstein, que la justice lui prévoyait jusqu’à 45 ans de prison, mais que les mêmes se sont tus soigneusement – et continuent de le faire- à propos des gangs de Pakistanais qui, pendant des années, ont violé et mis sur le trottoir de jeunes mineures anglaises.

Les violeurs pakistanais ont même été protégés par la presse et la police, et ils s’en tirent même plutôt bien, avec des peines très très inférieures à celles prévues pour Epstein.

Je ne fais pas pour autant d’Epstein un saint ; abuser de jeunes gamines c’est particulièrement dégueulasse, mais je signale, juste en passant, le deux poids-deux mesures.

.

La mort de Jeffrey Epstein évite un procès embarrassant pour de nombreuses personnalités

Le milliardaire poursuivi pour exploitation sexuelle de mineurs a été retrouvé pendu dans sa cellule d’une prison de New York. Il fréquentait le gratin et son procès promettait des révélations.

Son arrestation début juillet, et son inculpation pour exploitation sexuelle de mineures, avait ouvert la porte à un procès d’ampleur et promettait un séisme politico-judiciaire. Mais le milliardaire et ami des puissants Jeffrey Epstein, 66 ans, a été retrouvé pendu dans sa cellule du Metropolitan Correctional Center à Manhattan (New York), au petit matin samedi. Un «suicide apparent», selon un communiqué de l’administration pénitentiaire, sur lequel enquête le FBI. Il est mort peu après dans un hôpital des environs. Au lendemain de la publication, par le tribunal fédéral de New York, de centaines de pages de documents, révélant de nouveaux détails sur l’affaire et les noms de plusieurs complices présumés. Il encourait jusqu’à 45 ans de prison.

A LIRE AUSSIPédocriminalité : le séisme judiciaire de l’affaire Jeffrey Epstein

«Vaste réseau de victimes mineures»

Inculpé pour trafic sexuel de dizaines de jeunes filles mineures, Jeffrey Epstein avait plaidé non coupable, et attendait son procès, prévu l’an prochain, depuis début juillet en prison. Craignant une éventuelle fuite à l’étranger, le milliardaire possédant un jet privé et plusieurs résidences (notamment une île privée aux Iles Vierges et un domicile à Paris), le bureau du procureur avait obtenu son maintien en détention. Le 23 juillet, il avait été retrouvé sans connaissance dans sa cellule avec des marques sur le cou, laissant croire à une possible tentative de suicide – Epstein aurait lui affirmé qu’il avait été agressé. Sa mort met déjà sous le feu des critiques la gestion, par l’administration pénitentiaire américaine (Bureau of Prisons), des conditions de détention et de surveillance de ce type de détenus très médiatisés. «La mort de M. Epstein soulève des questions graves auxquelles il faudra répondre», a indiqué dans un communiqué le ministre de la Justice, William Barr, annonçant une enquête en plus de celle du FBI. D’autant qu’Epstein avait été récemment retiré du programme de surveillance préventive pour les détenus suicidaires, affirme l’agence AP.

Le financier américain était accusé d’avoir, au moins entre 2002 et 2005, fait venir des jeunes filles, dont certaines seulement âgées de 14 ans, dans sa résidence de l’Upper East Side à New York, et celle de Palm Beach en Floride, pour «se livrer à des actes sexuels avec lui»contre rémunération, précisait l’acte d’accusation. «Afin d’augmenter son approvisionnement en victimes, Epstein a également payé certaines de ses victimes pour qu’elles recrutent d’autres filles, qui étaient à leur tour abusées», ajoutait la justice, pour qui le milliardaire avait «créé un vaste réseau de victimes mineures», avec la complicité de certains employés et associés.

Carnets d’adresse

La justice américaine s’intéressait également aux proches d’Epstein qui fréquentait les élites des milieux politiques, financiers, universitaires, de la mode et du divertissement depuis qu’il a fait fortune dans les années 1980 et 90. Dans ses carnets d’adresse, truffés des puissants du monde entier et épluchés par la presse, on trouve l’ancien président démocrate Bill Clinton, le Prince Andrew ou encore l’homme d’affaires Leslie Wexner. Après avoir longtemps côtoyé Epstein, «un type génial avec qui on s’amuse bien», disait-il en 2002, le président américain Donald Trump avait affirmé récemment qu’il «n’était pas un grand fan» du financier.

A LIRE AUSSIEpstein : une affaire embarrassante pour l’administration Trump

Les accusations contre Epstein n’étaient pas nouvelles. Le riche investisseur avait été inculpé pour des faits similaires en Floride en 2007. Accusé de recourir aux services de mineures pour des «massages» et des relations sexuelles tarifées dans sa propriété de Palm Beach, il avait plaidé coupable en 2008 dans le cadre d’un accord, longtemps resté confidentiel, passé avec le procureur fédéral de Miami de l’époque, Alexander Acosta. Ministre du Travail de Donald Trump, Acosta avait dû démissionner mi-juillet, vivement critiqué pour cet accord jugé très favorable à Epstein: le milliardaire avait accepté d’être inscrit au registre des délinquants sexuels, en échange d’une peine réduite et aménagée. Il n’avait passé que treize mois derrière les barreaux, avec l’autorisation exceptionnelle de pouvoir continuer à travailler, et donc de quitter la prison douze heures par jour, six jours par semaine.

Maquerelle

Les 2000 documents rendus publics vendredi par le tribunal de New York apportent de nouveaux détails sinistres sur l’affaire. Dépositions, rapports de police, photos…  Entre autres, sur les tactiques de recrutement de jeunes filles, notamment dans un lycée de Floride, et sur le rôle d’une complice, Ghislaine Maxwell, décrite comme sa maquerelle dans la première moitié des années 2000.

Les documents soulèvent de nouvelles questions sur l’accord de plaider coupable de 2008, qui aurait également permis de protéger d’autres personnes dans l’entourage d’Epstein. Dans une interview accordée en 2017 au Miami Herald, en pointe sur les révélations de l’affaire, l’une des victimes d’Epstein, Virginia Roberts Giuffre, affirmait que le financier américain lui avait demandé d’avoir des rapports sexuels avec des hommes influents pour qu’Epstein connaisse leurs «excentricités sexuelles et puisse les utiliser comme levier, si besoin», écrit le quotidien de Floride. Dans les documents publiés par la justice américaine, Giuffre affirme avoir eu des rapports sexuels, commandités dans ce cadre par Epstein, avec de nombreux hommes politiques (dont l’ancien sénateur du Maine George Mitchell et l’ex-gouverneur du Nouveau-Mexique Bill Richardson, tous deux démocrates), et hommes d’affaires (le magnat Tom Pritzker, entre autres président des hôtels Hyatt, ou encore le gestionnaire de fonds spéculatifs Glenn Dubin). Lors de déclarations précédentes, Virginia Roberts Giuffre avait également affirmé avoir eu des rapports sexuels avec l’avocat d’Epstein, Alan Dershowitz, et le prince Andrew.

Tous ces hommes ont publié des communiqués pour démentir les affirmations de Guiffre et Epstein était le seul accusé dans l’affaire. Les documents révélés vendredi ne livrent pas de preuve directe des accusations de Giuffre, mais la jeune femme, aujourd’hui âgée de 36 ans, a fourni de nombreux éléments pour corroborer le système mis en place par Epstein et Ghislaine Maxwell. Photographies, carnet de vol, et même un dossier médical du Presbyterian Hospital de New York, où elle avait été admise après un épisode d’abus sexuel particulièrement violent.

Dans ses dépositions sous serment, Giuffre a également affirmé avoir rencontré l’ancien vice-président Al Gore, Bill Clinton et Donald Trump (ces deux derniers ayant été visés par d’autres accusations d’abus sexuels, dans des affaires distinctes), mais n’avait pas eu de rapports sexuels avec eux. «Nous savons que ces hommes étaient associés à Epstein à différentes périodes et pour différentes raisons, mais de ce que nous savons, il n’y a pas d’indication qu’ils aient fait quoi que ce soit de déplacé», avait affirmé l’avocat de Virginia Roberts Giuffre. Bill Clinton avait reconnu avoir fait plusieurs séjours à bord de l’avion privé d’Epstein, mais indiqué qu’il ne savait «rien des crimes terribles pour lesquels Jeffrey Epstein avait plaidé coupable il y a quelques années en Floride, ni de ceux pour lesquels il a été récemment inculpé à New York», selon une déclaration de son porte-parole, publiée en juillet.

Egalement dans les documents, la déposition d’une ancienne assistante de Maxwell, Johanna Sjoberg, dont le rôle était de fournir à Epstein plusieurs jeunes filles quotidiennement. «Il m’avait expliqué que, à son avis, il devait avoir trois orgasmes par jour, avait affirmé Sjoberg lors d’une déposition sous serment, en 2015. Que c’était biologique, comme le fait de manger». La mort de Jeffrey Epstein court-circuite un procès qui aurait pu impliquer de nombreuses personnalités puissantes, et met fin à toute possibilité de justice pour ses dizaines de victimes.

https://www.liberation.fr/planete/2019/08/10/la-mort-de-jeffrey-epstein-evite-un-proces-embarrassant-pour-de-nombreuses-personnalites_1744740

 764 total views,  2 views today

image_pdf

11 Commentaires

  1. Histoire de bien enfoncer le clou en espérant entacher Trump, voire l’enterrer, BFMenteur a insisté, lourdement, il y a un jour ou deux, en diffusant une vidéo montrant le président des USA, alors jeune, en compagnie de Jeffrey Epstein, occultant le fait que, s’il avait quelque chose à se reprocher, Trump n’aurait pas fait allusion à une théorie du complot. Certes, l’homme a la réputation de jouer avec le feu mais je le crois suffisamment intelligent pour ne pas relancer un débat dangereux pour lui et qu’il aurait, bien au contraire, fait profil bas : http://www.psycho-criminologie.com/2019/08/les-theories-du-complot-relayees-par-trump-eclatent-apres-la-mort-de-jeffrey-epstein.html

  2. Ça y est , ça sort dans les médias mainstream français et en ce moment sur “C’Dansl’Air”.

  3. Cette histoire va beaucoup plus loin qu’une simple histoire de trafics de jeunes mineurs et de sexe, elle est au coeur d’une action ou d’une bataille entre deux factions aux Etats-Unis digne du combats qui n’étaitbpas que d’épée entre les Guelfes et le Gibelins en Italie de la Renaissance.
    Deux camps s’opposent aux Etats-Unis même entre “Patriotes” et ” Globalistes/Mondialistes), comme du temps où les partisans de l’Ultramontanisme et du Saint-Empire s’opposaient.
    Evidemment, après les affaires Weinstein puis Epstein, les tentations antisémites seraient faciles, mais c’est un tout autre jeu,’une toute autre partie qui se joue.
    Trump tient peut -être en main une carte maîtresse, en jouant sur son patronyme, nous pourrions peut-être assister à un coup de bridge.
    If you trump another player’s card, you beat it with a card that belongs to the group of cards that has been chosen to have the highets value in the game you are playing.
    Pas le temps de traduire, mais je ne pouvais pas m’empêcher la métaphore sur un coup de Trump.
    L’analyste québécois Alexis Cossette Trudel de Radio Québec pourrait peut-être bien être dans le vrai, Epstein est une des cartes maîtresses dans le jeu de Trump face à ses redoutables adversaires.

  4. Affaire Pizzagate. J’espère que ce vieux vicelard (euphémisme) d’Epstein a anticipé et que des vidéos des turpitudes (nouvel euphémisme) sexuelles de ceux qui avaient abusé de gamines créeront la surprise d’être projetées sur la place publique, et ce sans censure – entendez par là les visages et les postures en pleine d’action des personnages impliqués y bien reconnaissables. J’imagine le tableau d’ici…
    Voeu pieux, je sais…
    Quant à cette ordure, comme tant d’autres, ce n’est pas une perte pour l’Humanité.

  5. bien sur, je ne crois pas une seconde au suicide, belle trouvaille pour lui fermer definitivement sa sale gueule de degenéré
    (notre DSK lui se tapait des morues bien faisandées et se servait de sa femme aux cuisses dodues et a la chute de reins abondante, pour sacrifier a Eros )
    ce brave milliardaire (Epstein) l’ Einsteil de la kékétte et des jeunes foufounes vient de se gagner un titre de gloire
    le STAVISKY americains………….
    decidément, comme on l’ écrit chez Desouche, ” (((ils sont partout ))) 😆
    Sauterelle semble mieux veiller sur ses commentateurs, son site a réduit l’ “antisionisme” ………sans doute un “marché” avec ses persécuteurs..lui qui avait pris pension a la 17 eme……
    je suis banni sur son site, comme bien d’ autres….il dispose a présent d’ une majorité de brêles bas du front
    enfin, bon débarras de l’ immonde Epstein , quoique j’ aurais préféré une prison a perpète, ou il en aurait taté des zizi de gré ou de force, ce qui aurait été une chouette punition
    mais l’ ordure avait une benne de noms prêts a etre livrés su la place publique
    et pas des moindres
    dommage! l’ amateurs de cigares conservés dans la cave poilue de Monka aurait pu “tomber” avec sa femme…

    • (((ils sont partout ))) 😆
      Ceux qui ont largement et lâchement profité du business Epstein sont partout aussi.

      • oui partout, partout et ils nous font chier, et de plus ce sont des professeurs de morale, quelle morale, la morale des morues ….

  6. oh oui, j’en suis convaincu
    Il avait beaucoup de politiciens parmis ses amis qui doivent egalement avoir profite de ses filles…..Clinton en tete………….

Les commentaires sont fermés.