Traité d’Aix-la-Chapelle : Macron et Merkel lancent une opération désespérée de sauvetage du modèle fédéraliste

Communiqué de presse de Nicolas Bay, Député français au Parlement européen, Co-Président du groupe « Europe des nations et des libertés »

Désavoués par la plupart des pays européens, Emmanuel Macron et Angela Merkel s’apprêtent à signer un nouveau traité de coopération et d’intégration franco-allemand à Aix-la-Chapelle le 22 janvier.

Les objectifs affichés consistent à renforcer les liens entre l’Allemagne et la France, notamment dans les domaines de la politique économique, de la politique étrangère et de sécurité, de l’éducation et de la culture. En réalité, ce traité a surtout pour but de relancer le vieux projet d’une Union européenne fédérale et “souveraine”, et ce alors qu’il est rejeté par une majorité d’États membres.

Emmanuel Macron et Angela Merkel n’ont tiré aucune leçon des récents scrutins. À contre-courant du réveil des peuples et des nations, le prétendu couple franco-allemand tente de ressusciter un modèle dépassé, celui du mondialisme et de l’immigration incontrôlée. À 4 mois des élections européennes, cet énième traité sonne comme une tentative désespérée de le faire perdurer et de l’imposer aux peuples. Ceux-ci attendent pourtant une Europe véritablement démocratique, respectueuse de leurs identités et de leurs libertés.

https://www.rassemblementnational.fr/communiques/traite-daix-la-chapelle-macron-et-merkel-lancent-une-operation-desesperee-de-sauvetage-du-modele-federaliste/

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Discours sur l’Europe à l’occasion de la remise du Prix Charlemagne | Emmanuel Macron

Dessinons ensemble ces 30 ans d’Europe qui sont devant nous et faisons-le maintenant. Discours à Aix-la-Chapelle le 10 mai 2018

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7 Commentaires

  1. Parmi tous les “mesdames et messieurs”, on entend pas “mes compatriotes”, comme quoi il chie sur les français…

  2. Que l’Allemagne cherche encore à assurer son hégémonie, c’est possible,

    que la France, sous la direction bornée d’un macron, s’y soumette avec délectation, ça en a tout l’air,
    il y a ceuss qui aiment par dessus tout, la sodomie, ça leur procure le grand frisson et les mirettes qui brillent, comme à St Martin,

    L’UE me fait plutôt penser à l’ex-URSS, un gros gâchis,, en bref une grosse merde totalitaire, où l’individu n’avait aucun droit et où l’économie était au point mort, avec les apparatchiks qui se goinfraient , une bureaucratie omniprésente et dévorante, et le peuple qui crevait comme ça commence à y ressembler en Europe, et dans toute l’UE, si on regarde sauf les pays de l’EST, qui , eux, pour l’instant profite de l’argent qu’on y injecte,

    c’est un modèle qui a largement montré ses limites et ses insuffisances, un modèle du début du 20ème, qui ne correspond aucunement à la réalité d’aujourd’hui,
    ce n’est surement pas un exemple à suivre

  3. Il faut voter pour les partis anti Europe et leur mettre la branlee de leur vie à ces 2 cons. Je rêve d’un 80 pour cent pour les partis rejetant l’union européenne.
    La leçon est proche! Vivement le mois de mai.Macron l’arrogant et la vieille trouille à migrants ne s’en relèveront pas!

  4. Je viens de regarder le discours de Macron, et je dois dire qu’ il y a du bon et du mauvais. En parlant de l’histoire franco-allemande, il a évoqué les hégémonies successives; une fois c’étai la France qui dominait l’Allemagne, l’autre fois c’était la France qui était soumise a l’Allemagne. ( Napoléon Bonaparte-Bismarck-Clemenceau-Hitler) Il fallait dépasser cet antagonisme qui faisait tant de ravages dans nos deux pays. Il a également mentionné la géopolitique en évoquant le rôle que l’Europe devrait .-selon lui- jouer en Afrique et au Proche-Orient. Et il n’a pas tout a fait tort, car, a elles seules, ni la France ni l’Allemagne ne font pas le poids face a une superpuissance américaine. Il est donc logique que la France et l’Allemagne s’accordent dans les domaines de la politique pour contrer l’influence américaine. Or, ce dont il ne parle pas – et c’est la que le bât blesse- c’est que sa vision d’Europe est synonyme de métissage, d’islamisation effrénée et d’un totalitarisme rampant qui méprise la volonté du peuple. Si l’on veut bâtir l’Europe, il faut d’abord démocratiser les institutions de l’UE et écouter la voix du peuple.

    • Votre commentaire est celui d’une personne qui n’a rien compris.
      Déjà, le pseudo que vous vous êtes choisi en dit long (“the European”), qui suggère assez que vous n’avez pas encore eu votre dose.
      Et la preuve, c’est que vous voulez encore “bâtir l’Europe” !
      Si vous aviez suivi et si vous aviez capté, vous auriez compris que le but de l’UE n’a jamais été d’être démocratique, et vous auriez peut-être remarqué au passage qu’elle ne s’est même pas construite démocratiquement.
      Un dernier point qui montre à quel point vous êtes à côté de vos pompes : vous dites qu’il faudrait “écouter la voix du peuple”, quand vous-même ne faites rien d’autre que d’écouter le discours de Macron – et pour lui trouver des points positifs encore !

      La bêtise à ce point-là, c’est un mot qui commence par la lettre c.

      • Vous êtes d’une impolitesse incroyable. Au lieu de répondre a mes arguments, vous m’insultez et me traitez d’imbécile, parce que je ne suis pas de votre avis. Merci pour votre respect!Je pourrais vous répondre sur le même ton, mais je n’apprécie pas les incivilités.
        1. Je sais bien que l’UE ne s’est pas faite démocratiquement, vous me dites un secret de Polichinelle. Apres la Seconde Guerre mondiale, on avait des deux côté du Rhin l’intention de créer un marché commun, afin de promouvoir le commerce et l’industrie, ce qui a profité a tous les Européens occidentaux. En même temps, des Francais et des Allemands ont mis au point des mécanismes permettant d’instaurer un ordre de paix pour une Europe dévastée par deux guerres mondiales. Le marché commun et le nouvel ordre de paix, c’étaient deux buts qui ont déja êté atteints dans les années soixante. Et il aurait fallu en rester la, car, pour garantir cet ordre de paix on n’a pas besoin d’une monnaie commune ni d’und superstructure au sein de laquelle la souveraineté nationale serait inexistante et ne pas non de régions transfrontalieres qui affaibliraient l’autorité de l’Etat national. Je suis donc contre le traité d’Aix-la-Chapelle.
        2. Je suis contre une UE qui empiete sur la souveraineté de n’importe quel pays européen, mais je suis pour une UE qui va veiller au maintien de cet ordre de paix ainsi qu’au fontionnement du marché commun. Je refuse ses exaggérations, ses dérives, ses utopies, je veux une UE plus démocratique, moins totalitaire et qu’elle soit enfin a l’écoute des nations qui sont désireuses de garder leur liberté.
        3. Vous ( et ici je m’adresse pas seulement a vous personellement), par contre, vous condamnez l’UE tout bonnement. Vous voulez l’abolir, la détruire, l’envoyer en enfer pour la remplacer par… par quoi? Vous souhaitez ardemment que la France quitte l’UE, et pour atteindre vos objectis, tout moyen semble bon, y compris la propagande anti-allemande. Vous avez sorti l’épouvantail allemand d’un placard délabré et poussiereux et vous l’agitez devant les Francais: l’ennemi héréditaire a qui on ne peut pas faire confiance, l’éternel boche qui emploie des stratagemes sournois pour imposer sa volonté a la France. Eveiller des soupcons a l’égard de l’Allemagne, ranimer de vieilles rancunes, rouvrir des cicatrices, avoir recours au dénigrement, inventer des fantasmes, voila les méthodes que vous employez pour faire sortir la France de l’UE.. Je peux même vous comprendre., car, qui ne choisira pas de sacrifier l’amitié entre deux peuples, si, par ce sacrifice, on pourra sauver sa propre patrie? Mais il faut également savoir qu’aucun patriote allemand ne peut approuver d’un tel discours et que. tôt ou tard, un nouvel affrontement entre la France et l’Allemagne sera inévitable. On pourrait ramener l’UE a ce qu’elle était au début sans défaire l’oeuvre de De Gaulle et d’Adenauer, mais cela ne semble pas être votre choix

  5. Il ne s’agit pas pour eux de sauver un quelconque modèle fédéraliste.

    C’est bien de l’hégémonie allemande qu’il s’agit, et de rien d’autre, et de la volonté allemande, gouvernement après gouvernement, d’assoir leur autorité et leur prééminence sur toute l’Europe.

    Nous avons été quelques-uns à tirer la sonnette d’alarme au sujet de ce phénomène qui se lisait en filigrane depuis le torpillage du Traité de l’Elysée par les allemands (sous De Gaulle et Adenauer) et qui est devenu évident avec la chute du Mur et la réunification : Pierre Hillard, Yvonne Bollmann, George Valance, Paul-Marie Couteaux, le général Pierre-Marie Gallois par exemple. Même Chevènement avait abordé cette question, de manière à peine voilée, alors qu’il était encore présidentiable, dans son livre “France-Allemagne, parlons franc”.

    Mais les Français, jamais au courant de rien, ne veulent même pas savoir. Les problèmes, les défis à relever, c’est trop pour leur faible caractère et leurs faibles forces…

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