Canada : quand “le fils ou la fille djihadiste” revient au bercail, Trudeau se pâme de bonheur

La publicité post-nationale de la fédération canadienne : «Quand le fils ou la fille djihadiste revient au bercail»

 S’agit il d’une publicité traditionnelle? Non.

S’agit il d’un événement précis d’actualité?  Annonce-t-on une émission télé?  Non et non.

 

Un mot en haut: ACTUALITÉ.  Au singulier, pas d’autre information.

Ensuite le blanc pur, purificateur.

 C’est une affirmation : le djihadiste, la djihadiste est de retour. Il n’y en a qu’un, il n’y en a qu’une.

Erreur : ils seraient plus de cent soixante mais on a arrêté de les compter.

 

L’affirmation n’est pas neutre et factuelle. Son sens est aussi positif. Le bercail accueille  le djihadiste au retour de sa boucherie. On éprouve de la tendresse en lisant le mot bercail. On pense à des enfants prodiges perdus puis retrouvés avec soulagement. La photo de l’affiche, conçue pour ne rien montrer, masque l’horreur afin ne pas stigmatiser ceux qui la commettent.

 

On s’arrête et on relit «Quand le fils ou la fille djihadiste revient au bercail».

 À ce moment l’association des mots «djihadiste» et «bercail» donne envie de vomir par le front. On comprend le double but de l’exercice : déculpabiliser le djihadiste et culpabiliser le quidam infidèle.  Le Canada est donc un bercail de djihadistes. L’aveu du pouvoir fédéral éprouve le moral du citoyen de souche qui croyait que ce sinistre «bercail» se trouvait loin de chez lui.

 

Cette affiche affirme que les djihadistes sont une minorité comme les autres dans la fédération post-nationale.  On est djihadiste du Canada comme on est Chinois du Canada, une identité culturelle parmi d’autres. Le fédéralisme post-national reconnaît aux djihadistes le droit à «leur djihadisme» contrit et sans peine judiciaire.

 

La fédération canadienne fait officiellement sa fierté nationale (sic) de son caractère post-national. Le monde entier sur son territoire revendique l’existence de «son pays», de «sa race», de «sa religion», de «son genre».  Les frontières du pays post-national n’en sont plus. Le djihadiste est ici chez lui.

 

Le multiculturalisme est meurtrier mais pas criminel: un djihadiste d’origine canadienne n’est pas vraiment justiciable de ses actes meurtriers outre-frontières.  Les djihadistes ne sont donc pas des criminels, conviction électorale oblige. Leur impunité reste à harmoniser avec la culture populaire réelle.  Leur impunité dépend de l’influence des lobbys ethno-religieux. Tout dépend des ordres.

 

Cette semaine la minorité historique canadienne-française catholique de la province de l’Ontario s’est vue dépossédée de son projet d’université française, un rêve centenaire. Simultanément apparaît cette publicité post-nationale. Quand le fils ou la fille djihadiste revient au bercail il ne se passe rien. Par contre quatre siècles de participation fondamentale à la Nouvelle-France et au Canada sont supprimés au nom du post-nationalisme.

 

Comme le disait ma mère franco-ontarienne : «Nous autres on passe en dernier.»

 

Certains jeunes peuvent donc devenir djihadistes et redevenir ensuite des enfants de la Patrie qui n’existe pas. La souveraineté mérite notre attention pour retrouver son identité.

 

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7 Commentaires

  1. Si Choupinet a son Benalla, Justin Trudeau, notre premier ministre multicul a ses petits copains lui aussi :

    http://quebec.huffingtonpost.ca/francois-doyon/islamisme-canada-sortir-tete-du-sable_b_10758254.html

    « Justin Trudeau a nommé en décembre 2015 Omar Alghabra au poste de secrétaire parlementaire du ministre des Affaires étrangères. Alghabra est en faveur de l’implantation de tribunaux de la charia au Canada et il a siégé comme président de la Canadian Arab Foundation, un organisme déclaré « radical et antisémite » par le gouvernement canadien. »

    http://www.journaldemontreal.com/2016/01/21/omar-et-justin

    http://www.journaldequebec.com/2016/07/07/le-chantage-a-lislamophobie

    http://pointdebasculecanada.ca/alghabra-omar/

    • Merci Cécile, mais le premier lien est invalide, les deux suivants interdits en Europe et le dernier en anglais vous pourriez nous faire un article avec les éléments essentiels à retenir ? Vous pouvez me l’envoyer à contact@resistancerepublicaine.com

  2. A chacun sa Merde!
    En France l’on en a assez a s’occuper de nos problèmes et commençons a les résoudre avant de s’occuper des autres !
    Après seulement nous pourrons donner des leçons de morale aux autres ce qui a l’heure actuelle est donc loin d’étre le cas!

    • Je n’ai pas le pouvoir de régler les problèmes auxquels fait face le peuple français.

      Je crois que nombre de problèmes actuels sont provoqués par la fédération des pouvoirs nationaux d’action politique. Le fédéralisme agit sur la pensée, il fédère la pensée nationale des individus.

      Pour réaliser la souveraineté il faut repenser la souveraineté, la nommer, la dire entre nous et ensuite au monde.

      Analyser le contexte aliénant du fédéralisme assimilateur et partager nos analyses est un devoir citoyen d’une importance plus grande que la sélection des déchets domestiques recyclables.

      L’alliance, la solidarité tactique, est nécessaire pour s’opposer d’abord en idées ensuite en actions aux projets fédéralistes. Je crois que la résistance doit être pro-active et réactive pour être efficace.

      Chacun dans son coin comme un mauvais élève avec un bonnet d’âne, on n’arrivera à rien par manque de perspectives.

    • Le sujet de l’article concerne le djihadisme au Canada, une réalité documentée.
      Ce commentaire révèle un manque d’empathie envers les victimes des djihadistes Canadiens.
      Il révèle aussi une distance du Québec et l’opposition à son existence au nom du national-post-nationalisme canadien.

  3. Arrivé de France en 1959, ma famille à passé quelques mois rue Bourboniere à Montréal. Mes parents m’ont tout de suite inscrit dans une école anglaise……
    Je me souviens que dans la cour de récréation, les gamins anglophones rigolaient et me disaient: ” YOU HAVE TO LEARN THE WHITE MAN’S LANGUAGE ” c.a.d. l’anglais…….
    Je l’ai appris tellement bien qu’aujourd’hui je corrige leurs fautes dans leurs rapports professionnels.
    Je n’ai aucun ami anglais et n’en cherche surtout pas.
    Ils ont tous les mêmes travers ; you are my friend as long as i need you……
    Le reste du temps, ils sont méprisants.
    puis j’ai grandi à Schefferville, dans le nord du Québec.

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