Il faudra savoir pourquoi, en France, il y a deux fois plus de vols à main armée qu’en Allemagne…

Le criminologue Xavier Raufer revient, pour Boulevard Voltaire, sur l’étude publiée par Le Figaro : « Près d’un millier d’agressions par jour. » Pour lui, les quartiers hors contrôle constituent la première menace pesant sur la sécurité au quotidien.

1.000 agressions par jour sur le territoire français…scoop ou information connue ?

D’abord, faisons attention aux termes. On appelle ces agressions « agressions gratuites ». Je ne suis pas sûr que ce terme soit le bon. Quand on ne sait pas nommer les choses, on ne sait pas faire de diagnostic et on ne sait pas combattre ou guérir. En médecine, on vous dit de faire très attention à la description précise des maladies.

Quand bien même une agression n’a pas pour but immédiat de voler la bourse de quelqu’un ou de l’agresser sexuellement, elle peut répondre à un objectif de marquage de territoire.

Elle permet alors de soumettre une population. Il s’agit de lui faire craindre ses chefs. Les chefs sont naturellement les caïds, les dealers ou les gens qui tiennent le territoire. C’est particulièrement vrai dans les quelque 700 quartiers en France qui sont à peu de chose près et le plus souvent hors du contrôle du gouvernement de la République depuis des années, voire des décennies.
Par conséquent, qu’il s’agisse d’agressions, sans doute. Et qu’il y en ait un millier par jour, c’est une légère augmentation. Ce n’est pas très étonnant que ce soit le cas dans le registre de ce qu’on appelle faussement « agressions gratuites ».

En effet, depuis des années, et en particulier depuis Hollande, et rien à ce jour n’a été corrigé sous monsieur Macron, la France est à peu près à feu et à sang et laissée entre les mains de bandits sédentaires ou nomades qui en abusent.

 

Face à cela, Gérard Colomb avait promis une Police de sécurité du quotidien. Cela va-t-il changer quelque chose et mieux protéger la population ?

Partout et toujours, à peu près depuis Aristote, lorsqu’un problème se présente à l’espèce humaine vivant en société ou à l’individu seul vivant chez lui, on commence par faire un diagnostic. Par exemple, quand votre voiture tombe en panne, quand la petite a 40°C de fièvre, ou autre chose de ce genre, c’est ce que l’on fait. Et après cela, on suggère ou on donne un traitement.Je note que ce que monsieur Colomb a dit ne contient nullement ce diagnostic.

Aucune explication sur les raisons de ce qui se passe en France et de ce qui fait qu’il faut mettre en place après cela une Police quotidienne de la sécurité n’a été publiée. Tant qu’on ne l’aura pas dit, tant que l’opinion ne saura pas et ne sera pas informée de ce qui cloche en France en matière de sécurité, on ne pourra pas juger de la validité du remède.

Si, en allant voir un médecin, celui-ci avant même que vous soyez entré dans son bureau ou que vous ayez enlevé votre manteau vous prescrit deux aspirines, vous criez au fou et vous changez naturellement de médecin.

Là, c’est pareil, le garagiste ne regarde même pas votre voiture, vous arrête et vous demande de changer le moteur. Vous acquiescez poliment, demandez à avoir un deuxième jugement et vous allez voir un autre garage. Et vous faites bien.

Comme les policiers que je vois, même s’ils le disent en silence, car ils sont tenus au devoir de réserve tout comme les hauts fonctionnaires, je soutiens qu’il conviendrait faire un diagnostic qui établisse clairement ce qui ne va pas en France en matière de sécurité. Il faudra savoir pourquoi, en France, il y a deux fois plus de vols à main armée qu’en Allemagne. Certes, la population n’est pas la même, les catégories ne sont pas tout à fait les mêmes, mais, à la louche, c’est deux fois plus. Si c’était 1 ou 2 %, on pourrait évidemment discuter, mais le double, quand même, cela interpelle. L’Allemagne est inondée par les migrants, et pourtant, elle a encore deux fois moins de vols à main armée. Que faut-il penser de la sécurité en France ? Où en sommes-nous ?
Une fois ce diagnostic effectué, il faudrait que le ministre nous dise au 20 heures où nous en sommes. Il nous expliquerait alors exactement ce qui se passe et la raison pour laquelle il décide de mettre en place telle ou telle mesure.
Tant qu’on n’a pas de diagnostic, on a toutes les raisons de douter du traitement.

 

On ne va évidemment pas faire le diagnostic maintenant, mais vous pouvez peut-être donner quelques pistes au ministre de l’Intérieur via Boulevard Voltaire.

Avec plaisir. Je ne suis pas bien sûr qu’il comprenne toujours ce qu’on lui dit. Il m’a l’air un peu fatigué, cet homme. On va quand même tenter. La répétition est la base de la pédagogie. Je vais donc répéter ce que j’ai déjà dit cent fois à des officiels en direct ou par médias interposés.

La France a un seul immense problème criminel : les quartiers hors contrôle. Si on prend les crimes et les infractions graves commis dans ces quartiers-là, et dans un rayon de 10 km autour, ainsi que les infractions commises ailleurs par les individus issus de ces quartiers, on atteint sans doute à 6 ou 7 infractions sérieuses sur 10 commises en France. Je prends un exemple tout bête, celui du terrorisme. Tous les individus nés ou habitant en France qui ont fait couler le sang au cours des années 2015 à 2018 proviennent de ces quartiers.

Coulibaly, le premier, celui de l’Hypercasher provient de la cité de la Grande Borne par exemple, un coupe-gorge célèbre de la banlieue nord de Paris. Si on veut faire baisser d’un seul coup la criminalité en France, il faut reprendre le contrôle de ces quartiers et de ces cités hors contrôle. Il faut y interrompre une fois pour toutes la commission des crimes. Pour cela, il faut y installer à demeure des commissariats ou des brigades de gendarmerie sérieux, c’est-à-dire non pas des endroits où les voyous locaux viennent s’entraîner à jeter des cocktails Molotov, mais des endroits où les policiers ou les gendarmes viendront pour faire régner l’ordre.

Ils y seront d’ailleurs accueillis en libérateurs. La population, bien souvent d’origine immigrée, est sous la coupe au jour le jour de voyous qui la font trembler. On a des récits innombrables de femmes enceintes obligées de monter au 10e étage à pied, parce que la cage d’ascenseur est occupée par des dealers qui y cachent leur drogue. Nous avons des récits de personnes qui se font littéralement lyncher, laissées pour mortes parfois, parce que tombées sur un endroit où les dealers vendaient de la drogue : on les a envoyés à l’hôpital pour leur faire passer le goût de la délation.

Régler le problème de ces quartiers hors contrôle, c’est régler 80 % de la criminalité des rues. Il y a d’autres sortes de criminalités comme la criminalité en col blanc, qui est tout aussi répréhensible, mais qui ne se commet pas dans le 93.

Source : Bd Voltaire/ Xavier Raufer

https://uncitoyenindigne.wordpress.com/2018/09/02/restons-lucides-2/

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4 Commentaires

  1. Évasion de Redoine Faïd : déjà deux mois de cavale
    IMG : portrait du rapace
    :::: https://nsm09.casimages.com/img/2018/09/02//18090209395524299315873532.png
    dimanche 2 septembre 2018

    En 2013, une première cavale de Redoine Faïd avait duré six semaines : après son évasion de la prison de Lille-Sequedin, il avait été retrouvé dans un discret hôtel à Pontault-Combault, en Seine-et-Marne, méconnaissable, avec perruque, barbe et lunettes. Cette fois, deux mois après sa nouvelle évasion, l’homme le plus recherché de France court toujours.

    —–La ministre attendue au tournant—–

    L’évasion de M. Faïd a par ailleurs lancé un été particulièrement chaud pour l’administration pénitentiaire, avec de nouveaux suicides à la prison de Fleury-Mérogis, l’agression au couteau d’un surveillant à Nîmes, deux autres évasions à Colmar (deux frères rattrapés le lendemain). Et une surpopulation carcérale record (70.710 détenus au 1er juillet pour 59.700 places).

    “En se mobilisant en janvier (plus important mouvement de protestation depuis 25 ans, ndlr), les surveillants voulaient montrer le mal-être qui existe au sein de l’administration pénitentiaire. Les problématiques sont toujours les mêmes et ça continue de s’aggraver”, déplore Christopher Dorangeville (CGT Pénitentiaire).

    “Deux mois après l’évasion de Faïd, on a l’impression que la ministre ne veut pas s’attarder sur le sujet. Mais s’il tue quelqu’un dehors, l’administration pénitentiaire sera responsable”, juge Yoan Karar (FO Pénitentiaire). “Nous, on veut en reparler dès la rentrée”.

    Repoussée en juillet à cause de l’affaire Benalla, l’audition de Nicole Belloubet devant la commission des Lois de l’Assemblée nationale sur l’évasion de Redoine Faïd devrait avoir lieu mi-septembre.
    Creil : { https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/oise/creil }

  2. faut arrêter d’ incriminer tel ou tel “ministre”

    ce ne sont que des figurants nommés a ces postes par un couple de malfaisants (le Président et son “va devant” °°° )

    une fois ce postulat compris, on cesse d’ accabler le vieillard a qui il manque une livrée et un gilet rayé assorti d’ un plumeau…il a déjà la calvitie souhaitée pour la fonction

    quand a ce truisme:

    “””” les quelque 700 quartiers en France qui sont à peu de chose près et le plus souvent hors du contrôle du gouvernement de la République depuis des années, voire des décennies…….

    un seul remède: des “spetnatze” , parfois mercenaires, comme en Ukraine ou en crimée, ayant toute latitude, pour désinfecter ces 700 quartiers
    certes, des milliers de “blessés mortellement” seront a prévoir, mais au moins ça rendra l’ air respirable a nouveau, comme il le fut il y a 50 ans….

    bien sur faudra assortir tout ça d’ une suppression totale de toutes les “zalloques” juste les familiales jusqu a deux gosses maxi!

    mais….les Grands Destructeurs de l’ Occident veillent a ce que ça ne se produise jamais, associés a tout ce que notre cher Pays compte de traitres de l’ intérieur: gauchos, socialos,communards,faux natios, resquilleurs, pseudo patriotes, un vrai puits de Fous….je pense au comique frileux dit de Villiers, comme l’ avenue: un boulevard a conneries!

    °°° ” va devant ” : dans les milieux de notre paysannerie, jusqu au début du 20 eme siècle, le “Va devant” fut le patron de tous les valets, ouvriers,hommes , femmes..il ne dépendait que du “Maître” propriétaire de la ferme…le quel lui donnait les ordres et qu il appliquait scrupuleusement, tous les assistants n’ ayant que le droit de la boucler

    en gros le Président et le Premier Ministre

  3. Et rectificatif de l’article La grande Borne c’est à Grigny dans l’Essonne pas loin de Viry Chatillon ou l’on crame le pauvre poulet qui surveille des caméras de surveillance !!!!!!! et pas en Banlieue nord mais du levant au couchant de toute façon la racaille est partout maintenant.

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